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Critiques de Michel Onfray (979)
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Cosmos

Tels Sept coquillages,

Pour Sept leçons de vie,

Sur Sept cents pages,

Répétera Ontologie....



L'Ontologie, dans son sens le plus général,

s'interroge sur le mot "être", question inaugurale...

Je ne connaissais pas cette définition singulière,

pensais déontologie était son pluriel !

une croyance toute professionnelle,

honte au logis, je reprends un vers.



Cosmos, sur mon île déserte, j'en ferai mon bréviaire,

Religions monothéistes, j'abandonne vos prières.

Ni une , ni dieux, Païens, Plus d'oeufs

Et tout le monde sera heureux...



Oui à cet enseignement PharAstronomique

Puis..... HONTE aux Logiques !!!!





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Le corps de mon père - Autobiographie de ma mère

Michel Onfray nous offre deux petits textes dédiés à ses parents, qui m'ont l'air sincères et criants de vérité, donc touchants. Dans le Corps de mon père, le Michel Onfray que l'on connaît semble vouloir à la fois matérialiser la distance vis-à-vis de son milieu d'origine, mais aussi renouer avec un passé, celui du jeune Michel Onfray, fasciné par le courage, la puissance et l'abnégation d'un père, qui parle peu et qui n'est pas des plus démonstratifs.



C'est une description sans faille d'une existence rude et pénible, celle d'un ouvrier agricole dans les années 1960, un homme corvéable à merci pour un salaire de misère, une vie dédiée à l'utilité, à la rentabilité, au sacrifice, presque. On sent toute la haine que voue l'auteur à ce monde capitaliste, qui utilise les hommes comme des bêtes ou comme des machines ; on sent la rage de l'auteur de voir des gens comme son père accepter de se faire ainsi maltraiter, déshumaniser par des patrons peu scrupuleux.



L'autre aspect de ce portrait, en dépit de la manifeste incompréhension entre un père et son fils, des centres d'intérêt par trop divergents, c'est malgré tout l'immense amour, l'affection « à sa façon » dont était capable le père de Michel Onfray vis-à-vis de son fils. Ça n'était certes pas des montagnes d'épithètes, des cajoleries du matin au soir, une démonstrativité digne d'un film de Disney, mais c'était quelque chose de sincère et profond, pudique et discret, cependant bel et bien là.



Michel Onfray arrive parfaitement à restituer ce rapport ambigu où la communication n'est jamais totalement en phase de l'un à l'autre. Bref, j'ai été touchée par ce portrait d'un transfuge de classe, qui, à bien des égards, pourrait être comparé à celui de la Place d'Annie Ernaux, mais avec quel contraste !



Ensuite, dans une version tout aussi sincère, l'auteur aborde un épisode de la vie de sa mère, abandonnée à la naissance et placée en famille d'accueil. C'est un tout autre poids, comme, me semble-t-il, un tout autre rapport entre l'auteur et sa mère. Une mère qui n'était peut-être pas aussi aimante que son enfant pouvait l'attendre.



Mais cet enfant, devenu adulte, essaie de prendre du recul et, mieux que tout, essaie de comprendre et pardonner sa mère, car, après tout, comment aurait-elle pu transmettre l'amour d'une mère, elle qui n'en reçut jamais de la sienne ?



Cet épisode, troublant entre tous, est le moment où la mère de l'auteur, ayant atteint l'âge de soixante ans, peut légalement demander à connaître ses géniteurs, apprendre quelques bribes sur « là d'où elle vient ». C'est l'auteur lui-même qui accompagne sa mère pour cette démarche, complétant du même coup son propre arbre généalogique, d'où ce titre un brin paradoxal — mais plus tant que cela une fois compris — d'« Autobiographie de ma mère ».



Alors ce sont les espoirs d'une femme, d'enfin connaître les auteurs de ses jours, les angoisses également. Les parents qu'on se rêve deviennent d'un coup très concrets... et plus forcément très oniriques ! Ce fut le cas pour la mère de Michel Onfray, qui découvre, en même temps que lui, qu'elle est la fille d'une femme qui se prostitue, tandis que son père est probablement un Espagnol, potentiellement en délicatesse avec les lois…



En somme, là encore en très peu de pages, Michel Onfray sait à la fois rendre hommage, dire l'amour et dire le fossé qui le sépare et le réunit avec ses parents. Un bon petit livre selon moi, d'autant plus que les explications données dans la version Hatier collège me semblent très pertinentes pour permettre aux collégiens de bien saisir le texte, dans sa richesse et dans ce qu'il évoque, qui n'est plus du tout le quotidien que vivent la très grande majorité des collégiens en France. Je le conseille donc bien volontiers, mais ça n'est, évidemment, que mon avis, c'est-à-dire, très peu de chose.
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Traité d'athéologie

Il y a quelque temps de cela un ami musulman me disait que nous les athées étions intolérants. Je me souviens de ces paroles c'était pendant les manifestations contre le mariage homosexuel; et devinez qui défilait dans les rues. Ceci dit cette critique ne va peut-être pas plaire à tout le monde. J'assume.

Avant de parler du traité d'athéologie je voulais vous parler de son auteur le très médiatique Michel Onfray via son travail dans sa célèbre université populaire de Caen.

Je suis tombé sous le charme de cet ancien professeur de philo son côté anar qui n'hésite pas à déboulonner ces icones comme Sartre, Freud ...

C'est peut-être cet aspect de lui, cette façon de remettre en cause qui agace ces intellectuels de la capitale.

Venons en au fameux traité d'athéologie.

Les trois religions monothéistes ont depuis toujours été la source première des massacres, de l'esclavage, de génocide. Ces guerres de religions pour savoir quel peuple avait le meilleur ami imaginaire, c'est tout simplement absurde.

Dans ce livre on découvre la collusion du clergé avec les dictatures ou ces textes en total contradiction entre elles, cette fascination de la mort, cette haine de la femme, ce mépris pour l'intelligence .

ce récit facile à lire avec de nombreux exemples tirés des évangiles ou des sourates ne peuvent laisser insensible le lecteur.

pour finir je dirais ceci " la religion est une insulte à la personne humaine "

désolé pour les personnes qui vont se sentir insulté par cette critique tel n'était pas mon but
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Cosmos

(Désolée pour les gens qui avaient lu cette critique hier, une fausse manip et hop, pftt, au lieu d'envoyer un commentaire j'ai supprimé la chronique .... y'a que les blondes qui peuvent faire des trucs pareils !!!)





Passionnant, fourmillant, dérangeant, contrariant, suffisant, foisonnant, croustillant ....

ÉTOURDISSANT !

J'arrive au bout de ma lecture avec tous ces adjectifs en tête, tant les sujets abordés sont variés, passés au peigne fin, dépecés, décortiqués, argumentés.

J'y arrive, un tantinet bousculée, avec en bout de course une myriade de pensées, quelques remises en cause, quelques grognements, indignations, parfois quelques silences, un peu plus "érudite" (j'avoue), mais surtout amplement confortée dans ce qui me constitue au plus profond : ce sentiment viscéral de n'être qu'un tout petit élément d'une Nature qui me fascine et dont je suis consciente de procéder.



Vastitude du Cosmos !

Projection immédiate d'étoiles, d'infini, de noirceur lumineuse, d'un immense percé d'amas de poussières, d'atomes, de gaz, grandiose encore secret, gardant jalousement sa part de mystère, objet des fantasmes les plus fous quant à notre origine, divine ou simplement matérielle ?



Vastitude du Cosmos ! Dithyrambie d'Onfray !

Celui-ci, sur plus de 500 pages va s'en donner à cœur joie ...



Ce livre se veut être une philosophie de la Nature, valse du temps perdu ou du temps autrement, apologie de la Vie et de son expansion, Vie, dans ce qu'elle a de plus simple, de brutal et d'inéluctable, Vie, dans ce qu'elle a de sublime et de majestueux.

"Cosmos" est pour moi, avant toutes autres choses, un magistral "retour aux sources", un formidable plaidoyer pour les animaux (dont nous sommes), une critique acerbe de notre monde actuel, de plus en plus virtuel, artificiel et mortifère, monde fantôme déraciné et déconnecté du vivant et de ses origines. J'applaudis !



"Cosmos", tel un univers infini, "grouille" de tout !

De la verve et de la fièvre de son auteur, de l'ardeur déployée à défendre et étayer les thèses qui lui sont chères (paganisme, hédonisme, nihilisme, virgilien, nietzschéen, .... c'est là qu'on prend le dico !), de sa curiosité sans limite, de ses rencontres enrichissantes (le spéléologue Michel Siffre, le botaniste Jean-Marie Pelt ...), de la multiplicité des sujets qu'il évoque (le vin et sa biographie aux champagnes, les tziganes, les plantes, les anguilles, la biodynamie, le végétarisme, les Haïkus, l'art africain pillé, le Land Art...).

Véritable feu d'artifice, Onfray, égal à lui-même, théâtral et cinglant, brûle, enflamme, questionne, soulève, pourfend, hait, aime ... c'est "une quinquette de cuivres rutilante et acide" qui fustige l'"Occident effondré" , les religions monothéistes, la tauromachie, met en exergue notre cruauté envers les animaux, et au passage égratigne les uns (Freud, Michel Lieris, Steiner ...) et encense les autres ( Montaigne, Bachelard, Lucrèce ...).



J'ai été particulièrement soufflée par son chapitre sur "L'animal" qui non seulement nous ramène à notre juste place mais aussi et surtout nous montre à quel point nous pouvons être négligents et inconscients VOLONTAIRES : Quel prix à payer et que de souffrance bien trop souvent gratuite et illégitime pour la simple satisfaction de nos papilles, pour nos amusements douteux (combats de coqs, sacrifices d'arènes, cirques, zoos ...), pour une pharmacopée "magique" illusoire (testicules de, cornes de, aileron de ...). J'en passe et des meilleures ... et vous invite à lire sa description du marché de Pointe-Noire au Congo (p295 et suivantes) qui vaut son pesant d'inconfort et de réflexions.

Pour ce chapitre là, Mr Onfray, moi je vous aime !



"Cosmos" c'est aussi une émotion, celle douce, pudique et très personnelle de l'évocation d'un père et d'une compagne disparus. C'est au début du livre, l'histoire d'une Etoile éteinte dans ses bras, un soir de ciel couvert, disparition paternelle, presque "cosmique" dans le retour aux origines, à la simplicité et à la sagesse qu'elle induira.

Onfray, surprenant, touchant, intime, dans ses "années de mémoire blessée", ses deuils rapprochés, ses "traces de printemps qui n'auront pas lieu et d'hiver sur toute l'année", sa solitude qui vous rapproche des absents et qui finissent, en héritage, par donner un sens digne à la vie qui malgré tout continue ...



On aimera ou on n’aimera pas ce livre.

C'est respectable, mais il faut bien se concentrer sur son contenu et non se faire une opinion uniquement sur un nom !

Je ne partage pas l'ensemble du tableau, il y a sans doute parfois quelques excès et quelques longueurs, mais j'avoue me complaire dans cette philosophie exaltée qui touche, goûte, sent, respire, cherche la quintessence en toutes choses et en tout Être.



Pinceau virevoltant, où la Nature a les couleurs les plus vives,

"Cosmos" reste pour moi un fourmillement de vie,

un "jardin de l'âme",

un fragment de Nature oubliée.



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Le deuil de la mélancolie

Dans ce court manifeste, Michel Onfray livre ses réflexions suite à son AVC. Ballotté de médecins en médecins pour rien puisqu’aucun de ces Hippocrate ne mettra le doigt sur l’AVC, l’homme passera plusieurs jours la tête bourdonnante au bord du vertige. Quand, enfin, l’AVC sera diagnostiqué, aucun de ces médecins ne reconnaîtra l’erreur, Hippocrate serrant la main à l’hypocrisie, la conscience va bon train, tous plus orgueilleux les uns que les autres, oubliant surtout que derrière un diagnostique, il y a un être humain.

Michel Onfray en homme philosophe redessinera le monde tel qu’il lui apparaît du haut de son hospitalisation. Il dissèque les amis qui se font la mâle quand vous allez mal (« Si la maladie nous apprend des choses sur nous, elle nous en apprend aussi et, hélas, surtout, beaucoup sur les autres ! »), la mort qui le hante allant jusqu’à comparer notre circulation automobile à un funeste cortège de cercueils ambulants, l’amour avec son épouse décédée, ne conférant à la vie de sens que dans l’attention portée à l’autre et non à soi-même. Le tout est très clair, très imagé laissant la part belle aux questionnements, à l’éveil de la conscience, à l’empathie aussi puisqu’on ne porte pas un regard aussi aiguisé et sombre sur la vie sans en souffrir. En fin de compte, un court voyage dans les courbes de la mélancolie pour lequel un deuil s’impose quand la déception accompagne les pas de la douleur et de la clairvoyance.
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Foutriquet

Tel Victor Hugo, à Guernesey, harcelant Napoléon le Petit, Michel Onfray, à Caen, dénonce les politiciens qui poursuivent depuis des décennies la même politique résultant du traité de Maastricht et de l'instauration de l'euro.



S'inspirant du « Précis de Foutriquet » que Pierre Boutang avait publié contre Giscard en 1981 et qui contribua à son éviction, le philosophe reprend le sobriquet donné à Thiers par Henri Rochefort et se contente de citer les propos de nos gouvernants, d'expliquer leur signification, pour les ridiculiser. Qui se souvient, par exemple de Christophe Castaner, ministre de l'intérieur, faisant l'apologie de la légitime défense et de l'auto justice (page 92) ?



Etayé par une vaste culture et une érudition indéniable, ces bilans sont instructifs, parfois jubilatoires, souvent consternants et seront, probablement, jugés fort déplaisants par les marcheurs.



Par delà ces citations et ces faits, l'auteur développe ses propositions et son programme « Proudhon 2.0 » ; ceci, je l'avoue, ne m'a pas pleinement convaincu.



En conclusion, ces pages inspirées de « Choses vues » ou de « Napoléon le petit » éclairent le débat électoral et pourront nourrir la réflexion des lecteurs attentifs.
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Décadence

Un livre riche, dense et forcément polémique que ce décadence de Michel Onfray. Comment pourrait-il ne pas l'être alors qu'il déconstruit les religions du livre, remettant en cause jusqu'à l'existence physique de Jésus, en passant par les fictions du judaïsme sans oublier celles de l'Islam ? Et s'il argumente, étaye ses propos de faits historiques rapportés par des ouvrages peu ou pas connus parce qu'en dehors du corpus admis par la propagande officielle, pour démontrer qu'aucune religion ne résiste au prisme matérialiste et à celui de l'analyse objective, l'aveuglement des intégristes de la foi, quelle qu'elle soit, ne peut que le vouer aux gémonies et mener son livre à l'autodafé. Bien sûr, toute référence est discutable, tant celles qui font le panégyrique que celles qui critiquent les grands noms de l'Histoire et les traces qu'ils ont laissées. Mais, le voyage proposé n'épargne pas les idéologies et les systèmes politiques, la faiblesse de dirigeants, mal inspirés, souvent lâches ou gouvernant avec des oeillères. Rien ni personne n'aura réussi à offrir d'alternatives durables pour permettre la survie de la civilisation judéochrétienne dont le crépuscule s'annonce sanglant. Il n'est pas tendre non plus avec l'intelligentsia et ses errements, avec les politiques qui rejettent le choc des civilisations prédit par Huntington tandis que le réel confirme chaque jour sa vision. Le dynamisme démographique de l'Islam en fera selon lui une civilisation qui comptera dans un monde qu'aucun de ses lecteurs ne devrait connaître... Les civilisations vivent, meurent, sont remplacées, c'est le sens de l'Histoire. Et l'auteur de conclure sur l'avènement d'un transhumanisme, du monde d'Huxley et d'Orwell, qu'une nouvelle religion ancrera au sein de régimes totalitaires à coté desquels les dictatures que nous avons connu paraîtront bien mièvres. Cet ouvrage m'a beaucoup appris, nombre de ses références m'étaient inconnues et j'ai passé un bon et long moment en sa compagnie. Je partage au moins une affirmation de son constat lucide ou de cet état des lieux sans concession : la fin approche...
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Décadence

♫Balance ton quoi,

un jour peut-être ça changera

Balance ton quoi♫

Angèle - 2018-





"Nul ne gouverne impunément

La faute est dans la fonction

pas dans l'homme

Il faut tuer l'homme

pour abolir la fonction ..."

Louis Antoine de Saint-JUST (1767-1794)



Samson a coupé la tête du roi qui représentait Dieu sur Terre et qu'a dit Dieu ? Rien, alors balance sans son !



Balance ton quoi, défoule toi

Pars en cadence,

Raconte moi décadences

Marche d'un pas dense

Devant la violence

restons tous égaux sans triques

Travail- Famille-Patrie - Patrick

Vichy est un fascisme

français catholique antisémite

comme le Vatican y invite

Ethique catholique Vs hérétiques

dénoncé un jour, coupable toujours

délation du matin, bucher le lendemain

on t'attache, tu te retrouves à poil TEFAL si fié

ils t'auront pas cru, puisque tu m'as cramé

Point d'Optimisme

Point de Pessimisme

Que du Tragique...

Exemples ontologiques

sommets dits tyran-biques

les mots ragiques

quand les moutons balancent leur tête

au bout d'une pique, ils se rebiquent

légers de pierres semblent des tonnes

balance ton poids

Pics et Piques et collets grammes

Tu ne tueras point, tu ne voleras point

les biens d'aux truies

balance ton porc.

Ah ça ira, quand on y arrivera

balance ton port

Que des cas denses

moments intenses.



A quoi ça cerf

quand tu ris fait raire

Louanges à toi

tes Histoires que l'on disait brèves hier

m'accompagnent sur mes chemins Jacquaires...

Kafkaïne ou déca dense

à plus d'heure et Kafkadeur

Les civilisations se batissent sous le glaive du vainqueur

Essai encyclopédique transformé malgré l'épée soeur

qui nous invite ni à rire ni à pleurer

mais à comprendre selon Spinoza



...............777................. ( c'est le numéro de la dernière page de conclusion !!!!)

Je suis sur la bonne voie

mes anges gardiens

me demandent de continuer comme ça....



Sémiologique, Honte aux logiques

Religions, visions philosophiques

Véritable Quid avec sources et lexiques

Références où preuves y dansent

Pour sûr , sur mon île déserte

Evidence, DECADENCE

Je l'invite...

Je vous le répète : Onfray pas mieux ;-)







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Nietzsche

Le désir ne tient jamais ses promesses

Nous sommes le jouet de l'Espèce

Nous devons être des expériences

Les poètes de notre existence

Il n'existe pas de mystère Amoureux

Bravo Messieurs, Onfray pas mieux ;-)
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Cosmos

Onfray Michel – "Cosmos : une ontologie matérialiste" – Flammarion, 2015 (ISBN 978-2-0812-9036-5) – format 24x16cm, 570p.



Que la lecture de cet exécrable ouvrage m'aura exaspéré !

Tout lecteur normalement constitué achetant un ouvrage écrit par quelqu'un qui se prétend philosophe s'attend à bénéficier d'un texte suscitant des interrogations fondamentales sur tels ou tels points, puisque – comme nous l'ont abondamment répété nos "maîtres" de toute obédience (d'accord au moins sur ce point), faire de la philosophie consiste avant toute chose à apprendre à poser des questions, et finalement peu importe les réponses, souvent fragmentaires. Rien de tel ici, si ce n'est que la lecture de cet indigeste brouet amène le lecteur à se poser des questions... sur l'auteur de ladite bouillie.



Première question qui s'impose : peut-on se targuer d'être philosophe en étant à ce point narcissique, nombriliste, content de soi, lorsque l'on use et abuse d'une telle autosatisfaction ? Passons sur le fait que l'auteur se cite lui-même abondamment, après tout, il aurait déjà pondu plus de quatre-vingt livres (!!!), mais comment ne pas être révulsé par ces abondantes digressions sentencieuses sur le bon petit garçon si-tant-plein-intelligent qu'il fut, sur ces si bons amis qui lui organisent des dégustations vineuses (oups : œnologiques, pour ces gens-là) sur mesure (qu'il nous relate avec une complaisance écœurante) sur ses si-tant-plein sagaces observations d'une pseudo nature archi-naturelle ?

L'auteur atteint un sommet d'ignominie lorsqu'il mobilise pour s'auto-encenser une fois de plus (p. 421), la longue et fatale maladie de sa compagne, dont le long calvaire lui a permis de découvrir les haïkus : quel cuistrerie !

Sans oublier l'historiette (pp. 384-385) du grand intellectuel faisant l'éloge d'un vin prestigieux qu'il n'avait en fait jamais goûté, mais qu'il eut ainsi l'occasion de déguster (s'agirait-il de l'auteur du livre lui-même ? ça se pourrait bien).

Sans oublier non plus sa "sublime" découverte du sublime (pp. 417-423) qui atteint effectivement à de sublimes sommets de l'autosatisfaction la plus crasse. Le tout culminant avec l'hypocrite satisfaction de la découverte du tableau miraculeux et de la peinture d'Arcimboldo (pp. 459-474) qui nous vaut ces deux phrases d'un snobisme insondable

"J'ai acheté cette toile, bien que je ne sois pas acheteur d'objets d'art – sauf quelques pièces d'art africain" (p. 460)

culminant avec

"Depuis que j'ai acheté cette peinture, je la regarde moins qu'elle ne me regarde" - ben voyons !



Deuxième question : peut-on vraiment philosopher en babillant, en bavassant, en étant victime d'une véritable logorrhée verbale ? A l'évidence, la lecture de ce piètre ouvrage fournit une réponse définitivement négative. Signalons au passage une caractéristique fort drôle : l'auteur nous dit et redit à plusieurs reprises combien il apprécie les gens... qui se taisent (à commencer par le taiseux que fut son propre père) !

Ce bavardage inflationniste amène Onfray à soutenir ses assertions catégoriques en mélangeant tout et n'importe quoi, n'importe comment : les acacias se voient ainsi attribuer "plus d'intelligence collective et communautaire" que la secte nationale-socialiste d'Adolf Hitler (p. 149).

Pire encore : l'auteur mobilise plus de quinze pages de sa sagace plume (pp. 189-205) pour – apparemment – convaincre son lecteur de la sottise des thèses de Rudolf Steiner : un paragraphe suffit en règle générale, mais il s'agit surtout de nous bassiner une fois de plus avec ses dégustations de crus prestigieux, tout en se donnant l'air d'avoir l'air. Ceci nous vaut une autre démonstration parmi les plus drôles de cet ennuyeux pensum, car l'auteur reproche très exactement à sa victime tous les défauts qu'il pratique lui-même abondamment dans ce livre. Passons.

Un peu plus loin, il remet ça (pp. 277-305) avec les théories fumeuses d'un Peter Singer, promoteur et défenseur des amours zoophiles, puis avec la condamnation des corridas (pp. 306-325) : presque une cinquantaine de pages pour des paragraphes fumeux, là où dix lignes suffisaient amplement.



Troisième question : est-ce que la pensée philosophique peut s'exercer en vitupérant, en éructant, en injuriant les pôvres gens porteurs d'opinions différentes ? Que penser de l'anathème jeté globalement sur l'ethnologie parce que Griaule et Leiris se comportèrent – indéniablement – en salauds lors de leurs expéditions-razzias africaines (ce que tous les intéressés savent depuis vilaine lurette est longuement rappelé pp. 212-225), si ce n'est que ces deux là ne résument pas à eux seuls toute l'ethnologie (me voilà contraint de défendre une discipline dont je ne pense pourtant pas grand chose de bon) ?

Faut-il évoquer les vociférations permanentes que l'auteur se croit obligé d'utiliser dès qu'il évoque (très, très, mais alors vraiment très souvent, à un point que ça en devient louche) ce qu'il appelle "la religion judéo-chrétienne" : il profère à chaque fois de telles âneries que même un non-croyant ne peut que s'insurger contre ce déluge d'inexactitudes, d'amalgames idiots, de sottises sans nombre.

Entre autres choses, Onfray nous refait le coup du curé Jean Meslier (p. 271-276), l'une des stars des années post-soixante-huitardes, et le coup du "Contre Celse" qui n'est qu'un des écrits mineurs d'Origène (fondateur de l'exégèse, ce qu'Onfray se garde bien de mettre en avant). Une fois de plus, l'auteur nous livre de lui-même une image involontairement fort drôle (p. 350) en nous narrant comment il découvrit par hasard (!!!), à l'aide d'une paire de jumelles (que d'audace !), que le sommet du clocher de l'église de "son" village (sic) était orné de quatre sculptures... représentant tout bonnement les symboles des quatre évangélistes : on voit par là (ce que confirment les lacunes de son inénarrable bibliographie figurant en fin de volume) qu'il ignore tout du "Pape des escargots" de Henri Vincenot, livre réellement drôle et bien écrit sur le sujet, et autrement mieux fondé que les sempiternelles et lassantes invectives à la Onfray (qui aurait ainsi pu s'épargner de barbouiller les pages 349 à 371).



Et d'ailleurs, comme l'auteur nous l'affirme dès la p. 79 : "pourquoi apprendre à lire et à écrire puisque la lecture et l'écriture nous éloignent du monde véritable ?" C'était tellement mieux pendant la préhistoire... et avant l'électricité (p. 382-387). Car Onfray nous refait le coup (entre autres innombrables exemples, voir p. 206, 265 pour y revenir pp. 480-482) de l'homme primitif qui vivait tellement mieux puisqu'il était en plein accord avec la belle, grande et doulce Nature (de natura rerum, n'est-ce pas ? pp. 399 et seq).



Deux hypothèses pour tenter de comprendre comment peut s'écrire et se vendre un tel compendium d'âneries, hypothèses qui, loin de s'exclure, peuvent se compléter :

- l'auteur est influencé, pétri, modelé par cette pseudo culture du bavardage cultureux auquel il participe abondamment en se répandant sur les plateaux de télévision à la "Arte", devant les micros à la "France-Culture", en commettant en moyenne deux à trois "ouvrages" par an

- l'auteur est en train de devenir un gourou, lançant des anathèmes à pleines poignées, tout en fournissant (pp. 514-515, en conclusion !) une flopée de slogans dignes de figurer sur des boîtes de confiseries chimiques ou en tête de brochures sectaires servant à recruter des "fidèles"...



Et ce n'est pas fini, l'auteur nous annonce tout plein d'autres volumes du même tonneau : à quand l'inauguration de sa propre statue par lui-même ?

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Sagesse

Dans cet ouvrage Michel Onfray pose des questions très pratiques comme : " Quel usage faire de son temps? Qu’est-ce que tenir parole ? À quoi ressemble une morale de l’honneur ? " etc...

Comme j'adore la philo et les cafés philo, ce livre m'a permis de poser plein de questions philosophiques dans les ateliers philo que j'ai créé dans les différents bars de la commune .

Ainsi " Au rendez-vous des sportifs" , j'ai soumis cette question au groupe : " Quel usage doit-on faire de son temps ?" La réponse du groupe a été : jouer aux boules avec les copains; aller voir un match de foot, le sac à dos rempli de bières; foncer à toute vitesse avec le quad sur le chemin du halage... De bien belles conclusions.

Au café "Les vrais patriotes, amis du drapeau tricolore " , nous nous sommes interrogés sur : "Faut-il s’occuper de politique ? ". La réponse a été oui et on a fait " c'est la chenille qui redémarre " en chantant la Marseillaise.

"Au café des anciens", j'ai posé cette question : "Est-il possible de bien vieillir ?" La réponse a été non. Le patron a alors offert une tournée générale gratuite pour que les discussions reprennent dans le café devenu très silencieux. Les yeux révulsés, il m'a dit de ne plus jamais revenir dans son bistrot.

" Aux amis du ballon ovale", j'ai lancé la discussion : " La frontière entre aimer d’amitié ou d’amour ? " Comme les rugbymen adorent la plaisanterie, quatre gaillards m'ont soulevé de terre, m'ont sorti du café et m'ont jeté dans la mare aux canards.

Au " Catholic bar", en face de l'église , le thème a été : " Faut-il philosopher pour bien vivre ? "La réponse a été non, la religion suffit amplement et on m'a inscrit d'office au groupe de paroles : Jésus est parmi nous.

Je remercie donc tout particulièrement Michel Onfray pour son ouvrage qui m'a permis d'ouvrir tant de discussions intéressantes dans les cafés philo.

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Théorie de la dictature

Merci du fond de mon caleçon à Babelio et aux éditons Laffont pour cette masse critique.



Me voilà bien au fond de ma déprime, avec toutes ces lectures aussi réjouissantes les unes que peu bandantes pour les autres, plus tu plonges dans la réflexion, plus ton optimisme se nihilise dans une profonde remise en question, ou les verts pâturages jaunissent d'une société écrasante…



Michel Onfray écrit beaucoup, parle tout bien correctement, philosophe à la télé dans les émissions de grande écoute intellectuelle, à côté des nouveaux genres, des nouvelles tendances, il radote de vieux philosophes d'antan, de ceux que l'on oublie au profit d'une pensée anesthésiée, atrophiée, il fait partie de ces penseurs qui pour exister pissent dans des micros de grandes audiences, au côté d'animateurs aux chiffres bien pendus et à la cote trop répandue…



Mais moi je l'apprécie Michel, il a la plume accessible, le bon ton, le jugement rationnel d'une société à l'agonie, ou le mythe d'un éternel retour sonne comme une bonne vieille vérité…



Pour ce bouquin il nous pond une explication de texte sur deux grands classiques de « Orwell » : « 1984 et la « Ferme des animaux », il dissèque, résume et spoile les deux romans, ensuite il analyse, il explique et il se vénère un peu le jugement, il théorise la dictature selon quelques principes très simples et il dénonce les dérives d'une société mondialisée, informatisée, infantilisée, formatée dans la bêtise que la mode et le courant du moment nous font honte…



C'est un phénomène de foire, les auteurs s'engouffrent dans l'urgence de la décadence, ils se jettent sur leur plus belle plume, profitent de leur notoriété pour rappeler à l'ordre notre indifférence et notre mépris du rationnel, de la morale, du bon vivre, du savoir aimer… mais combien se sentent concernés par la bêtise qui gangrène notre société, la manipulation politique nous vend de la propagande, musèle nos rébellions au profit des profits, d'une élite perchée dans les sommets de la démesure et de l'inaccessible promettant monts et illusions au premier prolétaire conditionné… finalement je me répète au gré des mes lectures, mais l'intellectuel est unanime sur la finalité, nous devenons des bêtes de Panurge incapable de penser, obnubilés par nos écrans, notre image étalée aux jugements de l'anonymat, condamnés par le reflet d'une réussite désolante, les gens ne cherchent plus la vérité, mais une bonne vieille conspiration à se foutre sur leur connerie.



La révolution ? à quoi bon, vous saigniez le ridicule en place, vous festoyez d'une victoire assoiffée de pouvoir à l'équilibre prolétaire, ou l'échelle sociale gardera ses inégalités car le Darwinisme sociale est un mythe qui a la vérité pour acquis…



Aujourd'hui tout le monde est raciste, antisémite et j'en passe, ces mots n'ont plus de sens que le sens qu'il lui est volé, on simplifie, on invente, on abrutis, on efface les « nous » au profit des « on », ou sont passé les « Coluche », les « Desproges », les cancres à la télé, amendés, virés, catalogués, insultés, tout le monde se bastonne la gueule contre tout le monde, mais personne n'apprend, personne n'écoute, on a plus le temps de rien, tout devient uniformisé et normalisé…



Et moi je bosse dans le système :

- Vous êtres trop cher monsieur le menuisier

- Trop cher mais par rapport à quoi ?

- Au marché

- Mais mon patron roule en Clio, nos bureaux puent la sueur… Et vous dans vos tours argentées, vous collectionnez les bénéfices, votre patron se pavane dans le luxe, vous sentez bon la richesse, vous achetez sans compter, vos dépenses sont à la démesure et vos acquis indécents

- Alors vous baissez votre froc ou sinon pas de marché ?

- J'ai besoin de bouffer, mais peut-on négocier les 5% de plus qui vous sont alloués

- Prenez-les sur vos pertes bande de prolétaires…



A lire comment beaucoup d'autre



A plus les copains

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Cosmos

C’est sans doute une bonne manière de faire connaissance avec l’auteur. Connaissance assez intime cette fois, puisqu’il nous confie des blessures personnelles, des souvenirs nostalgiques mais positifs par leur caractère fondateurs. C’est aussi un hommage émouvant à son père, simple ouvrir agricole, mais transmetteur d’une sagesse admirable.



Cependant Cosmos n’est pas uniquement une autobiographie, c’est aussi l’occasion de revenir sur des thèmes chers à Michel Onfray, qui égratigne voire lacère la corrida (cela dit, n'y aurait-il pas dans ce chapitre un recours au sophisme dans sa plus mauvaise utilisation : cinq personnalités aiment la corrida ils étaient de leur propre aveu impuissants, tous les pervers qui aiment la corrida sont impuissants? Et ce n'est pas pour prendre leur défense : je hais la corrida). Il règle le compte de la fiction d’un messie qui n’a existé que par la volonté de soumettre les peuples en un délire auquel ne croirait aucun enfant de plus de sept ans, il regrette la perte des références à la nature, aux saisons, au ciel (celui des étoiles pas celui du patriarche qui fait le compte de nos péchés). Fustigé également le chantre de la biodynamie, une sorte d’homéopathe de l’agriculture.





L’on y trouve par ailleurs un éloge de la vie des tsiganes (avant qu’eux même perdent leur âme bien aidé par les progrès (?) technologiques.

L’auteur nous livre aussi sa prise de position face au végétarisme, croyant mais non pratiquant, refusant en tout cas les positions extrême et non viables du végétalisme, voire des vegans (qui renoncent même à utiliser tout ce qui a un rapport quelconque avec les animaux, seuls les Jaïns les surpassent, en promenant devant eux un balai pour éviter de marcher sur des êtres vivants tout petits et donc invisibles).



Bien d’autres thèmes sont abordés : l’art, musique ou peinture, le deuil, oenologie, en y apportant le regard de l’hédonisme, dans une cohérence irréprochable si l’on se réfère à la définition de cette philosophie : « il n'y a pas d'hédonisme sans discipline personnelle, sans ascèse, sans connaissance de soi, du monde et des autres. Les fondations directes d'une philosophie hédoniste sont la curiosité et le goût pour l'existence d'une part, et d'autre part l'autonomie de pensée (et non la croyance), le savoir et l'expérience du réel (au lieu de la foi). La pensée hédoniste a été fermement combattue par les principales religions monothéistes ».


Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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L'art d'être français

Dans son essai, « L'Art d'être français », paru en mai 2021, Michel Onfray s'attaque aux idées fausses et à la bêtise. Comme d'habitude il est mordant et ne mâche pas ses mots pour tenter d'analyser les enjeux de quelques grands thèmes (la moraline, le décolonialisme, l'islamo-gauchisme, l'écologisme, l'antispécisme…), chacun faisant l'objet d'un court chapitre, ce qui rend la lecture facile. Toutefois Onfray fait du Onfray, celui de ces 15 dernières années, hargneux et arrogant, toujours polémiste irascible et dans l'outrance, ce qui nuit souvent à sa réflexion, donc à sa crédibilité. Une fois de plus sa soif de reconnaissance et son ressentiment prennent trop de place dans son discours. Ainsi, certains thèmes sont abordés avec recul et objectivité, mais d'autres, pour lesquels il veut donner son avis, et qu'il aborde sans nuance alors qu'il ne les maitrise pas, sont également présents, c'est dommage !
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Nietzsche

Sujet de philosophie du Bac 2019:

Nietzsche, vérité et mensonges sur son oeuvre.





Nietzsche fut un nini-hiliste, car son nom commençait par un grand Niet!

Sa mère voulait qu'il soit pasteur, mais il fut philosophe, car il ne savait faire que ça, parler et écrire.





Il fut un surhomme :" Ecce Homo" et parlait de "L'Éternel retour" comme Jean Cocteau. Il se battit en duel et attrapa une chaude pisse, dans un bordel, car il n'avait pas de morale: " Par delà le bien et le mal".





Ses livres ne lui rapportaient rien, de son vivant. Il aimait sa soeur et ils voulaient se marier ensemble, à l'âge de 8 ans. Il fut soupçonné d'antisémitisme, à cause de ses livres..

"Ainsi parlait Zara, et tout ça" ( sic!), une égérie de Nietzsche", alors qu'il n'eut que Lou Andréas Salomé, comme seul amour.

Copie notée 5/20.





Le meilleur texte pour le sujet de philosophie fut celui d'un certain Michel Onfray:

Après 10 années de folie, à cause de la syphilis contactée dans sa jeunesse, Nietzsche mourut à 55 ans.





L'oeuvre de Nietzsche fut une critique de la culture moderne occidentale et de l'ensemble de ses valeurs morales,

philosophiques, politiques, religieuses, par l'affirmation d'un "éternel retour" (Mène ta vie en sorte que tu puisses souhaiter qu'elle se répète éternellement) et l'avènement du surhomme !

Une thèse récupérée et dévoyée par le Nazisme!





Après le décès de Nietzsche, sa soeur falsifia ses textes qu'elle publia sous le nom de son frère, dans " La volonté de puissance ", accréditant la thèse d'un Nietzsche antisémite, belliciste, faisant l'éloge de la brutalité, de la cruauté, et du mépris de la pitié...





Élisabeth Nietzsche devint l'amie d'Adolf Hitler.

Dans " Ecce Homo", Nietzsche avait écrit que son argument le plus sérieux contre sa théorie de l'Éternel retour, était...sa soeur ( qui devint adepte du Nazisme!)





Copie notée 18/20.

Annotations du correcteur: Vous ne parlez pas de la thèse d'une tumeur au cerveau, ou de la possibilité d'une folie héréditaire. Ni, que la soeur de Nietzsche, a voulu défendre les oeuvres de son frère, contre les accusations d'antisémitisme, malgré son penchant pour Adolf Hitler et ses thèses...
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Le crépuscule d'une idole

Comme il est amusant de se dire qu'à la prochaine personne qui nous dira qu'elle a lu tout Freud, on pourra répondre qu'elle aurait sans doute mieux fait de faire autre chose, qu'elle n'a lu que la pensée d'un seul, qui prétendait appliquer à tous ce qu'il ne ressentait que lui-même et que toutes ses constructions ne sont qu'une philosophie, pas plus scientifique que le marxisme ou le kantisme. Quant aux quelques résultats qu'il a obtenus (quand il n'était pas falsifiés), ils étaient majoritairement dus à d'autres types de thérapie (cures thermales, drogue, toucher, etc...).

Onfray m'a convaincu. j'espère ne pas apprendre un jour que ses écrits relèvent eux aussi de la plus grande affabulation !
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Nietzsche

Lectrice occasionnelle de bandes dessinées, j’éprouve toujours un peu de mal à rentrer dans l’univers d’un nouvel auteur/dessinateur.

Ici bande dessinée et philosophie se côtoient et s’apprivoisent sur 126 pages étonnantes de modernité.



Très bien documentée et rythmée, la narration aussi réaliste que rêveuse rend compte du travail méticuleux et obsessionnel du philosophe.

Il est clair que la philosophie de Nietzsche est l’une des pensées les plus complexes à appréhender, ne se classant pas véritablement dans les courants philosophiques traditionnels.

Insaisissables, les écrits de Nietzsche, comme lui-même avait l’habitude de dire « doivent s’aborder comme une montagne, une progression lente »



Rien de bien nouveau sur sa biographie, mais tous les grands thèmes sont passés en revue tels le nihilisme, le Bien et le Mal et la volonté de puissance.

La plume souvent trempée dans le vitriol est très moraliste.



L’atmosphère est parfois feutrée avec des couleurs pastel qui peuvent passer au rouge écarlate dans les moments de confusion et de souffrance.

Michel Onfray et Maximilien LeRoy ont rendu un bel hommage à la mémoire de ce grand philosophe !



Bénis soient les auteurs qu’aucune cloison ne résiste à leur désir de comprendre le monde !



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Penser l'islam

Bible, Coran, Torah : même combat !



Oui, je sais. C'est un peu provoc comme entrée en matière, mais c'est surtout pour signifier que penser qu'Onfray fait le procès à charge de l'islam, c'est oublier bien vite que son discours est le même pour toutes les religions dès qu'elles sortent de la sphère privée dans le but de dicter les lois de la cité.



Michel Onfray éclaire le débat en le resituant et pointe du doigt une polémique stérile dont le dessein est plus d'annihiler la pensée et de faire taire ceux qui veulent la voir naître, à grand renfort d'anathèmes...



"Je continuerai à dénoncer ces impostures. Ils continueront donc à me traiter de fasciste, d'antisémite, d'islamophobe, puis d'islamophile, enfin de compagnon de route de l'État islamique... Plus c'est gros, mieux ça passe !"



...et d'images terribles tournant en boucle sur nos écrans. La peur et la terreur font le bonheur des médias. Je vous laisse apprécier ses réflexions à ce sujet… elles sont pertinentes !



"Faudra-t-il bientôt demander l'autorisation de penser quand le pouvoir médiatique exige la compassion ?"



On ne peut lui opposer une méconnaissance des textes religieux. Contrairement à beaucoup, il a lu et étudié ce dont il parle. Et sa conclusion est la même que pour d'autres religions : on y prône aussi bien l'amour, le respect de la vie et de son prochain, que la haine, le droit et le devoir de tuer les mécréants comme les impies. Il appartient aux musulmans de penser ces « contradictions ».



Là où cela devient franchement intéressant et où il ne s'est sûrement pas fait que des amis, c'est quand il pointe du doigt les origines de la montée de l'islamisme radical en France et de la présence du terrorisme sur notre territoire. Sans tout lister (ce n'est pas le but), je n'en relèverai que quelques unes : le refus de la reconnaissance de la souveraineté des peuples et l'ingérence de l'État français. Au nom des droits de l'homme ?



"Mais pourquoi donc cette loi ne se trouve-t-elle jamais appliquée ailleurs que dans des pays dont le sous-sol est intéressant pour la France ?"



Ces éléments de discours sont assez radicaux, et même (voire surtout) si on ne les partage pas ou peu, ils ouvrent le débat.



A lire aussi ces passages sur le choc des civilisations en œuvre dans cette guerre qu'on pense « de religion » et l'instrumentalisation de cet islam radical dans un but révolutionnaire.



L'interview menée par Asma Kouar, journaliste algérienne, autant par ses questions, qui reflètent la pensée du monde arabe sur la manière dont est jugé et reçu l'islam en occident, que par les réponses d'Onfray, est vraiment passionnante et à elle-seule justifie la lecture de ce petit opus.



On ne changera pas Onfray. Il est égal à lui-même. Mais, qu'on l'adore ou qu'on l'abhorre, il ouvre là un débat que beaucoup renoncent à mener, sans langue de bois ni discours convenu tout droit sorti du «politiquement correct » !



J'ai appris par Beatson sur le forum Babelio qu'un livre au sujet dérangeant "le fascisme islamiste" de Hamed Abdel-Samad, ne paraîtra pas en France, faute d'éditeur (les droits sont achetés, mais... Je vous laisse lire le reste et vous faire votre propre opinion).



Quand les faits donnent raison à Onfray…
Lien : http://page39.eklablog.com/p..
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Traité d'athéologie

Tiens, le mot n'existe pas. L'ordinateur souligne en rouge. Serait-il lui aussi à ce point imprégné de l'idéologie monothéiste (le mot existe) dominante ? Le bouquin de Michel Onfray, qui ne fait pas dans la dentelle, détruit toutes les balivernes religieuses avec une violence qui n'a d'égale que celle déployée par les religions elles-mêmes pour défendre leurs mondes imaginaires, leurs arrières-mondes qui empêchent aux hommes de vivre dans le seul monde dont ils sont sûrs, la terre, en leur présentant un paradis qui en est l'exact inverse.



Les thèses de Michel Onfray sont très séduisantes, bien plus que la manière dont il les défend, notamment en réécrivant très rapidement l'histoire pour faire du christianisme le fruit de la névrose de Saint Paul et de la soif de pouvoir absolu de Constantin. L'histoire est toujours plus complexe que ça, les religions sans doute aussi. Cependant, en affirmant qu'il est impossible de faire reposer une vision du monde sur un livre écrit par plusieurs auteurs durant plusieurs siècles et dans lequel on trouve tout et son contraire, Michel Onfray met à jour une évidence dont on se demande pour quelle raison (la sacro-sainte tolérance ?) elle n'est pas plus souvent affirmée.



A quoi peut bien servir la fiction religieuse, la vie éternelle en des prés où l'herbe est fraîche et où nos corps, si volontiers martyrisés par les religieux, deviennent glorieux, presque spirituels, sinon à consolider un pouvoir qui empêche aux individus de revendiquer une vie meilleure ici et maintenant ? A quoi peut bien servir la référence à un livre unique sacré, Bonne Nouvelle tamponnée par Dieu lui-même, sinon à prendre la place que tous les autres livres peuvent revendiquer ? A quoi peut bien servir la révélation de la vérité sinon à tuer dans l'oeuf toute velléité des hommes, philosophes et scientifiques en premier lieu, à découvrir par le biais de leur propre raison ce qu'est le monde dans lequel nous vivons et quelle est la façon la plus intelligence d'y passer le peu de temps de vie que nous avons ?



Cette lecture renforce en moi ce sentiment de duperie qui a été celle de mon enfance durant laquelle on m'a obligé à me prosterner devant un Dieu dont on n'a jamais pu me prouver rationnellement l'existence puisque le livre dont on lisait des passages choisis était la vérité et que penser qu'il était possible que Dieu ne soit qu'une invention humaine tenait de l'impensable parce qu'on ne pense pas hors du moule chrétien. Cette lecture, douloureuse parce que j'y adhère, me coupe radicalement du monde dans lequel je vis et des gens que j'aime. Alors j'essaie d'être critique, de faire par exemple à Michel Onfray le reproche de ne jamais évoquer le protestantisme. J'essaie de sauver les meubles pour pouvoir parler aux gens et la duperie, parce que tout le monde ne peut pas être Michel Onfray, continue.

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La nef des fous

La décadence, ce déclin, cette déchéance, ce chemin vers la ruine est le fil conducteur de cette éphéméride 2020 que nous propose Michel Onfray dans cette - Nef des fous -, dont le titre à lui seul explicite la démarche du philosophe chroniqueur.

Disons-le d'entrée de jeu, Onfray ne prend pas n'importe quel sujet du jour dans son calendrier de l'année écoulée.

Non, il choisit son thème, qui n'aurait pas forcément été le mien ou le vôtre... quoique... son thème qui illustre cette décadence affirmée et qu'il lui faut étayer en sélectionnant ses sujets. Et comme pour Onfray la décadence est d'abord et avant tout maastrichienne, ne vous étonnez pas de voir ce mot qualifier un grand nombre de ses choix... parfois jusqu'à l'indigeste.

Et comme Maastricht, son Europe et ses valeurs sont incarnées par ses bêtes noires que sont, par exemple Macron, BHL, Merkel, les médias... qu'il générise sous l'appellation de "Radio Paris"... ces gens-là en prennent en veux-tu-en voilà pour leur grade... jusqu'à l'obsessionnel.

L'islamo-gauchisme, le racialisme, les théories du genre, l'écologie... tous ces sujets sont visités ou revisités à l'aune de la détestation qu'éprouve Onfray pour leurs dérives... et donc, il va, pour nous en parler, choisir parmi les dérives pour pouvoir mieux nous dire à la fin : c'est qui qu'avait raison ?

Un Zemmour ( il fait une vraie fixette sur le bonhomme ) se trouve vingt fois "racheté" par des : que n'eût-on pas dit ou fait s'il s'était agi de Zemmour !.

Idem pour Mélenchon ( une autre de ses fixettes ) mais à l'inverse... pour l'accabler.

En dehors de cette panoplie bien connue du philosophe, on retrouve ses ruminations contre les végans, contre les défenseurs du climat, contre les faux-culs moralisateurs de gauche qui, tout en s'auréolant de leur grand coeur, de leur fraternelle solidarité, de leur amour de la liberté, s'avèrent être pour quelques-uns d'entre eux des pédocriminels ou leurs complices.

En revanche pour M.O... en 2020... le coronavirus n'apparaît que le 29 février, alors que lecteur lambda, j'en parlais tous les jours sur les réseaux sociaux et autour de moi depuis la mi-janvier... Quand on ne regarde que ce que l'on a envie de voir... on passe très souvent à côté de l'essentiel.

Donc, il y a eu un peu de confinement... un seul... pas de chloroquine, pas ou quasiment pas de Raoult, pas de second confinement, et le strict minimum minimorum sur les vaccins... dans l'année 2020 vécue par l'auteur.

Si vous cherchez Trump... vous ne l'y trouverez pas... alors que Biden non encore investi se prend une baffe "philosophique"...

Je savais en acquérant ce bouquin que j'allais trouver du Onfray pur jus.

L'homme est éminemment intelligent et son érudition est époustouflante.

Cette éphéméride se lit sans difficulté... par moments, ça ( c'est mon cas ) vous tape sur les nerfs... à certains moments ça élargit votre réflexion... voire ça remet en question vos "certitudes", mais d'une manière générale, tout être un peu pensant et un peu cultivé aurait pu faire cet exercice de manière plus convaincante dans les années 30 ou 60 ou...ou en s'appelant Denys Arcand, tourner - Le déclin de l'Empire américain - il y a presque 30 ans et vous proposer le prix du billet deux fois moins cher que l'achat du livre d'Onfray qui, en voulant montrer notre décadence ( je ne la nie pas ), expose aussi la sienne.

Qui dit éphéméride dit ( toujours selon moi ) veiller au style... et là M.O nous overdose de "saillie" ( et lorsqu'un anus traîne ses guêtres aux abords du philosophe... il se régale... ), de "ontologiquement", de "genré", de "sabir" ( là, c'est le déluge ! ), " maastrichien"... j'en suis nauséeux", et "Orwell et Orwellien" sont presque le pseudo qu'aurait pu prendre Onfray s'il n'avait pas craint de perdre ses droits.

Ce n'est pas un indispensable, mais le cerveau de l'homme mérite qu'on ne passe pas à côté... à condition de supporter ses TOC.
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