Citations de Michèle Petit (154)
A la fin d'une lecture, le monde ramené du livre poursuit en soi une vie autonome.
La culture qui vous ressemble.
On cherche à se dépayser en lisant.
Il y a dans la lecture quelque chose.
Les livres ne sont pas seulement des outils d'émancipations, ce sont des sujets, des gens.
La télé, ça va vite, la lecture laisse davantage de place à l'imagination que l'image. La télé sert tout cuit, elle ne laisse pas le temps de penser, on n'est pas habité par les personnages tandis que quand on lit, on ne repose son livre, on y pense dans la journée, on pense à ce qui va venir...
Une bibliothèque, c'est vraiment un lieu où on doit pouvoir aimer s'attarder.
C'est un lieu de perdition, alors que généralement, la bibliothèque est considérée surtout comme un lieu d'efficacité.
Les lecteurs ou les lecteurs agacent, comme les amoureux, comme les voyageurs parce qu'on a peu de prise sur eux, ils échappent. On les prends pour des traitres déserteurs. Et on ne cesse de les prier de rentrer dans le rang.
En réalité, chaque lecteur est quand il lit le propre lecteur de soi-même.
Mais dans le domaine de la lecture, le hasard fait souvent très bien les choses.
La lecture me protégeait du monde qui m'entourait et elle me permettait d'approcher un monde que je ne pouvais pas fréquenter dans la réalité.
Les livres ne sont pas seulement des outils d'émancipations, ce sont des sujet, des gens.
L'écrivain, l'artiste, qui donnent forme à ces rêveries, à ces fantasmes, pour en faires des romans, des pièces de théâtre, des peintures, autrement dit des réalités d'une nouvelle sorte, accomplissent une réconciliation du principe de réalité et du principe de plaisir.
Pourquoi, de tous temps, a-t-on redouté la solitude du lecteur et de la lectrice face à son livre ?
Combien de directeurs de bibliothèques mettent en avant le rôle - social - de la bibliothèque, les usages sociaux de la lecture, que l'on tend a confondre avec les activités collectives souvent, il est vrai parce que c'est la seule langue entendue per les pouvoirs publics dont ils dépendent
Quand nous lisons, nous entrons dans un autre temps de la langue.
La télé ça va vite, la lecture laisse davantage de place à l'imagination que l'image.
La télé sert tout cuit, elle ne laisse pas le temps de penser, on n'est pas habité par les personnages, tandis que quand on lit, on repose son livre, on y pense dans la journée, on pense à ce qui va venir...
La lecture, la bibliothèque ouvrent sur un autre univers, où l'on se sent suffisamment paisible, protégé, pour avoir l'esprit ailleurs.
Une bibliothèque, c'est vraiment un lieu ou l'on doit pouvoir aimer s'attarder.
C'est un lieu de perdition, alors que généralement, la bibliothèque est considérée surtout comme un lieu d'efficacité.
Les lecteurs agacent, comme les amoureux, comme les voyageurs qu' on a peu de prise sur eux, ils échappent.
On les prends pour de traitres, déserteurs. Et on ne cesse de les prier de rentrer dans le rang.