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Citations de Michèle Petit (154)


Michèle Petit
" Si je peux raconter ce que j'ai perdu, alors j'ai trouvé un moyen de le garder pour toujours. "
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Mais le commerce avec soi, l'accès à la connaissance de sa singularité, peuvent ouvrir à l'autre. Si les livres coupent un temps du monde, ils peuvent le rendre au lecteur transformé, au bout du chemin, et agrandi. (p.217-218)
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Ou Joseph Winckler: "Avec mes mots, je dessine une cage autour de la frayeur."
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Ceux qui lisent ne sont pas des pages blanches sur lesquelles le texte s'imprimerait, ils ne sont pas pure passivité. Ils changent le sens des ouvrages, les interprètent à leur guise en glissant leurs désirs, leurs angoisses, leurs questions entre les lignes : c'est toute l'alchimie de la réception.
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(...) plutôt que de voir dans la lecture un investissement pour des lendemains plus rentables, voyons-là comme un espace où vivre un présent plus vaste, plus intense, où s'accorder au monde, et aux autres, avec un peu de poésie et d'intelligence.
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Brodsky, condamné aux travaux forcés près du cercle polaire, lisait Auden où il puisait des forces pour survivre et affronter ses geôliers.
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Et si telle phrase a compté, c'est parce qu'elle leur [aux lecteurs] a permis de se reconnaître, non pas tant au sens de se reconnaître dans un miroir que de se sentir un droit légitime d'avoir une place, d'être ce qu'ils sont, ou plus encore de devenir ce qu'ils étaient à leur insu.
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Michèle Petit
Lire, c'est constituer une réserve poétique et sauvage (...), pour aménager des chambres à soi et être le narrateur de sa propre histoire.
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Les livres sont comme des feux de camp qui repoussent la nuit de la forêt. (Jean-marc Besse)
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Ils ont compris un jour que ce qu'il s'agit de lire, par le détour des pages, c'est soi-même et ce monde.
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Leurs blessures et leurs espoirs secrets, d'autres ont su les dire, dans des mots qui les délivrent, dans des phrases où ils trouvent place, qui dessinent leurs contours; dans des textes qui révèlent celui ou celle qui lit - au sens où l'on dit "révéler" une photo -, qui font monter ce qui était, jusque-là, scellé et ne pouvait se dire.
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La lecture relance une activité de symbolisation, et sans doute est-ce là l’essentiel. Un texte peut être l’occasion de renouveler, de recomposer les représentations que l’on a de sa propre histoire, de son monde intérieur, de son lien au monde extérieur.
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Le monde n’est habitable que si sont ménagés des lieux qui permettent du mouvement, du détachement, du repos, des passages, des mises en rapport insolites ; des espaces qui ouvrent sur autre chose, récits d’ailleurs, visages inconnus, légendes ou sciences. Un livre, c’est cela, tout simplement.
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"Le monde n'est habitable que si sont ménagés des lieux qui permettent du mouvement, du détachement, du repos, des passages, des mises en rapport insolites; des espaces qui ouvrent sur autre chose, récits d'ailleurs, visages inconnus, légendes ou sciences. Un livre, c'est cela, tout simplement."
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"Ce que j'aimerais, c'est que le bibliothécaire ait du temps pour se consacrer à ce qui est de l'ordre de la vie, tout ce qui touche à la vie. Plutôt qu'être un conservateur de livres, être un magicien qui nous emmène dans des livres, dans des mondes..."
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Un livre, c'est une hospitalité qui est offerte, une sorte d'abri que l'on peut emporter avec soi, où l'on peut faire retour, un refuge où résonne comme l'écho lointain de la voix qui nous a bercés, du corps où nous avons séjourné.
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Plus souvent qu'on ne le pense, subsiste encore aujourd'hui l'inquiétude que le livre n'instille en nous quelque chose de pernicieux, de séditieux, ou que nous y trouvions autre chose que ce qu'il convenait. Toutefois, plus encore que le contenu des livres, on appréhende sans doute le geste même de la lecture qui est un détachement, une conduite d'écart. l'interdit sur l'autoérotisme n'est pas loin, bien sûr. Mais il y aussi l'écho de cette frayeur ancienne que le livre n'emporte le lecteur ou la lectrice loin des siens, ne le sépare du groupe - on le verra plus loin. Les rêveurs ou les lecteurs agacent, comme les amoureux, comme les voyageurs, parce qu'on a peu de prise sur eux, ils échappent. On les prend pour des traîtres, des déserteurs. Et l'on ne cesse de les prier de rentrer dans le rang.
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Beaucoup de femmes et des hommes, un peu moins nombreux, lisent par goût de découvrir, et pour inventer du sens à leur vie, y compris dans des milieux populaires. Citation à la fois d’auteurs connus et de lecteurs anonymes.
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A tout âge, les lecteurs écrivent leur propre histoire, entre les lignes lues.
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La bibliothèque, ça a été une rencontre extraordinaire parce-que j'ai modifié le cours de ma vie.
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