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Critiques de Mike Nicol (98)
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La dette



Et voilà qu’on nous assomme encore une fois avec cette fameuse « Dette », comme si les médias ne nous le répétaient pas assez. Mais qui va la payer, bon sang ?

-Excuse-moi Carré, tu te goures c’est du bouquin de Mike Nicol que tu dois parler.

-T’es sur ?

-Sur et certain, c’est même grâce à Babelio et aux éditions Ombres noires que tu as pu le lire ?

-Ha bon, un grand merci à eux, alors.

Et bien, « La dette » est le premier tome d’une trilogie (et j’ai bien les boules de devoir attendre la suite), qui nous mets dans les pas de deux anciens trafiquants d’armes reconverti dans la réception d’hôtes de prestige depuis qu’Oumou et Treasure sont rentrées dans leur vie. Nos deux héros s’appelle Macé Bishop et Pylon Buso.

Mike Nicol nous livre un polar atypique, il s’amuse à nous embarquer sur de nombreuses pistes, enlèvements, trafics en tout genre, meurtres, la gamme est complète. Chaque personnage à ces zones d’ombres (promis c’est pas Cahuzac qui écrit), et comme ils sont un certain nombre, un effort est conseillé pour suivre l’imaginaire de Nicol. Même si par moment, l’intrigue perd en intensité il faut reconnaitre que ce polar qui nous vient d’Afrique du Sud à largement d’atouts dans son jeu pour nous faire saliver en attendant la suite.

PS : Mike Nicol pour les fans sera présent aux Etonnants Voyageurs de St Malo.



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La dette

Descriptif: "C'est un roc... c'est un pic... c'est un cap!

Que dis-je c'est un cap... c'est une péninsule!"

Afrique du sud, deux gars, genre menthe et réglisse, vous savez, le fameux bonbon aux deux faces: une blanche, une noire: les dénommés Mace Bischop et Pylon Buso.

Ces deux là sont des durs à cuire, pas des demi-sel, ils sont rangés des voitures dans le trafic d'armes, et prospèrent désormais dans une affaire de protection auprès des personnes: pour l'essentiel des "pauvres hères" venus faire du tourisme "bistouri compris" au pays de Mandela!

Un polar bien contrasté comme le relief du Cap, ville héroïne secondaire de cette histoire aux multiples rebondissements.

Comme Le Bison, j'ai tâté du Deon Meyer, en fait, je suis tombée dedans quand j'étais petite et j'ai entamé ce polar avec beaucoup de circonspection: on ne va pas me la conter, non mais...

Et bien, je l'avoue, je me suis laissée embarquer!

Les personnages féminins tout d'abord méritent le détour, non Messieurs, ce n'est pas le torticolis qui vous guette quoique...

Il y a d'abord Oumou la douce, femme de Mace, belle Malienne francophone qui porte assez bien le pantalon, Isabella, l'américaine, la femme panthère avec des tendances nymphomanes, ancienne maîtresse de Mace qui vient mettre une sacrée pagaille et enfin, cerise sur le gâteau, Sheemina February, avocate de métier mais vraiment véreuse à cœur, un petit bijou quand on aspire aux complications, ah pardon, j'oubliais Vittoria, junkie, qui accepte de faire la mère porteuse pour deux riches homos italiens!

Un problème financier va entraîner Mace dans un engrenage on pourrait appeler cela un imbroglio où le trafic d'armes reprendra du poil de la bête, combiné avec du trafic de drogue, de diamants, des meutres, des enlèvements...

Attention, pas de migraine, le tout est raconté en 555 pages, on a le temps de s'acclimater... Pas de choc prophylactique donc, juste quelques palpitations en tournant les pages et la furieuse envie de tremper ses lèvres dans un verre de chardonnay, cépage blanc d'Afrique du sud, n'étant pas très connaisseuse en matière de whisky, comme certains pourraient l'être.

Lecture prenante mais pas aussi satisfaisante sur le plan littéraire que du Meyer!

La dette, j'en toucherais bien les intérêts...
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Infiltrée

Le Cap , en Afrique du sud, et un beau panier de crabes..



Un surfeur-dealer et sa petite amie avocate. ( A moins que ce ne soit un détective privé et une ex-espionne. )

Un suicide.

Des flics, des espions, des terroristes, une infiltrée, des politiques pas très net côté corruption, un scientifique sachant fabriquer une bombe, de l'intimidation.

Et tous ces gens rentrant comme qui rigole , les uns chez les autres...

Et tous ces gens étant armés.

Un joli panier de crabes, vous disais-je...



Il m'a manqué quelques descriptions du pays, une présentation moins succinte des divers personnages. ( Mais il s'agit d'une série , et ce n'est pas le premier tome, alors , c'est compréhensible que l'auteur n'ait pas envie de se répéter, tant pis pour moi ! ).

J'aurais aimé ne pas être jetée dans le grand bain, dés le début de ce roman, que l'auteur prenne le soin de me présenter les uns et les autres (qui sont nombreux, très nombreux ) Je ne suis pas sûre d'avoir tout compris, les sigles administratifs , les pouvoirs qui vont avec , et surtout ce personnage mystérieux de Caitlyn Suarez. Pourquoi demande-t-elle au détective privé d'enquêter sur le meurtre de son amant , ou une protection ? Il me semble qu'elle prouve qu'elle sait très bien s'occuper de sa petite personne et comme tout part de là...

Mais ce roman étant plein d'action, la majorité des lecteurs n'auront pas le temps de se retourner, de se poser pour analyser deux ou trois détails.

Un roman un peu trop agité pour moi (et manquant d'analyses psychologiques ). Un peu trop "testostéronné "pour moi ...





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La dette

La dette de Mike Nicol est le premier Tome d’une Trilogie dont le deuxième opus Killer Country est paru aux éditions ombres noires.

J’ai reçu cet ouvrage dans le cadre de la masse critique Babelio dédiée au Prix SNCF du Polar 2016.

Je ne connaissais pas Mike Nicol, ni le polar afrikaaner. Une découverte que je ne regrette pas.

Mike Nicol écrit comme il parle et ses héros aussi. L’écriture prend son temps, décrivant les personnages et les situations avec détail, sans jamais ennuyer. On se plait à lire ce polar.

La recette en est classique mais fonctionne sans heurt sous la plume de Mike Nicol.

Ses deux héros, Mace Bishop, un blanc, associé à Pylon Bosu, un noir, un Xhosa pour être précis, sont d’anciens trafiquants d’armes. Ils se sont racheté une conduite, mariés, ont eu des enfants.

Leur entreprise, Complete Security, les fait vivre à l’abri du besoin. Leurs clients, de riches Américains venus faire des safaris et soucieux de protection haut de gamme dans un pays, l’Afrique du Sud, considéré comme à risques.

Mais voilà le hic. Leur passé les poursuit. Et ne se contente pas de les poursuivre, il les rattrape même.

On ne devrait jamais faire confiance à certaines personnes à certains moments de sa vie. Facile à dire. Surtout lorsqu’on sait que les gens changent et pas forcément dans le bon sens.

Ducky Donald Hartnell est de ceux-là. Autrefois, dans une autre vie, Il a dépanné Mace et Pylon en leur livrant plusieurs camions de Kalachnikov et autres joujoux pour leur éviter de se faire hacher menu par des clients mécontents de ne pas avoir eu leur livraison dans les délais.

Mace ne peut lui refuser d’assurer la protection de la boite de son fils Mathew, un dealer notoire qui est dans la ligne de mire de PAGAD, une association intégriste qui lutte contre le trafic de drogue sous toutes ses formes, en n’hésitant pas à utiliser la force.

Via cette mission qu’ils se sentent obligés d’accepter pour le compte de Ducky, ils se retrouvent face à des fantômes qu’ils croyaient disparus à jamais.

L’avocate de l’association, Sheemina February, semble ne rien ignorer de la vie et du passé de Mace et Pylon.

Isabella, leur ancienne associée, resurgit pour leur proposer de repiquer au trafic d’armes, gros gains et diamants à la clef. Sans compter les arnaques.

Dans son sillage, elle traine son mari, Paulo, un psychopathe qu’elle humilie publiquement, Vittoria la maîtresse de ce dernier, et Ludo, son tueur à gages.

Le roman commence très fort par l’enlèvement de Christa, la fille de Mace, qui sert de prologue. L’action se passe en 1998. Plusieurs flash-backs nous conduisent ensuite à Dar es Salam en 1984, puis à Freetown en 1986.

On comprend alors les connections liant les personnages. Les révoltes des uns et les lâchetés des autres au sein desquels Mace et Pylon jouent les arbitres, souvent malgré-eux, toujours pour se dépêtrer de situations inextricables.

Le capitaine Gonçalvès, le flic honnête va à la soupe à la demande de Mace, Mo Siq l’ex-mari de Sheemina livre quelques secrets sur son ex-femme, Oumou la femme de Mace à qui il a promis d’abandonner le trafic d’armes, Dave Cruishbanks l’agent immobilier des puissants, Mickey Rheeder et Abdul Abdul, les hommes de main de Sheemina. John Webster le marchand d’armes félon, le Dr Kiambu le Ministre comploteur amateur de Ben Nevis…

Mace, lui, est heureux, moulé dans ses jeans Chino, au volant de son Alfa Spider rouge, la voiture dont il rêve depuis qu’il a 14 ans.

La sauce prend peu à peu, et on se laisse piéger, sans naïveté, se prenant à rouler des épaules auprès de Mace et Pylon, des colosses aux pieds d’argile, rendus fragiles par leurs problèmes domestiques, leurs couples, les crédits à payer pour la maison, le regard jamais complaisant de leurs enfants devant des pères qui ne tiennent pas toujours leurs promesses de pédagogues attentifs.

Un roman qui tient ses promesses. J’attends avec impatience de retrouver Mace et Pylon dans Killer Country.

A découvrir.

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L'agence

On pourrait penser que la littérature policière sud-africaine se résume à l’excellent Deon Meyer mais il existe évidemment d’autres grands romanciers qui savent également prendre le pouls de la société sud-africaine post apartheid.



Parmi eux, Mike Nicol, qu'on avait eu la chance de croiser lors des Quais du Polar en 2018, nous offre régulièrement de troublantes plongées dans une Afrique du Sud où les élites sont souvent corrompues, et la police peu efficace, quand ce n’est pas l’inverse.



Mike Nicol ( à ne pas confondre avec le presque homonyme cinéaste regretté de Closers ou du Lauréat) , journaliste de formation n’aime rien de plus qu’utiliser le polar pour donner des nouvelles pas très reluisantes de son pays.



Après Power Play il y a quelques années, "L'agence", sa dernière parution française en date, ne change pas la donne tant son si beau pays parait une nouvelle fois rongé par la corruption aux plus hauts niveaux de l’État et que Mike Nicol ne se prive pas pour lui adresser une violente charge .



A travers son agence, un service de renseignement sud-africain dont le fonctionnement laisse assez dubitatif , c'est tout un pan des hautes strates de la société sud africaine et notamment le palais présidentiel,qui est visé.







Même s'il nest pas cité, on comprend bien que Jacob Zuma, l'ancien président de l'Afrique du Sud, est pris pour cible dans le roman, et à travers lui tout un système de corruption et de népotisme que Nicol semble execrer.



On aime toujours autant dans ce roman foisonnant le style rugueux et retors de Mike Nicol qui sait assurément construire des personnages réellement ambigus, aux motivations souvent contradictoires, façonnés aussi bien par leur histoire personne que par celle de leur nation.



Nicol est particulièrement habile à mener son intrigue, oser des variations de ton assez étonnantes et insuffler d'une bel esprit de répartie des dialogues cinglants et vraiment punchy .



Dans ce nouveau polar, Nicol réussit également et plus largement à donner une belle fluidité à sa narration pour faire de l'agence un polar aussi vibrant que trépidant.



Il a récemment publié dans son pays un autre roman, "Sleeper", encore inédit en France une histoire encore assez folle, dans laquelle il imagine l'assassinat du ministre de l'énergie, bref, encore un dé-zingage des rouages et une peinture des dérives de la société sud africaine à prévoir !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La dette

Cap au Cap. Les townships et les plages. La pluie, la boue et le soleil qui sèche. Il n’est pas courant de s’envoler pour l’Afrique du Sud. J’ai tant à voir, les manchots sur les plages qui dandinent jusqu’au centre-ville, les lions, les éléphants, les rhinocéros, les BIG Five comme on dit au Parc Kruger.



De drames, il en sera question avec Mike Nicol. Et d’une Dette. Une ombre noire surgit, un pistolet à la main et je reçu un coup violent sur la tête. Assommé, la tempe baignant dans son sang, je tente de reprendre mes esprits. Je me souviens d’une boite de nuit, d’un trafic de drogue, de ventes d’armes en Angola, d’un kidnapping, d’agressions anodines et de meurtres sanglants. Le Cap. Pas terrible comme destination de vacances. Même dans un hôtel cinq étoiles, je risque ma peau. Je prends un verre, au bar de l’hôtel, une femme s’avance, belle et mystérieuse. Elle a du chien, et un truc à cacher. Elle tire les ficelles mais pour qui, et dans quel but ?



Je me retrouve embourbé dans un polar sombre, seul dans le noir. Il a essayé de m’embrouiller avec cette succession de trafics, d’affaires louches et de règlements de compte. Mais il ne m’aura pas comme ça. Je ne suis pas un novice, une petite frappe parachuté en Afrique du Sud. Non, j’ai eu moi aussi un passé louche : j’ai lu Deon Meyer. Le maître en matière de polar sud-africain. Lui, il m’a embrouillé vraiment. J’avais tenu deux épisodes, sans grand attrait. Je n’y reviendrai probablement pas. Forcément, je me dois de comparer. Mike Nicol est le renouveau du genre au pays de Mandela et débute avec « La Dette » ce qui sera une future trilogie. Alors, j’ai tenu bon, jusqu’au bout. Je ne me suis pas embourbé, ni même égaré dans la ville. J’ai beaucoup bu, et reçu des coups en contrepartie. Mais certains passages sont réellement prenants. Il a une belle plume, certainement d’un oiseau exotique des parcs nationaux. Je ne dis pas non aux tomes suivants, comme je ne dirais pas non à un autre verre de whisky.



Une musique, boum boum boum, techno de discothèques, explosions terroristes, coup de feu, règlements de compte. Un polar qui fait du bruit, qui manie les rebondissements. Besoin de me concentrer, de prendre un dernier verre pour faire passer ce mal de crâne. J’ai été trop imprudent. Je pensais pouvoir partir dans le township sans protection rapprochée. J’aurais du faire appel de suite à Mace et Pylon, deux « voyous » du cru qui traficotent et font surtout du business, commandé par le plus offrant, ou par « la Dette ». Je me retrouve avec des diamants et un compte aux îles Caïmans (je suis paré pour faire de la politique à mon retour en France). Mais l’aventure ne fait que commencer. 530 pages pour une immersion au Cap, deux tomes à suivre. Bientôt, peut-être. Parce que contrairement à Meyer, Nicol m’a, par moment, harponné à mon bouquin… et à mon verre de scotch !



La Dette, un polar sud-africain qui te fera boire quelques bons verres de single malt sans oublier quelques bouteilles de Jack Daniel’s.



[...]
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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L'agence

Barbouzeries zouloues sans zèle…



Polar d’espionnage à la trame classique transposée dans l’Afrique du sud contemporaine, L’agence de Mike Nicol -traduit par Jean Esch- nous embarque dans les travers politiques et affairistes de ce pays au régime présidentiel affirmé.



Si la fin de l’apartheid a permis aux anciens chefs de l’ANC d’arriver au pouvoir, ils n’en ont pas pour autant cessé les trafics et luttes d’influences avec leurs pays voisins qui leur permirent de survivre autrefois dans la clandestinité. Exploitation de mine d’or en Centrafrique, trafic de jeunes filles, assassinats politiques… Il y a quelque chose de pourri à la cour du Cap, et les très proches du président n’y sont pas étrangers.



Mais dans les coulisses du pouvoir, tous les coups (bas) restent permis pour renverser les équilibres et se refaire une place au soleil. Tirant les ficelles de ce jeu de rôles, l’Agence plonge Vicky Khan, agent débutante, au cœur de ce nid d’espions et, dans son sillon, Fish Pescado son amant-surfeur-détective.



Si L’Agence est un pageturner efficace et agréable à lire, permettant notamment une dénonciation des fonctionnements déviants de l’Afrique du sud d’aujourd’hui, on pourra regretter une complication souvent inutile de l’intrigue, nuisant de facto à la crédibilité de certaines situations et donc des personnages. Pas de quoi gâcher la lecture bien sûr, mais un intérêt de plus en plus distancié au fil des pages…
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Killer Country

Je me suis agrippée à la lecture de ce livre sans me sentir agressée comme dans la plupart des polars à sensation bien qu'il y ait du sang, . Tout y est rythmé avec parcimonie, ça ne court pas dans tous les sens, ça ne se fige non plus sur un point, les choses se laissent vivre un point, c'est tout. Nos deux protagonistes, Pylon et Mace, anciens trafiquants d'armes convertis en des agents de sécurité privés, ne sont pas des super héros, ils ne sont pas des Sherlock aux déductions alambiquées, ils sont des simples détectives-gardes de corps, qui récoltent des indices petit à petit afin de parvenir à dénouer les énigmes, ça nous laisse le temps de les connaitre, de sympathiser avec eux, d'autant plus qu'ils ne sont pas des flics célibataires embourbés dans leur carcan professionnel. Mace et Pylon ont une vie de famille qu'ils savent composer avec leur métier. Et puis Killer Country, c'est l'Afrique du sud dans toute sa profondeur. On y retrouve la montée en flèche de la délinquance, le trafic d'influence des hommes politiques, la problématique de blanc/noir noir/blanc, le noir criminel et le blanc actionnaire, des fermiers blancs menacés d'extinction, la justice trempée dans les pots-de-vin, la vengeance, un pays historiquement enchanteur et touristique, les femmes aussi ont quelque peu voix au chapitre. Mais on est beaucoup plus fasciné par le personnage de Sheemina February, une dangereuse avocate qui est prête à toute forme de folie pour atteindre ses objectifs notamment se venger de ses anciens agresseurs. Intrigante, elle y met de la température!

J'ai passé un agréable moment avec ce livre!
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La dette

Afrique du Sud. 2 anciens escrocs, reconvertis dans la sécurité coulent des jours « tranquilles » dans cette belle ville du Cap. Mais voilà qu’un personnage surgi du passé vient leur demander un service : protéger son fiston, légèrement camé, propriétaire d’un club connu pour être une plaque tournante de la drogue, menacé par une association mystérieuse et vicieuse. Et ce n’est pas possible de refuser, c’est une dette ancienne qu’il faut rembourser, de n’importe quelle manière. C’est alors que notre gangster rangé des affaires croise Sheemina la vénéneuse, venue avec ses acolytes convaincre le fiston de fermer son club.

Une fois le doigt mis dans l’engrenage, les emmerdes commencent…

Un bon roman, efficace, bien écrit. Tout n’est pas blanc ou noir, mais c’est bien sombre pourtant.

Les personnages sont très bien dépeints, en profondeur. On pourrait reprocher un manque de rythme, mais La dette étant le premier tome d’une trilogie, nul doute qu’il faut prendre son temps pour planter le décor.

Merci à Babelio et aux éditions J'ai Lu pour m’avoir permis de découvrir ce roman dans le cadre du prix du polar SNCF.
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Rabbit Hole

Retrouver Mike Nicol, c'est repartir à Cape Town, la "ville mère ", battue par l'océan et cernée de montagnes. L'auteur y reprend les aventures de Fish Pescado, surfeur à temps plein et accessoirement détective privé, et de sa compagne, Vicki Kahn, ex espionne, joueuse repentie et menteuse patentée.



Aucun temps mort dans ce thriller avec de vrais méchants et de vrais rebondissements, qui, une fois de plus, plonge dans les obscures et nébuleuses arcanes de la corruption.

2018. Juste après le sinistre règne de Jacob Zuma, le pays est exsangue. Tout est à reconstruire notamment en matière d'infrastructures et l'argent peut couler à flot si l'on s'y prend bien.

Amalfi Civils est une entreprise à même de candidater aux appels d'offres gouvernementaux. Angela, sa présidente, dont le mari a été assassiné dans le précédent opus de Mike Nicol, gère son business avec le maximum d'honnêteté. Qualité dont ne s'encombre pas l'un de ses frères, qui voit dans la manne des prêts internationaux un juteux moyen de s'enrichir même si cela endette le pays pour plusieurs générations.

Et quand il y a beaucoup d'argent en jeu, un corollaire non négociable semble être qu'il y ait aussi beaucoup d'espions... CIA, bien sûr, mais aussi SSA, l'agence sud-africaine, cela grouille et magouille.

La belle Vicki a t'elle réellement déposé les armes? Très vite je jeune couple se trouve enfermé dans une série de complots. Ne pas se perdre demande des compétences particulières, et pour le coup, j'avoue que l'ami Mike m'a totalement égarée.

Sans doute pas assez au fait des joints-ventures et autres subtilités du même acabit, j'ai pris le parti de me laisser porter par le style toujours aussi punchy de l'auteur.

C'est donc un avis en demi-teinte, sauvé par le plaisir de replonger dans l'atmosphère de cette ville du bout du monde, ensorcelante, faite de beauté et de misère, d'extravagance et de rigueur, un peu comme si sous ces latitudes là, les extrêmes ne pouvaient que se comprendre...

Et, pour l'anecdote, Rabbit Hole, le terrier, est bien sûr un clin d'œil à Lewis Carroll que les initiés n'auront pas manqué de relever.
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La dette

La Dette, roman noir de Mike Nicol , nous entraîne au Cap (Afrique du Sud) Deux anciens trafiquants d'armes, se sont reconvertis dans une agence de sécurité VIP.Ils espèrent vivre une vie paisible "rangée des voitures", avec leurs compagnes respectives et leurs enfants.

C'est vite oublier le passé .Celui-ci va les rattraper à toute vitesse.

Politique, histoire, mafia locale, trafics en tous genres, armes, diamants , drogues sont plus que présents dans cet ouvrage.

J'ai beaucoup aimé l'arrière plan de ce polar, une Afrique du Sud, post apartheid émergeante ,une description sans concessions, me semble til , de cette société où les ex- révolutionnaires arrivés au pouvoir profitent à plein de leur fonction dominante, ne reculant devant aucun obstacle pour arriver à leurs fins , et dieu sait si leur appétît est grand!

Autre point positif, les portraits des compagnes la douce, la décidée , sont particulièrement bien vus

Cependant je garderais un sentiment très mitigé sur La dette, ; c'est le premier tome d'une trilogie et je m'arrêterais là !

merci aux éditions Ombres noires et à Babelio pour ce partenariat
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Power play

On pourrait penser que la littérature policière sud-africaine se résume à l’excellent Deon Meyer heureusement que Quais du Polar est aussi là pour nous rappeler qu’il existe d’autres grands romanciers qui savent également prendre le pouls de la société sud-africaine post apartheid.



Parmi eux, Mike Nicol, qui sera également présent avec Deon Myer demain sur Lyon, nous offre régulièrement de troublantes plongées dans une Afrique du Sud où les élites sont souvent corrompues, la police peu efficace quand ce n’est pas l’inverse.



Nicol, journaliste de formation, n’aime rien de plus qu’utiliser le polar pour donner des nouvelles pas très reluisantes de son pays.



Power Play, sa dernière parution française en date, ne change pas la donne tant ce pays parait une nouvelle fois rongé par la corruption aux plus hauts niveaux de l’État.



Prenez Titus Anders, Baasie Basson et Rings Saturen : trois truands de haut vol issus de la pègre sud-africaine qui ont la main sur divers trafics très lucratifs, (et notamment d’un trafic d'ormeaux vers l'Asie) et qui arrosent copieusement politiciens et policiers sans que personne ne trouve à redire jusqu’au jour où le fils de l’un de ces trois malfrats est retrouvé le corps sans vie à dix mètres de fonds



Va alors commencer une terrible Guerre de gangs aux ramifications forcément complexes qui sert de décor à une s intrigue criminelle assez touffue et tortueuse qui sonde les contradictions de la société sud-africaine et cette façon dont la corruption la gangrène.



Du déjà vu sur le papier certes, mais c’est sans compter sur le style rugueux et retors de Mike Nicol qui sait assurément construire des personnages réellement ambigus, aux motivations souvent contradictoires, façonnés aussi bien par leur histoire personne que par celle de leur nation.



Dans ce Power Play, Nicol réussit également et plus largement à donner une belle fluidité à sa narration pour faire de ce Power Play un polar aussi vibrant que trépidant. Encore une très belle publication découverte grâce à cette édition 2018 de Quais du Polar !!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Du sang sur l'arc-en-ciel

Un récit sur le passé de l'Afrique du Sud essentiellement, je pense. Difficile de croire que ce pays sera libéré de ce passé un jour.

À partir d'une enquête sur un acident d'auto entrainant la mort d'un ado, le détective, Fish Pescado, ouvrira un véritable panier de crabes et de crapules ressurgit du passé mais des plus contemporains.

L'auteur, Mike Nicol, prenant prétexte ce délit de fuite, fait remonter à la surface les faits et gestes d'une unité de liquidation, une troupe d'hommes n'exerçant que le meurtre de ceux qui dérangaient et agissant entre les années 1970 et 1990.

Ces hommes, coyaient-ils vraiment travailler pour sauver un système ? Un régime ? L'apartheid? Terribles actions perpétrées en Afrique du Sud mais allant bien au-delà de ses frontières (France, Angleterre, Suisse) et entretenant des relations troubles et pas très franches avec ses voisins immédiats (Angola, Swaziland, etc) . Donc, un passé que l'on traine comme boulet mais un présent qui n'a pas nécessairement le rose de l'Arc-en-ciel non plus. Nous est décrit un système corrompu, des bien nantis tout puissants et intouchables et protégés, du chomâge, de la pauvreté, du désoeuvrement, de la peur et de la résignation. Bref, rien de bien réjouissant.

Petit bémol bien personnel, pour qui ne connait pas très bien l'histoire de l'Afrique du Sud, de ses partis, de ses tractations politiques, de ses unions , de ses luttes, ce n'est pas aisément que nous nous y retrouvons.

Une lecture qui nous dit encore que ce pays est loin d'une véritable cohésion tant politique que sociale.
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L'agence

Complexe est l’adjectif adéquat pour rendre compte de ce roman de Mike Nicol .Complexe d’abord par son cadre ,l’Afrique du Sud ,avec ses hiérarchie de couleurs ,blanc, métis, « coloured » ,et 50 nuances de noir . Dans la « nation arc-en ciel »(et aux 11 langues) les couleurs loin de s’harmoniser sont en luttes et rivalités subtiles. Complexe par l’intrigue qui met aux prises des services secrets ,des organes de sécurité et des enquêteurs privés autour de trafics inavouables au plus haut niveau et des complots politiques et géopolitiques. Complexe enfin par la multiplicité des personnages ( surfeur détective, avocate espionne, mannequin international, barbouzes de tous poils et de toutes obédiences …) dont les relations professionnelles et sentimentales sont pour le moins embrouillées. Le tout donne un livre dense et rythmé , riche en clefs politiques et franchement dépaysant.
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La dette

Ce premier opus d'une trilogie n'a pas été une rencontre facile. Pendant une petite centaine de pages, on s'est un peu tourné autour le roman et moi. Avant que je me rende compte que je n'étais pas entrée dans cette lecture de la bonne façon. Je me suis lancée avec un peu d'indifférence comme dans un petit policier sympathique. Mais La Dette n'a rien du policier que l'on achète pour un trajet en train. C'est du roman noir, âpre, complexe. Aussi subtil dans sa construction et sa littérature que la violence du récit est brutal. Une fois que je me suis réellement impliquée dans ma lecture, que j'ai compris que j'avais sous-estimé l'ouvrage, le récit m'a happée sans difficulté.



La trame, complexe, nous mène au Cap en compagnie d'un ancien trafiquant d'armes, Mace Bishop. Et là on navigue de la guerre civile en Angola jusqu'au terrorisme islamiste. Thriller politique, roman noir, peinture contemporaine et sombre du Cap : le livre de monsieur Nicol nous entraîne dans un récit complexe et d'une violence parfois difficile. A déconseiller aux âmes sensibles. Et à conseiller avec acharnement à tous les autres. J'ai eu l'impression d'une immersion sans fard dans Cap Town. Et dans le quotidien des personnages. Sans jugement, sans moralité fatigante, l'auteur nous malmène, nous fait presque danser une gigue intellectuelle. L'écriture ciselée a la fraicheur du scalpel, taillant dans le vif sans états d'âme inutiles. Mais régulièrement, au détour d'un chapitre, la poésie -très urbaine- nous explose à la figure. Quand je pense que sans ce partenariat, je serais passée à côté d'un tel ouvrage, je me dis que je devrais envoyer un bouquet de fleurs à l'équipe de Babelio. La prise de risque a été payante, je me suis rappelée qu'il n'y a pas de « genre » - hard boiled compris- auquel je n'adhère pas. Du moins pas quand on parle très bonne littérature. Et donc de La Dette.
Lien : http://altervorace.canalblog..
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Power play

Cela faisait près de trois ans que l’on attendait un nouveau roman de Mike Nicol. Et si l’on peut regretter que le troisième volume de la série « Vengeance » ne soit jamais paru aux éditions Ombre Noire, on peut en tout cas se réjouir du fait que : le Seuil publie les autres romans noirs de Nicol et que le dernier en date, même s’il met en scène des personnages attachés à la série susdite, reste compréhensible malgré l’absence d’un épisode.

En effet, Power Play met d’abord en scène Krista Bishop, la fille de Mace que l’on avait découvert avec son associé Pylon Buso dans La Dette, puis dans Killer Country. Les deux associés retirés des affaires, Krista a repris les rênes de leur entreprise de sécurité avec Tami, qui travaillait déjà pour eux. Contactées par Mart Velaze, un espion avec lequel Mace est en dette, Krista Tami se trouvent dans l’obligation de veiller sur deux hommes d’affaires chinois venus traiter au Cap. Au même moment, Titus Anders, ancien chef du gang des Pretty Boyz, devenu un notable sans pour autant cesser de contrôler en sous-main trafics de drogues et d’ormeaux, est entré en guerre contre Tamora Gool, la dirigeante ambitieuse d’un autre gros gang, les Mongols, qui compte bien mettre la main sur la Vallée de l’Abondance, territoires des Pretty Boyz. Et la guerre entre les deux clans est particulièrement sale : outre quelques meurtres de petites mains dans les quartiers, Anders et Tamora s’en prennent directement à leurs propres enfants. Tamora a commencé par liquider un fils de Titus Anders, qui lui rend la pareille et l’escalade commence.

Comme dans ses précédents romans noirs, Mike Nicol use d’une intrigue criminelle assez complexe pour mieux révéler les failles et les contradictions de la société sud-africaine et en particulier la manière dont la corruption la gangrène. Car c’est bien entendu cela qui est au cœur du conflit entre les gangs et de l’arrivée même de ces hommes d’affaires chinois sur lesquels Tami et Krista doivent veiller.

À travers cela, Mike Nicol parle d’un pays prêt à se vendre au plus offrant pour peu que quelques notables et politiciens puissent en tirer profit. Les parcours croisés de Titus, ancien gangster devenu membre éminent de la bonne société du Cap, et de Tamora, qui est en train de se frayer le même chemin par la force, sont aussi révélateurs de cet état de fait que la manière dont les différents services secrets et policiers se tirent dans les pattes pour mieux soutenir les poulains qui seront un jour susceptibles de leur renvoyer l’ascenseur. Quant aux petits gangsters qui fraient en bas de l’échelle, comme Hardlife MacDonald dont le témoignage vient conclure chacun de chapitres, ou Black Aron le chauffeur de Tamora, ils ne sont là que pour servir de chair à canon. Ils sont la masse à laquelle on a ôté toute possibilité de choisir, et qui pourra, au mieux, servir de marche pied à ceux qui les utilisent pour asseoir leur pouvoir.

Tout cela, Mike Nicol le dit avec dextérité à travers une intrigue complexe mais fluide qui rend son roman trépidant. À la fois page turner et instantané d’un pays qui peine à sortir de l’ornière dans laquelle les divers gouvernements, à travers leurs liens avec la pègre, l’ont enfoncé, Power Play est une nouvelle preuve du talent de raconteur de Mike Nicol.


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La dette

Le Cap. Tenus par une ancienne dette, Mace Bishop et Pylon Buso, ex-mercenaires et trafiquants d'armes reconvertis dans la sécurité, sont engagés par un malfrat pour qu'ils assurent la protection de son fils Matthew. Gérant d'une boîte de nuit, véritable plaque tournante de la drogue, Matthew est menacé par la Pagad, une association représentée par l'avocate Sheemina February, manipulatrice au passé trouble. Si Mace et Pylon l'ont oubliée, Sheemina, elle, a une excellente mémoire. Malheureusement pour eux !



J’ai eu la chance d’être sélectionnée parmi 100 lectrices et lecteurs pour donner mon avis sur ce roman dans le cadre de la sélection 2016 du prix SNCF du polar, et je remercie donc Babelio ainsi que la SNCF pour cette occasion.



Mike Nicol est un auteur dont j’avais vaguement entendu parler mais qui ne m’a jamais donné spécialement envie d’aller chez mon libraire pour acheter une de ses oeuvres. Et quelle erreur car j’ai pris énormément de plaisir à la lecture de “la dette”, premier volet de la trilogie “vengeance”.



Je suis rentrée très vite dans l’histoire et me suis accrochée au personnage, notamment à celui de Sheemina, cette beauté si vénéneuse qui est à la fois le fantasme et le cauchemar des hommes. Mace et Pylon, les deux anciens gangsters reconvertis en gardes du corps sont manipulés et je dirais impuissants face à cette femme dont la douce sonorité du prénom ne colle pas avec la toxicité de sa personnalité.



Concernant le style de l’auteur, je pourrai le comparer à celui de Deon Meyer car je retrouve des similitudes en terme de construction des dialogues mais aussi concernant le fond de l’intrigue. Cependant, je vais nuancer car dans ce récit, la violence est monnaie courante et elle est très réaliste. Il y a peu de place pour le pardon ou la redemption. Aucun des protagonistes n’est plus innocent qu’un autre et c’est aussi ce que j’aime avec cet auteur qui sait faire une force du coté sombre de ses personnages.



Mike Nicol nous sert deux intrigues qui vont s'entremêler en 600 pages et nous livrer une issue renversante! Ce roman est violent comme les rues des quartiers peu fréquentables de Cap Town, alors coeurs sensibles faites attention à vous !!!



Moi j’en redemande et ne peut rester sur ma faim; je vais donc me tourner vers la version électronique du tome 2 “Killer country” dès que possible.
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Rabbit Hole

Peut-on se passionner pour une œuvre à l'intrigue alambiquée ou aux ramifications opaques ? Disons que cela dépend de la dose de cartésianisme contenue en chacun de nous et de l'état d'esprit du moment. Le grand sommeil, après tout, est considéré comme un sommet, en dépit d'un récit difficile à décrypter. Rabbit Hole, à son niveau, reste ainsi presque toujours divertissant et tant pis si l'on est vite perdu dans les entrelacs de développement successifs d'une histoire de gros sous, de corruption, de manipulation et de cupidité, dans la cité du Cap (de la mauvaise espérance ?). Le style direct de Mike Nicol, souvent sardonique, fait oublier les fils trop complexes de la narration et certains personnages ont heureusement une véritable épaisseur, notamment la fratrie Amalfi, avec une lutte intestine pour le pouvoir, où tous les coups sont permis, ou encore un couple composé d'un détective privé surfeur et d'une ancienne espionne qui pourrait bien avoir replongé. Tout ce petit monde s'épie, se trompe et se tire dessus, le romancier n'étant pas trop du genre à faire des prisonniers. L'on ressort de cette lecture un peu frustré, quand même, de n'avoir pas tout saisi et nostalgique des thrillers de l'autre écrivain majeur sud-africain dans cette catégorie, à savoir Deon Meyer, moins brillant sur la forme, peut-être, mais plus limpide sur le fond, les deux auteurs se rejoignant pour tirer à boulets rouges sur l'évolution de leur pays, entre magouilles politiques, racisme larvé et violence effarante.








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L'agence

Vicky Khan, ancienne avocate est devenue espionne pour le gouvernement sud-africain. 



Sa première mission la conduit à Berlin pour rencontrer une mannequin, copine du fils du Président qui détient les preuves d'un trafic d'enfants.



Dans le même temps, Fish Pescado, beau surfer, copain de Vicky, est contacté par la veuve d'un colonel rebelle de Centrafrique qui vient d'être assassiné avec leur enfant, sur les marches d'une église du Cap.



Corruption gouvernementale, implication dans les affaires des pays voisins, trafic d'êtres humains, et exploitation des ressources minières ... tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce roman un brûlot contre les manigances du Président sud-africain.



Un roman trépidant où le passé des années troubles de l'ANC se mêle aux malversations actuelles pour dresser un portrait à charge des élites sud-africaines.



Edifiant ! 



Mike Nicol met une écriture rapide et nerveuse au service de l'action de ce roman qui se lit comme un film ... a quand une adaptation cinématographique ? 



Le nouveau roman de Mike Nicol m'attend dans ma liseuse ... je m'y plonge bientôt ! 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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La dette

Mikey, Val et Abdul sont en planque depuis quelques heures devant une résidence du Cap en Afrique du Sud. Ils sont là pour accomplir un mauvais coup qu'ils ont préparé : l'enlèvement d'une enfant.



Le blanc Mace Bishop et le noir Pylon sont d'anciens trafiquants d'armes reconvertis dans la sécurité. Ils sont sollicités pour protéger le tenancier d'une boîte de nuit utilisée comme plate-forme logistique d'un commerce de stupéfiants.



Bien sûr ces histoires et personnages vont se croiser dans ce roman qui met en scène règlements de comptes ainsi que trafics et magouilles, le plus souvent par la force des armes à feu.



La thématique de ce livre, son intrigue, sa construction, et ses personnages ont évoqué pour moi les films (américains) d'action, dont je ne suis pas friand. J'ai ainsi pensé à 'Pulp Fiction' de Quentin Tarantino, ou encore à la série 'Starsky et Hutch' - que je regardais il y a 30 ans. Malheureusement, l'autodérision présente dans ce film et cette série font ici généralement défaut, malgré quelques passages ou répliques qui intègrent un second degré de lecture et une touche humoristique. Dans cet état d'esprit, l'auteur cite d'ailleurs des films d'action que regardent certains de ses personnages.



Un livre que je conseille donc vivement aux amateurs du genre. Pour ma part je préfère les polars psychologiques ou ceux pour lesquels l'intrigue et le suspense priment sur les scènes d'action (viriles, forcément !). Pour autant, je ne me suis pas ennuyé un instant à lire ce livre.



--- Un grand merci à Babelio et aux éditions Ombres Noires.
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