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Critiques de Milena Agus (661)
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Une saison douce

Drôle de livre, à la fois fable utopiste, conte moral, roman social. Drôle de livre que j’ai dévoré tant j’ai aimé cette façon d’écrire notre monde avec distance et précision, poésie et réalisme, humanité sans mièvrerie. Et s’il s’agit a priori d’une histoire sur les migrants c’est en fait de tous les oubliés de la terre dont nous parle Milena Agus, ceux qui ne connaissent pas l’abondance, la course aux profits, ceux qui regardent le monde tourner sans pouvoir monter dans le manège
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Une saison douce

Un village de Sardaigne qui n'est d'ailleurs plus qu'un petit hameau, voit débarquer "les envahisseurs" et leurs "humanitaires",comprenez les migrants et leurs accompagnateurs !. Le sujet est tristement banal mais entre les mains de Milena Agus, j'imaginais un développement inattendu et un brin décalé. Je suis un peu déçue comparativement aux deux ouvrages que j'ai lu récemment de cette auteure. Pour autant,ce sujet est effectivement abordé sous un angle singulier qui m'a bien fait plaisir car il rompt avec la vision asymétrique du pauvre hère et de ses bienfaiteurs. Ici,en effet, l'arrivée des migrants va provoquer un retour à la vie des villageois. Le sang va à nouveau circuler dans les veines et l'émotion sera de retour. Colère,conflits conjugaux et de voisinage, solidarité,secrets, curiosité,amour ,bref toute la palette des sentiments. Ces étrangers vont modifier le propre regard des villageois sur leur village,un peu comme un anthropologue qui revisite sa propre culture. De ce nouveau regard le désir de redonner ses couleurs à leur lieu de vie,de se réconcilier avec la nature ,de se redécouvrir va émerger. En découvrant l'Autre à travers ces "noirs et noires" les femmes du village vont aussi accéder à l'Autre qui était pourtant tout proche mais étranger parce que différent. Les femmes sont à l'honneur dans ce roman,car ce sont elles qui font le premier pas,puis de grandes enjambées pour rejoindre l''Autre. Il y a de la poésie,de la tendresse et de l'humour dans cette saison douce. J'ai même parfois retrouvé un peu de l'ambiance d'Arto Paasalina pour le côté communautaire et solidaire ,ainsi que l'esprit bon enfant des villageois.
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Une saison douce

Milena Agus envoie des migrants vers une destination improbable dans « Une saison douce », son nouveau roman.
Lien : https://www.lesoir.be/352660..
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Une saison douce

Des “envahisseurs” vont permettre à un village sarde qui a perdu son âme de la retrouver. Des tranches de vie et des portrait tendres de personnages divers : de villageois, de migrants et des humanitaires qui les accompagnent. J’ai été très émue par ces portraits, l’autrice ne donne pas de leçon de morale mais elle nous laisse percevoir toute l’humanité de ces personnages très attachants, parfois drôles.
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Une saison douce

Que représente la vie des autres à nos yeux d'occidentaux?

Milena Agus nous fait partager avec "Une saison douce" une période transitoire d'un village abandonné de Sardaigne.

Des migrants et leurs humanitaires viennent s'installer dans le hameau délaissé par la jeunesse.

Les premiers contacts seront ceux des femmes sardes qui désirent apporter du confort aux malheureux africains en guenilles.

Puis peu à peu La Ruine, lieu de séjour pour les réfugiés va devenir une plaque tournante d'échanges réciproques.

La restauration de bâtiments, la création d'un potager, la réhabilitation du terrain de foot vont amener les villageois à ouvrir les yeux sur leurs négligence devant des hommes dépourvus de tout. La réciprocité fera revivre le hameau et un espoir de vie nouvelle pour les migrants.

Avec la galerie de portraits, Milena Agus mêle avec talent les différentes cultures et mentalités qui font la richesse de l'humanité.

Une histoire positive qui présente une autre réalité que celle des médias à l'heure actuelle.
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Une saison douce

Un petit village sarde, pauvre et perdu, voit un jour arriver un groupe de migrants, un peu déçus de ne pas être "vraiment en Europe" ; ils sont accompagnés d'humanitaires un peu farfelus.

Tous, habitants, migrants, accompagnants vont devoir vivre dans le même village et s'habituer les uns aux autres ; et c'est la façon qu'a l'écrivaine sarde Milena Agus de raconter cette habituation qui est à la fois triste et comique !

Triste parce que la situation qui se révèle au fil des pages est terrible : tous ces déplacés ont fui un régime totalitaire, un dictateur, le manque de liberté, le risque d'être emprisonné ou tué, un pays pauvre et sans travail, et ont eu affaire à des passeurs...

Drôle, parce que les mots employés par l'autrice montrent qu'il y a toujours un côté cocasse même dans une situation dramatique.



Les humanitaires sont plutôt étonnants dans ce texte : une "tantine" qui fait avec un neveu, au téléphone, ses devoirs de grec ancien, un ingénieur machiste, un professeur de math dont toutes les élèves sont amoureuses, un vendeur de sex-shop à l'affût d'aventures sexuelles, et une évangélique donneuse de leçons.



Les changements ne se font pas attendre bien longtemps : plusieurs villageoises curieuses visitent les "envahisseurs" installés dans une vieille maison surnommée La Ruine, et sont reçues dans la plus belle maison du village où elles n'avaient jamais pénétré ; bientôt, les villageois qui n'avaient plus beaucoup d'entrain avant l'arrivée des étrangers se remirent à faire des projets...



L'histoire est racontée par une narratrice qui fait partie du choeur des villageoises ; il y a aussi leurs maris et puis les "envahisseurs" qui vont être nommés au fur et à mesure qu'ils cesseront d'être des étrangers pour devenir des personnes connues, même "l'enfant le plus antipathique du monde"...



En plus de nous raconter l'histoire d'un village moche et délaissé "assailli" par des migrants, cet écrit est un prétexte pour parler de grandes choses sérieuses tout en utilisant un ton plutôt naïf et fantaisiste : Dieu, Allah, les relations hommes/femmes, la famille, la politique, les réfugiés, les amitiés et l'exil et ses espoirs bien sûr.



Premières phrases : " Les jours d'avant, debout devant nos armoires, nous avions interverti nos garde-robes, celles d'été au-dessus, celles d'hiver en dessous. Cette tâche accomplie, nous éprouvâmes la satisfaction de voir chaque chose à sa place, alors que bientôt, plus rien ne le serait. Les envahisseurs débarquèrent et nous prirent par surprise.
Lien : https://www.les2bouquineuses..
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Une saison douce

Un village de modestes paysans, des réfugiés échoués par erreur sur les côtes de la Sardaigne, des humanitaires sans grands moyens d’assistance...

Mélangez tout cela pour observer un microcosme bigarré et hétéroclite qui va trouver un équilibre dans la chaleur amicale de quelques mois, où chacun apprend à se connaître.



De la thématique des migrants, Milena Agus fait un conte contemporain qui, par petites scénettes de vie, touche à l’humanité des êtres dans le dénuement, le partage, l’entraide, l’ingéniosité pour survivre et la curiosité à se comprendre.



Entre le monde moribond de la paysannerie de la Sardaigne qui a vu partir tant de ses enfants vers d’autres pays, et des étrangers en quête d’un Eden possible, l’équilibre se crée par un dynamisme commun et le bonheur des petites choses.

Raconté par quelques femmes sardes, pestiférées de leur village pour oser pactiser avec les envahisseurs, le quotidien se raconte en confrontant les modes de vie, les épreuves vécues, et les croyances religieuses de chaque camp. Avec un humour décalé et un œil légèrement caustique se glisse une petite pointe de réflexion philosophique pragmatique.



L’intelligence du cœur est présente dans chaque page, constituant un récit doux-amer qui se lit avec grand plaisir.

Un roman empli de bienveillance dans le partage, qui évite le piège du pathos tout en se faisant discrètement militant.

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Une saison douce

Quelle déception ! Le thème était séduisant. L'écriture, malgré quelques exceptions, est par

trop simple, à la limite de la naïveté. Aucune surprise. Dès la dixième page, j'ai deviné la fin du roman. La tragédie des immigrants n'est pas traitée, sinon de façon caricaturale. Les vrais humanitaires ne se retrouveront heureusement pas dans les portraits tracés de quelques uns.

La description du chien à elle seule suffirait à classer ce roman dans les bibliothèques d'adolescents crédules. J'avais acquis cet ouvrage après une critique plutôt élogieuse du Figaro littéraire...Hélas ! Seul point positif, une belle couverture comme savent les faire les éditions

Liana Levi
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Une saison douce

C’est une histoire qui rappelle la réalité d’aujourd’hui. Un petit village voit arriver un groupe d’émigrés noirs, mal vêtus, et épuisés accompagné d’humanitaires blancs. Ils s’installent dans une ruine au milieu du village. Les villageois tout d’abord apeurés reprennent confiance, une sorte de modus vivendi s’établit entre eux et malgré la méfiance des noirs, une sorte de dynamisme s’installe et une paix plus ou moins stable règne. Le départ des migrants en bus pour d’autres régions d’Europe laisse le village reprendre ses allures d’abandon. Un récit poétique et plein d’humanité qui nous fait réfléchir à l’existence épouvantable des émigrés. JB
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Une saison douce

Des "envahisseurs" arrivent à la nuit tombée dans un village reclus de Sardaigne spécialisé dans la culture de l'artichaut et de la biomasse.

Après la méfiance et le rejet, quelques femmes entre deux âges se rapprochent de ces migrants et de leurs humanitaires.

Une aide s'organise, d'abord sommaire puis plus conséquente. Des liens se tissent, d'autres Sardes, les hommes, se dérident et s'investissent.



Ces villageois atones, abandonnés de leurs enfants partis au loin, vont sortir de leur léthargie et de leur monoculture, pour découvrir une autre réalité, bien plus tragique que la leur. Une réalité qui va bousculer leurs préjugés et leurs croyances.



C'est un roman plein d'humanité, mais le style bavard et détaché, le choix narratif (utilisation du "nous les femmes"), m'ont un peu laissée en marge de cette histoire et de ces personnages.

Sans tomber dans le larmoyant dégoulinant, j'aime un peu plus d'émotion. Question de gout…


Lien : https://carpentersracontent...
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Une saison douce

Le Campidanese est un petit village perdu et paisible de Sardaigne qui vit de la culture des artichauts, un "hameau baignant dans le silence... qui évoque un western après le passage des méchants". Le train ne s'y arrête plus, le maire, le médecin et le curé se trouvent dans le village voisin, l'école est fermée, aucun enfant ne naît plus ici. Les enfants du village qui l'ont quitté répugnent à y revenir, même lorsque leurs parents veulent les réunir pour Noël. Un village qui meurt lentement, un horizon limité pour les villageois aux idées tout aussi limitées quant aux évolutions de la société.



Un jour tous voient arriver avec horreur, cachés derrière leurs volets, des migrants qu'ils qualifient tout de suite d'envahisseurs. Personne n'est prêt à ouvrir sa porte à ces êtres majoritairement noirs. Accompagnés d'humanitaires, des Blancs tout aussi étranges que les migrants aux yeux des villageois, ils vont s'installer dans le Rudere, la Ruine, une maison abandonnée, sans toit ni eau courante ni électricité qui leur a été attribuée par les autorités.



Dans un premier temps les autochtones leur fournissent de mauvaise grâce du matériel de première nécessité. Peu à peu, un groupe de femmes, un chœur de femmes qui s'exprime dans le roman, se rapproche des migrants entrainant la division dans le village. Certaines femmes, les maris et les belles-mères, dénommés les Autres, voient d'un mauvais œil la proximité de ce chœur de femmes avec les migrants. Chez les migrants il en est de même, les sentiments sont très partagés, certains sont déçus par ce lieu où ils ont atterri qui leur apparait aussi désolé que celui qu'ils ont quitté au péril de leur vie.



Ce texte a des allures de fable. L'histoire se déroule dans un village sinistré, petit et étriqué comme la vie de ses villageois à qui a été confiée la tâche d'accueillir des gens encore plus éprouvés qu'eux. Des femmes autochtones qui ont sombré dans l'apathie "nous n'étions pas méchants, mais les forces nous manquaient", après avoir dans un premier temps rejeté les migrants, découvrent la satisfaction de s'occuper de quelqu'un, trouvent une raison de vivre en se rendant utiles à ceux qui ont encore moins de chance qu'elles. Ces femmes qui ne voient que très rarement leurs propres enfants ont l'impression de former une famille avec les migrants. Traitées comme des pestiférées par les Autres qui se tiennent à l'écart de l'aventure auprès de ceux qu'ils nomment "une bouillabaisse de Blancs, de Noirs, de gays, de musulmans, d'évangéliques et de catholiques", elles apprennent une autre façon d'être au monde et vont vivre une belle saison douce avec les migrants. On ne sait pas quelle communauté a le plus aidé l'autre et cela n'a aucune importance...

Le sujet m'attirait beaucoup mais je sors de ma lecture avec un avis assez mitigé, j'aurai vraiment adoré plus apprécier ce récit. Milena Agus a indéniablement un grand talent de conteuse, son évocation d'une terre âpre, d'un village qui se meurt est très réussie. Mais ma lecture a parfois manqué de fluidité, je ne sais pas si cela vient de la traduction, les personnages ne m'ont pas marquée, ils manquent sans doute d'épaisseur. Un texte globalement beau auquel je peux cependant reprocher d'être assez moralisateur et de ne mettre en avant que l'aspect idyllique des relations entre paysans et migrants.
Lien : https://leslivresdejoelle.bl..
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Une saison douce

Dans Une saison douce, la vie d'un petit village sarde est perturbée par l'arrivée d'un groupe de migrants en transit vers l'Europe continentale. La majorité de la population marque sa désapprobation mais un petit groupe de femmes, dont la narratrice, portées par un goût immodéré pour le commérage saisissent l'occasion de déjouer l'ennui. C'est donc en dehors de toute conscience humanitaire qu'elles apportent leur aide aux réfugiés. Eux-mêmes ne sont pas pétris de bons sentiments : de passage, ils attendent que la porte du paradis occidental s'ouvre à eux, renvoyant aux insulaires l'image de leur pauvreté et leur isolement, en somme l'antichambre de la civilisation moderne.

Chacun pourra reconnaitre dans ce texte le comportement universel face à la peur du changement et la torpeur morose de l'entre-soi. Au fil des chapitres, Milena Agus nous incite à une remise en question sur ce que l'on sait de soi et des autres (celui qu'on déchiffre le moins bien est peut-être non pas l'étranger mais le voisin que l'on côtoie depuis toujours...) et nous invite au courage, celui de vivre l'instant présent et d'aller vers la découverte de l'autre, malgré des lendemains incertains. Vivre, c'est accepter le risque de perdre.

De Milena Agus j'aime les contrastes témoignant d'une subtilité infinie: ses récits plutôt courts sont d'une densité impressionnante, alors même que leur lecture laisse un sentiment de poésie et de grâce. Cela provient certainement de son talent à parler de choses sérieuses avec délicatesse : quand l'ironie affleure, c'est toujours avec beaucoup d'élégance, les personnages ne sont jamais caricaturaux mais ils portent en eux un grain de folie qui les met toujours un peu à l'écart de la société.
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Une saison douce

Un village sarde que les jeunes ont déserté. Ne reste que les vieux avec leur vie linéaire... Jusqu’au jour où débarquent un groupe de migrants. C’est la peur qui arrive en premier, puis l’entraide et enfin l’acceptation. N’est peut-être pas le sauveur qui on pense... L’écriture, propre à cette écrivaine, en a fait un genre de fable. Bien aimé dont le sujet est abordé, quand même un peu trop de pages sur la religion.
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Une saison douce

L'histoire de fond de ce roman m'a de suite attirée. Des réfugiés qui atterrissent dans un hameau délaissé au cœur de la Sardaigne, ça m'a intéressée.

Malheureusement j'ai été déçue. Le style de l'autrice ne m'a pas plu, les personnages sont presque antipathiques, le récit lassant. Milena Agus a probablement voulu nous faire ressentir pleinement le côté rustre des habitants de cette région. Dans ce cas c'est réussi, mais j'ai du mal à m'y faire ma place.

Heureusement le livre est mince et j'ai donc terminé l'ouvrage. Ce fut une bonne chose car c'est bien les derniers chapitres que j'ai préféré.

C'est un fait, je n'ai pas aimé l'écriture, mais il n'empêche que l'histoire en elle-même est sensibilisante.
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Une saison douce

La vie d'un village délaissé du sud de la Sardaigne est perturbée par l'arrivée d'un groupe de migrants. D'abord méfiantes vis à vis des envihasseurs, les femmes du village tissent progressivement un lien privilégié avec ces nouveaux arrivants.

J'ai bien aimé ce roman qui est assez drôle malgré le sujet de départ, et évite tout pathos. J'étais un peu gênée par la redondance du "nous" utilisé par la narratrice, mais c'est en fait ce qui permet de mettre l'accent sur les personnalités individuelles des réfugiés et de renverser le point de vue.
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Une saison douce

Occupés à ranger leurs armoires à l’approche de la nouvelle saison, les habitants d’un petit village sarde non loin de Cagliari, sont surpris par l’arrivée d’une troupe bigarrée. Mais que viennent faire ces migrants et humanitaires dans leur misérable village où la seule maison décente est celle des Dames, Donna Ruth et sa fille Lina ? Bien sûr, ils ont déjà connu des invasions comme celle des aides-soignantes de l’Est qui ont fini par épouser les célibataires. Mais que pourraient bien faire ces Noirs, ces Arabes accompagnés de quelques Blancs dans leur village perdu ?

...

La question douloureuse des migrants est ici traitée de belle manière grâce à la générosité, la couleur de ses personnages.
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Une saison douce

C'est l'histoire d'un petit village Sarde, oublié et perdu.



Un village que les jeunes ont désertés pour vivre une vie meilleure ailleurs et où les anciens, pris dans leur routine, l'ont laissé se délabré petit à petit.



Et puis un jour, les "envahisseurs" arrivent laissant les vieux dépités et déboussolés. Tout comme le sont ces migrants, qui ne s'attendaient pas à arriver dans ce trou paumé et en ruine.



Si les habitants du village sont d'abord méfiants vis à vis des migrants, les femmes décident d'aller à leur rencontre .

Petit à petit on s'apprivoise, on tisse des liens, on partage sur sa culture et sa religion.

On cuisine, on papote, on jardine.... Le village reprend vie.



Si au début j'ai eu du mal avec le style du narrateur, je me suis quand même laissé embarquer dans ce conte moderne.



Un roman emplit d'humanité et qui fait du bien.

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Une saison douce

Par l’auteure sarde de « Mal de pierres », un roman tragi-comique sur un groupe de migrants qui débarque dans un village du Campidano.
Lien : https://www.nouvelobs.com/cr..
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Une saison douce

Dans un petit village de Sardaigne qui se délabre et se vide, débarque un groupe de migrants à qui on a affecté une vieille maison en ruine. Ils sont accompagnés de quelques humanitaires chargés de les installer.



Les migrants ne sont pas contents d'être relégués dans un endroit paumé très loin de leur rêve d'Europe pour lequel ils ont payé le prix fort.



Les habitants du village voient d'un très mauvais oeil l'arrivée de ces "envahisseurs" malpropres et potentiellement dangereux.



Et puis, petit à petit, certains migrants et certaines autochtones vont se rapprocher. Finalement, ce village où il n'y a plus de jeunes, où les bâtiments se dégradent, où rien ne se passe, va vibrer à nouveau.



Alors bien sûr il y a les "contre", que ce soit chez les migrants qui ne veulent pas rester dans ce coin perdu, ou du côté des villageois qui se sentent envahis, mais l'auteure s'attache plutôt à ceux qui vont changer d'avis, se parler, se comprendre, s'aider et faire de cette rencontre un événement positif.



L'histoire est séduisante, mais le choix narratif qui est d'utiliser comme narrateur le "nous" pour le choeur des femmes sardes, m'a laissé sur le côté. Je n'ai pas réussi à vraiment ressentir de l'empathie et de la proximité avec les personnages.



Je suis donc passé un peu à côté de ce "conte" humain et bienveillant.
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
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Une saison douce

Une très belle histoire de rencontre, simple en apparence, mais ce n'est pas dans son scénario assez plat qu'il faut y trouver sa richesse. J'ai apprécié et trouvé ce livre précieux sur 3 plans :

1 ) L'écriture très belle, que je vous laisse découvrir

2 ) L'atmosphère de ce village abandonné de tous : abandonné des autorités, des enfants qui sont partis en ville, des autorités qui n'investissent plus rien et surtout de ses habitants qui ne croient plus en rien, du moins avant la venue des "envahisseurs"

3 ) Il y a une réflexion philosophique sous-jacente très intéressante. D'ailleurs de grands auteurs sont parfois cités à bon escient.

En bref, un petit livre très agréable et riche.
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