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Critiques de Nan Aurousseau (136)
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Des coccinelles dans des noyaux de cerise

"J'ai été placédans une famille d'accueil, puis dans une famille d'écueil et comme ça d'écueil en naufrage j'ai tenté de m'accrocher aux autres mais c'était déjà trop tard, j'aimais déjà plus autrui en aucune façon. J'ai fugué, j'ai volé, j'ai fait de la prison sans arrêt, c'est ma vie, ma putain de vie à la con mais c'est la mienne et ça s'échange pas une vie ."

Francois a séjourné à Fresnes en compagnie d'autres malfrats.Il nous conte son histoire à travers ce roman noir, grinçant, machiavélique surprenant et même parfois dérangeant.

Un récit assez sordide qui laisse de la Place à l'humour noir Et vous mène vers une intrigue étonnante.

Nan Aurousseau captive son lecteur et le laisse sans voix. Une lecture particulière pour ma part certainement due à mon état particulier.

Je remercie Babelio Et les éditions Buchet Chastel pour cette Lecture diabolique.
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Des coccinelles dans des noyaux de cerise

Bluffant ! Une belle découverte !



Je remercie Masse Critique Babelio ainsi que les Éditions Buchet Chastel pour l’envoi de ce roman qui m’a fait découvrir Nan Aurousseau. J’avais été intriguée par le titre et le résumé mais je ne m’attendais absolument pas à ce que j’ai découvert.



François a la haine. Il faut dire qu’il n’a pas été gâté par la vie. « Je suis né dans la mort pour résumer. Parce que je suis un survivant. Les toubibs ont maintenu ma mère en vie pour que je naisse. Ils l’ont maintenue six mois. » Et tout au long du livre, François nous partage sa vie, ses projets, ses pensées. Parce qu’il a un grand projet né à la suite de ses dix-huit mois de prison ferme écopés à la suite d’un vol avec ruse et du partage de sa cellule avec « un cador du grand banditisme », Mehdi. Roublard, manipulateur, François a l’air inoffensif avec son hobby de peinture et sculpture de coccinelles sur des noyaux de cerise. Mais est-il aussi innocent qu’il veut le faire croire ?



Au début, j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire. Je ne me suis attachée à aucun des personnages. Puis au fur et à mesure que j’avançais dans ma lecture, je me suis laissée prendre par le style de Nan Aurousseau et complètement captivée, je n’ai plus lâché mon livre avant la fin. Je pense que je n’oublierai pas François de sitôt. Faussement naïf, cynique, il manie l’humour noir, grinçant, comme un maître. Au passage, il nous gratifie de ses avis toujours pertinents sur le genre humain et la société.



Donc au final, un livre passionnant et surprenant, très bien écrit, que j’ai eu du plaisir à lire.


Lien : http://au-pays-de-goewin.ove..
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Quartier charogne

Quand on a six ans, passer de la campagne jurassienne au 83 rue des Maraîchers dans le quartier Charonne à Paris, c'est changer d'univers et d'histoire.

"C'était sanglant , le 20ème, en 57." Sanglant, oui, et c'est dans cette violence-là, à laquelle réplique celle du père, que le petit Nan doit se débrouiller et apprendre à vivre.

Dans cette plongée dans les souvenirs, Nan Aurousseau sait retrouver le regard à la fois candide et déjà averti de l'enfant qui découvre le monde - son monde - entre l'amour d'une mère, la présence écrasante d'un père, l'école, la rue, les copains, les adultes.

La vie irrigue tout le récit, avec ses moments dramatiques, ses situations comiques et ses apprentissages souvent douloureux. Ce monde disparu n'engendre pourtant ni nostalgie, ni mélancolie tant l'écriture sait le préserver sans l'idéaliser, ni le renier. Un livre que j'ai beaucoup aimé !
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Le ciel sur la tête

Nan Aurousseau nous plonge dans l’univers carcéral des mineurs.

Nous suivons plusieurs jeunes, Benji étudiant en lettres modernes, emprisonné pour trois grammes de cocaïne qu’il a revendu à la fac, il était condamné à trois mois avec sursis, la greffière s’était trompée et l’erreur répercutée : trois mois ferme, une erreur judiciaire .

Djet tombé pour trafic de stupéfiants, racket et proxénétisme, amoureux des armes, il a déjà un lourd passé de délinquance, et un avenir tout tracé pour les brigades anticriminelles, pour eux c’est déjà un chef, un caïd, un futur client fiché au grand banditisme.

Tox, sans nom civil, pas de passé, un inconnu, un illuminé mystique, il lit un livre recopié à la main, « le Protocole de la colère des sages » d’un auteur inconnu le Très Pieux.

Metal, tombé pour vol qualifié avec violence, tentative d’homicide volontaire, infraction à la législation sur les armes de guerre, il clame son innocence, et pourtant il est depuis dix-huit mois dans une cellule de haute sécurité.



Le livre débute sur une mutinerie chez les jeunes détenus de l’unité 221, les jeunes voulaient deux heures de promenade mais les évènements dégénèrent, les mutins sont matés, et les meneurs envoyés au quartier disciplinaire des adultes, en cellule d’isolement.



Ce roman est un témoignage, sur l’univers carcéral des jeunes en prison, de la vie en cellule, de la peur au ventre, de la violence, de l’administration, des gouvernements qui ne changent rien pour améliorer les conditions des détenus, des éducateurs impuissants face à la direction et au peu de moyens financiers et pourtant ils ont envie de sauver ces gosses.



Un livre violent, âpre, très actuel, qui dénonce, qui questionne sur la surpopulation, l’âge de l’emprisonnement, de l’hygiène, des sévices sexuels, du suicide, comme le dit son auteur la prison c’est une usine à délinquant, la prison c’est « punir d’une façon ou d’une autre, c’est devenu une solution miracle un lifting sur une tête de mort »



Un livre très humain
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Bleu de chauffe

Une critique humoristique (noir) de notre société et du monde du travail
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Au petit matin, Joss Meredith, un écrivain, voit débarquer chez lui, sa voisine, totalement nue, qui lui tire dessus. Sans saisir ce qui se passe, elle l’oblige à l’emmener dans sa maison de vacances dans le Puy-de-Dôme. Arrêter par la police, et à cause d’un casier judiciaire assez chargé, il est accusé d’enlèvement et de viol sur sa voisine. Assigné à résidence, et avec l’aide de sa voisine rendue quasi-folle par diverses drogues, il tente de comprendre ce qui leur arrive à tous les deux.



Un roman complètement décalé ! Avec humour, l’auteur nous emmène dans une histoire hallucinante au rythme effréné ! La verve du héros-narrateur fait que l’on est happé par cette histoire et que l’on ne peut lâcher le livre qu’une fois fini.
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Quand le mal est fait

Récit poignant, très bien mené, mêlant les voix de trois des personnages. Le suspens fonctionne parfaitement, on ne lâche pas le livre avant le dénouement.

Des personnages d'une intensité et une profondeur incroyables.

Deux histoires parallèles, parfaitement agencées l'une par rapport à l'autre. On passe tout au long du roman, de l'univers quasi fantastique dans lequel est enfermé Marcel Tous, à celui, bucolique mais non moins terrible, de la campagne où Marcel avait acheté sa résidence secondaire.

Des scènes très visuelles, pleines d'appels à notre inconscient.

Comme d'habitude avec Nan Aurousseau, l'écriture est fluide, volontairement simple, ce qui en prouve une grande maîtrise.

Certaines images sont très marquantes et vous restent longtemps dans la tête !

Comme dans chacun de ses romans, l'écriture et la lecture ont une place dans le récit et les personnages. ici, c'est Bob l'écrivain solitaire, et Brigitte qui découvre la lecture.

Avec ce roman, l'auteur se détache un peu plus du réel pour nous faire partager son imaginaire, qu'il a fort riche !
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Le ciel sur la tête

Ex-taulard, Nana Aurousseau connaît bien l'univers carcéral, cela se sent grâce à cette écriture talanteuse mais également sûre. Il nous délivre les portraits de quelques hommes confinés à l'isolement suite à une mutinerie. Chacun se révèle tour à tour seul, manipulateur. Edifiant
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Bleu de chauffe

Long d'environ 180 pages, le premier livre de Nan Aurousseau (né en 1951) se lit très facilement. L'intérêt de ce roman, à mon avis, c'est l'expérience du narrateur en tant qu'ouvrier du bâtiment spécialisé dans la plomberie, et bien sûr le ton donné à cette narration, à savoir un mélange assez bien dosé d'humour et d'observations plutôt acides et désespérées sur la condition ouvrière et humaine en général. Bref, «Bleu de chauffe» n'est pas un roman dont la lecture est indispensable, mais il laisse un bon souvenir.
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Des coccinelles dans des noyaux de cerise







"Des coccinelles dans des noyaux de cerise" de N. Aurousseau se lit d'une traite. De mémoire je n'avais rien lu d'aussi cruel depuis "Les Chants" de Lautréamont. Mais aussi bizarre que cela puisse paraître, ce roman est drôle. Je vous assure qu'on se marre bien avec "François". Néanmoins, je le déconseille aux âmes sensibles.



Voici donc "François", un petit voyou vil et lâche. Il est né sous une mauvaise étoile dans des circonstances pour le moins surréalistes. Avec son parler à la "Céline" on le prend en sympathie. Comme entre potes il nous raconte son histoire, il se confie et l'on finit par s'attacher à lui. Mais méfiez-vous, "François" cache bien son jeu.

Ce type qui se fait passer pour un nigaud au langage brut et vulgaire maîtrise bien son coup, et voilà qu'il nous entraîne à sa suite, on halète, on retient son souffle et on fonce la tête la première. Mais "François " est infréquentable!! Bien sûr, et alors?? Au diable les bonnes manières et le beau parler. Lorsque la machine se met en route il faut finir le travail.



Et quand arrive la fin je constate qu'en croisant le chemin de ce livre c'est moi qui ai décroché la bonne étoile qui a fait défaut à notre anti-héros cynique. Contrairement à la douceur de son titre ce livre est glauque, ne le lisez donc pas si vous cherchez du soft ou du dépaysement.
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Bleu de chauffe

Quand un ancien taulard travaille pour un patron véreux, exploiteur moderne. Un style percutant et imagé, une gouaille jouissive.

A 18 ans, Nan Aurousseau est condamné à 7 ans de prison pour braquage. Lors de sa réinsertion, il se lance dans la plomberie, puis raconte sa vie dans un livre après sa rencontre avec Jean-Patrick Manchette.

Un bémol, toutefois : après un début percutant, l’intrique se perd un peu, et finit par manquer de nerf et de conclusion.

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Les amochés

Après une vie d’errance, un homme d’une soixantaine d’années est reclus dans son village natal abandonné en haute montagne. Coupé du monde pendant l’hiver, cet érudit vit au milieu de ses livres, loin des hommes jusqu’au jour où des événements surnaturels vont venir troubler son quotidien et l’entrainer dans une intrigue dont il a peine à s’extirper. Nous partageons ses interrogations, ses doutes, ses humeurs et ses espoirs dans un style fluide et non dénué d’humour. Cette fable fantastique est avant tout une réflexion sur la condition humaine et les dérives de notre société.
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Les amochés

C'est original et vraiment je me suis laissé prendre à cette improbable histoire totalement loufoque mais tellement en relation avec certaines réalités.

L'auteur a trouvé le déroulé parfait pour nous détendre avec quelques pointes acerbes quand même
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Des coccinelles dans des noyaux de cerise

« Des coccinelles dans des noyaux de cerise » de Nan Aurousseau. Ames sensibles s’abstenir …François , le narrateur ferait passer Emile Louis pour un franciscain : prédateur solitaire , voleur au petit pied , son apparence minable soigneusement peaufinée cache une ruse infernale et une violence débridée lui permettant de viser plus haut ,beaucoup plus haut : « le gros coup fumant » ! Tout est excessif dans cette histoire sordide et sanglante mais l’écriture et l’humour façon Soulages (ultra-noir) que l’on sent portée par une rage qui vient de loin ,font passer la pilule .
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Des coccinelles dans des noyaux de cerise

Roman noir comme j’aime, avec ce qu’il faut d’humour (noir), de scènes de violence, de suspens, de narration sombre, cynique (totalement à l’image du narrateur) et particulièrement percutante et surtout un protagoniste trash, froid, sans empathie aucune mais malgré tout attachant, Des coccinelles dans des noyaux de cerise est l’histoire d’un coup (où il est question de feux rouges, de jolie femme, de petite cuillère, de plongée sous-marine…), mais avant tout l’histoire de François, le narrateur. Il se dévoile ici tout doucement et délicatement (pas sans une certaine dose de violence nécessaire mais propre) et lève le voile sur sa vraie nature.



Mélange de décadence et d’intelligence, de cruauté et de bon sens, de froideur et de compassion (pas trop quand même, la barbarie revient naturellement finalement assez vite), Des coccinelles dans des noyaux de cerise, ballade son lecteur pour son plus grand plaisir dans la vie d’un tueur calculateur au style oral et direct, parfois joliment imagé et toujours très efficace. Certaines phrases raisonnent et frappent comme des coups de marteau, on les dirait presque poétique, chargées de violence plus par ce qu’elles transportent que les mots qui les composent..........................
Lien : https://libre-r-et-associes-..
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Les amochés

Un début aux airs apocalyptiques, un personnage confus et déconcertant, un univers fantastique. Intriguant donc, et pourtant, le retour à la réalité du personnage signe un tournant du livre vers le polar.



La réalité nue et brusque explique tout et tue le charme de l'incroyable. Un décalage brusque et perturbant pour le lecteur, d'autant plus que l'écriture, le plus souvent fluide, se laisse parfois gonfler de tout le savoir de l'auteur qui nous montre sa science. Le style devient alors lourd, pâteux, plombant le récit et perdant le lecteur.

Roman particulier, noir, (trop) complexe.
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Des coccinelles dans des noyaux de cerise

Des coccinelles dans des noyaux de cerise.

Nan Aurousseau

Roman Buchet / Chastel

221 p.

Que de découvertes avec le livre voyageur...

Voici un roman atypique.

"Quand l'un de nous sera mort , j'irai m'installer sur la Riviera."

Lapsus relevé par Carl Gustav Jung , laissant entrevoir une préméditation de meurtre.

Roman d'un taulard , d'un meurtrier .Il aime les femmes hors norme et les parkings de supermarché....

Roman qui m'a prêtée à sourire dans des situations cocasses...tout est exprimé de manière familière. Quelquefois , cela prête à confusion !

"C'est là , qu'elle est née , aux forceps".

J'ai passé un bon moment mais ce n'est pas le livre que je relirai.

Mais alors pourquoi des coccinelles dans des noyaux de cerise ?

A vous de le découvrir et cela vous amusera drôlement !

Il repart chez Danielle.
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Quand le mal est fait

Nan Aurousseau déborde d'imagination pour nous dépeindre ses personnages et leurs aventures sous plusieurs angles.

La lecture du déroulement des mêmes faits vus par trois personnes différentes soulève avec simplicité la question de la notion de vérité dans chaque vécu individuel. Le roman interroge la définition du bien et du mal. L’auteur sait aussi nous perdre dans les circonvolutions cérébrales de ses personnages (surtout celles de son héros Marcel Tous -qui nous synthétise "tous", avec nos bons et mauvais côtés), en maintenant un suspense réjouissant jusqu'aux dernières pages du livre.

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Des coccinelles dans des noyaux de cerise

François est un raté de la vie. Un loup solitaire, un inadapté, un solitaire, comme il se décrit lui-même, mais un raté. Depuis sa naissance, sordide, orphelin avant même de naître, d'une mère en mort cérébrale servant de matrice. Et puis d'une enfance et d'une adolescence en errance, jusqu'à l'âge adulte, où il fréquente la prison pour vol avec ruse. D'ailleurs, son nom, François , on ne le connait pas tout de suite, comme si le fait de le nommer faisait de lui quelqu'un, l'ancrait dans la réalité d'une société qu'il vomit. Alors, le voilà qui mène une existence de raté, dans une caravane pourrie montée sur parpaing, avec pour compagnie une femme visiteuse de parloir dont l'auteur assure une description haute en couleur, énorme, à l'hygiène douteuse, raffolant du Livarot, et surtout avec un QI à ras des pâquerettes. Et un chien, Socrate, un nom presque trop savant hérité d'une rame de RER. La caravane donne sur la Marne, et au delà une usine d'équarrissage. François est obnubilé par un "gros coup", bloquer tous les feux de Paris au vert pour provoquer une pagaille monstre. Pour faire quoi ensuite, on l'ignore, lui aussi sans doute. En attendant, il sculpte. Des coccinelles dans des noyaux de cerise. Détenu à Fresnes pour vol avec ruse, François rencontre un caïd, Medhi, devant lequel lui, le pauvre petit malfrat, est en admiration...Mais cette admiration pourrait être feinte. Il observe, il apprend. Il se prépare. Et le lecteur, qui plaindrait presque François, si il ne se doutait pas qu'il n'aimait pas ce genre de sentiment, voit peu à peu révélée sa véritable personnalité dangereuse, jusqu'à un final qui fait froid dans le dos. Le passé remonte à la surface, la vérité éclate. L'élève n'est pas celui que l'on croit...

Des coccinelles dans des noyaux de cerise, c'est le titre du roman de Nan Aurousseau, une extraordinaire découverte de ce début d'année grâce aux éditions Buchet-Chastel. Un petit joyau d'humour noir, très noir, grinçant, un univers improbable entre Frédéric Dard et Emile Zola. Des situations cocasses, des poilades, il y en a dans ce petit roman qu'on dévore presque sans reprendre son souffle, d'une seule traite. Parce que forcément, ce sculpteur de noyaux associal nous cache quelque chose. L'usage de la première personne renforce cette complicité trouble entre le narrateur et son auditeur, et l'on attend qu'il en dise plus, qu'il en dise trop. Nan Aurousseau nous fait le témoin de l'inexorable marche en avant de son antihéros, avec un sens aigu, presque journalistique, de cette existence des marginaux. Et jusqu'à la dernière ligne, François ne se départira jamais de son humour noir.

Une vraie pépite donc que ces coccinelles, qui se doit de figurer dans vos prochaines lectures!
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Ce qui arrive aux femmes, est-ce qu'un homme peut le connaître, est-ce qu'un homme peut juger ? Moi aujourd'hui je n'ai plus d'idées précises à ce propos, c'est pire que des hiéroglyphes, pire encore que l'autre côté du cosmos, toute cette souffrance bizarre, cette permanence d'intranquillité qui transpire malgré les masques. Parfois ça m'inquiète énormément et je ne sais plus trop quoi dire, plus trop quoi faire. Je me souviens que je suis un homme et que cela n'a rien à voir, qu'on n'a pas la même sensibilité, je me sens lourd dans ces cas là, maladroit, un peu bête, comme une grosse bûche en face d'une fleur.

















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