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Critiques de Natalia Sanmartin Fenollera (60)
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L'éveil de mademoiselle Prim

Délicatesse et lenteur sont les maîtres mots de ce roman qui nous emmène dans un village qu'on pourrait croire anglais, où tous les voisins aiment se rassembler devant un feu de cheminée avec une tasse de thé à la main afin d'échanger avec courtoisie des opinions sur la littérature, l'art etc...L'héroïne est une jeune femme qui vient d'accepter un poste de bibliothécaire au sein d'une famille peu conventionnelle.

Dit comme ça, ce roman avait tout pour me plaire, mais il y a plein de petites choses qui font que cette lecture a finalement été mitigée.

Le rythme très lent m'a un peu lassé par moment.

J'ai également trouvé que la mention à presque toutes les pages de noms de philosophes, tragédiens, penseurs et artistes divers donnait un aspect légèrement prétentieux à cette petite histoire simple.

La partie sentimentale du roman m'a quant à elle, semblé un peu naïve, à l'image d'une bluette d'adolescentes.
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L'éveil de mademoiselle Prim

Quand Mademoiselle Prudence Prim pénètre dans le village de Saint-Irénée d'Arnois, un sentiment d'allégresse la transporte. Après avoir répondu à une singulière annonce, la voilà qui se prépare à s'entretenir avec son futur employeur, un certain gentleman souhaitant trouver quelqu'un pour organiser sa bibliothèque, « pouvant cohabiter avec chiens et enfants, de préférences sans expérience professionnelle, titulaires de diplômes d'enseignement supérieur s'abstenir ». Les diplômes, la demoiselle en est bardée, quant aux chiens et aux enfants, elles n'y connait goutte... mais le début de l'annonce lui a suffit pour s'enthousiasmer : « Cherche esprit féminin détaché du monde ».

Le premier contact avec son patron, l'homme au fauteuil – on ne connaitra jamais son nom – la décontenance. Le monsieur est instruit et ne manque pas d'esprit mais il est indélicat... De plus, c'est un fervent religieux alors qu'elle est athée. Vivent avec lui les quatre enfants de sa soeur décédée, qu'il a tous renommés d'une étrange manière. Et puis, régulièrement, tous les enfants du village viennent l' écouter leur parler de littérature.

Il y a bien une école à Saint-Irénée d'Arnois dans laquelle on apprend à lire et à écrire. Mais, les autres matières sont « enseignés » par les habitants – chacun a sa spécialité –. Ici, l'éducation moderne est blamée. Mademoiselle Prim se retrouve devant une bien étrange communauté où l'art tient une grande place.

Les villageois ont quitté des vies citadines stressantes, bruyantes et oppressantes pour la tranquillité, la douceur, l'écoute. Ils prennent le temps de vivre, d'éduquer leurs enfants dans les meilleures conditions. L'atmosphère feutrée et cotonneuse de Saint-Irénée d'Arnois surprend d'abord la bibliothécaire mais très vite, elle succombe à son charme.

Un premier roman étonnant par l'originalité de son thème et par son ambiance surranée si charmante. L'auteure nous livre là une sorte de fable avec des personnages stéréotypés, des lieux d'un autre âge, des idéaux improbables, un éloge de la littérature, des élans de solidarité, des points de vue sur le mariage, sur la condition féminine, sur l'éducation et tout cela fonctionne bien. La moralité de cette histoire : profitons des petites choses de la vie, prenons le temps de les voir et de les savourer. Un moment de lecture agréable.




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L'éveil de mademoiselle Prim

Le premier qualificatif qui me vient à l'esprit pour ce roman c'est "gentillet" et j'ai pleinement conscience que c'est péjoratif.

N'es pas Jane Austen qui veut. D'ailleurs cette grande romancière est d'une part inimitable, d'autre part totalement ancrée dans le 19e siècle anglais.

L'erreur de Natalia Sanmartin Fenollera est de s'en inspirer outrageusement pour fabriquer une pâle copie, avec des ingrédients relevant d'un curieux mélange : l'auteure est espagnole, situe son action dans une bourgade dont le nom Saint Irénée d'Artois exhale la France profonde alors que l'ambiance et le décor sont typiques d'un village anglais comme on en trouve dans la série "inspecteur Barnaby".

Donc Mademoiselle Prudence Prim, célibataire convaincue débarque dans cet éden ou enfer selon les goûts, pour assurer la tâche de bibliothécaire privée de "l'homme au fauteuil" car c'est ainsi qu'il est souvent évoqué, alors que citer son prénom eut été plus simple. Bref, dans ce cadre paisible, Prudence va se laisser convaincre par l'idée de mariage. Quant à la façon dont elle s'y prend pour trouver un mari en convoquant un conclave de rombières désoeuvrées, cela parait un tantinet démodé à notre époque. Des palabres stériles sur raison, sentiment, orgueil, préjugés (cela vous rappelle-t-il quelque chose ?)

et un long et lent marivaudage entre Mademoiselle Prim et son employeur m'ont passablement ennuyée.
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L'éveil de mademoiselle Prim

Mademoiselle Prim, une jeune femme au tempérament un peu anachronique, répond à une annonce de bibliothécaire personnel, tout aussi décalée qu'elle. Elle va être admise dans un petit village où chacun veut retrouver un temps jadis où éducation et manière de vivre n'ont pas été perverties par la modernité (entendez par-là, le conformisme et la surenchère propres - ? - à notre époque). Prudence Prim sera confrontée à ce petit monde, sera prise en main par les femmes de la communauté et tombera même amoureuse. C'est une jolie histoire qui nous est contée avec des réflexions assez intéressantes sur les rapports hommes-femmes et qui ne se révèle pas trop "marshmallow".

J'ai aimé l'idéalisme qui en ressort, la personnalité de l'héroïne et l'ambiance particulière de ce petit village. J'ai moins aimé la volonté de l'éditeur de franciser les noms de personnes et de lieux (ce roman est espagnol), je trouve que cela le dénature. Parfois, on ressent un manque de profondeur et une mise à l'écart de certains personnages (je pense aux enfants) au profit de l'idylle de Melle Prim, c'est un peu dommage. Mais au final, j'ai apprécié cette histoire. Elle est légère, prenante et assez lumineuse.
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L'éveil de mademoiselle Prim

Las du monde moderne, de cette société de consommation en constante perte de repères et de valeurs, alors le village de Saint-Irénée d’Arnois est pour vous…



La communauté, qui elle-même a fui la vie citadine, a reconstitué une sorte d’Eden, dont le quotidien est fait de l’essence-même des choses. Quelle jolie peinture que celle de l’auteur de ce village qui nous fait faire, inconsciemment, un véritable bond dans le temps.



Petite confession, j’ai eu envie de le localiser sur une carte pour faire mes valises… Quelle bouffée d’oxygène que cette atmosphère accueillante, solidaire, chaleureuse autour d'un chocolat chaud... Tout y est tellement reposant... Le temps semble habité par une langueur salvatrice... Ici, tout le monde a quelque chose à apporter aux autres, un savoir à transmettre aux enfants. Tout le monde compte, fait partie de cette communauté. Ici, point de diplômes qui vaillent, de postes à hautes responsabilités. Non, ici, chaque personne est un élément important.



La langue est à la hauteur de ce village, un retour vers la culture, la vraie culture, celle qu’on aime et pas celle qu’on nous impose. Cette même culture qui est un pilier de la formation de l’être, tant qu’on lui donne un sens… Pari osé que celui d’utiliser un tel registre de langue (-je l'ai lu en VO, j'espère que la traduction sera fidèle à l'esprit du roman! -) et de tels concepts dans un roman moderne, mais pari réussi. Tout s’imbrique parfaitement, tout est naturel.



La seule ombre au tableau viendrait du personnage de Mlle Prim, qui, malgré tous mes efforts, ne m’a malheureusement pas touchée. Empreinte de cette rigidité du monde qu’elle fuit, ou d’une rigidité d’une autre époque, et là est le paradoxe, elle n’a jamais réussi à se débarrasser de cette image, et m’a semblé, à plus d’une reprise agaçante. Ses idées sont très arrêtées, et dans ce voyage initiatique vers ce retour aux choses, j’ai eu beaucoup de mal à percevoir son évolution.



Même l’Homme au Fauteuil, son patron qui fera vibrer son cœur, homme cultivé, généreux, très croyant mais indélicat, m’a semblé beaucoup plus sympathique.



Mais très sincèrement, je pense que ce n’est qu’un détail, parce que finalement, dans ce roman, ce ne sont pas les personnages qui priment paradoxalement, ce ne sont pas les sentiments amoureux -l’auteur prend d’ailleurs beaucoup de risques à ce sujet. A travers Mlle Prim, c’est vers un véritable retour vers ce que l’on est, vers des valeurs oubliées, "vers la vie entière, la beauté, l'amour, l'amitié, et même l'enfance, surtout l'enfance" qu’on nous guide, et ça, j’ai adoré… Dans ce roman, on vit, on aime, et c’est déjà beaucoup…
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L'éveil de mademoiselle Prim

Dans un petit journal, Prudence Prim découvre une annonce pour un poste de bibliothécaire. Elle se rend sur place, dans le petit village de St Irénée d'Arnois et découvre en son employeur un homme lettré aux idées bien arrêtées quant à l'éducation des enfants et un village où ceux qui y vivent se sont isolés volontairement de la société qui ne correspond plus à ce qu'ils en attendent. Prudence Prim sera chargée du rangement de la bibliothèque du propriétaire du château où elle va vivre et parfois des enfants qui y habitent. En même temps, elle va y découvrir des valeurs utopistes et certains personnages typiques. Lorsqu'elle s'aperçoit qu'au fond d'elle, ses sentiments ont évolué, Prudence décide de s'en aller.



En lisant la quatrième de couverture de ce roman, j'ai eu un coup de cœur pour celui-ci car j'aime beaucoup les histoires qui parlent de livres. Malheureusement, quel ennui lors de ma lecture...

Il ne se passe pas grand-chose ici, si ce n'est des conversations philosophiques et morales entre le personnage principal et d'autres personnages, tout cela dans un style plein d'érudition, parfois ennuyeux.

Au départ, je pensais que le cadre de l'action qui se passe dans un petit village, probablement britannique, très vintage, allait m'enchanter mais j'ai été bien déçue. A mon goût, les personnages conversent sur des sujets abstraits, finalement assez peu intéressants.

Quant à la fin du roman, après un court espoir d'amélioration, je l'ai trouvée pour le moins surprenante et elle m'a laissée sur ma faim avec de nouveaux points d'interrogation.

Je ne conserverai pas un souvenir positif mémorable de ce livre, quel dommage...
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L'éveil de mademoiselle Prim

Prudence Prim, bibliothécaire, est engagé par "l'homme du fauteuil" pour remettre de l'ordre dans sa bibliothèque. Au sein du village de Saint Irénée, elle va découvrir une population originale.

Ce livre m'a laissée profondément perplexe. Même son résumé à été difficile à faire. le village de Saint Irénée semble figé dans des considérations d'un autre temps, notamment au niveau de la vie de couple et de l'éducation des enfants, et vivre dans un bonheur permanent où les habitants sont caricaturaux au possible. On n'est pas au pays des Bisounours, mais ce n'est pas loin. L'histoire n'a pas pris avec moi et je me suis vraiment ennuyée. Je n'ai pas du tout compris où l'auteur voulait nous emmener. Je n'ai pas détesté, mais je n'ai pas vraiment aimé non plus. Un roman très bizarre.
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L'éveil de mademoiselle Prim



Je vais prendre ce roman comme un divertissement, comme un regard amusé et complice sur notre patrimoine culturel et littéraire.

Nous évoluons dans une colonie, le village de Sainte Irénée , à la situation géographique imprécise, dans lequel se sont regroupées des personnes déçus par notre monde moderne si rapide et si superficiel. Ils ont tourné le dos à leur réussite, à leur folle vie , telle une pharmacienne ayant ouvert une boulangerie.

Ici, on prend le temps de se retrouver, de converser. Le temps de travail est limité, on vit en autarcie.

Que d’échanges de pâtisseries, de chocolat chaud et de thé, que de conversations fines !On a l’impression de retrouver l’atmosphère de la Nouvelle Héloïse, avec ce monde clos et heureux.

Et l’auteur nous démolit avec délectation notre système éducatif qui détruit plus qu’il n’éveille et épanouit …. Peut-on lui donner tort ? Ici, les parents se chargent de cette responsabilité, échangeant enfants selon leurs spécialités. Un voyage est source de réflexion, à l’occasion…

Comment ne pas être heureux dans ce village de Sainte Irénée ? On ne peut quand même s’empêcher de penser que ce sont des privilégiés qui peuvent se permettre un tel choix…. Sinon qui le refuserait ?

C’est joli, pétri de références aux Humanités, grecques et latines ; Rabelais nous revient avec ses théories sur l’éducation ; Jane Austen étend son ombre sur les personnages principaux…

Une lecture agréable, rien de plus, tant la satire a déjà tellement été effectuée de manière plus approfondie. On se retrouve en territoire connu, on sourit et on oublie vite ces personnages sans consistance …

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L'éveil de mademoiselle Prim

Mademoiselle Prim est embauché chez 'le monsieur au fauteuil" pour gérer sa bibliothèque. Elle découvre un village où les habitants font ce qui leur plait tout en respectant autrui. Difficil à résumer, ce livre espagnol nous rappelle le charme des romans britanniques. Charmant et amusant.
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L'éveil de mademoiselle Prim

L'Eveil de Mademoiselle Prim est un livre qui ne ressemble pas aux autres.

Trouvé par hasard dans les rayons d'une médiathèque, un jour de fatigue, sa couverture de 2013, chez Grasset, est une photo d'une pile de (gros) livres sur du parquet ancien. Un escarpin de dentelle blanche trône au sommet de la pile de livre.

Et pourtant, ce n'est pas de la chick lit, enfin, je ne crois pas !

Le titre ensuite : l'éveil de mademoiselle Prim, qui ressemble à celui d'un mauvais roman érotique. Traduction littérale de l'espagnol "El despertar de la senorita Prim" langue dans laquelle cela passe peut-être mieux. (On passe sur Prim/Primavera, allusion trop facile pour se retourner dessus.)

La 4e de couverture nous apprend qu'une jeune femme va être engagée en tant que bibliothécaire par un homme avec lequel elle va avoir quelques heurts.

L'esprit quelque peu fatigué, je me suis réjouie à l'avance de ce roman d'amour facile dans lequel, de mon point de vue, la jeune femme épouse à la fin l'homme riche qu'elle n'aimait pas au début. Que la lectrice qui n'a jamais lu ce genre de livre un soir de fatigue, me jette le premier livre.

J'avais trop vite occulté la partie de la 4e de couverture consacrée au village de St Irénée d'Amois et son étrange communauté.

L'éveil de mademoiselle Prim est en réalité un roman étrange. Un genre de bibliothèque des cœurs cabossés, (très) légèrement plus intello. D'abord, le roman est espagnol (catalan) sans trouver une trace ibérique dans ses influences (traduction ?). Le nom du village, le vignoble, certaines habitudes évoquent plutôt soit un village de Bourgogne, soit un charmant village anglais (notamment au moment de Noël).

Mademoiselle Prim est engagée pour être bibliothécaire particulière d'un homme qui possède de magnifiques volumes dans son manoir. Il instruit des enfants, neveux et villageois, à propos des lettres classiques. Les petits lisent et citent auteurs latins et grecs.

Alors que Mademoiselle Prim s'aventure dans le village, elle se rend compte que celui-ci est organisé en communauté. Le point commun de ses habitants : la lecture ! Le plaisir de plonger dans les livres et de s'instruire autrement. La maîtresse n'est pas la détentrice de l'instruction, ceux qui souhaitent travailler vont exercer une activité utile à la communauté. Evidemment, l'inconvénient est que chacun s'occupe des affaires des autres, y compris de la vie sentimentale de Mademoiselle Prim.

Selon sa jauge personnelle, certains trouveront ce roman "cucu", d'autres apprécieront son côté loufoque et déjanté.

J'avoue avoir été séduite par cette communauté utopique basée sur les livres. C'est une belle idée.

Reste le fond improbable (c'est un roman), et le personnage masculin pas du tout attirant (malgré de nombreuses allusions à Orgueil et Préjugés, on en est loin ! ).

C'est le premier ouvrage de l'auteur, elle a déjà une belle imagination, ses prochains ouvrages seront encore meilleurs.

Ce peut être une sympathique lecture rapide, à condition d'accepter de se laisser enchanter par le village.
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L'éveil de mademoiselle Prim

Le résumé de ce roman me donnait envie. J'ai énormément apprécié la description de ce petit village de Saint Irénée, j'avais envie d'y vivre et de ressentir cette ambiance de calme et d'entente cordiale de tous ces habitants. Par contre je ne suis pas arrivée à m'attacher à l'héroine principale de ce livre. Je l'ai trouvé trop psycho rigide. Une histoire pas désagréable mais pour moi l'intrigue est faible et sans suspens.
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L'éveil de mademoiselle Prim

C'est une époque que j'adore, les lieux également, les livres et pourtant je me suis perdue parfois.

Prudence va vivre dans un monde vieillot mais si charmant dans ce village de Saint-Irénée. Tout le monde a l'esprit vif et affuté, charmant, mange des gâteaux et se reçoit chaleureusement.

Mais comment se retrouver dans ce monde si étrange bien que bienveillant?

"orgueil et préjugés" "les 4 filles du docteur March" sont évoqués et j'ai beaucoup aimé les deux mais ça, c'était pour vous donner l'ambiance.

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L'éveil de mademoiselle Prim

D'abord captivée par ce roman, j'ai par la suite eu beaucoup de mal à continuer ma lecture. Beaucoup de longueur, de la religion (à chacun sa kryptonite ^^), et un style digne de Danielle Steel (jeu de mot pourri !).

Pour autant, je me suis laissée charmer par cette jeune Prudence Prim, digne héritière des convenances d'un autre temps, bibliothécaire de surcroît (copine !) emménageant dans une demeure... particulière.



Le village de Saint Irénée d'Artois s'est peu à peu imposé en douceur à mes yeux et j'ai suivi le cheminement de Prudence qui se laisse peu à peu apprivoiser.

Si vous aimez les brocantes, le charme désuet des convenances d'un autre temps : sachez que vous trouverez plaisir à cette lecture. Si ce n'est pas le cas, tentez de l'ouvrir si la soif d'aventure est votre crédo, je vous aurais prévenus.
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L'éveil de mademoiselle Prim

J'ai pris énormément de plaisir a plonger dans le monde de melle pmrim. L'auteur nous emmène dans un petite bulle de paradis un petit village anglais plein de traditions ou tout le monde prend plaisir a vivre ensemble et passe une grande partie de son temps a boire du thé et manger des douceurs sucrées. Prudence Prim vient y habiter pour prendre son poste de bibliothécaire dans une maison habitée par un homme qui y élève ses quatre neveux. Féru d'éducation et de religion, il leur apprend la vie et les classiques. Prudence un peu fermé plutôt obtus et très obstinée est très vite desarconnee dans ce monde qui ne fonctionne pas selon ses codes habituels. Toute cette expérience va la faire grandir et évoluer jusqu'au final particulierement fort du livre. Prudence m'a parfois un peu agacee mais elle m'a surtout beaucoup touché. J'ai adore la fin du livre et j'ai aimé le message que veut nous faire passer l'auteur sur la vie. Ce livre est un mélange de plein de choses du romantique du british du classique mais il ne ressemble a aucun autre.
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L'éveil de mademoiselle Prim

Une 4ème de couverture qui donne envie - un brin énigmatique - et une couverture délicate (pour la version poche) ont fait que ce livre s'est retrouvé dans mon panier au cours de mes vacances.



Quelle déception! Que c'est long et "gentillet".

Prudence Prim ne m'est pas apparue sympathique, relevant le nez à la moindre contrariété.

Ce village qui aurait pu être charmant se compose de personnages ancrés dans le "c'était mieux avant" et se mêlant de tout.

Un homme au fauteuil (dont on ne connaît pas le nom) dont on aimerait connaître le point de vue.



Un roman décevant, court (heureusement... quelques pages supplémentaires m'auraient amenée à ne pas le terminer) qui ne m'a guère emballée.

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L'éveil de mademoiselle Prim

Lecteur...Abstiens toi...C'est pompeux, long, sans intérêt...
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L'éveil de mademoiselle Prim

Je me suis retrouvée avec dans les mains un roman très original, pour lequel je n'ai pas su, jusqu'au bout, si j'aimais vraiment ou non. Tout ce que je pouvais dire, c'est qu'il me rendait curieuse. Et finalement, oui, j'ai aimé.



Pour deux principales raisons :



UNE REFLEXION LITTERRAIRE SUR DES THEMATIQUES SOCIETALES



Le synopsis laisse à penser, à raison, que la littérature sera traitée de façon très approfondie. J'ai été perdue parmi les innombrables références (allant de Virgile aux Quatre filles du Docteur March), mais les réflexions sur la meilleure façon de vivre en société, références littéraires à l'appui, étaient plutôt instructives. On se rend compte à quel point la plupart des concepts qui nous guident n'existent pas à la base mais sont des constructions, produits de nos conquêtes en termes de droits mais également de contraintes qu'on s'impose parfois.



J'ai retenu trois sujets fondamentaux :



- La vie simple : si on demande une bibliothécaire sans diplôme, c'est parce qu'on abhorre les normes et les profils certes instruits mais construits par les "systèmes". Dans ce village, on remet au centre de tout les métiers de base (fleuriste, institutrice, boulanger, marchand de journaux...), que les habitants n'ont pas forcément appris à exercer en faisant des études. Le but n'est surtout pas de se développer, simplement de vivre ensemble. C'est donc plutôt rafraichissant de voir cette communauté vivre en autarcie et sans aucun besoin de se questionner sur de la dette publique, une problématique d'aménagement urbain etc.



- Les rapports hommes-femmes : j'ai été assez déroutée de la manière dont les relations entre les deux sexes sont décrites et considérées par les personnages dits féministes du roman. Elles déclarent que toute femme a intérêt d'être mariée, tout en exerçant une activité qui lui plait, car il vaut mieux dépendre un peu de son mari que de dépendre complètement de son patron. Bon, je ne suis pas très fan de cette idée mais encore une fois, c'est original et bien amené.



- La foi et la religion : Mademoiselle Prim est à peu près anti-religion et découvre avec horreur que son érudit de patron cultive une foi profonde. La plupart des habitants du village la regardent avec pitié quand elle expose son incrédulité et sa désapprobation, j'ai donc cru au début qu'on se dirigeait vers une morale type "il faut croire en Dieu pour vivre en harmonie", mais c'est finalement plus compliqué que cela, et heureusement.



UNE QUALITE D'ECRITURE INDENIABLE



Il y a une certaine tonalité hors du temps qui est entretenue, avec de l'ironie en demi-teinte, des dialogues faits de longues déclarations, et un récit centré principalement sur l'évolution du ressenti de l'héroïne. Le rythme est plutôt, c'est pourquoi on peut mettre du temps à rentrer dans la lecture. Mais je me suis laissée prendre peu à peu, jusqu'à me me surprendre à être totalement happée par la fin de l'histoire, guidée pourtant par une romance pas si originale que cela. Bref, l'écriture solide rend l'objet insolite mais agréable à lire.
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L'éveil de mademoiselle Prim

Ce livre me laisse un goût désagréable: je ne trouve pas le monde moderne folichon et partage l'opinion de Prudence Prim à ce sujet. Mais... nous présenter comme un paradis à retrouver un village de commères grassouillettes qui s'empiffrent de gâteaux et se mêlent de la vie de chacun, où cuisinière et chauffeur semblent être à disposition de leurs "maitres" toute la journée -où les enfants apprennent par coeur les auteurs antiques, où les femmes doivent se marier, un village en dehors du monde créé de plus par une sorte de commandeur assis dans son fauteuil , bigot pédant et autoritaire et par un mystique chrétien, c'est pour le moins original. Quant à "l'éveil" de la jeune femme cultivée, rationnelle et indépendante du début- quoique un peu paumée... il est consternant! Et en plus l'auteur nous assène sa culture classique, sans doute pour nous faire sentir de quel monde d'ignorants nous venons, nous lecteurs du 21ème siècle... Grrr...
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L'éveil de mademoiselle Prim

Mlle Prim répond à une annonce où on cherche une bibliothècaire. Elle arrive donc à Saint-Irénée d'Amois. A sa grande surprise elle va tomber sous le charme de ce village atypique où les habitants cultivent une certaine philosophie de la vie avec des vraies valeurs et profitent de chaque instant tout simplement.



Ma chère copine Caro m'a fait là un beau cadeau en m'offrant ce livre ! Moi qui dévore un peu trop vite, j'ai vraiment pris le temps de savourer le texte ciselé par l'auteur.



Tout se met en place calmement, Mlle Prim va évoluer et même s'ouvrir à l'amour.



Une réelle découverte fort sympathique.


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L'éveil de mademoiselle Prim

Ce livre m'a laissé sur ma fin.

Pour commencer, le style d'écriture a beau être très beau, il est un peu trop soutenu par rapport à ce que je lis habituellement. Attention je ne dis pas que je n'ai pas aimé mais... Certains passages trop pompeux et une histoire un peu trop mielleuse à mon goût. L'histoire n'est pas inintéressante, on se prend au jeu à connaître les décisions de Mlle Prim mais il y a des passages trop long. Je n'arrive pas à exprimer clairement mon ressenti car je suis vraiment mitigée.
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