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Citations de Nicci French (446)


C'est très lourd à porter, un secret. Ça peut vous détruire.
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C'est l'expérience la plus désespérante qui soit que d'essayer de convaincre quelqu'un de vous aimer à nouveau .
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Qui a dit que les paroles étaient inoffensives ? Ce sont au contraire des armes redoutables. On peut détruire n’importe quoi avec un seul mot. Rien de plus facile.
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Certaines de mes patientes ont été victimes de viol. D'autres ont été poursuivies par des détraqués. Leur vie a été complètement détruite. Et à toutes on a dit, sans exception - leurs amis, leurs proches, les gens qui essayaient de les aider... - , qu'elles avaient fait quelque chose, forcément, qu'il y avait une forme de complicité.
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Je déjeunai dans un petit bistro italier de Soho, mal éclairé et chaleureux. La table qu'on m'avait désignée était dans un coin tout au fond, si bien que je pouvais voir tous les clients qui entraient tout en me sentant invisible.
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Nous nous marions vendredi, declara t il. Notre décision est soudaine, parce que l'amour l'est aussi.
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[un jeune psy]
- Le type que je suis censé soigner est complètement égocentrique. C'est ça, son véritable problème. Je veux dire, c'est grave, non ? Si je commence à trouver que mon tout premier patient est un vrai boulet.
- Vous n'êtes pas tenu de l'aimer. Vous devez juste lui venir en aide.
- Ce type, reprit Jack, rencontre des difficultés dans son couple. Mais il s'avère que lesdits problèmes ont surgi parce qu'il a envie de coucher avec une collègue de bureau. En gros, il a entrepris une thérapie dans le seul but que je lui concède que sa femme ne le comprend pas et qu'il serait en droit d'aller voir ailleurs. C'est comme s'il se mettait à l'épreuve pour être en mesure de s'autoriser à le faire sans ressentir de culpabilité.
- Et ?
- Pendant mes études à la fac de médecine, je croyais qu'on me formait pour guérir les gens. Dans leur corps, dans leur tête. Ca ne me convient pas trop si mon boulot en tant que thérapeute consiste juste à l'autoriser à tromper sa femme sans arrière-pensée.
(p. 66-67)
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Je me rappelle qu'on m'a dit, quand j'étais étudiante, que si ce qu'on aimait dans le droit, c'était son aspect théâtral, il fallait devenir avocat. Mais que si l'on voulait découvrir les secrets des gens, leurs sentiments et leurs passions les plus enfouis, alors il fallait devenir notaire.
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Ce n'est qu'un mariage. Un mariage plutôt réussi, si j'en juge d'après ceux de mes amies. Je l'aime, je crois. Et je crois qu'il m'aime...il dirait certainement que c'est le cas. Mais je ne croie pas qu'il me voie encore. Je ne me vois plus moi même.
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C'est ça que je tente de vous dire Sarah . Où que se rende cette femme [ Frieda Klein] , c'est la pagaille et des gens se font tuer . La seule chose dont on puisse se réjouir dans cette triste affaire, c'est qu'elle était dans le Soulffolk à faire chier la police locale , plutôt qu'ici à nous emmerder .
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[ Londres ]
Ici, c'était l'île de Jacob , reprit Frieda. Le coin était si dangereux que la police refusait de s'y rendre. Je parle d'il y a un siècle et demi. Et aujourd'hui, ni vous ni moi n'aurions les moyens d'y vivre.
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J'ai heurté le sol. Tel un acrobate maladroit , je m'était mal reçue après un salto et avait atterri durement sur le dos ,le souffle coupé : ça a fait comme un ouf . J'ai roulé sur moi-même et me suis sentie cogner et racler la chaussée en divers points de mon corps. Je n'ai pas eu mal tout de suite en l'entendant heurter le bitume. Il y a eu comme une détonation et un éclair lumineux. Je savais cependant que la douleur n'allait pas tarder et , soudain elle ma envahie toute entière , m'assaillant par vagues , me lançant dans les yeux des éclairs rouges , pourpres , jaunes vif , chacun deux m'infligeant une souffrance d'une nouvelle nature. (P13)
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- J'ai parlé à des amis, commença-t-elle.
- C'est pas toujours une bonne chose, répondit Frieda.
- Non, pas du tout. C'est comme d'avoir dix pendules et que chacune indique une heure différente. Je vous ai dit que mon mari, Rob, m'avait recommandé de faire de l'exercice. Et j'en fais. Je vais marcher quand je le peux. Certains me conseillent de modifier mon alimentation, d'arrêter le gluten ou les sucres lents. Un ami suggère qu'on consulte un conseiller conjugal. Une autre encore dit que c'est l'âge, les effets de la cinquantaine. Que ça passera, comme le mauvais temps. Qu'il faut que je patiente. Et vous, vous en pensez quoi ?
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Personne ne dira : " Il a perdu son courageux combat contre le cancer."(...)
Il ne le diront pas parce je ne suis pas lancé dans un combat, putain.
Je SUIS le champ de bataille. Voilà la vérité.
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- Regardez-moi cette pelouse. J'ai semé , j'ai mis de l'engrais, je l'ai retournée, j'ai passé dessus le rouleau à gazon et elle a toujours une tête de lendemain de festival de rock.
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Je levai les yeux vers les nuages, haussai les épaules et me mis à avancer d'un pas vif sur Cardamom Street dans l'espoir d'arrêter un taxi qui m'emmènerait jusqu'au salon de coiffure. Tout à coup je m'arrêtai net et le monde, autour de moi, s'embrouilla. Mon estomac se noua. J'eus l'impression que j'allais me tordre de douleur.
Il était là, à quelques mètres de moi. Comme s'il n'avait pas bougé depuis ce matin. Toujours vêtu d'un blouson et d'un jean noirs, sans un sourire aux lèvres. Il était juste là à me fixer. II me sembla que personne ne m'avait bien regardée auparavant. Je me sentis soudain très précisément consciente de ce que je ressentais, des battements de mon coeur, des mouvements de ma respiration, de la surface de mon corps qui me picotait sous l'effet conjugué de la panique et de l'excitation.
Il avait à peu près mon âge, une petite trentaine. J'imagine qu'il était beau, avec ses yeux bleu pâle, sa chevelure brune en bataille et ses pommettes hautes. Mais tout ce que je savais à cette minute c'est que ses yeux étaient rivés sur moi avec une telle intensité que j'avais l'impression de ne pas pouvoir sortir du champ de son regard. J'entendais ma respiration s'échapper par petits halètements rauques mais je ne bougeai pas, incapable de me détourner.
Je ne sais pas qui fit le premier mouvement. Peut-être me suis-je avancée d'un pas gauche dans sa direction, à moins que je ne me sois contentée de l'attendre. Quand nous nous sommes retrouvés face à face, sans nous toucher, les bras ballants, il a dit d'une voix basse : « Je vous attendais. »
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Frieda était thérapeute. Ses patients parlaient, elle écoutait et tentait de les aider à trouver une issue à leur détresse, leurs pensées et habitudes destructrices. Mais elle savait aussi qu'il y avait des limites à la parole. Certains étaient comme des maisons en feu. Il ne servait à rien d'envisager la décoration ou la disposition des lieux. Il fallait d'abord éteindre le feu.
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Elle est ma patiente, et mon boulot est de l'aider à se remettre . Mais posez-vous la question : se remettre, pour elle, ça signifierait quoi ? Ça voudrait dire prendre conscience de ce qu'elle a fait . Elle serait obligée de se confronter à l'horreur de ses actes, à sa propre culpabilité. Parfois, je me dis que la meilleure chose à faire avec des gens dans le cas de Hannah, c'est de les laisser dans leurs délires.
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- Les chats ont tous des noms bien à eux, rétorqua-t-il gravement. C'est à nous de les deviner.
- Comme les enfants je suppose...
- Il me regarda, absolument choqué.
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[à propos de médias sur une disparition d'enfant]
- Ils tentent le coup. Ils savent que c'est généralement le papa ou le beau-père.
- Il était à des kilomètres de là. Il n'y a aucune chance qu'il puisse être suspect. Pourquoi éditer des choses pareilles ?
- A ton avis ? Pour l'argent que rapporte [l'enfant disparu]. J'ai lu quelque part que les journaux tirent à des dizaines de milliers d'exemplaires quand ils font la une sur lui. Ca pourrait durer un moment.
(p. 160-161)
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