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Critiques de Olivia Rosenthal (152)
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Que font les rennes après Noël ?

J'ai rarement lu un "livre"(si on peut appeler CA un livre ) aussi rempli d'erreurs et je le prouve:

-page 22, cette énormité:"Il n'y a pas d'animaux sauvages,il n'y a que des animaux protégés".

6page 37 où l'on apprend qu'Olivia Rosenthal croit encore au père Noël (Je concède volontiers qu'elle n'est pas la seule).

-page 74,ligne 11: elle confond le guépard et le léopard ---également appelé panthère (Là encore je sais qu'elle n'est pas la seule... mais elle,elle l'écrit !).

-page 84 encore une anerie,lignes 20/21 :" l'anesthésie augmente sensiblement le poids des animaux" , je suis vétérinaire et je crois rêver!

-Page 112,encore une erreur,ligne 16 :le record de longévité pour une tortue

n'est pas de 140 ans mais de 255 ans (record à battre ).

-page 110 deuxième ligne: "éprouvette" au lieu d'épuisette ( au point où nousen sommes !)

-page 207,ligne 5, une erreur de plus:"La viande de génisse est plus jeune,donc elle est plustendre". Pas de chance, c'est exactement l(inverse.

-Enfin je termine par ce qui est pour moi le comble du ridicule, page 200, la description d'une césarienne sur vache, c'est un régal de plaisanterie tellement c'est grotesque et là je parle en professionnel: Vétérinaire rural, j'ai accompli maintes césariennes durant ma carrière, sur chattes, chiennes,brebis, truies et surtout sur vache. Il me fa llait en moyenne (comme à la très grande majorité de mes confrères) entre 30 et 45 minutes et pas une demi-journée !!!

Au total, à la question "Que font les rennes après Noël?" ,je suis tenté de répondre:"ils fuient Olivia Rosenthal .
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Que font les rennes après Noël ?

Je n'attendais rien en particulier de ce livre mais avec un tel titre je ne m'imaginais pas à un récit tel que celui-ci.



L'auteur alterne entre sa vie personnel de l'enfance à l'âge adulte en faisant des parallèles avec la vie animale, d'ailleurs dans ce roman il est très peu question des rennes si vous souhaitez vraiment ce qu'ils font après Noël vous risquez d'être déçu.



Il est beaucoup question de loup dans ce récit, mais celui-ci ma semblé tellement décousu en passant par le premier amour de la narratrice qui se pend et puis revenant aux animaux, les derniers chapitres sont même plutôt tourné vers leur abatage ou si les expériences qui sont menées sur ces derniers.



Une lecture très étrange et qui est très loin de mon genre de prédilection, avec un tel titre je m'attendais plus à un livre feel good.
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Une nuit à Manosque

Une nuit à Manosque est un recueil de nouvelles qui m'a été envoyé en service presse par les éditions Gallimard, que je remercie chaleureusement.

La manifestation littéraire Les Correspondances de Manosque a lieu chaque année en septembre et a fêtée ses 20 ans d'existence en 2018.

À cette occasion, un recueil de courtes nouvelles rassemble une vingtaine d'auteurs sur le thème proposé : « Une nuit à Manosque ». Chaque auteur a choisit librement d'écrire une fiction ou un souvenir réel.

Je ne vais pas vous présenter toutes les nouvelles vu qu'il y en a quand même vingt, et la chronique serait trèèès longue ;) Juste celles qui m'ont le plus touchées, et il y en a déjà pas mal car ce recueil m'a beaucoup plu.

Une nuit à Manosque débute avec L'esprit de la Guinness de François Beaune. L'auteur nous emmène dans un pub.. où l'on ne vend pas de la Guinness même si le pub se nomme ainsi ! J'ai aimé cette première nouvelle, courte mais très bien trouvée, jolie découverte :)

Dans Des nuits et des lieux, Jeanne Benameur nous fait découvrir son Manosque... J'ai trouvé ça très intéressant, l'auteure a une très jolie plume :)

Le texte de Marie Darrieussecq est très personnel, elle nous raconte comment lors de l'édition 2017 elle s'est fait harcelée dans la rue par un homme qui était à sa fenêtre. J'ai beaucoup aimé ses mots, et c'est un très beau texte qui parle d'un thème fort. Il s'agit d'un de mes textes préféré.

La colline de Julien Delmaire est une nouvelle surprenante, qui m'a beaucoup plu tout comme Rencontre avec un personnage de Miguel Bonnefoy ou La ville des mots de René Frégni. Chaque auteur nous présente sa vision de la ville, avec souvent des surprises, c'est passionnant et on ne s'ennuie jamais.

J'ai également beaucoup aimé Place Saint-Sauveur de Célia Houdart, une courte nouvelle nous présentant un jeune allemand de 23 ans.

Appréciant énormément l'auteur Philippe Jaenada, c'est avec un immense plaisir que j'ai dévorée Lost in Manosque. J'ai adoré sa nouvelle, que j'ai trouvé excellente. "A Manosque, le plus difficile, c'est de rentrer se coucher".

Le textes de Maylis de Kerangal et de Alice Zenater sont très intéressants, tous deux sont différents mais aussi passionnant l'un que l'autre.

J'ai également beaucoup aimé La bergère de Nathalie Kuperman qui nous présente une bergère, dans un hôtel...

Pour finir, j'ai adoré Un beau souvenir de Eric Reinhardt, car l'auteur nous fait partager un de ses souvenirs.

Je pense que vous l'aurez compris, j'ai été charmé par Une nuit à Manosque. Je trouve ce recueil de nouvelles très bien ficelé, les textes sont de qualité et j'avoue qu'ils m'ont donné envie d'aller faire un tour à Manosque pour découvrir à mon tour cette belle ville :)

Je suis ravie de ma lecture, et je mets quatre étoiles à cet ouvrage, que je vous recommande.
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Que font les rennes après Noël ?

Un livre curieux qui alterne considérations souvent très intéressantes et instructives sur les animaux ("sauvages", captifs, domestiques, de boucherie, les cobayes de laboratoire...) et des passages où l'auteure retrace les grandes étapes qui ont façonné sa personnalité. Les parallèles entre les deux ne sont pas toujours évidents, mais elle a quand même fini par m'embarquer dans son jeu.

L'écriture n'a rien de particulièrement remarquable mais les paragraphes sont courts et l'ensemble se lit très facilement.

Au final, une lecture qui ne m'aura pas emballé outre mesure mais qui devrait laisser quelques traces, des réflexions notamment sur les rapports de l'homme à l'animal.
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Une nuit à Manosque

À l’occasion du vingtième anniversaire du festival littéraire » Les Correspondances « , les éditions Gallimard publient en 2018 un ouvrage collectif de nouvelles. Une vingtaine d’auteurs ont ainsi laissé libre cours à leur jolie plume : François Beaune, Jeanne Benameur, Arno Bertina, Miguel Bonnefoy, Arnaud Cathrine, Marie Darrieussecq, Julien Delmaire, Patrick Deville, Pierre Ducrozet, René Frégni, Yannick Haenel, Célia Houdart, Philippe Jaenada, Maylis de Kerangal, Nathalie Kuperman, Robert McLiam Wilson, Gaëlle Obiégly, Véronique Ovaldé, Sylvain Prudhomme, Éric Reinhardt, Olivia Rosenthal et Alice Zeniter, dans » Une nuit à Manosque « .

S’imprégnant de la magie des lieux, si chers à Jean Giono, ce festival a pour vocation de faire sortir la littérature des salons pour la célébrer à la manière d’un art vivant. Innovante, la lecture musicale mélangée aux musiciens et écrivains dans un lieu chaleureux casse le concept élitiste des rencontres littéraires. Si la majorité du public est originaire de la région de Manosque et de ses environs, ce festival est donc l’occasion d’échanges plus conviviaux et directs avec ces auteurs, délestés de toute pression, médiatique notamment.

Olivier Chaudenson, directeur et cofondateur des Correspondances avec Olivier Adam, se remémore les débuts des Correspondances… Il y eut cette fin septembre le «bal littéraire» et des grands entretiens. En 1999, une première «nuit mémorable» : Jacques Higelin lisant et chantant ses Lettres d’amour d’un soldat de vingt ans durant près de quatre heures ou «le détournement d’un artiste de la scène musicale pour montrer à quel point ils sont traversés de littérature».

Forte de son succès, cette vingtième édition a réuni soixante-deux auteurs. Afin de graver cet instant dans le temps, il a été demandé à une vingtaine d’entre eux donc, d’écrire librement une courte nouvelle de 5000 signes environ, sur une fiction ou un souvenir réel, avec pour thème » Une nuit à Manosque « . Parce que les nuits sont propices à l’inspiration et à l’imagination, c’est avec brio que tous ce sont prêtés à cet exercice. Pour François Beaune, par exemple, ce fut la rencontre avec un aventurier des mers, dans un pub. Olivia Rosenthal, a elle, endossé la tenue de Serena Williams le temps d’une nuit. Quant à Alice Zeniter et Marie Darrieussecq, elle nous proposent des textes plus féministes et engagées, à leur image. D’autres s’inspirent de la légende de l’hôtel Volland, en plein cœur du centre ancien de la ville, devant l’Eglise Saint-Sauveur, pour faire revivre le fantôme de cette jeune fille qui se serait vitriolée le visage pour ne pas perdre sa virginité avec François Ier .

Le lecteur se faufile dans les ruelles de Manosque au fil des pages, par une nuit de septembre. S’il ne peut y être physiquement, cette initiative livresque lui permet de prendre part au festival. En lisant chacune des nouvelles, j’avais la sensation d’entendre les voix des auteurs, tant leur contenu semble le reflet de leur propre monde littéraire, à l’instar de la nouvelle de René Frégni ...
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Que font les rennes après Noël ?

Voilà un titre d'actualité... mais Il m'a fallu un certain temps de lecture pour accepter d'en supporter la forme. A force de se vouloir dépouillée de tout artifice, cette écriture très contemporaine devient froide ou carrément ennuyeuse. Le sujet avait tout pour me séduire, j'ai insisté et, finalement, je ne le regrette pas car même le style trouve sa justification sur la fin avec beaucoup de force. Peut-être même que ce parallèle entre le nombrilisme de l'auteure et la condition animale peut attirer l'attention sur leur asservissement, souvent abusif. Et cela sans faire d'anthropomorphisme car les renvois à l'asservissement de la petite fille, puis de la femme qu'elle devient , restent bien distincts. Il m'en reste tout de même une impression assez forte... mais pas des plus joyeuses. Je préfère imaginer des rennes heureux, même si plus niais, pour vous souhaiter de beaux rêves de Noël...
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Que font les rennes après Noël ?

Que font les rennes après Noël ? (2011)







L’astuce est subtile… Parlant de son histoire individuelle en utilisant la seconde personne du pluriel, la narratrice de ce livre évoque la construction de sa personnalité en mettant en évidence le caractère universel des principes qui lui ont été inculqués depuis son enfance. Son individualité et ses rêves auraient pu se déployer s’ils n’avaient pas été bridés par les principes de la réalité. Ceux-ci, parfaitement intégrés, martèlent les courts paragraphes dans lesquels la narratrice nous interpelle. Les phrases péremptoires, assénées comme des vérités générales, s’enchaînent brutalement : « Vous avez peur parce que vous êtes comme tout le monde, vous avez besoin de tranquillité, vous avez envie de ressembler aux autres, d’avoir une vie rangée, de construire un foyer, d’avoir des enfants, de nourrir une famille, de faire l’amour en temps et en heure avec un partenaire régulier que les autres honorent et respectent. »… Point faible du roman qui limite sa destruction des brides imposées à l’être humain aux catégories les plus traditionnelles de la vie sociale et professionnelle… La pensée est parfois un peu simpliste, mais on peut la mettre sur le compte de l’âge de la narratrice qui s’éloigne progressivement de la naïveté enfantine pour entrer dans le monde des adultes.



Mais reprenons depuis le début… La première désillusion de la petite fille survient lorsqu’elle demande à ses parents de lui offrir un animal de compagnie et que ceux-ci refusent. Peut-être pour la première fois de son existence, elle sent que quelque chose les sépare d’eux. Il est temps pour elle de se détacher et de faire l’apprentissage de son individualité. Malheureusement, il ne suffit pas de le vouloir pour y parvenir. Le récit de cette enfant qui devient adulte au fil des pages, est également le récit des embûches qu’elle rencontre dans l’accomplissement de son indépendance. Il ne s’agit pas simplement de se forger une réussite sociale, professionnelle et familiale. Il s’agit surtout d’accéder à une vie dans laquelle l’individu se sente en harmonie avec lui-même et ses principes. Mais à force d’avoir été bridé, contenu, guidé, il est douloureux de chercher l’émancipation. Et il est encore plus douloureux de réaliser qu’on ne désire parfois pas même s’émanciper.







En ce sens, les multiples voix qui s’insèrent entre les paragraphes du récit de la narratrice répondent de manière pertinente à son propre apprentissage de l’existence. Un dresseur explique les conditions de captivité des animaux qu’il élève, un soigneur détaille les méthodes et les comportements qu’il applique dans l’exécution de protocoles méticuleux, un éleveur nous transmet les secrets de la viande fraîche, un scientifique de laboratoire nous annonce le prix que doivent payer les animaux pour contribuer aux progrès médicaux et scientifiques des hommes. Rien de vindicatif dans ces descriptions parfois cruelles des rapports entre hommes et animaux. L’engagement, qu’il soit éthique, politique ou écologique est nul. Ces hommes, parlant de leur profession, montrent qu’ils se sont totalement éloignés de la conception aseptisée que le commun des mortels se fait de l’animal. L’animal est un homme comme un autre que l’on utilise à des fins plus ou moins clairement désignées. L’animal, comme l’homme que l’on éduque, n’échappe pas au dressage, au conditionnement, à l’apprentissage des contraintes que l’on fait supporter par des récompenses, au confort qui s’obtient après de longs moments de torture :





« J’avais un collègue qui travaillait sur les chats, ce qui est assez rare, pour voir l’influence de l’activité sensorielle sur la digestion, il les munissait d’une canule gastrique et les installait sur une sorte de hamac. Il les posait sur le ventre, leurs pattes pendouillaient au-dessus du plan de travail et il recueillait les sucs gastriques par la canule après les avoir stimulés avec des images et des odeurs, bref, un protocole de travail qui aurait pu paraître insupportable au grand public. Eh bien, les chats en question, au lieu de craindre le moment où on les posait sur les hamacs, se battaient pour aller sur le plan de travail. Ils savaient qu’au terme de l’expérience on leur donnerait des bonnes choses à manger. »





Les paragraphes qui alternent entre le récit de la narratrice et les récits polyphoniques de ces dresseurs d’animaux dressent en filigrane la description d’une ressemblance troublante entre le conditionnement qui s’opère suite à l’éducation de l’enfant et les traitements subis par les animaux. Dans les deux cas, ils permettent d’atteindre un objectif qui répond au bien-être d’un tout au détriment d’un bien-être individuel. Une nuance supplémentaire est apportée lorsqu’Olivia Rosenthal introduit l’idée que, peut-être, ce bien-être individuel n’est pas totalement détruit. Le conditionnement impose des limites réconfortantes, un confort rassurant et une sécurité desquels il est douloureux de s’affranchir. Lorsque la narratrice parvient enfin à se détacher de ses chaînes et à vivre selon les principes qu’elle s’est donnés, elle dépasse les mêmes craintes qui avaient empêchées le lion en cage de déchiqueter son éleveur, ou la vache qui suit docilement les chemins de l’abattoir de prendre un chemin de traverse...


Lien : http://colimasson.over-blog...
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Les fantaisies spéculatives de J-H Le sémite

J.H jeune homme un peu décalé, fils unique d”une mère un peu envahissante fait le pari "d'envoyer paître " ses racines pour s'ouvrir à la vie, à sa compagne et plus généralement son entourage.

D’expérience en expérience, de renoncement en renoncement il va découvrir tout un monde qui lui était inconnu, inaccessible mais en gardant ce qui le défini un homme honnête et intègre dans ses démarches.

Une lecture originale avec un petit bémol sur la naïveté du personnage qui par moment exaspère .

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Mécanismes de survie en milieu hostile

Une lecture étrange...qui m'a mise mal à l'aise parfois. Cette fuite, cette traque est lourde, pesante. Enfin, cette traque...ces traques ? une ? deux ? trois ? s'agit-il de la même traque ? Toujours ? Difficile pour moi de le déterminer. Il y a au moins une collision, une jonction qui se fait à un moment donné.

Oui, ma critique ne dit pas grand chose pour le moment. Mais c'est parce que c'est plus de l'ordre de la sensation. A la lecture je me suis sentie dans la peau de la victime. Chaque fois. Cela m'a épuisée !

Un livre difficile à décrire, le mieux est de tenter la lecture : vous saurez très vite si elle est faite pour vous.
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Que font les rennes après Noël ?

Un livre froid à la limite du désagréable, pourtant je suis allée jusqu'au bout mais en conservant cette gêne. L'organisation du livre est originale, s'alterne une réflexion (intelligente) sur l'enferment animal, la gestion du monde sauvage par les hommes, leur intrusion violente dans le monde libre et équilibré de la faune et l'histoire glaçante d'une jeune fille/femme qui cherche à sortir de l'emprise étouffante de sa mère. Olivia Rosenthal choisit d'utiliser le "vous" pour parler à son parler "le désir et la mort ont été exposé sous vos yeux (...) vous avez peur...", la forme et le ton produisent une distance énorme entre le lecteur et le personnage. On s'éloigne tellement que finalement on ne comprend plus vraiment ce que veut nous démonter l'auteur. Le parallèle entre la jeune fille et les animaux est vraiment tiré par les cheveux ; la conséquence est qu'on lit chaque partie du livre presque séparément : la vie des animaux et leur souffrance, la vie de cette personne et ses ruminations. Au final, la vie des bêtes est bien plus intéressante que celle de la fille/femme. Déjà l'an dernier j'avais eu du mal sur le livre Inter, ça recommence cette année, suis pas sûre de me lancer sur le prochain.
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Que font les rennes après Noël ?

Voici un roman de conception ingénieuse par l'alternance des témoignages de divers professionnels de la condition animale et d'un personnage féminin cherchant à s'affranchir de sa dépendance à l'égard de son environnement ; cette comparaison des deux conditions, finalement pas si éloignées l'une de l'autre, a nécessité la collecte d'une quantité impressionnante d'informations, dont certaines très techniques, relatives aux traitements imposés aux animaux dans les zoos, les abattoirs, les laboratoires expérimentaux, les élevages.



Le ton est tonique et adapté à chaque intervenant, du tueur des abattoirs au scientifique employé dans la recherche.



L'ensemble est efficace et ne languit pas.



Pourtant ce livre ne m'a pas passionnée et je l'ai terminé avec soulagement : il a quelque chose de glacé et de systématique qui lasse de plus en plus au fil des pages. Les affects y sont tellement mis à distance qu'ils semblent sortir de la chambre froide, comme la viande de boucherie évoquée. C'est manifestement volontaire, mais je ne vois pas l'intérêt de la démonstration : la thèse sous-jacente est trop visible et balisée, les moyens mis en oeuvre semblent disproportionnés par rapport au résultat. La forme domine le fond, l'une et l'autre se confondent. C'est bien ficelé, et c'est techniquement réussi, mais à quoi ça sert ?



Beaucoup de travail pour une petite prouesse un peu vaine.
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Les fantaisies spéculatives de J-H Le sémite

J.H, chercheur en biologie et athée, se pose bien des questions sur sa judéité.

Il réfléchit aux fondements de la loi et remet en cause avec méthode toutes ses prescriptions, interdits, rites ; tout enfin ce qui est supposé constituer l'identité juive :

- doit-il méditer sur la shoah même à la plage ?

- doit-il se soumettre à sa famille et notamment à sa mère ?

- doit-il renoncer à la viande de porc ? N'est-il pas ostentatoire de se passer d'un mets savoureux pour des raisons d'hygiène depuis longtemps obsolètes ? Sans parler des gambas !

- quelle étrange lubie que de considérer le sang comme impur, particulièrement les menstrues de la femme qu'il aime ...

- est-il tenu d'être sioniste ? qui des juifs ou des palestiniens furent les premiers occupants des pays de Juda et d'Israël ? et d'ailleurs, en être les premiers occupants légitime-t-il un droit au retour et un quelconque recours à la force ?

- pourquoi ne pas travailler le samedi quand on est un juif athée ? par conformisme, par hypocrisie, par paresse, tant le prétexte est bon pour ne rien faire ?

- sur quoi se fonde la tradition exigeant la présence de dix hommes pour la prière de kaddish ? ne sont-ils pas ridicules tous ces mâles montés sur leurs ergots et prenant leur biroute pour le nombril du monde ?

- pourquoi circoncire les nouveaux-nés ? cette castration rituelle n'est-elle pas une délicieuse revanche pour les femmes, à la fois gardiennes de la tradition et éternelles exclues de ladite ?



Dans un style alerte et tonique, l'auteure nous entraîne dans une réflexion beaucoup plus profonde qu'il n'y paraît.

J.H le sémite trouvera sa voie à travers toutes ces interrogations. Et son aboutissement sera à la fois simple et lumineux.

J.H est un honnête homme.

La seule vraie question de ce texte est : comment devenir une femme ou un homme sincère et fidèle à soi-même ?

Olivia Rosenthal a réussi là un prodige sous des dehors modestes. On a l'impression de sortir de cette lecture plus intelligente.

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Un singe à ma fenêtre

J'avoue être embarrassée. Ce livre ne mérite pas qu'on le critique sévèrement, cependant il m'a dérouté.

L'écriture d'Olivia Rosenthal est fluide, précise. Mais ce court roman n'a éveillé que peu d'émotion chez moi. Il n'y a que les quelques dernières pages qui m'ont interpelées.

A un moment j'ai eu le sentiment que l'autrice avait au départ un projet profond, qu'elle l'a mis en place mais que finalement, le résultat ne l'ayant pas pleinement satisfaite, elle a tout de même utilisé la matière de son enquête pour développer sa pensée, sa réflexion. Je ne juge pas, je peux me tromper, j'essaie juste de comprendre ce labyrinthe.

Elle est partie d'une enquête réalisée à Kyoto, 25 ans après les cinq attentats au gaz sarin dans les métros de Tokyo en mars 1995. Elle voulait voir ce qu'il en restait dans la mémoire collective, à distance géographique du drame et distance temporelle.

Elle trouve que les japonais sont des gens (trop) serviables, avenants, ayant l'obsession des convenances et se sentant en permanence dans l'obligation de respecter l'harmonie autour de soi. Elle découvre que le "Je" n'existe pas en japonais, ou si oui, que pour les hommes. Et ainsi de suite.

Tout ceci aura de fait, limité les résultats de son enquête.

Mais ce que j'ai le moins bien vécu lors de cette lecture, c'est le perpétuel questionnement qui traverse les trois quarts du récit.

"Selon toi où sont les morts ? Si tu avais vu le jour ailleurs, y penses-tu ? Si tu pouvais dire le secret le plus lourd, cela faciliterait-il la tâche ? Souffres-tu de ta ressemblance avec ton père, ta mère, tes frères ? Te souviens-tu de ta douleur physique la plus vive ? ..." De bonnes et de moins bonnes (plus communes) questions jalonnent le roman.

Mais mais mais, de toute cette "mise ne scène /mise en page" en est sortie une phrase merveilleuse qui valait de loin l'effort de la lecture :

"Accepter la tristesse et en faire le choix"
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Mécanismes de survie en milieu hostile

Fuir, se cacher dans chaque repli offert par la pensée, investir l'absence pour mieux l'affronter, s'enfermer dans le souvenir comme dans une chambre close... et écrire. Olivia Rosenthal nous entraîne à sa suite dans l'exploration des stratagèmes que l'esprit invente pour apprendre à supporter l'insupportable.



Construit à la manière d'un puzzle, le roman - est-ce un roman ? - ne s'offre pas d'emblée au lecteur dérouté par une intrigue et un système de personnages insaisissables. D'un chapitre à l'autre, les attentes et les hypothèses sont bousculées, sans cesse renversées, si bien qu'apparaît cette sensation étrange de n'avoir pas les clés pour ouvrir une porte derrière laquelle il se passe des choses essentielles. De même que l'on observe sous tous les angles une pièce de puzzle pour savoir où la placer, on s'attache (dans tous les sens du terme !) à pétrir chaque mot, chaque information pour en modeler des significations qui engagent forcément une part de notre intimité. C'est, en quelque sorte, une mise en condition optimale pour découvrir les derniers chapitres et le dévoilement déchirant qu'ils recèlent.



J'ai accepté de m'abandonner en confiance à cette écriture envoûtante, et j'ai découvert, lorsque l'ultime pièce du puzzle s'est mise en place, un paysage absolument bouleversant. La force du texte place le lecteur face à sa propre intimité, à sa relation à la mort et à la littérature. La fiction, comme le jeu, n'est qu'une autre manière d'appréhender le réel, un autre "mécanisme" de contournement. Le roman - est-ce un roman ? - d'Olivia Rosenthal le prouve d'éclatante et de stimulante façon.
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On n'est pas là pour disparaître

Le roman s’ouvre par un meurtre suivi d’un interrogatoire. Le 6 juillet 2004 Monsieur T. a poignardé sa femme de cinq coups de couteau. Ce roman débute comme un polar et s’achève sur un poème. Entre deux, le lecteur passera par tous les cycles d’une machine à laver et à essorer humaine.

Par un procédé littéraire classique, l’auteur nous plonge dans la tête de ses personnages, dans la sienne également, tout en nous livrant un certain nombre de données factuelles qu’elles soient historiques, scientifiques ou médicales. Aucun commentaire par contre. C’est au lecteur de faire sa petite cuisine et de décoder comme il peut. En traversant ce chaos littéraire doublé d’un maelström émotionnel, il se trouve alors jeté sans aucune précaution, ni avertissement, dans le bain de la maladie d’Alzheimer, celle qui fait basculer dans le néant, ravage la vie des proches et rend muettes les professions médicales. Pour nous la faire vivre, et non pas comprendre, Olivia Rosenthal saute du coq à l’âne, joue avec tous les genres littéraires, interpelle son lecteur, le prend à la gorge pour le maintenir dans un état de tension et de confusion la plus totale …. ainsi nous met-elle dans la condition d’une maladie que l’on redoute en secret. Diaboliquement efficace et saisissant.

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Mécanismes de survie en milieu hostile

Olivia Rosenthal est née à Paris en 1965. Depuis 1999, elle a publié neuf récits et sa première pièce, Les Félins m'aiment bien, a été créée en janvier 2005 à Saint-Denis, dans une mise en scène d'Alain Ollivier. Par ailleurs, elle réalise régulièrement, en collaboration avec des cinéastes, des écrivains, des chorégraphes ou des metteurs en scène, des performances pour divers lieux et festivals. Elle enseigne la littérature à l'Université Paris VIII (Vincennes-Saint-Denis) où elle a participé à la création en 2013, d’un des premiers masters de création littéraire de l'enseignement supérieur français. Son dernier roman, Mécanismes de survie en milieu hostile, vient de paraître.

A titre intrigant, roman qui l’est tout autant. J’irai même jusqu’à dire qu’il est du genre complexe et qu’il ne s’adresse pas aux lecteurs passifs cherchant à passer le temps dans les transports en commun. Même si les premières pages du bouquin s’ouvrent sur ce qui ressemble à une sorte de thriller post-apocalyptique (éventuellement, La Route de Cormac McCarthy), - la narratrice s’enfuit en laissant derrière elle une femme, dont on ne sait rien, dans des décors mal précisés mais dangereux -, le lecteur comprend vite qu’il n’en est rien et que la forme comme le fond, sont particulièrement ambitieux.

J’avoue humblement, avoir eu beaucoup de mal à écrire ce billet car le roman offre plusieurs niveaux de lecture, chacun proposant une piste à la compréhension globale sans jamais nous y amener, si ce n’est à la fin sans que ce soit explicitement notifié. Un ouvrage dont on pourrait beaucoup discuter mais qui par écrit nous emmènerait trop loin.

Pour faire très court, le livre parle de la mort d’un proche et de la tentative de réconciliation avec la camarde. Le roman, écrit nerveusement, est découpé en cinq chapitres qui peuvent paraître dissociés mais qui s’avèrent former un tout, du moins dans l’esprit du propos abordé par l’auteure. J’ai dit qu’il avait des allures de thriller, et tout du long il en conservera les caractéristiques, le mystère (de quoi nous parle ce livre ?), l’angoisse car la lecture est particulièrement anxiogène, effet accentué par le parti pris d’insérer dans la narration et venant en écho, des extraits de textes en italiques (rapports de police sur une scène de crime, ou d’autopsie, détails tirés d’ouvrages sur la décomposition des corps etc.). Même quand le sens de ce qu’on lit nous échappe, il est très difficile de lâcher ce bouquin tant il intrigue, tant il trouble, car le lecteur se trouve amené à pénétrer des zones de connaissances ou de l’esprit qu’il n’est pas toujours prêt à vouloir vraiment explorer.

Parfois on à l’impression d’être face à des métaphores, la narratrice explorant une demeure où elle va s’abriter on s’interroge, est-elle un être humain ou bien serait-ce la représentation de la maladie gangrenant le corps (la maison) ? Cette femme est-elle un corps vivant ou bien s’agit-il de son esprit/âme/conscience qui s’exprime ? Les passages en italiques relatant des expériences de mort clinique, ou de décédés revenant à la vie, nous invitent à suivre cette fausse piste. A partir de situations à peu près identifiées, ça part en dérapages métaphysiques affolants.

Souvent je râle quand je lis des critiques de romans où l’on ne comprend rien du contenu du bouquin ; j’ai peur qu’aujourd’hui je ne sois tombé dans ce travers. Mais avant de me jeter la pierre, penchez vous sur ce roman qui en vaut le détour, peut-être excuserez-vous alors, mes difficultés à vous le présenter mieux. PS : Attention, il s’adresse à un public averti, vous l’aurez compris.

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Mécanismes de survie en milieu hostile

C'est un livre très étrange et décalé, comme le laissent présumer la couverture, et le "m" minuscule du titre. Tout au long du livre on se situe donc en milieu hostile, depuis les paysages apocalyptiques initiaux jusqu'au final de souffrance et de culpabilité obsédantes.



Olivia Rosenthal prend soin de ne pas donner le code, de perdre son lecteur, de le déstabiliser, et il faut donc s'attendre à une errance interrogative face à ce texte, où les clés sont finalement données, mais toujours à retardement, comme si elle ne pouvaient pas être dites. La narratrice, qui n'a pas de nom, de même qu'aucun des rares autres personnages, évolue dans des lieux mortifères quoique quotidiens, hantés, où plane une menace, elle se débat face à l'adversité dans une solitude terrifiante.

Je ne vous dis pas pourquoi, puisque Olivia Rosenthal choisit de d'abord nous égarer et ne le révèle que peu à peu , tardivement et allusivement, mais elle traîne une malédiction coupable et déchirée. La mort, la solitude et la peur sont ses seules vraies compagnes, omniprésentes, menaçantes.



Les cinq chapitres paraissent initialement disparates, leur unité apparaît peu à peu au fil des révélations, pour faire de ce livre un hurlement-confession, un aveu désespéré et tragique, qui fait suite à des années de secret et de silence.



Au sein du texte, Olivia Rosenthal insère des paragraphes en italique, qui tous, parlent, de façon très clinique, quasi scientifique de mort, d'expérience de mort imminente, de réanimation...Je n'en ai guère vu l’intérêt, le texte était assez fort en lui-même, je dirais même que cela crée ainsi une dispersion, comme une distraction qui nuit à la cohérence globale. Peut-être l'auteur les a t'elle considérés comme des pauses, salutaires quoique menaçantes, qui lui permettent de se reprendre, de ne pas se laisser envahir par l'émotion, et ainsi, de continuer.



J'ai mis très longtemps à sentir le texte, à voir où il me menait. Je ne peux pas dire que j'ai aimé, j'ai été trop dérangée pour cela, mais c'est une expérience, un cri à écouter, puisque qu'Olivia Rosenthal a – enfin - demandé à être entendue.

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Mécanismes de survie en milieu hostile

SPOIL

Le roman d'Olivia Rosenthal happe le lecteur dès les premières lignes où l'on est projeté dans une course poursuite angoissante. La narratrice semble seule au monde, depuis qu'elle a abandonné sa compagne, pour survivre.

Qui sont-elles, quels sont leurs liens ? C'est que l'on découvre peu à peu dans les quatre autres parties qui composent ce roman aux allures fantasmagoriques dans ses débuts et qui aboutit à une réalité brutale. La narratrice doit passer par les chemins de l'enfance, des cauchemars, la peur des monstres pour parler enfin de l’innommable : le suicide de sa sœur. Mécanismes de survie est donc un parcours personnel, intérieur, sur l'acceptation de la mort.
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Ils ne sont pour rien dans mes larmes

L'idée de base du livre, initié par l'espace 1789 de Saint Ouen, ne pouvait en effet que séduire terriblement le fou de cinéma et de littérature que je suis : en effet, entre janvier et août 2011, Olivia Rosenthal, qui publié huit récits aux éditions Verticales, dont On n'est pas là pour disparaître (Prix Wepler 2007) et Que font les rennes après noël? (prix du livre Inter 2010) est allé à la rencontre des audonniens (c'est ainsi qu'on appelle les habitants de Saint Ouen) et leur a posé la question suivante : « Quel film a changé votre vie ? »



Ces entretiens ont donc été rassemblés dans un recueil de 14 textes édités aux éditions Verticales. Quatorze voix singulières racontent comment le cinéma est entré par effraction dans leur existence. C’est un livre sur tous ceux qui fréquentent les salles obscures pour se rassurer, pour oublier, pour se divertir, pour comprendre, pour avoir peur. On y rencontre des acteurs, des couleurs et des sons, des histoires de famille, des exemples à suivre, des motifs de rupture, toute une intimité avec des images souvent anciennes qui, passées au crible de la mémoire, continuent à hanter nos esprits et nos corps.



Ainsi, pour Angélique, c'est La Nuit américaine qui va bouleverser sa vie, car grâce à ce film, elle aura trouvé sa vocation, celle de script (le métier de Nathalie Baye dans le film). Pour Béatrice, c'est le Dernier Tango à Paris qui va changer radicalement l'idée qu'elle se faisait de l'amour. Alors que Thelma et Louise va faire prendre conscience à Annick qu'on est jamais enfermé dans une vie et qu'il faut trouver la force de briser les barreaux de sa prison dorée



L'idée qu'un film peut donc totalement avoir une influence et changer radicalement une voie toute tracée est donc absolument magnifique, et ce livre est donc un merveilleux cri d'amour pour le 7ème art, et de la magie qu'il provoque sur les gens.



Hélas, et c'est un peu la limite du livre, je n'ai jamais eu l'impression d'avoir affaire à de la littérature, mais plus à la lecture d'un article de MarieClaire qui poserait la même question. Il manque de fils conducteurs à ces histoires entre elles, et d'un vrai point de vue d'écrivain.



Ils ne sont pour rien dans mes larmes est donc un beau projet pour tous les amoureux de cinoche, mais hélas, pas totalement abouti.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Un singe à ma fenêtre

Je n’avais pas lu de livres d’Olivia Rosenthal depuis longtemps. Mais depuis quelques temps, je reviens à mes premières amours littéraires. Il était donc logique que je la lise de nouveau. J’aime énormément sa manière d’écrire. J’ai trouvé ce titre dans une bouquinerie de ma ville. J’étais bien heureuse de ma trouvaille, loin de me douter que ce serait en plus une occasion de poursuivre ce voyage au Japon, commencé avec le film Sidonie au Japon, avec Isabelle Huppert, car j’ai retrouvé dans ce livre une ambiance similaire… La narratrice a fait toutes les démarches nécessaires pour atteindre son projet : enquêter, vingt-cinq ans plus tard, presque sur place, sur les attentats au gaz sarin de Tokyo en 1995. Elle débarque dans un immeuble de Kyoto dans lequel elle aperçoit dès le premier jour un scolopendre, qui sera ensuite son obsession. Après le succès des premières démarches, sur place rien ne se passe comme prévu. Les témoins sont muets ou laconiques, déclarent ne pas avoir de liens avec les attentats, n’avoir pas été là, n’avoir rien vu, ne pas se souvenir. De rencontre en rencontre, quelque chose se dénoue pourtant, la compréhension partielle de la narratrice de la culture du pays, et dans le brouillard auquel elle se confronte, une certaine vérité. Jusqu’à s’apercevoir du dialogue qu’elle cherchait à établir tout simplement avec la mort… J’ai beaucoup aimé retrouver dans cet opus ce que j’avais déjà aimé lire de cette autrice. Son style peut désarçonner ici, car le récit est entrecoupé d’injonctions à un « tu » à se poser des questions essentielles. J’ai refermé ce livre particulier avec le sentiment d’avoir lu quelque chose de fort et de beau. Sans rien dévoiler, la fin du récit est particulièrement émouvante.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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