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3.75/5 (sur 129 notes)

Nationalité : Chine
Né(e) à : Chengdu , le 25/11/1904
Mort(e) à : Shanghai , le 01/10/2005
Biographie :

Ba Jin (ou Pa Kin, Li Fei-Kan, Li Pei-Kan) est le nom de plume de l'écrivain chinois Li Yaotang, président du Centre du Pen chinois et candidat au prix Nobel de littérature. Son séjour en France (1927-1928) a marqué sa carrière littéraire. Ba Jin a aussi écrit en espéranto. Son livre le plus célèbre est autobiographique, Famille.
Fils d'un propriétaire foncier et fonctionnaire gouvernemental, Ba Jin se montre très tôt hostile aux rites, formalisme et châtiment. Dès 1919, il se dit « anarcho-communiste » et devient membre du groupe La société de l’Équité.
Entre 1920 et 1924, il collabore à La voix du peuple (anarchiste) et signe son 1er article anarchiste en 1921. Il écrit également dans la revue Les masses en alerte (Jingqun). À partir de 1922, il est le principal responsable de la revue La voix des gens du peuple et adopte le pseudonyme Peigan. En 1924, il quitte Chengdu pour intégrer l'École des langues étrangères Nanjing. Il étudie l’espéranto qui lui permet de découvrir de multiples auteurs libertaires. Il se déplace aussi beaucoup à Pékin, Shangaï (où il mènera une activité syndicale active) et Canton (où il écrit dans La cloche du peuple).
En 1926, il se rend en France dans le cadre d'un programme mi-travail mi-étude. La littérature mise à part, ses intérêts se centrent sur l’anarchisme et le mouvement populiste en Russie, d’où son pseudonyme – première syllabe de l’appellation chinoise de Bakounine et dernière de Kropotkine, deux anarchistes russes. De retour en Chine en 1928, Ba Jin se concentre sur son activité littéraire et écrit une vingtaine de romans (de 1928 à 1945).
Malgré sa position politique neutre, le gouvernement le nomme membre du conseil de culture et d’éducation en 1950 après la fondation de la République populaire de Chine. Mais la Révolution culturelle ne l'épargnera pas: sa maison est occupée par les gardes rouges, la clef de sa bibliothèque confisquée, sa famille dispersée ; lui-même doit paraitre à des séances critiques où il est abreuvé d’humiliations puis partir dans une « école du 7 mai », euphémisme pour camp de rééducation. A la mort de Mao Zedong, Ba Jin retrouve son statut. Son œuvre est alors rééditée et traduite.
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Source : folio
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Jean LECLERC du SABLON parle de PA KIN
Jean LECLERC du SABLON parle de l'écrivain chinoisPA KIN, de son livre "Nuit glaçée" et de la manière dont il a été à la fois utilisé et interdit par le régime . Aujourd'hui, PA KIN est libre mais a été récupéré par le pouvoir. BT photo de PA KIN.

Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Pa Kin
Notre seul rôle est de noircir du papier. Nous gaspillons notre jeunesse, le temps d’une partie de nos lecteurs, et nous provoquons l’antipathie des autres. Nous ne parvenons même pas à vivre de notre plume.
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Je reconnais que mon défaut le plus grave est de critiquer sans rien réaliser moi-même.
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Je n’ai pas la chance d’être millionnaire et ne voudrais pas connaître ce malheur !
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Le visage de Chant de Phénix se dessina devant ses yeux, un joli visage à l'expression toujours résignée, sans aucun grief, ni aucune amertume, comme la mer qui reçoit tout, recouvre tout sans pourtant laisser entendre un cri de révolte.
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" A mon avis, je n'en ai plus pour longtemps à vivre. Après ma mort, je ne sais combien de temps ce jardin et toutes ces choses seront préservées. Je ne suis pas rassuré avec vous. Ce n'est qu'aujourd'hui que je comprends que laisser à ses héritiers des biens sans leur léguer de principes moraux est peu sûr. Ai-je donc été idiot toutes ces années! "
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" Tu crois que les Zhao seront éternellement riches, puisqu'ils le sont aujourd'hui, et qu'ils contempleront toujours les autres crever de faim ? Parce qu'ils ne travaillent pas et passent l'année à acheter des terres, tu crois que leurs fils, leurs petits-fils, leurs arrière-petits-fils seront éternellement riches, joueront de l'argent, iront au théâtre, mangeront et dormiront éternellement ? Tu crois que ce qu'on mange, c'est de l'argent, que notre sommeil, c'est de l'argent, que l'argent est comme une mère que l'on téterait toute sa vie ? "
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我相信你们小说家看事情比平常人深得多,平常人只会看表面,你们还要发掘人心。我想你们生活也很苦,看的太深了恐怕看到痛苦多,欢乐少......

(Je crois que vous, les auteurs, voyez les choses beaucoup plus en profondeur que les gens ordinaires. Ces derniers ne voient que l'apparence, tandis que vous fouillez le cœur des hommes. Je pense que vous devez avoir la vie dure, puisque vous voyez les choses plus en profondeur, je crains que vous voyez beaucoup plus de souffrance et moins de joie...)
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Ce roman est mon œuvre mais je n’y ai rien mis de neuf ni d’original. D’autres ont déjà tenu les mêmes discours que mes héros :
« Réconforter, essuyer des larmes, faire renaitre le sourire. »
« Nous sommes liés aux autres, un sourire me rend heureux, des larmes m’affligent. En ce monde, j’aperçois tant de souffrances et d’infortune mais davantage d’amour encore. »
« Cela réchauffe le cœur comme une journée de printemps. En définitive, la vie est une belle aventure. »
Tout cela a été déjà dit des milliers de fois par des milliers de gens. Cela me réjouit d’être en mesure de le répéter une fois de plus et d’apprendre à tous [… ] que l’homme ne se nourrit pas de billets de banque et, qu’au-delà de sa course aux richesses, il y a plus important, infiniment plus important.

Bajin, juillet 1944
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Elle s'arrêta pour l'attendre.
- Grand cousin ? fit-elle, et elle lui lança un regard au reflet ondoyant.
- Tu as pitié même d'un papillon, et moi, je ne compte pas ?
Elle ne répondit rien, tête baissée, s'appuyant contre la rocaille. Il poursuivit :
- Tu t'en iras demain peut-être, nous ne nous verrons plus jamais. Vivants ou morts, nous serons dans deux mondes éloignés. Peux-tu avoir la cruauté de rester muette ainsi ?
Elle gardait toujours le silence, mais sa respiration devenait haletante.
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Dors sur ma poitrine un petit moment, ça te réchauffera un peu" dit mon père avec affection.
Contre la poitrine de mon père, je me sentis un peu tranquillisé. Et cependant, je n'arrivais pas à m'endormir. La tête levée, je regardais le visage de mon père...
Quand le vent soufflait, il frôlait mon épaule, avec une caresse comme pour endormir les petits bébés, il dit : "Ce n'est rien, les feuilles se remettent à bruire, dors bien
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