AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Patrick Lapeyre (129)


Nora marchant à son bras comme s’ils étaient mari et femme, l’un marchant bouche ouverte pour avaler le bonheur, et l’autre – c’est évidemment lui – bouche fermée pour l’empêcher de s’échapper
Commenter  J’apprécie          60
Blériot ne ait pas ce qui l’angoisse le plus, de devoir un jour quitter sa femme ou de vieillir avec elle.
Commenter  J’apprécie          60
Et il partira. Il sortira de sa vie comme on sort d'une pièce, en s'excusant de s'être trompé de porte.
Commenter  J’apprécie          60
Tous les hommes, à un moment donné, ont sans doute besoin d'avoir une histoire à eux, pour se convaincre qu'il leur est arrivé quelque chose de beau et d'inoubliable une fois dans leur vie.
Commenter  J’apprécie          50
Murphy Blomdale a beau parfois paraître résigné et mener depuis des mois une vie terne et autarcique, le temps n’a pu supprimer son besoin de revoir Vicky, parce qu’elle demeure son unique lien avec Nora.
Au point que ce soir on pourrait croire à les voir chuchoter qu’ils sont les deux dernières personnes à parler une langue disparue.
Vous aviez vos habitudes dans ce bar ? lui demanda-t-elle.
Elle venait souvent m’attendre ici, quand je sortais du travail et qu’on avait décidé d’aller dîner quelque part.
À présent, il n’y retourne plus que le week-end, presque toujours en solitaire, lui confie-t-il. D’abord parce qu’il n’a pas beaucoup d’amis à Londres, ensuite parce qu’il a aussi envie d’être seul pour le cas très improbable où Nora reviendrait et pousserait la porte d’entrée.
Je suis resté romantique, s’amuse Murphy en la regardant, émerveillé par la beauté et la plénitude de ses formes, mais sans trouble, en tout cas sans aucune excitation.
Confidence pour confidence, Vicky lui avoue que de son côté elle continue de sursauter à la moindre sonnerie de téléphone, convaincue d’entendre enfin la voix de Nora.
Je ne sais pas si tu te souviens, lui dit-elle, de ce personnage de Bradbury, dans les chroniques martiennes, qui a la particularité de changer de sexe et d’identité dès qu’il rencontre quelqu’un.
Je n’ai jamais lu Bradbury.
En fait, sans le vouloir, il prend chaque fois le visage de celui ou de celle que l’autre attendait depuis des années. Comme s’il devenait la projection de son désir.
À la fin, tout le monde lui donne la chasse et il n’est plus qu’une silhouette galopante, épouvantablement malheureux.
Murphy doit convenir que ce pourrait être une bonne définition de Nora.
Commenter  J’apprécie          51






Où je suis ?
répète-t-il, parce qu´il a l´habitude
de penser lentement
- si lentement qu´il est
en général le dernier à comprendre
ce qui se passe dans sa propre vie.



Commenter  J’apprécie          50
Ce qui ajoute à sa sidération, c'est l'idée que ce nom de Nora, avec le visage et le corps qui l'enveloppent, va se fixer dans un endroit bien précis des cellules de sa mémoire et qu'il s'oubliera sans doute lui-même avant de pouvoir l'oublier.
Tout ce qu'on peut attendre, il l'aura attendu, tout ce que l'on peut perdre, il l'aura perdu.
Commenter  J’apprécie          51
En fait, c'est moins son absence qui l'effraie que son silence.
Commenter  J’apprécie          50
Il en plaisanterait presque, mais elle le regarde d’une telle façon à cet instant, avec une telle gravité enfantine, qu’il se sent déshabillé de son ironie, sans plus rien sur lui.
Commenter  J’apprécie          50
Il a besoin d'avoir une histoire. Tous les hommes, à un moment donné, ont sans doute besoin d'avoir une histoire à eux, pour se convaincre qu'il leur est arrivé quelque chose de beau et d'inoubliable une fois dans leur vie. (p.21)
Commenter  J’apprécie          50
Le tranchant de la rancœur est long à s’émousser
Commenter  J’apprécie          50
Peut-être que les souvenirs sont beaux à cause de cela. Parce qu'avec le temps, le filtre des années, ils deviennent comme des produits purifiés, débarrassés des scories du chagrin et de la peur.
Commenter  J’apprécie          40
Il sortira de sa vie comme on sort d'une pièce, en s'excusant de s'être trompé de porte.
Commenter  J’apprécie          40
Tandis qu'il réfléchissait dans le noir en écoutant les bruits de la rue, il se sentait aussi heureux qu'un homme capable de goûter la fraîcheur du vent, même en l'absence de vent.
Commenter  J’apprécie          40
Peut-être que les souvenirs sont beaux à cause de cela. Parce qu'avec le temps, le filtre des années, ils deviennent comme des produits purifiés, débarrassés des scories du chagrin et de la peur.
Commenter  J’apprécie          40
Les couples […] ressemblent souvent à des organisations incohérentes, alors qu’ils sont en réalité une alliance d’intérêts bien compris.
Commenter  J’apprécie          40
Tous les hommes ont la nostalgie de ce temps énorme où la vie avait encore l'élasticité du possible.
Commenter  J’apprécie          41
Quel ennui ! Des personnages insipides, une histoire creuse, des tentatives d'humour ratée.
Commenter  J’apprécie          40
Il y a des chagrins dont on ne revient pas
Commenter  J’apprécie          40
Peut-être qu’il y a trop d’amoureux et pas assez d’amour, déclare tout à coup Blériot, saisi d’une inspiration philosophique.
Commenter  J’apprécie          30



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Patrick Lapeyre (1064)Voir plus

Quiz Voir plus

A la recherche de San Antonio

En quelle année Frédéric Dard est-il né ?

1921
1923
1925

10 questions
31 lecteurs ont répondu
Thème : Frédéric DardCréer un quiz sur cet auteur

{* *}