Citations de Paulo Coelho (4385)
Elle rédigea la lettre. Ce moment de bonne humeur lui fit presque remettre en cause la nécessité de mourir, mais elle avait absorbé les comprimés, il était trop tard pour revenir en arrière.
Elle était convaincue d'être absolument normale. Sa décision de mourir reposait sur deux raisons très simples, et elle était certaine que, si elle laissait un billet expliquant son geste, beaucoup de gens l'approuveraient.
Première raison : tout, dans sa vie, se ressemblait, et une fois que la jeunesse serait passée, ce serait la décadence, la vieillesse qui laisse des marques irréversibles, les maladies, les amis qui disparaissent. Elle ne gagnerait rien à continuer à vivre ; au contraire, les risques de souffrance ne feraient qu'augmenter.
La seconde raison était d'ordre plus philosophique : Veronika lisait les journaux, regardait la télévision, et elle était au courant de ce qui se passait dans le monde. Tout allait mal et elle n'avait aucun moyen de remédier à cette situation, ce qui lui donnait un sentiment d'inutilité totale.
Personne au monde ne commencerait un article en demandant où se trouve le mont Everest, même s'il n'y était jamais allé. Pourtant, en plein milieu de l'Europe, un journaliste d'un magazine connu n'avait pas honte de poser une telle question, parce qu'il savait que la majorité de ses lecteurs ignorait où était la Slovénie. Et plus encore Ljubljana, sa capitale.
un roman plein de poésie qui nous enmmene au fil d'un voyage initiatique au coeur de l'âme humaine et de ses tourments; un beau voyage méditatif et philosophique, un bon roman, l'un des plus réussis de Paulo Coelho
entrainer votre coeur; c'est la discipline dont le guerrier a besoin. si vous savez le controler, vous vaincrez l'adversaire
Les arts divinatoires ont été inventés pour aider les hommes, en aucun cas prévoir l'avenir. Ils sont d'excellents conseillers mais de très mauvais prophètes.
Il n'y a plus de rites. On ne peut plus transformer les actions ordinaires en manifestations sacrées. Nous cuisinons en nous plaignant de perdre du temps, alors que nous pourrions transformer l'amour en nourriture. Nous travaillons en pensant que c'est une malédiction divine, quand nous devrions utiliser nos capacités pour nous donner du plaisir.
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Nous, les femmes, quand nous cherchons un sens à notre vie, ou le chemin de la connaissance,nous nous identifions toujours à l’un des quatre archétypes classiques.
La Vierge (et là, je ne parle pas de sexualité) est celle dont la quête passe par l’indépendance totale, et tout ce qu’elle apprend est le fruit de sa capacité à affronter seule les défis.
La Martyre découvre dans la douleur, l’abandon et la souffrance, un moyen de se connaître elle-même.
La Sainte trouve dans l’amour sans limites,dans la capacité de donner sans rien demander en échange, sa vraie raison de vivre.
Enfin, la Sorcière recherche le plaisir total et illimité – donnant ainsi une justification à son existence.
Athéna a été les quatre à la fois, alors que nous devons généralement choisir une seule de ces traditions féminines.
Quand le sentiment d'insatisfaction ne disparaît pas, c'est qu'il a été mis là par Dieu pour une seul raison : il faut poursuivre la marche.
Seul celui qui connaît ces frontières connaît la vie; le reste n'est que passer le temps, répéter une même tâche, vieillir et mourir sans avoir vraiment su ce que l'on faisait ici-bas.
Dans la vie, tout est signe.
Les rêves donnent du travail.
Même la plus grande sagesse peut être occultée par l'éclat de la vanité.
.............qu'un petit détail même anodin , peut tout détruire.
En regardant le jardin de l'autre - Paulo Coelho
Donne à l'idiot mille intelligences, et c'est la tienne qu'il voudra, dit le proverbe arabe.
Nous commençons à planter le jardin de notre vie et, regardant à coté, nous voyons que le voisin est là, à épier. il est incapable de faire quoi que ce soit, mais il se plaît à se mêler de la façon dont nous semons nos actions, plantons nos pensées, arrosons nos conquêtes.
Si nous prêtons attention à ce qu'il raconte, nous finissons par travailler pour lui, et le jardin de notre vie sera une idée du voisin.
Nous en oublierons la terre cultivée avec tant de sueur, fertilisée par tant de bénédictions.
Nous oublierons que chaque centimètre de terre a ses mystères, que seule la main patiente du jardinier peut déchiffrer.
Nous cesserons d'être attentif au soleil, à la pluie et aux saisons - pour nous concentrer uniquement sur cette tête qui nous épie par-dessus la clôture.
" toute action motivée par la fureur est une action vouée à l'échec!"
Si je dois mourir, que ce ne soit pas d'un coup dans le dos
S'Il peut tout, pourquoi n'épargne-t-il pas la souffrance à ceux qui L'aiment? Pourquoi ne nous sauve-t-Il pas, au lieu de donner gloire et pouvoir à Ses ennemis?
.......Quand un homme marche vers son destin, il est bien souvent forcé de changer de direction. Parfois, les circonstances extérieures sont les plus fortes, et il est obligé de se montrer lâche et de céder. Tout cela fait partie de l'apprentissage
........il venait de découvrir que l'homme a rarement le pouvoir de prendre une décison
Nous ne sommes pas maîtres du soleil, ni de l'après-midi, ni des vagues, ni même de la vision de Dieu, parce que nous ne pouvons pas nous posséder nous-mêmes.
L'inévitable est passager. Les leçons de l'inévitable sont définitives.
Le bonheur est quelque chose qui se multiplie quand il se divise.