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Critiques de Pierre Louÿs (130)
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Trois filles de leur mère

Le problème de base de la littérature pornographique, c'est qu'elle est circonscrite à 3 orifices. Toute oeuvre de ce registre se doit donc, pour avoir un quelconque intérêt, de faire appel ou au talent, à l'imagination, ou à la créativité de l'auteur.



Je suis étonné que si peu de contributeurs relèvent le côté humoristique de l'ouvrage, seul réel intérêt ici...

Bon, ne nous y trompons pas : nous sommes bien dans un roman (un roman catalogue de fantasmes et non comme voudrait nous le faire croire l'auteur un récit vécu) pornographique. Et quelque peu soporifique, n'ayons pas peur de l'avouer, tant il y a redondance dans les scènes : on y encule un peu trop ; recourt trop systématique quand un auteur manque d'imagination pour dire le sexe (cela viendrait du fait que, à part la plus jeune, chacune de ces donzelles serait rétive au fait d'être pénétrée côté vagin ; ici point de vue purement masculin en fait)

Mais l'idée première de l'auteur ici (qui s'amuse pleinement) est de choquer et non de faire un ouvrage pour les afficionados de la discipline (et visiblement au vingt et unième siècle on trouve encore des gens pour être choqués pour pas grand chose : il me semble pourtant que les choses sont bien claires, on n'arrive pas ici par hasard) ; des trois filles de la mère (toutes prostituées) c'est la plus jeune la plus créative, celle qui met le plus d'ardeur à son travail, jusqu'au cabotinage assumé et la seule à pratiquer couramment la pénétration par ses trois orifices (le fait qu'elle ait dix ans participe sans doute de cette volonté de choquer et de ce que certains le soient)

C'est le personnage le plus intéressant des trois filles (l'une est une ado, l'autre une jeune adulte). C'est en elle que Louÿs à placé tout son humour. La mère dit d'elle que d'elles toutes elle est la seule vraie putain.

Ce que je veux bien admettre de choquant, c'est que ce soit elle qui prend le plus de plaisir au sexe, la plus intrépide, enjouée : elle baise comme une enfant jouerait ! (fantasme pédophile oh ! combien) Très certainement là est-on au delà de ce simple plaisir de choquer mais dans des goûts bien assumés.

Si on ajoute à ça toutes les scènes où sont racontées les enfances de chaque filles, à quel âge elles ont commencé à sucer, à se faire sodomiser (toujours du point de vu de l'auteur mâle et non de ce ces fillettes ont bien pu ressentir) on en arrive à un ouvrage fait par un monsieur pour des messieurs, avec une certaine tendance pour le fruit très mûr.

On a de mon point de vue fait bien mieux s'agissant de pornographie. Si cela avait été une rédaction de cinquième, certainement que le professeur aurait écrit dans la marge en rouge : ça manque bougrement d'originalité tout ça !
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Trois filles de leur mère

J'avoue avoir ici découvert ma limite dans l'érotisme (on peut dire pornographie sans se tromper): un homme narre ses aventures avec une mère et ses trois filles, dont la dernière de ... 10 ans, les trois s'offrant à lui sans aucun remord ni effroi. D'accord, on peut trouver le tout truculent, mais mon éducation bêtement m'a fait frémir devant les scènes de sodomie, de caresses, devant les mots de ces dames et jeunes filles. Jamais je ne me serai cru aussi pudibond, le tout était de trouver le récit qui ferait ressortir mon dégoût. De plus, il est dit que tout ceci est un récit véridique: ma foi, il se passait de bien drôles de choses au début du 20ème siècle.
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Trois filles de leur mère

Ce livre est répugnant, mal construit et creux, il prône la prostitution gratuite et la pédophilie. À part exciter des pervers sexuellement désaxés, je ne vois vraiment l'intérêt, parfois la censure à du bon et on pourrait même se demander si l'auteur ne devrait pas être surveiller par la police...
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Trois histoire érotiques

Ce petit folio offert lors d’une opération en librairie dormait dans ma PAL depuis quelques années. Je me suis enfin décidée à l’en sortir. S’il n’est pas inintéressant, ce recueil me laisse toutefois mitigée.



Le premier texte du recueil est une nouvelle de Sade publiée, comme d’autres contes libertins de l’auteur, à titre bien longtemps après sa mort. «Augustine de Villeblanche ou le stratagème de l’amour» est un texte bien éloigné des récits les plus violents de Sade comme «les 120 jours de Sodome» ou «les prospérités du vice». «Le stratagème de l’amour» ne porte pas non plus les réflexions philosophiques qu’on peut rencontrer chez l’auteur. Il n’y a pas ici de peinture sous forme de dénonciation de la société. Il s’agit ici d’un conte libertin léger qui joue avec gourmandise sur la confusion des sexes. En effet, dans cette histoire un homme se déguise pour séduire une femme lesbienne qui s’est déguisée en homme. Ce conte dénué de la cruauté habituelle de Sade s’avère très plaisant, audacieux et, bien entendu, servi par la délicieuse écriture du divin marquis.



Le 2ème récit intitulé «la nuit merveilleuse ou le nec plus ultra du plaisir» est une réécriture du conte «Point de lendemain» de Vivant Denon paru quelques années après le texte originel. On ne sait pas si ce conte est de la main même de Denon ou d’un autre auteur. Ce conte est un agréable badinage amoureux, gentiment érotique. L’écriture est plutôt belle. Ce texte se lit sans déplaisir mais reste très anecdotique et sera vite oublié.



Enfin, le dernier texte de ce recueil est le «Manuel de civilité pour les petites filles à l’usage des maisons d’éducation» de Pierre Louÿs. Cela faisait longtemps que je voulais lire cette œuvre dont j’avais pas mal entendu parler en termes dithyrambiques, certains criant au génie. Avec ce texte, Louÿs propose un pastiche des manuels de savoir-vivre destinés aux jeunes filles qui étaient largement répandus au début du 20ème siècle. J’avais déjà lu du Louÿs, je savais donc qu’il écrit bien. Mais ici, on ne peut guère savourer l’écriture de l’auteur en raison de la forme même du texte. En effet, il s’agit, comme dans les manuels de savoir-vivre, d’une suite de conseils donnés aux jeunes filles, faites ceci, ne faites pas cela… L’auteur fait preuve d’un sens de la formule et d’une outrance qui ne sont pas à prendre au 1er degré mais qui sont bien amusants. En tout cas au début. Si j’ai trouvé ces conseils trash plutôt drôles au début de ma lecture, le procédé est très répétitif, je me suis vite lassée jusqu’à sombrer dans un ennui abyssal. Tant et si bien que je ne suis pas allée au bout et n’ai pas fini ce dernier texte.



Ce livre est un petit recueil relativement plaisant mais tout à fait dispensable. Le conte de Sade est très bon mais se trouve dans le recueil « Historiettes, contes et fabliaux » (que j’ai bien envie de me procurer). «La nuit merveilleuse » est une lecture agréable mais qui ne restera pas dans les mémoires. Quant au «manuel de civilité… » de Louÿs, je pense que lire les citations postées par les babeliotes est amplement suffisant et permet de voir le ton de l’ouvrage.



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Trois histoire érotiques

Ces trois nouvelles disparates de style de Sade, Vivant Denon et Pierre Louÿs, sans lien, composent ce livre érotique offert.

La note que j’attribue au recueil est la moyenne pour des textes diversement appréciés.



Le “Manuel de civilité pour les petites filles à l’usage des maisons d’éducation” de Pierre Louÿs publié de façon posthume en 1926 joue sur la provocation lourde, à tel point que j’ai dû chercher pour proposer un conseil qui ne heurte pas vos oreilles : “Ne mouillez pas votre pouce dans votre bouche ou votre con pour tourner les pages.”



La nouvelle grivoise de Vivant Denon est une version révisée érotiquement du conte “Point de lendemain” que vous pourrez trouver en deux versions “soft” : celle de 1777 et celle de 1812 dans le Folio classique n°: 2739.

Elle a inspiré à Louis Malle le scénario du film ”Les amants” de 1958.

Durant cette “nuit merveilleuse”, l’auteur nous propose une charmante et licencieuse mignardise où l’amour est porté aux nues avec une élégance mutine.



Lisez ce voyage de la version libertine de cette carte du tendre à haute voix ou à bas bruit à votre aimé(e) : « Nos soupirs nous tinrent lieu de langage : plus tendres, plus multipliés, plus ardents, ils étaient les interprètes de nos sensations, ils en marquaient les degrés, et le dernier de tous, longtemps suspendu, nous avertit que nous devions rendre grâces à l’Amour.»

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Trois histoire érotiques

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C’est un livre plaisant mais vraiment pas indispensable.
Lien : http://www.yuya.fr/chronique..
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Une Volupté nouvelle

Une Volupté nouvelle /Pierre Louÿs

« Une volupté nouvelle » m’a fait penser au début à l’essai de Nathan Devers « Espace fumeur » que j’ai commenté récemment puisque je lis : « … L’important est d’avoir toujours une cigarette à la main ; il faut envelopper les objets d’une nuée céleste et fine qui baigne les lumières et les ombres, efface les angles matériels, et, par un sortilège parfumé, impose à l’esprit qui s’agite un équilibre variable d’où il puisse tomber dans le songe. » L’auteur, un soir, songe à écrire de la poésie, et en même temps il ressent le désir de ne rien faire. Une soirée qui se terminera comme souvent devant une feuille de papier vierge et un cendrier plein de cadavres ! C’est alors que la sonnerie retentit… Une femme inconnue se tient sur le seuil, belle et sensuelle. Elle défait son manteau et « … Sa robe était de soie vert d’eau, ornée de gigantesques iris tissés dont les tiges montaient en fusées le long du corps jusqu’à un décolletage carré qui montrait nu le bout des seins. » Fantasme, fantôme ou réalité d’une lectrice extravagante ? Elle dit s’appeler Callistô…et se dévêt en un éclair pour laisser apparaître un corps d’une harmonie parfaite, « sa peau luisait comme au sortir du bain, brune d’un léger ton uniforme, presque noire au bout des seins, au bord allongé des paupières et dans la ligne courte du sexe. » … Elle raconte à notre poète comment est née la volupté dans les temps anciens, comment les lèvres d’un homme et d’une femme se sont unies pour la première fois et se savourèrent avant que chaque jour un plaisir nouveau n’inspirât les corps des amants, oubliant la barbarie héréditaire des accouplements bestiaux. C’était au temps de la splendeur de Babylone, Antioche et Alexandrie. Mais depuis, des siècles plus tard, quel plaisir inconnu en amour avez-vous conquis demande –t-elle à l’écrivain ? Quelles jouissances neuves avez-vous expérimenté que je puisse partager avec toi ? Le narrateur tente d’expliquer que les siècles qui ont suivi furent destructeurs et que les hommes et les femmes perdirent peut-être l’essentiel, mais que l’humanité avait enfanté des découvertes remarquables. Et Callistô de se moquer de l’écrivain lui montrant que les siècles qui suivirent l’Antiquité n’ont fait que copier, Descartes Parménide, Kant également Parménide, les mathématiciens Euclide et Archimède copié par Leibnitz, Aristote par Newton, Démocrite par Kelvin. Et au terme de cette discussion savante, Callistô souhaiterait emporter avec elle le frisson d’une volupté nouvelle… La cigarette, songe alors l’écrivain, fera peut-être l’affaire…Une nouvelle très originale.

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Une Volupté nouvelle

C'est effectivement avec une indéniable volupté que j'ai pris connaissance de ce récit fantastique où le narrateur - figurant sans aucun doute l'auteur - oisif, désœuvré et heureux de son sort, vit l'expérience surnaturelle d'une rencontre nocturne avec une apparition.



Et quelle apparition ! Callisto, nymphe antique de toute beauté, tirée du tombeau par la curiosité de découvrir ce qu'est devenu le monde vingt siècles après sa mort. La pauvre semble d'ailleurs très désappointée en constatant que de la civilisation occidentale du XIXème siècle il n'y a pas à tirer de "nouvelles voluptés". Elle qui brilla tant par sa beauté que par son esprit, fait reproche au narrateur de n'avoir pas su surpasser la philosophie, les sciences, les arts et le savoir-vivre antiques.



Notre homme étant un jouisseur à l'image de Pierre Louÿs, il s'abandonnera avec délice à la voluptueuse tentatrice et sera plus sensible à ses charmes qu'à ses discours auxquels il ne peut opposer aucune répartie pertinente.



Sous la plume fantaisiste et drôle de Pierre Louÿs se cache bien sûr une satire, plus amusante que méchante. Ce récit témoigne surtout de l'incroyable attrait que l'Antiquité a exercé sur la société du XIXème siècle et de l'émergence d'une littérature de l'imaginaire qui abolit le temps et l'espace.





Challenge PETITS PLAISIRS 2014 - 2015

Challenge XIXème siècle 2015
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Une Volupté nouvelle

Rien n'a changé depuis 2000 ans... La science n'a pas fait de réel progrès, la philosophie s'inspire toujours des maîtres antiques, les parures et les vêtements ne changent guère. Et surtout, surtout, l'art d'aimer n'a pas progressé, aucune nouvelle volupté n'a été découverte depuis les nymphes et les courtisanes sacrées ; au contraire même, il a été perdu. La faute à la morale catholique prétend le Narrateur. Dommage cependant, "pour la curiosité des jeunes filles qui le lisent", que celui-ci ne décrive pas ce que sont les arts de l'amour et du plaisir que lui apprend Callistô, d'autant qu'il est suggéré qu'il s'agit de plaisir féminin... L'érotisme du texte est donc plus allusif qu'explicite. Les personnages parlent et philosophent plus qu'ils ne font l'amour. J'ai bien apprécié ce mélange de philosophie et de sensualité, en appréciant les réflexions sur l'art et le patrimoines modernes, qui ne seraient que de pâles copies de l'art antique.

Je ne révélerai pas à quoi fait référence la "volupté nouvelle du titre", mais à notre époque pleine d'injonctions sanitaires, la révélation fonctionne moins bien - peut-être que dans l'Antiquité, le chocolat n'existait pas, un plaisir à moins de risque que celui présenté... ?
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Une volupté nouvelle et autres textes

ÉLÉGANCE ET RAFFINEMENT



Résumé de l'éditeur sur son site :



«Sept contes dans lesquels Pierre Louÿs, avec la langue raffinée qu’on connaît chez ce lecteur absolu, manifeste un art de mettre en scène les créatures qui l’ont obsédé sa vie durant : les femmes, quel que soit leur âge. Très jeunes, adolescentes, épanouies ou bourgeoises, elles font face au mystère unique qu’est l’amour quand il ne se confond pas avec l’indispensable volupté. De la première, sœur de Bilitis, cette grecque dont Louÿs imagina les vers en une géniale supercherie, à l’ultime, petite fille ouvrant un soir de solitude un immense livre hagiographique duquel surgit une sainte qui lui annonce la terrible vie qui sera la sienne, ce sont des êtres qui découvrent les limites du désir et l’empire qu’il a sur les hommes. Et comme ce sont des contes, il y a une petite morale à découvrir, jamais vraiment celle que l’on imaginerait.

Pierre Louÿs, comme Paul-Jean Toulet, sont de ces écrivains fin de siècle qui maîtrisent leur instrument (la lyre…) pour en tirer des mélodies parfaites sans jamais tomber dans le maniérisme ou le saugrenu en toc.»



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L'excellente petite maison d'édition "L'arbre vengeur" propose au lecteur de découvrir ou de redécouvrir une facette méconnue du grand poète et écrivain érotique, Pierre Louÿs - lui-même érotomane convaincu -, du tournant des XIX et XXème siècles, à travers sept nouvelles captées au fil de recueils aujourd'hui guère édités et souvent presque introuvables. L'auteur mieux connu pour son Pybrac, Les sept filles de leur mère, Les Aventures du Roi Pausole (sorte de roman-farce à la mode rabelaisienne) et surtout - sans doute - pour cette supercherie littéraire sublime que sont Les chansons de Billitis (auxquelles succèdent, dans leur édition proposée par la collection "Poésie Gallimard", l'un des plus grands poèmes d'amour qui fut, le "Pervigilium mortis" que nous ne saurions trop conseiller), donne dans ces brefs textes libre cours à son imaginaire délicat, ses fantasmagories d'une autre époque, sans nul doute, mais qui ont ce goût tendre et doucereux des sucreries d'antan. Raffiné, élégant, précis mais appréciant ici et là les mots rares, les tournures délicates et subtiles, le style de Pierre Louÿs est reconnaissable entre tous pour cette légèreté profonde - mais toujours exacte - jamais mise en défaut lui permettant avec grâce de portraiturer la qualité qu'il aima plus que tout le reste : la féminité, par le biais de personnages "du beau sexe", tel qu'on le disait alors, d'âges divers mais avec, toujours, la même sincère émotion, ainsi que, bien souvent, des caractères affirmés, entiers et fiers sans que cela puisse leur ôter le moindre attribut que l'on pensait alors de tout temps assigné à leur genre.



Qu'elle revienne d'entre les morts d'une bien lointaine antiquité grecque, qu'elle soit témoin d'un crime relevant de la pure légitime défense, qu'elle cherche à découvrir, enfant, les mystères de la bibliothèque paternelle, qu'elles soient le jouet d'un tailleur bizarre autant qu'obsessif, les femmes dépeintes par l'artiste Louÿs prennent vie dès les premiers mots écrits et l'on se laisse embarquer au gré de ces scénettes flirtant souvent avec le fantastique, le mystérieux, l'étrange mais aussi la sensualité et la délicatesse comme on se déciderait à déguster, sans penser à rien d'autre, une glace maison sous une tonnelle un soir d'été...



Le charme opère dès les premières pages. Et si ce ne sont probablement pas là les œuvres considérées comme majeures de ce grand ami d'André Gide, elles peuvent cependant en faire une excellente porte d'entrée à l'univers louÿsien, une première et agréable mise en bouche... Quant aux connaisseurs, ils apprécieront de retrouver cet auteur un peu mis de côté aujourd'hui - la faute aux temps et au moralisme ambiant ? - et cette grâce d'écriture qui jamais n'est mise en défaut.
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