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Critiques de Régis Debray (183)
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La République expliquée à ma fille

Un livre écrit il y a presque 30 ans, ça se sent dans le ton utilisé et les termes employés.

Pour autant, le fond de ce livre est terriblement intéressant et met en lumière des dysfonctionnements actuels. Ce livre permet de comprendre assez facilement comment fonctionne ou devrait fonctionner notre république. Quels en sont les grands principes et ses limites. J'ai beaucoup aimé !
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République ou barbarie

Dialogue entre Régis Debray, Jean-François Colosimo et Didier Leschi.

Ils reviennent sur le modèle français qui est une exception.

Un livre éminemment d'actualité car sans cesse et plus que jamais remis en cause.

Une nation peut-elle tenir sans transcendance ?
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Eloge des frontières

Chez toi ou chez moi?



Il s'agit ici de la retranscription d'une conférence donnée en 2010 au Japon : le "sans frontières" nous porte à en créer de nouvelles.

Bien sûr il faut faire un petit effort pour lire ce texte, ne pas penser en même temps à la météo ou au dîner du soir. Mais au final, ce remue-méninges pose des questions sur les frontières et les limites, celles qu'on impose, celles qu'on s'impose, celles que la mondialisation nous retire et celles qu'on recré pas forcément au même endroit. Un thème qui m'a toujours fascinée.

On n'est pas obligé d'apprécier ou de détester Régis Debray pour lire ce court texte. On n'est même pas obligé d'être d'accord. On peut aussi avoir envie d'y réfléchir, même si parfois il nous perd un peu et complique à souhait la compréhension de son discours.

Un texte à relire plus tard quand tout ça aura fait son chemin dans ma tête.
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La laïcité au quotidien

Ce petit guide pratique de la laïcité examine un certain nombre de points délicats dans l’application du principe de laïcité en France. C’est factuel, précis, parfois terre-à-terre et sans considérations générales. Parmi les sujets épineux, je citerai par exemple: les menus de cantine scolaire; le blasphème; les problèmes liés à la naissance, le mariage, la fin de vie; la non-mixité; la formation des imams; les pratiques très particulières en Alsace-Lorraine, etc. Quoiqu’un peu sec, ce petit livre me semble le bienvenu dans un contexte où les polémiques franco-françaises se succèdent, notamment au sujet de la visibilité de l’Islam dans notre pays.
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Où de vivants piliers

Sans doute un de ses meilleurs essais, plus personnel, un testament ? Comme définition de l’intelligence, voici une belle illustration pour l’épreuve de philo, sans doute trop compliquée pour l’ignare standard. A lire par ceux pour qui culture, histoire, littérature sont encore des mots avec du sens… et par d’autres, aussi.
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Le dernier souffle : Accompagner la fin de ..

Ce livre donne principalement la parole au docteur Claude Grange, qui est responsable d'une unité de soins palliatifs dans la région parisienne. Il témoigne de sa longue expérience auprès de patients très gravement malades, donnant un éclairage concret sur les soins palliatifs à l'hôpital. Toutefois il souligne que la fin de vie peut être plus douce à domicile, si les proches et aidants en sont capables de l'assumer.



La grande question, c'est le débat actuel au sujet d'une future loi sur la fin de vie, en préparation. Les personnes bien portantes sont, dans leur grande majorité, favorables à l'euthanasie qui est envisagée. A ce sujet, le Dr Grange ne souhaite pas entrer dans une polémique. Mais il insiste sur le fait que, sauf exceptions, les malades convenablement pris en charge en soins palliatifs ne demandent pas la mort. Ils veulent seulement éviter deux souffrances: les grandes douleurs (à cette fin, les dérivés de la morphine peuvent être administrés) et l'extrême inconfort (la sédation transitoire ou continue est une solution légale). La loi Claes-Léonetti, en vigueur pour le moment (2023), répond pour l'essentiel à ces exigences. Elle permet aussi au malade d'exprimer lui-même ses souhaits ou de les faire formuler par sa personne de confiance. Hélas, ces dispositions sont mal connues du grand public et parfois mal appliquées par les médecins; de plus il manque en France beaucoup de lits en soins palliatifs !



J'ai apprécié cet argumentaire éloigné du buzz médiatique et appuyé par une véritable connaissance de la fin de vie à l'hôpital; le témoignage du docteur Grange est précieux. Par contre, la plus-value apportée par Régis Debray qui a écrit l'ouverture et la postface de ce livre m'a semblée assez faible.

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La neige brûle

La vie de militant révolutionnaire passé dans la clandestinité n'est pas une sinécure. C'est le cas d'Imilla et de Boris (celui-ci a quelque chose de l'auteur...). Imilla est une autrichienne passée à la cause de la Révolution en Amérique latine. Boris est un Français, ayant survécu à la guérilla bolivienne du Che. L'expérience l'a marqué et lui a fait prendre du recul. Autant Boris s'est converti au pragmatisme, autant Imilla reste accrochée à l'idéal et à la pureté révolutionnaire.

Imilla s'engagera dans une nouvelle tentative de guérilla urbaine en compagnie de celui qu'elle admire et qu'elle aime : Carlos. L'issue de cette aventure sera tragique.

Boris et Imilla se retrouveront pour venger Carlos.

Voilà de belles variations sur le thème de la lutte révolutionnaire, laquelle n'exclut pas les rapports amoureux, même si elle les complique.

On retrouve ici Régis Debray dans un de ses tout premiers romans écrit en 1977, avec son sens aiguisé de la formule.
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Du bon usage des catastrophes

Régis Debray s'attaque, en pleine verve, aux diseurs de catastrophes. Après avoir décrit succinctement les biens-fondés de la catastrophe en tant qu'évènement structurant, et en contre point de l'apocalypse, il déploie tout son talent dans une analyse féroce de ces penseurs contemporains faisant choux gras du catastrophisme, prophètes d'un genre nouveau ayant construit leur édifice de respectabilité sur les chimères invérifiable d'un avenir aussi incertain que leurs arguments sont invérifiables.

Le style est vif et enlevé, gorgé de références érudites et d'un vocabulaire savant (mystologues, decemvirs, admonitions, dicastères, haruspices, almagestes, etc....). Par ailleurs, R. Debray, s'est laissé allé à des envolées franchement drôles comme " Et l'on ne voit que deux branches d'activité que ne menace pas à l'avenir le chômage technique: la prostitution en charge des zizis, et la prophétie en charge des zozos (vous et moi)." ou encore "Le salut par l'amour et l'alerte par l'abîme".

Le livre s'achève par un "guide" du comment devenir prophète de malheur et de la méthode. Au passage l'auteur règle ses comptes avec René Girard, surtout, Alain Minc, BHL et Glucksmann bien plus rapidement.

En résumé un essai très stimulant et éclairant.
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Eloge des frontières

A la remarque formulée par Newton "l'homme construit trop de murs et pas assez de ponts" Regis Debray répond dans cette conférence magistrale prononcée à Tokyo de façon très claire : non, l'homme a abandonné les frontières, et c'est une grave erreur. La mondialisation ne doit pas entraîner de confusion entre intime et "extime", entre intérieur et extérieur, entre nivellement en un tout dépourvu d'aspérités, de ces appendices qui constituent justement les frontières dont nous avons grandement besoin pour nous structurer. Il prend l'exemple très instructif de notre propre peau, pas seulement enveloppe, mais également lieu d'échange entre notre intérieur et notre extérieur.

R. Debray développe tout aussi intelligemment qu'à son habitude, les vertus indispensables de la cloison, lieu d'échange structurant et protecteur, à opposer à l'étanche qui effectivement ne laisse rien passer et ferme tout futur.

C'est ainsi qu'il nous propose une réflexion fort bienvenue sur l'urgence de reconstruire ces limites, ces lisières qu'il définit comme les lieux de ces échanges indispensables, des questionnements nécessaires, qui nous enrichissent plus qu'ils nous appauvrissent.
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Où de vivants piliers

Belle promenade et doux slalom entre les arcanes de la littérature. Une faute du typographe (où est-il donc passé celui -là ?) a failli gâcher mon plaisir, à la page 108 consacrée à François Mauriac : au lieu de faire le voyage vers le domaine de Malagar, il y est écrit qu’il fait des allers-retours en voiture Paris-Malága! Hum…
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Madame H.

Comdab (pardon).. livre piquant, à croquer avec un dictionnaire sous la main, compte-tenu de la richesse de vocabulaire de l'auteur.. C'est un festival de bons mots, agiles et pétillants.



En prime, des anédoctes très interessantes (le discours de Tonton, le rdv avec le grand Charles, le dîner avec Bousquet). J'apprends toujours quelque chose en lisant RD.



Des perles du genre ace au tennis, et le clou: "un Africain gorgé d'histoire (auquel l'auteur, qui vient d'en sortir reproche de n'y être pas entré") ..



J'ai ri, noté et, beaucoup approuvé. Au delà des reflexions personnelles je me dis souvent que j'aurais pu dire la même chose. Là est tout: j'aurais pu, mais je n'ai pas pu.



Pas facile à lire (quelques fois j'ai lu à voix haute pour m'assurer que je ne ratais rien dans la phrase) mais en arrivant sur la fin, on se sent moins seul. L'impression que "quelque part, quelqu'un pourrait me comprendre" ..



j'ai été ravie de lire ce livre (au lieu d'écouter les nouvelles)
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Du génie français

Un grand merci à Babelio pour cette réception des Masses Critiques Non-fiction !

Force est d'avouer que si je connais Régis Debray de nom, j'ai choisi cet ouvrage majoritairement grâce au graphisme de sa couverture et à son titre génial (dans tous les sens du terme).



Dans cet essai aussi court qu'interne, Régis Debray avait amour objectif de déterminer qui, de Stendhal ou de Victor Hugo, méritait d'être nommé incarnation de l'art d'être français... Une fois l'écheveau stylistique défilé, l'apparente désorganisation de la pensée qui semble régner entre ces pages fait place à un duel : Stendhal à gauche, Hugo à droite.

J'ai été stupéfaite d'apprendre que l'auteur du Rouge et le noir pouvait être donné pour favori (je dois bien confesser une certaine antipathie à son égard). De ce fait, si le choix ne se limitait qu'à eux, Victor Hugo avait ma voix (et celle de Debray aussi, ça tombe bien!).



De circonvolutions sémantiques en métaphores filées, Debray s'interroge (nous interroge) : pourquoi Stendhal, à contre-courant de son époque, dégouté de la France, dont les personnages reflètent un egotisme étonnant, serait-il devenu la mascotte de la littérature française ? Quelle ironie néanmoins, que pour expliquer la victoire de Hugo, la majorité de l'essai discuté de Stendhal... 😅



J'ai enfin été étonnée que la "fonction suprême", l'incarnation littéraire de "l'art d'être français", ne puisse être décernée qu'à Stendhal ou Hugo... Oui, c'est vrai, ce n'est pas comme si Molière parlait à tous, que Lamartine fut l'homme politique le plus respecté de son temps, ou que Rabelais sut faire rire tout en instruisant ! Quelle grande preuve d'un petit esprit !





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Où de vivants piliers

L’ancien guévariste davantage mis en valeur par « Causeur » que par « Le Monde » est l’un des piliers d’une génération qui lisait.

« La Nature est un temple où de vivants piliers

Laissent parfois sortir de confuses paroles

L’homme y passe à travers des forêts de symboles

Qui l’observent avec des regards familiers. » Baudelaire

Mais plutôt que l’image imposante religieuse et statique de la colonne ou du poteau, les mots du vieux monsieur paraissent préférables pour présenter ce livre d’hommages :

« Fût-il en fin de carrière ou de vie, un cadet de l’art d’écrire ne saurait déménager à la cloche de bois sans régler ce qu’il doit aux grands aînés qui l’ont, à leur insu, incité à poursuivre ou à tenter de rebondir. Tous les écrivains abritent au fond de leur cœur des passagers plus ou moins clandestins, souvent de la génération précédente, qui font pour eux office d’incitateurs ou d’excitants.»

Les 186 pages d’un auteur familier, dont j’attends toujours avec gourmandise la prochaine production, renouvellent le genre respectueux avec subtilité et humour.

https://blog-de-guy.blogspot.com/2020/12/dun-siecle-lautre-regis-debray.html

De Julien Gracq, « quand l’époque est à l’hirsute, le rebelle est boutonné» à Céline :

« D’être adoré de tous, il serait aujourd’hui bien embêté, notre béni-non-non, lui qui aimait tant être détesté de tous. Il nous cracherait son mépris à la gueule mais son glaviot serait encore, pour vous et moi, comme une décoration.»

A propos de Mauriac :

« Avec le fil à plomb d’une foi, le démon politique n’abime pas trop ceux qui peuvent « rompre avec ce monde tout en y combattant » quitte à courir du scoop à l’évangile aller-retour. »

Entre Aragon, Cordier, Gary, Genevoix, Giono, Sartre ou Yourcenar, des digressions en de courts chapitres concernant le protocole, les voyages… sont délicieuses.

Je pioche au hasard tant chaque phrase allie le style (de droite) et les idées (de gauche) :

« Les gens de mon bord me rasent dès qu’ils prennent la parole, tant ils aiment faire la morale ; l’autre bord, plus déluré, me fait bicher malgré moi, tant qu’on ne parle pas des prochaines élections. »

« C’est Stendhal, l’homme France et non l’auteur de La Légende des siècles. Nos prétentions à l’épique, au lyrique, au légendaire ne sont plus de mise-sauf enflure et grandiloquence. »


Lien : https://blog-de-guy.blogspot..
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Du génie français

Tout d’abord, je souhaite remercier Babelio pour l’envoi de cet essai dans le cadre de la masse critique non-fiction.

Pour être honnête, la couverture de l’ouvrage m’a intéressée tant par la beauté de l’illustration que par le thème qu’elle représente. Je suis une grande fan de littérature classique, notamment Victor Hugo qui reste l’un de mes auteurs favoris. Ainsi, cet essai ne pouvait que me plaire à travers l’éloge de cet auteur et d’un autre côté, le fameux Stendhal et son roman Le Rouge et le Noir que je n’ai guère apprécié étudier pour mon Bac de Français.

Néanmoins, du haut de mes 18 ans, la lecture m’a paru ardu non pas en raison d’une succession de mots incompréhensibles (bien qu’il y en ait), mais plutôt du fait des multiples références littéraires et philosophiques. Le genre de l’essai ne me pose aucun problème, ayant déjà lu deux très beaux ouvrages sur la place des femmes dans la littérature. Cependant, je ne connaissais en aucun point Régis Debray et pour ainsi dire l’exigence de son écriture.

Ainsi, je souhaite préciser que la note que je mets aujourd’hui sera amenée à évoluer. En effet, je pense relire cet ouvrage plus tard, mais aussi à une autre saison que l’été, qui pour moi, signifie des lectures plus détentes.

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Où de vivants piliers

Dans un abécédaire au titre baudelairien, Régis Debray fait visiter son temple littéraire. Un guide, fervent, à suivre.
Lien : https://www.la-croix.com/Cul..
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Du génie français

Régis  Debray propose dans ce livre un parallèle littéraire et sociétal, essentiellement entre Stendhal et Hugo. Cette mise en perspective des différentes attentes du lectorat au fils des temps permet de discerner les évolutions de ce qui est ou fut un "génie" littéraire. En cela, cet essai est très pertinent et minutieux dans les comparatifs utilisés et j'ai eu un coup de cœur pour le distinguo soulevé entre les personnages de Balzac et de Stendhal.





Toutefois, l'auteur, dans une grosse liberté de jugement effectue également de nombreux jugements de valeur de la société contemporaine qui s'écartent grandement de la littérature et n'apportent donc pas de plus-value dans cette réflexion de "génie littéraire".





Du génie français se présente comme un essai et, en cela, je trouve appréciable qu'il y ait une biographie de l'auteur présentant sa thèse. Or, la biographie initiale est très rapide, elle nous apprend seulement que l'auteur a fait l'École normale supérieure. La pensée, quelque peu élitiste, présente dans les études supérieures en classe préparatoire catégorise la littérature, dissocie une forme de "vraie" littérature et de "sous" littérature. Il faut donc supposer par la très courte biographie de l'auteur ce positionnement dans cet essai.









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Où de vivants piliers

Au fil des pages du dernier ouvrage de Régis Debray, une mélancolie s’exprime qui accompagne le recul de l’intelligence et le déclin de la culture classique.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Le dernier souffle : Accompagner la fin de ..

J'ai apprécié cet essai pour son coté pédagogique. Cette écriture nourrie d'une connaissance pratique des soins palliatifs et pleine d'humilité facilite la transmission des messages essentiels. Peu (ou mal) informé sur les débats actuels relatifs à la fin de vie, cet éclairage m'a conduit à remettre en cause mes préjugés sur la mort en général et la mienne en particulier. J'en recommande la lecture à tous, aînés mais aussi jeunes, car nous pouvons tous en tirer des enseignements pour notre vie.
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Du génie français

Tout est parti d'une rumeur. En 2018, la présidence de la République aurait demandé à la Société des Gens de Lettres de choisir le nom à donner au pavillon français lors de la prochaine Exposition universelle.

Les italiens ont Dante, les anglais Shakespeare, les russes Pouchkine, il fallait donc aux français trouver "Le" nom digne de représenter l'excellence littéraire à la française. Après moult discussions, consultations et éliminations, les noms de Victor Hugo et De Stendhal se seraient affrontés en finale et la SGDL aurait déclaré le second vainqueur.



Debray ne porte pas Stendhal dans son coeur, aussi se lance-t-il dans une attaque en bonne et due forme à son encontre mais également contre le système et le peuple français.



Stendhal d'abord. Selon l'essayiste, l'homme serait un profiteur qui retournait sa veste au gré de ses intérêts.

La France ensuite. Ce pays qui était un phare intellectuel prodiguant ses lumières à l'humanité n'est plus que l'ombre de lui-même. Dans cette France soumise à Bruxelles, le statut de la présidence a changé, "la mission tourne au job". La décadence a commencé par le sommet de la pyramide et son effet domino a fait dégringoler toutes les strates de la société.

Sur un ton acerbe, Debray fustige le peuple qui, les bras croisés, regarde son pays courir à sa perte.



Que retenir de ce sombre constat? Que tout est à jamais perdu? Probablement pas parce que "Se souvenir que cela a été, c'est faire que cela puisse être encore". On peut donc remonter la pente et rendre à la France sa splendeur d'antan. Mais quand, comment et par qui? Ça, Debray ne le dit pas.



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D'un siècle l'autre

Avec une nostalgie crépusculaire, geste testamentaire non dénué d’ironie, le philosophe fondateur des Cahiers de médiologie puis de la revue Médium, qui a consacré de nombreux essais aux religions et au sacré, n’a pourtant pas peur d’affirmer dans ce nouveau livre avoir fait son temps !
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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