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Citations de Richard Morgiève (152)


La vérité C’est que les histoires des livres n’ont rien à voir avec les histoires de nos vies. Les écrivains sont lâches et cupides... On peut leur pardonner car nous les lisons tant on s’ennuie de vivre.
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Elle m'a caressé le crâne comme je caressais mon ours en peluche, j'étais enfin la peluche de quelqu'un qui m'aimait, j avais été enfant si peu...
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Il y avait si peu de citoyens dans le comté de Garfield qu'il n'y avait pas de crimes, parfois un bonhomme se suicidait. Toujours d'une balle dans la tête et toujours avec du gros calibre si bien qu'on les enterrait sans tête.
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Menteur comme un arracheur de dents, mon père avait eu l'intuition géniale d'être sincère. Ma mère leva les yeux au ciel et dit : épisodiquement, qu'est-ce que vous pouvez être pimbêche, vous. Ils se regardèrent, un chien hurla, ma mère frissonna, mon père la prit dans ses bras, il la caressa tendrement, elle se laissa faire et ils s'embrassèrent, c'est pas plus compliqué que ça. La légende est muette sur le reste de la nuit, moi je pense qu'ils baisèrent comme des fous et qu'ils achetèrent le silence de Bella. Mais même si je me trompe, même s'ils restèrent chastes cette première nuit, elle exista et il en résultat des années de passion.
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« un jour ou l’autre il arrivera dans cette grande ville d’argent. Il passera dans devant le bar où il avait essayé d’échapper à pite et beule. Un peu plus loin lafille fera la pute de nuit. il s’approchera d’elle. il lui dira viens.je ne peux pas, elle murmurera mais elle viendra ce n’est qu’un problème de temps. et maintenant legarçon sait que le temps passe et que l’homme passe avec le temps. il n’a pas d’autre choix que d’être en ce moment de vie. il n’y a pas d’autre avenir que le présent. pas d’autre temps pour l’homme que le présent. »
………………….

» ils roulent depuis la ville sans parler. si ludo est de bonne humeur il donne une cigarette. la cigarette dans la bagnole le noir c’est un moment de bien. les autres bagnoles passent filent freinent vont le garçon a toute sa sous-vie dans la cigarette. des fois il y a le petit cirque….. «
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Je ne savais quoi répondre, la maîtresse de papa occupait toute l'ombre, elle était tous les mots que nous ne disions pas, elle épuisait nos questions avant que nous les prononcions.
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La vie m'arrivait dessus en gros camion aux phares aveuglants. p 16
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- Je ne connais pas beaucoup d'hommes comme vous, shérif... Pour parler vrai, je ne connais que vous comme vous.
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Le chien voit la nuit, la nuit ne voit pas le chien.
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- Vous connaissez l'histoire du gars qui avait le seul marronnier jaune du pays ? a dit corey.
-Non, m'sieur.
Elle en avait rien à cirer, entre les mains au cul et les blagues de cul, les bonshommes, elle les classait comme espèce à éviter.
-Eh bien, a conclu Corey, il l'a coupé parce qu'il lui faisait de l'ombre.
La serveuse a fait semblant de se marrer, elle est repartie. Corey a dégusté sa bière. Il avait de la mousse sur la lèvre supérieure. La preuve que la vie était une saleté, tout continuait : la mousse, les frites et les histoires.
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Et c'est le jour, grand-mère met des bas gris sur ses varices. Elle s'habille comme un oignon, grand-mère. Elle enfile ses vêtements les uns sur les autres, la dernière pelure étant son manteau noir au col d'astrakan, puis boursouflée comme un ballon qu'on a saucissonné avec une ficelle, poudrée et repoudrée, maquillée comme jamais aucune cocotte ne l'a été, grand-mère file à l'église prier pour l'âme de l'oncle Simon.
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et ne vous étonnez plus, ces lumières mystérieuses qui embrasent parfois le ciel lorsque vous le contemplez certains jours de doute ou de détresse, c'est tout simplement un je t'aime que quelqu'un, quelque part, vous envoie.
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Oui, j'étais enfermé et plus je vivais, plus je m'enfermais, de plus en plus seul, quasiment inutile à moi-même. Mes habitudes ne me plaisaient pas, n'étaient pas des béquilles, j'étais un être de néant. Je ne donnais pas le change, je vivais au sens le plus restrictif, comment j'en étais arrivé là ne me préoccupait plus. C'était comme ça, j'étais une conséquence, pas plus, pas moins.
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Je commençais à avoir un passé et il était triste. Ou me rendait triste, j’imaginais que les vieux messieurs, les vieilles dames devaient souffrir de tous ces souvenirs qui devaient les remplir, les gaver. Heureusement, il n’y avait pas que le passé pour ceux qui vivaient, le présent existait.
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J'ai regardé dans mon dictionnaire. Elle m'a donné le lait, la main et un jour le dictionnaire. Elle l'a posé à côté de moi. Plus tard elle m'a dit que l'histoire de toutes les histoires était là, dans mon dictionnaire. Un mythe ? La tête dans le soleil et couronnée par lui déesse, être de légende à deux sexes. A la fois mère et père, le soleil et la terre. Toute la lumière, absolument tout le présent et entièrement tout le futur, tout projet.
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Il m’a demandé si Breslauer, c’était juif. Je lui ai demandé si Brun, c’étaient les biscuits.
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Le Vieux était mort, il n'y avait plus de place pour les hommes, ils allaient disparaître. Les hommes et les bagnoles, c'était fini. François a mis les essuie-glaces, ils ont balayé le pare-brise, j'ai décidé de devenir écrivain.
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Dans la rue, Chaim entend un orchestre de mariachis. Il joue un peu faux mais c'est si juste.
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Des fois un simple geste, c'est plus long qu'un sale hiver.
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- Marion elle a du vague-à-l'âme, a dit Mietta en mâchant un caramel mou, mais pas Simon. Pourquoi il joue pas avec nous, Simon ?
- Il courtise les filles, a répondu Loraine en mâchant un caramel mou.
- C'est quoi courtiser les filles ?
- Il leur montre sa pomme d'Adam et les filles qu'ont leurs règles ça les rend amoureuses.
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