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Critiques de Robert Macfarlane (37)
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L'esprit de la montagne

Le premier livre d’un auteur britannique, universitaire et journaliste, consacré à une de ses grandes passion, la montagne. C’est son grand-père qui lui a donné le goût, l’amour de l’alpinisme. L’auteur entremêle l’histoire du rapport à la montagne dans la civilisation occidentale, à ses propres souvenirs, anecdotes, aventures.



Nous partons du XVIIe et XVIIIe siècle, dans lesquelles la représentation de la montagne commence à bouger, en partie grâce à la science, qui commence à mieux comprendre comment s’est constituée la terre, à mieux comprendre son histoire, ses évolutions, à la placer dans sa véritable durée, en abandonnant peu à peu les références bibliques. Il y a aussi l’aspect culturel, le culte du sublime au XVIIIe siècle fait qu’on jette un autre œil sur les montagnes, la prise de risque, l’effroi provoqué par les accidents et même la possible mort dans l’aventure de l’escalade, commencent à être perçus comme stimulantes. Le théâtre des aventures se déplace, les Alpes devenues trop connues et maîtrisées et sont remplacées par l’Himalaya. Un long chapitre est consacré aux tentatives de la conquête de l’Everest par George Mallory, terminées par sa mort.



L’auteur tente de montrer que notre rapport, notre manière de percevoir les montagnes, leurs beautés, les peurs ou les rêves qu’elles véhiculent sont en grande partie culturelles. Là où au moyen-âge les voyageurs devant traverser les Alpes se faisaient bander les yeux, à partir d’un changement de perspective, on s’extasie devant des paysages. Les risques physiques, au lieu de terroriser, deviennent un agrément, une stimulation au dépassement de soi. Le regard que nous portons sur les montagnes, comme sur n’importe quel objet, est conditionné par tout un contexte, notre regard n’est jamais vierge.



Entre temps Robert Macfarlane a évoqué pour nous quelques uns de ses souvenirs marquants des montagnes, ses propres terreurs et bonheurs, Malgré tout ce qu’il sait, malgré les distances qu’il prend, il reste toujours fasciné et amoureux des sommets.



C’est un livre très agréable à lire, très documenté et très accessible. Le style est simple, mais efficace et plaisant. C’est de la vulgarisation de bon niveau. Le point de vue est peut-être un peu trop britannique, et j’aurais peut-être aimé quelque chose d’un peu moins survolé parfois, mais ce sont visiblement des choix assumés de la part de l’auteur.
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Underland

L’auteur visite et nous décrit divers lieux situés sous le plancher des vaches. La gastronomie des pissenlits ne constitue qu’une minime partie du programme, avec quelques sépultures. Macfarlane nous emmène aussi dans des lieux d’exploitations minières (actifs ou non), à l’intérieur de cavités naturelles dans la roche qui font les délices des spéléologues, sous des glaciers, sur un site d’entreposage de déchets radioactifs, dans un laboratoire sous-terrain de recherche sur des particules,…



L’homme stocke sous terre ce qu’il veut préserver (des graines et semences, des corps,…) et y dépose souvent ce dont il voudrait se débarrasser (des corps, des déchets nucléaires à longue vie,…).



La démarche est originale, elle se rapproche de celles d’écrivains reporters comme Julien Blanc Gras, ou Bill Bryson (mais sans leur humour). La réflexion est intéressante, malgré des longueurs dues au lyrisme de l’auteur. L’individu humain est souvent remis à sa place : celle d’un être relativement insignifiant n’effectuant qu’un court passage sur Terre. Les méfaits du genre humain sur cette planète sont montrés.



Je vous recommande ce témoignage, sauf si vous êtes claustrophobe…

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Le petit livre des sortilèges

Qu'ils soient arbres,

fleurs,

oiseaux,

mammifère à quatre pattes

Ou mammifère marins



Chaque créature nous invite

à un voyage sensoriel.



Envoutante ode à la nature,

auteur,

dessinateur,

et narrateurs

Nous inventent à ralentir,

Observer ,

et nous émerveiller de tout ce qui est,

et vit

sans que l'humain et sa civilisation

ne dérangent.



De très jolis poèmes en vers ou en prose

alliés à la délicatesse des aquarelles

C'est vraiment un très beau livre pour la jeunesse

...mais pas que !



Un grand merci à Babelio

et aux éditions les Arènes

pour cette lecture enchanteresse.

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Le petit livre des sortilèges

J’avais beaucoup aimé « Par les chemins » de Robert Macfarlane et ce livre révèle une autre facette de cet auteur . Voyageur ,marcheur mais aussi poète de la nature . Cet ouvrage est un hommage à la faune et la flore sauvage exprimé tantôt par des phrases concises proches du haiku ,tantôt par des couplets naïfs rappelant des comptines . Mais surtout chaque texte est admirablement illustré par les dessins tout en délicatesse de Jackie Morris. Un plaisir des yeux et de l’esprit .
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Par les chemins

Mac Farlane est principalement un marcheur ,même s’il ne dédaigne pas l’élément aquatique . Il partage avec nous ses promenades , de l’Angleterre natale à la Palestine ou dans l’Himalaya. Marcheur du monde , il nous emmène sur les chemins fantômes , vestiges de ce qui n’est plus ou lueurs d’une beauté à venir . biographe des paysages , il nous en conte l’histoire passée et présente , amateur d’âmes libres , il nous fait rencontrer d’autres errants fraternels , rôdeurs des marges de la société . Son regard et ses mots font scintiller le monde et il nous ferait presque croire que nous avons encore un avenir. Parmi les plus beaux récits de voyage que j’ai pu lire.
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Par les chemins

"Le voyage à pied a inspiré une abondante littérature, sous forme de poèmes, de chansons, de récits, de traités et de guides, de cartes, de romans et d’essais. Il existe entre l’écriture et la marche une alliance presque aussi ancienne que la littérature : pas de randonnée sans histoire, pas de chemin qui ne raconte quelque chose."



Et Robert McFarlane est de ceux-là, il nous avait déjà emmené dans les profondeur de la Terre avec Underland, cette fois c'est sur les chemins que nous le suivront.

Alors certes en qualité d'écrivain britannique une grande partie de son ouvrage chemine sur ses terres qui lui sont connues, quoique....



Connaissons-nous vraiment les chemins qui nous sont si proches et bien force est de constater que non

Car à bien y regarder, et l'auteur nous y invite come dans une prairie toute proche : "À première vue, le champ avait l’air aussi lisse qu’une étendue de banquise. Mais, en le traversant, j’ai commencé à repérer des signes. La surface enneigée, constellée par endroits d’empreintes de pattes d’oiseaux ou d’animaux, archivait les centaines d’expéditions qui avaient eu lieu depuis que la neige avait cessé de tomber. Empreintes de chevreuil aux sabots bien rainurés ; de perdrix, pareilles à des pointes de flèche indiquant la direction à suivre ; de pattes de lapin. Des rangées de traces, s’écartant de mon chemin, allaient se perdre dans l’ombre ou dans la haie. Creusées par la lumière oblique de la lune, les plus proches semblaient remplies d’une encre noire. À toutes ces empreintes venaient s’ajouter les miennes.

La neige était incroyablement lisible. Chaque trace était comme une histoire dont on pouvait remonter le cours, une allusion à des événements révolus. J’ai aperçu une rangée d’empreintes de renard à demi effacées par le frottement de la queue, comme si l’animal avait tenté de gommer toute trace de son passage. J’ai repéré les traces d’un probable envol de faisan, avec des empreintes plus marquées à l’endroit de son essor et, de p et d’autre de la piste, les creux plus espacés laissés par les ailes, de moins en moins profonds avant le point d’envol."



McFarlane se fait le détective du détail, de ce que nous ne prenons plus le temps de regarder ou de voir, et cela devient tellement rare. Prendre son temps, perdre son temps.

" Les excursions rapportées ici renvoient à un passé lointain, mais aussi aux décombres et aux phénomènes du présent ; telle est souvent, en effet, la double exhortation que nous adressent les vieux paysages : ils veulent être perçus dans un alors, mais éprouvés dans un maintenant"



"Nous avons tendance à penser que les paysages nous touchent plus intensément quand nous sommes en eux ou au-dessus d’eux, quand ils nous offrent les sensations primaires que permettent la vue et le toucher. Mais il y a aussi les paysages que nous portons en nous in absentia, ces lieux qui vivent dans la mémoire bien après qu’on en a fait l’expérience réelle, et ces lieux-là, auxquels on revient d’autant plus souvent qu’on s’en est éloigné, comptent parmi les paysages les plus importants à nos yeux. Adam Nicolson a décrit les quinze « puissantes absences » qu’exercent sur nous les paysages remémorés, mais ils sont aussi de puissantes présences, avec lesquelles chacun de nous entretient des attachements durables et profonds."



Il nous emmène plus loin en Espagne, au Tibet et en Palestine. Mais c'est aussi l'occasion pour lui de nous questionner sur notre histoire en effet de nombreuses régions possèdent encore leurs voies anciennes, qui relient un lieu à un autre, franchissent un col ou contournent une montagne, mènent à l’église ou à la chapelle, à la rivière ou à la mer. Leur histoire est parfois douloureuse.

On compte en Irlande des centaines de kilomètres de « routes de la famine », que l’on a fait construire par les affamés dans les années 1840 pour relier nulle part à nulle part en échange de presque rien, et qui n’ont jamais figuré sur les cartes militaires.

On trouve aux Pays-Bas des doodwegen et des spookwegen – routes des morts, routes des ombres – qui convergent en direction des cimetières médiévaux.

L’Espagne abrite non seulement un réseau étendu et efficace de cañadas, ou voies de transhumance, mais aussi les chemins de Compostelle qui, sur des milliers de kilomètres, conduisent les pèlerins à Saint-Jacques-de-Compostelle. Chaque pas se dédouble pour eux, puisqu’ils progressent en même temps sur un chemin bien réel et sur la route de la foi.

On trouve en Écosse des clachan et des rathad – sentiers balisés de cairns et chemins d’estivage –, et au Japon de minces sentiers de ferme qu’emprunta le poète Bashō, en 1689, avant de composer La Sente étroite du Bout-du-Monde.

Les prairies américaines étaient traversées au XIXe siècle par de larges « routes des bisons », creusées par des troupeaux de buffles avançant à plusieurs de front puis empruntées par les premiers colons traversant les Grandes Plaines d’est en ouest.



Encore un exemple de ce souci du détail que peut apporter l'auteur sur ce qu'il appelle des transitions : "ces lignes de démarcation ne correspondent nullement aux frontières nationales, et ni documents ni passeports n’y sont exigés. Elles sont bien souvent capricieuses, et aucune carte fiable n’en fournit le tracé ni les contours. Elles existent même dans des paysages familiers : à l’endroit précis où l’on franchit telle ligne de partage des eaux, telle limite des arbres ou des neiges, ou lorsque l’on pénètre dans la pluie, dans l’orage ou dans la brume, ou encore lorsque l’on passe de l’argile au sable, du calcaire à la roche verte. Ces moments-là sont des rites de passage qui reconfigurent les géographies locales, qui intensifient ou déréalisent des lieux que l’on croyait connaître, et qui, dans une humble province, font apparaître tout un continent."

Et qu'il nomme poétiquement « Xénotopies », c’est-à-dire « lieux étrangers » ou « lieux d’ailleurs » ; terme qui viendrait rejpindre nos « utopies » et à nos « dystopies ».



Et pour finir, ce livre recèle un trésor d'écriture, ce que j'appellerai la Bibliothèque des Chemins. « Chacun de mes livres, dit-il, relate un voyage physique mais aussi un camino interior, un cheminement intérieur. ».

"« Tu vas piocher trois livres dans la bibliothèque », m’a dit Miguel en faisant de grands gestes dans la pièce étouffante. « Le premier racontera ton passé, le suivant connaîtra ton présent, le dernier prédira ton avenir. »

Je me trouvais dans un sous-sol madrilène aux murs couverts d’étagères, du sol au plafond. Sur les étagères : des centaines de boîtes en bois, du mince étui à cigares au petit coffre à trésors. Les boîtes étaient toutes entrouvertes, le couvercle soulevé à une extrémité, un numéro d’identification gravé à même le bois. À l’intérieur on distinguait le dos entoilé d’un livre, semblait-il, même si je n’avais jamais vu de reliures aussi épaisses. Des ouvertures pratiquées dans chaque boîte permettaient d’en extraire le livre en le faisant glisser, comme on retire une brique encastrée dans un mur. Aucun texte n’était gravé sur le dos des livres, qui avaient tous des couleurs différentes : orange, mûre, taupe, noir, écarlate. Effet baroque postmoderne : des couleurs pompidoliennes pour un immense cabinet de curiosités.

« Il suffit de se laisser faire, m’a dit Elena, la femme de Miguel. Ce sont les livres qui te choisissent, et non l’inverse. » [...]

Son nom complet : « La Biblioteca del bosque », la Bibliothèque de la forêt. Voilà un quart de siècle qu’elle s’étoffe, et, au dernier recensement, elle comptait plus de mille cent volumes ; ce ne sont pas seulement des livres, mais aussi des reliquaires. Chacun d’eux relate un voyage effectué à pied et contient les substances et objets naturels recueillis à cette occasion : algues, peau de serpent, paillettes de mica, cristaux de quartz, cœurs de la mer, bois de pin frappé par la foudre, aile de perdrix grise, coussins de mousse sèche, silex travaillé, cubes de pyrite, pollen, résine, glands, feuilles de chêne vert, de hêtre ou d’orme. Au fil des ans, la bibliothèque a augmenté en volume et s’est étendue dans l’espace. Elle occupe aujourd’hui la totalité du rez-de-chaussée et du sous-sol d’un immeuble dans le nord de Madrid. En pénétrant dans les pièces qui l’abritent, on a l’impression d’entrer dans une nouvelle de Jorge Luis Borges, sorte de croisement entre « La Bibliothèque de Babel » et « Le Jardin aux sentiers qui bifurquent ». [...]

J’ai fait glisser le premier livre (mon « passé ») hors de son bel écrin de bois. Petit, de la taille d’un livre de poche, il portait le numéro d’identification 95. Miguel me l’a pris des mains. « Ah ! s’est-il écrié, La Máscara de Henry Moore ! » Elena et lui ont échangé un regard. Miguel a porté le livre jusqu’à un bureau, l’a placé dans la flaque de lumière que projetait une lampe de bureau, puis en a soulevé la couverture. Le livre semblait parfaitement normal à première vue. Quatre pages de papier luisant étaient couvertes d’une écriture noire et franche. « Ce sont des feuilles de papier végétal », a précisé Miguel en les tournant, caressant leur grain rugueux du bout des doigts.

Quand il a tourné la quatrième page, le livre s’est transformé en boîte. Sous une petite vitre, il y avait un tiroir à spécimens comme on en voit dans les musées d’histoire naturelle de l’époque victorienne. Derrière la vitre se trouvaient une plaque de métal rouillée percée de deux trous en forme de losange, des tessons de céramique blanche et deux éclats de quartz blanc, le tout sur un fond qu’on eût dit couvert de sable et de résine. J’ai levé vers Miguel et Elena un regard interrogateur, mais Miguel a montré ses paumes, comme pour dire : Tu es seul à savoir ce que ça signifie. J’ai songé aux nombreux sentiers de pierres blanches que j’avais parcourus, et au fragment de quartz que Steve avait ramassé pour moi au pied de son rocher.

[...]

« Et maintenant, la boîte du présent ! Écoutons parler l’oracle ! » a dit Miguel. J’ai choisi une boîte plus grande, avec un dos de lin violet, la no 588. Je l’ai ouverte sur le bureau, dans la flaque de lumière. Sur la page de garde, on pouvait lire Zarzamora virgen. J’ai feuilleté les pages jusqu’à atteindre la vitre.

Le fond de la boîte était recouvert d’une épaisse substance jaune qui ressemblait à de la graisse figée. Trente ou quarante épines recourbées perçaient cette pellicule grasse, tels des ailerons de requins dans une mer de lipides. Comme ma première boîte, celle-ci attirait l’œil par sa singularité, à la fois agressive et obscure, obscène mais irrésistible. Miguel a froncé les sourcils. « Je ne connais pas le nom de cette plante en anglais », m’a-t-il dit en désignant des épines rappelant celles des muriers sauvages, « mais, en traversant le Guadarrama dans les jours qui viennent, on croisera souvent cet épineux, le zarzamora. »

[...]

« Et pour finir, voyons ton avenir ! » a annoncé Elena. J’ai choisi la boîte no 818. Portant le titre Pizarras, espejo de los Alpes (« Ardoises, miroir des Alpes »), c’était le plus immédiatement attirant de mes trois livres. J’étais heureux de l’avoir choisi après les deux premiers, tout en tiraillements et angles menaçants. Les premières pages étaient faites d’un papier végétal très léger, translucide, qui portait l’empreinte de formes rocheuses et de fossiles. Des rameaux d’algues étaient exposés sous la vitre. Le livre célébrait une randonnée effectuée dans les Alpes en 2001, et jouait avec l’idée que les sommets alpins ont un jour été des fonds marins : les coccolithes moulées dans le papier évoquaient ce lent passage du subaquatique à l’aérien.

[...]

"La dernière boîte que j’ai regardée portait le titre Luz eterna, « Lumière éternelle ». Elle était d’une beauté saisissante. L’intérieur du livre était recouvert d’une feuille d’or sur laquelle on avait versé une couche de résine, luisante et mielleuse, extraite d’un pin du Guadarrama. L’or se comportait comme le tapetum lucidum à l’arrière de la rétine d’un animal : en passant à travers la résine, la lumière redoublait d’intensité. L’or la réfléchissait, la résine la magnifiait, si bien que la boîte semblait éclairer la pièce obscure. J’ai refermé le livre comme on éteint une lampe, et nous avons quitté la bibliothèque."



La plus belle définition de son livre revient à l'auteur lui-même même :

"de même que le stylo quitte la surface de la page entre deux mots, de même les pieds du marcheur se lèvent et s’abaissent entre deux pas ; de même que le cerf continue de courir quand son bond l’arrache au sol, et que le dauphin continue de nager quand il saute et jaillit par-dessus les vagues, de même l’écriture et la navigation sont des activités continues, une ligne ininterrompue, la persistance d’un même courant, d’un même élan."
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Les mots perdus

Je ne sais pas par quoi commencer. Les mots ne viennent pas, un comble au vu du titre du livre.



Les mots ne viennent pas, car je suis encore sous le charme gouleyant des illustrations à l'aquarelle qui peuplent ce livre au format XXL. C'est doux en automne, c'est frais au printemps, c'est chaleureux en hiver et vivifiant en été. Des illustrations XXL qui donnent envie de se plonger dans l'univers des mots perdus. Nimbé d'un chatoiement nitescent.



Quant aux mots perdus, ils résonnent tels des poèmes sur un fil d'acrostiches. Ils se perdent, reviennent, se retrouvent, vous retrouvent, repartent, s'en vont, mais reviennent toujours comme les ailes des oiseaux.



Les pages glacées sont douces comme de la soie et prêtes à faire conter les mots qui attendent sagement.



L'idéal est de lire ce livre et d'y plonger dedans.



Merci encore à Babelio et aux éditions Les Arènes pour ce cadeau onirique de Noël avant l'heure.



J'ai encore les yeux grand ouverts.











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Underland

Je vous propose de vous prendre pour Jules Verne et de faire un voyage au centre de la terre.

Mais attention un voyage très actuel, vous pourrez y côtoyer des grottes, des puits de mine, des catacombes, des rivières souterraines, des moulins glaciaires, des dépôts de déchets nucléaires.

Et pour tous ces voyages vous devrez parcourir des millles et des milles, vous balader des Lofoten au Carso près de Trieste, du Yorkshire à Paris, de la Finlande au Somerset.



Pendant presque une dizaine d’années, Robert Macfarlane a visité des sites souterrains : il nous propose de visiter à sa suite onze sites en Europe.

Il nous entraine dans l’« Underland » c’est à dire le monde d’en bas, là où nous enfouissons nos secrets merveilleux, précieux ou …honteux. Découvrir « Des mondes qui s’étendent sous nos pieds, (dont) nous ne savons presque rien. »



Pour l’auteur l’Underland répond à plusieurs fonctions

« Ce sont toujours les mêmes trois tâches qu’accomplit l’homme avec le sous-sol : protéger ce qui est précieux, produire des choses de valeur, reléguer ce qui est nuisible… Depuis toujours, l’homme confine dans le sous-sol ce qu’il craint et souhaite écarter, mais aussi ce qu’il aime et souhaite sauver. »

L’auteur va mêler des récits d’aventures parfois drôles, parfois plus que dangereux, toujours hors du commun. A cela il ajoute des touches de poésie, de littérature. C’est un mélange savant et particulièrement bien dosé de récit de voyages, de roman de science fiction.

Parfois les récits sont carrément terrifiants, même si vous n’êtes pas claustrophobes je vous garantis quelques sueurs froides.



C’est une odyssée sous-terraine extraordinaire dans « les entrailles de la planète » et je dois dire que j’ai plongé avec délectation, parfois avec quelques tremblements mais toujours avec une curiosité aiguisée



Savez-vous que le monde du sous-sol est menaçant, les virus exhumés lors de fouilles sont dangereux et parfois mortels, des produits toxiques dans les sous-sol du Groenland sont toujours virulents et remontent inexorablement par le jeu du réchauffement des sols.

R Macfarlane est accompagné dans sa quête de microbiologistes, de géologues, de spéléologues, de forestiers, de chercheurs de tous poils.



L’archéologie, la mythologie, la glaciologie ou l’histoire de l’art enrichissent le récit

Le laboratoire souterrain où l’on étudie la matière noire si mystérieuse m’a beaucoup plu, j’ai vraiment tremblé dans le Carso, avec les récits des terribles meurtres de masse perpétrés pendant la Seconde Guerre mondiale, utilisant des puits naturels pour faire disparaitre résistants, juifs ou pro-nazis.

J’ai été fasciné par les questions que se posent les scientifiques en Finlande, qui s’inquiètent de la compréhension des prochaines générations sur la dangerosité des déchets nucléaires.

Un livre tout à fait fascinant qui donne l’occasion de crapahuter de façon intensive, de ramper, d’escalader, de descendre en rappel, de souffrir de l’humidité et du froid et de « sentir peser au dessus de votre tête le poids de l’écorce terrestre. »

L’auteur se pose une question qui nous hante tous un peu « Quel héritage allons-nous laisser non seulement aux générations qui nous succèdent, mais aussi aux ères et aux espèces qui nous succèderont ? »

Pour faire bonne mesure l’auteur écrit bien et mieux que ça encore, c’est un passionné de littérature, on croise Rilke, Orphée , H.G Wells ou Borges.



Il faut remercier Patrick Hersant pour la qualité de la traduction qui sait rendre toute la magie de cette écriture et l’intérêt de ce récit.



C’est un gros livre mais les vacances sont bientôt là profitez en pour tenter l’aventure.
Lien : http://asautsetagambades.hau..
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Underland

Underland, c’est un texte hybride compilant sept années d’enquêtes de l’auteur et aventurier Robert MacFarlane. Hybride pourquoi ? Car nous sommes à la frontière entre essai scientifique et historique, carnet de voyage et roman. Près de 500 pages d’explorations souterraines, claustrophobes s’abstenir, aux multiples références et recherches bibliographiques. Une prise de conscience sur l’anthropocène, cette ère géologique dans laquelle nous sommes, qui se caractérise par des signes visibles de l'influence de l'être humain sur son environnement, notamment sur le climat et la biosphère.



L’ouvrage est divisé en 3 parties, trois « salles ». Mais avant d’explorer ces différentes salles, il faut descendre plus profondément, accéder au monde souterrain qui nous est invisible, et cet accès se fait par le tronc fendu d’un vieux frêne…



Une première partie 100% British où l’on fait la connaissance de ces sépultures mésolithiques des Mendips, découverte en 1797, où l’on apprend que des recherches sur la matière noire sont effectuées au fond d’une mine du Yorkshire, et où l’on apprend que la forêt possède elle aussi un réseau internet, une connexion inter-espèces participant à l’équilibre écologique. Une deuxième partie européenne, avec l’exploration des catacombes parisiennes et son peuple de cataphiles ( Découverte totale de la grandeur de ces catacombes et des nombreuses personnes les explorant et y dormant… là j’ai clairement manqué d’air pendant cette partie mais j’ai adoré les explorer littérairement^^.), puis direction l’Italie avec les fleuves sans étoiles (explorations sous-marines) et fin du parcours dans les montagnes slovènes qui renferment de terribles secrets datant des deux guerres mondiales. La dernière partie quant à elle, nous entraîne dans le Grand Nord, en Norvège, Finlande et Groenland.



En conclusion, malgré quelques longueurs, nous ne pouvons que saluer l’énorme travail physique et littéraire effectué par Robert MacFarlane. Les explications sont claires pour les néophytes dans le domaine, ce qui était mon cas. La lecture est tout de même assez exigeante, il faut rester concentré! Certaines étapes nous intéressent plus que d’autres, par exemple la partie sur la matière noire n’est pas ma préférée ^^, mais il est indéniable que nous apprenons énormément durant cette lecture. Je l’ai d’ailleurs souvent interrompue pour aller chercher sur le net, les lieux, événements ou personnes mentionnés. Écrit à la première personne et agrémentée de dialogues, j’ai trouvé cette construction littéraire très plaisante et moins lourde ou rébarbative comme un pur essai scientifique aurait pu l'être. L’objet livre est vraiment plaisant, il m’a juste manqué quelques photos en début de partie, pour encore plus me projeter, mais bravo aux éditions « Les Arènes » pour ce travail éditorial et pour avoir mis entre les mains des lecteurs français ce magnifique ouvrage !

Merci Babelio et Les Arènes pour l’envoi .
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Underland

Je n'étais pas tellement fan des balades de Robert MacFarlane à travers la Grande-Bretagne (Par les chemins), mais il m'a quand même captivé avec ce 'Underland'. En apparence, on pourrait classer ce livre dans le genre de la littérature de voyage, mais ce serait alors déshonorer l'auteur. MacFarlane combine des parties descriptives (reportages de voyages hallucinatoires dans le sous-sol parisien, sur et à travers les glaciers, dans d'anciennes mines où se déroulent des expériences de physique, etc.), avec une analyse et une introspection continues. C'est vrai : nous en savons beaucoup sur le monde qui nous entoure et au-dessus de nous, mais le sous-sol est rarement mis au premier plan. Car là aussi, la diversité est une richesse et de merveilleux processus se mettent en place. Mais par ailleurs, l’underground incite également les gens à regarder les choses d’une manière différente, notamment à travers la notion de « Deep Time » :

« Car penser en profondeur peut être un moyen non pas d'échapper à notre présent troublé, mais plutôt de le réimaginer; contrecarrant ses cupidités et ses fureurs rapides avec des histoires plus anciennes et plus lentes de création et de déconstruction. Au mieux, une conscience temporelle profonde pourrait nous aider à nous considérer comme faisant partie d'un réseau de dons et d'héritages s'étendant sur des millions d'années passées et des millions à venir, nous amenant à réfléchir à ce que nous laissons derrière nous aux époques et aux êtres qui nous suivront. Vu dans les profondeurs du temps, des choses qui semblaient inertes prennent vie. De nouvelles responsabilités s'imposent. Une convivialité d'être qui saute aux yeux et à l'esprit. Le monde redevient plutôt diversifié et dynamique. La glace respire. Rock a des marées. Les montagnes vont et viennent. Impulsions de pierre. Nous vivons sur une Terre agitée. »

MacFarlane ne s'en cache pas : à travers ses aventures, il est devenu encore plus conscient de l'énorme impact de l'Anthropocène, notamment dans un sens négatif. Il y revient dans presque chaque chapitre.

Tout dans ce livre n’est pas aussi stimulant et captivant. Je pense que les parties descriptives en particulier (les randonnées extrêmement difficiles) ne prennent pas vraiment tout leur sens sur le papier. Et parfois, MacFarlane flirte avec des théories populaires qui n’ont pas encore passé le test de scientificité (le Wood-wide-Web, par exemple). Mais ne vous inquiétez pas : c'est un livre fascinant et stimulant.
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Le petit livre des sortilèges

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Le Petit Livre des Sortilèges ?

"Il était déjà dans ma wishlist depuis sa sortie en anglais, j'étais donc plus que ravie d'apprendre qu'il arrivait en France et qu'on me le proposait. Je n'ai pas hésité une seconde à dire oui et je remercie les éditions les Arènes."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Il s'agit de quelques textes très courts en vers et en prose sur la nature et les animaux, accompagnés d'illustrations aussi simples que poétiques."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

"C'est un livre d'automne et d'hiver, autant dans ses sujets et ses couleurs que dans sa douceur. Les textes s'accordent parfaitement aux dessins, ou vice versa peut-être, sous forme de poèmes et comptines, d'une grande simplicité, qui vous vont droit au coeur. Moi qui dis souvent que je ne suis pas sensible à la poésie, cet ouvrage m'a démontré le contraire et j'ai tout simplement adoré. Je pense qu'il y a à cela plusieurs raisons. Le texte est très beau, mais pas seulement. Le fait qu'il nous parle de la nature, qu'il soit dépouillé et sincère et enfin, si joliment illustré, tout cela contribue à l'enchantement. C'est vraiment un petit livre de sortilèges. À lire, et à relire. À faire lire, et à offrir aussi.



Je voudrais également saluer le travail impeccable du traducteur, Patrick Hersant. Quand il s'agit de poésie, on est au-delà de la traduction, on est dans l'adaptation et c'est ici parfaitement réussi."



Et comment cela s'est-il fini ?

"Je regrette un peu que parmi toutes les belles illustrations de l'intérieur, celle de la couverture soit un brin austère à mon goût et je me demande si les tons plairont aux plus petits mais c'est vraiment les seuls petits détails qui me chiffonnent légèrement."
Lien : http://booksaremywonderland...
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Les mots perdus

Lorsque j’ai sélectionné ce livre dans la masse critique, je ne m’attendais pas à ce qu’il soit aussi magnifique !

Sa couverture dorée lui confère des valeurs de trésors.

Les dessins et les poèmes à l’intérieur sont tout aussi superbes.

Un vrai petit trésor que ce livre.

De la poésie pour renouer avec les mots de la nature.

Un beau cadeau à faire!
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Par les chemins

Pour paraphraser Edward Thomas qui va être comme un fil conducteur tout au long de ce recueil paru en 2022 " On a beaucoup écrit sur le voyage, beaucoup moins sur la route".

Ce n'est pas un énième récit de voyage aventureux mais plutôt une réflexion sur les diverses routes ancestrales principalement d'abord en Angleterre, Ecosse. L'auteur nous emmène, anecdotes historiques à l'appui, sur les chemins crayeux le long des côtes puis par un chemin sableux dangereux uniquement accessible à marée basse.

Il s'essaie à la navigation à la voile comme bon nombre de nos ancêtres. Il attire notre attention sur ces nombreux entrelacs de véritables sentiers marins qui ne sont pas matérialisés par des "traces" mais plutôt par des poèmes, et des pseudo-cartes ancrés dans la mémoire collectives. Comme s'il fallait complètement revoir nos concepts des voies terrestres. Puis il nous parle de la tourbe, des gneiss, du granit,....

Tous ces récits sont ponctués de présentations de personnages qui ont donné leur vie à cartographier et garder en mémoire ces très vieilles routes. C'est un savant mélange entre randonnée et rencontres qui toutes se tissent dans une sorte de logique.

On part même en Palestine cheminer sur le calcaire avec un de ses amis et on est confronté aux dangers qui menacent le randonneur dans ces contrées occupées. Sans transition on se retrouve sur les chemins de Compostelle puis sur les montagnes sacrées tibétaines de Minya Konka avant de revenir en Angleterre dans les neiges des South Downs qui se mêlent à la craie.

On est amené à réfléchir aussi sur les rapports adverses entre enracinement (arbres) et voyage (oiseaux), forêt (stable) et chemin (mobile); entre désirs incompatibles: marcher sans s'arrêter ou rester pour toujours en un même lieu comme dans une tombe.

Toute biographie ne peut jamais vraiment se rapprocher à 100% de la réalité, c'est pourquoi on a toujours un aperçu de seconde main sur la vie de quelqu'un. Une sorte de fantôme rétinien qu'on n'atteindra jamais.

Partant de cette idée, l'auteur finit quand même l'ouvrage par une histoire de la vie de son mentor Edward Thomas qui sera happé par la première guerre mondiale et continuera jusqu'à son dernier souffle à trouver de la beauté dans la nature meurtrie par la boucherie des tranchées.

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Le petit livre des sortilèges

Un recueil de poèmes en prose sur les renards, les arbres, les oiseaux, les lapins et les fleurs qui nous fait découvrir ou redécouvrir la merveilleuse nature qui nous entoure. Non seulement on se laisse porter par la poésie des mots mais aussi par les illustrations qui sont un enchantement. Un véritable voyage des sens, à lire à haute voix pour en apprécier toutes les qualités;
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Le petit livre des sortilèges

Aimez-vous lire de la poésie ?



Je n’en lis pratiquement jamais, j’y suis peu sensible et pourtant quand j’ai vu ce livre passer chez @the.garden.in.my.mind l’an dernier, il m’a de suite tentée et je l’ai noté pour des idées cadeaux. J’étais tellement heureuse que ma petite sœur l’ait choisi pour me l’offrir pour mon anniversaire.



« Le petit livre des sortilèges » est un livre absolument magique. La magie des mots, la magie des illustrations, la magie de la nature. Je l’ai lu à petits pas, un peu tous les soirs, ne voulant pas le quitter. Chaque page tournée était un nouvel émerveillement.



Le livre objet est splendide et je me dois de féliciter la traduction, je ne connais pas le texte original mais la poésie et magie des vers résonnaient à merveille en français.



Un petit livre qui se lit parfaitement à l’automne ou au cœur de l’hiver, quand les journées sont plus courtes et que la nuit nous enveloppe dès la fin d’après-midi. Un petit livre qui fera un parfait cadeau à glisser au pied du sapin ou dans la chaussette accrochée à la cheminée.



Quant à moi, j’ai noté dans ma liste d’envies « Les mots perdus » par les mêmes auteurs qui m’a l’air d’être tout aussi magnifique.
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Par les chemins

Le récit de Macfarlane est unique en son genre : récit de voyage, évocation de la marche, histoire et géographie des chemins, poésie du paysage, érudition littéraire. Il est tout cela. Chaque chapitre porte le nom d'un élément naturel : tourbe, silex, craie; racines, calcaires... et nous emmène sur un chemin particulier. Nous marchons avec lui éblouis par les paysages. Nous prenons le temps de rencontrer quelques personnages remarquables. Nous suivons des traces d'animaux. Nous cherchons les traces d'un chemin marqué de quelques cairns à peine visibles. Nous nous aventurons sur un chemin submersible. Nous nous émouvons d'une poésie ou d'un beau texte. Nous nous rendons compte du rôle politique des chemins en Palestine. Nous découvrons une bibliothèque improbable. Nous nous rappelons des hommes qui ont marché au même endroit, parfois il y a des millénaires comme les émouvantes empreintes de pas fossiles de Formby Point. Nous sillonnons sur tout les sentiers de la campagne du Royaume uni, mais aussi l'Espagne, la Palestine et le Tibet. Un beau voyage qui donne une envie d'attraper son sac à dos tout autant que de plonger dans une bibliothèque !

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Par les chemins

Par les chemins est une ode à la nature. Au delà des villes, Robert Macfarlane nous emmène dans des contrées sauvages, reculées, et nous conte avec une érudition remarquable l'histoire et la variété infinie des chemins, terrestres mais aussi maritimes. Avec lui, nous aiguisons tous nos sens, et découvrons faune et flore dans tous leurs détails, toutes leurs richesses. L'histoire de l'homme en mouvement, le façonnage des paysages à l'échelle de notre ère, les échanges complices avec d'éminents et originaux naturalistes, rien n'est laissé au hasard pour nous permettre de vivre notre Terre, de nous immerger dans des paysages décrits avec l'œil du photographe et la sensibilité du poète.

Qui aime découvrir en marchant appréciera grandement cette lecture.
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Le petit livre des sortilèges

Merci à Babelio et aux éditions Les arènes pour l'envoi gracieux de ce livre dans le cadre de l'opération Masse critique.



Le petit livre perdu des sortilèges est une très jolie découverte, poétique et parfaite pour la saison.



Au fil des pages, nous découvrons de superbes illustrations accompagnées de textes empreints d'une grande douceur.



Un livre idéal pour les petits et grands enfants.

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Le petit livre des sortilèges

Une ode à la nature remarquablement illustrée, un beau livre pour tous.



Au gré des pages en compagnie du renard, de la phalène, de la pâquerette et d’oiseaux comme le geai ou l’aigrette, des mots les accompagnent. Des poésies , comptines ou berceuses : des textes doux en hommage à la nature.



Pourquoi ne pas célébrer le monde sauvage qui nous entoure en lisant à voix haute ces textes a un jeune public ? Les dessins sont superbes réalistes et poétiques.



J’ai éprouvé du plaisir à parcourir ces pages tant pour les mots que pour les illustrations parfaitement assorties.



Le lexique, en fin de livre, nous recommande de regarder autour de nous pour retrouver les insectes, fleurs, animaux et arbres dessinés.



Un beau programme avec ce livre enchanteur que je vous recommande.
Lien : https://www.despagesetdesile..
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Underland

Je remercie Babelio et sa masse critique pour m'avoir fait découvrir ce beau livre.

C'est rare que je lise ce style et j'ai été charmée. La couverture est très belle et l'écriture fluide mais ce qui m'a le plus plu c'est comment ce livre a été "découpé". On se retrouve à découvrir chapitre après chapitre des lieux où monsieur tout le monde ne mettrait pas les pieds et c'était très intéressant. C'est un livre qui ne laisse pas indifférent.

Si vous êtes intéressé par ce style ou juste curieux, je ne peux que vous dire de jeter un œil à ce livre. Vous allez voyager tout en restant chez vous. :)
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