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Critiques de Roland Barthes (184)
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Mythologies

Lu dans le cadre de mes études littéraires à la fac. J'avais beaucoup aimé découvrir cet essai et sa lisibilité. Tous les textes ne me parlaient pas forcément mais cette réflexion sur les symboles matériels de notre civilisation (notamment de consommation) est très intéressante.
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Mythologies

Ecrits entre 1954 et 1956, Mythologies de Roland Barthes a paru en 1957. Le livre est constitué de 53 textes courts, écrits au fil de l’actualité et d’une seconde partie, intitulée Le mythe, aujourd’hui. A la fois « datées » et intemporelles, les réflexions de l’auteur nous interpelle, en tant que lecteur et citoyen.



Différente de la sociologie, proche de la linguistique, mais empruntant ses propres voix réflexives et proposant une méthode spécifique, la sémiologie m’était totalement inconnue. Ce qui est surprenant, c'est d'abord le fait que Barthes s’intéresse avec le même sérieux à l’analyse du catch, des péplums, de la Citroën et du strip-tease qu’aux critiques portées au théâtre jugé trop intellectuel, au Poujadisme ou aux grèves. Il expose chaque élément qu’il traite avec le même ton, qui se veut à la fois scientifique - fondé sur des faits objectifs – et très personnel. S’attachant à décrypter les mythes contemporains, il cherche à emmener son lecteur « au-delà » du fait de société, de l’objet ou du dernier spectacle, de la dernière polémique dont on parle. Exemple : pour Barthes, le catch n’est pas « que » le catch. C’est d’abord et avant tout un spectacle excessif, dont la vertu première est la fonction d’emphase, c’est une véritable « Comédie Humaine » qui mime de façon intelligible la douleur, la défaite, à l’image des théâtres antiques. Dans la seconde partie de Mythologies, l’auteur explique sa pensée en développant ses fondements théoriques ; et là, accrochez-vous, ce n'est pas toujours simple !



Barthes ne pose pas uniquement une réflexion ; avant tout, il s’engage. Sa critique virulente des valeurs « petite-bourgeoises » revient tout au long du texte, comme une clé de voûte tenant sa rhétorique. On pourra observer que le vocabulaire utilisé par le sémiologue est à ce titre, particulièrement éloquent : le terme « petit-bourgeois » et ses variantes apparait un nombre incalculable de fois. Ses textes sont emprunts de féminisme, d’anti racisme et de marxisme. Le texte Romans et Enfants dénonce de façon virulente la pseudo liberté concédée aux femmes écrivains d’exercer leur métier, tant qu’elles sauvegardent le mythe de la femme qui reste avant tout une mère. De la même façon, dans le texte Bichon chez les Nègres, Barthes dénonce sans détours et ridiculise une certaine vision des Occidentaux envers l’homme noir. Dans le texte Le vin et le lait, c’est l’attitude du colon français en Algérie qui est contestée. La critique de Barthes porte aussi sur la religion, aveugle et véhicule de morale « prête à mâcher », car cette dernière est vue comme un frein au développement de la pensée et se nourrit justement de mythes. Ainsi, dans ce livre, l'auteur ne se place pas uniquement en qualité de chercheur de sens et de signification, mais aussi en tant qu’être engagé politiquement, assumant pleinement ses prises de position.



L’effet produit par les textes de Mythologies est, à mon sens, différent selon les références culturelles que le lecteur possède ou non. Et ceci en deux endroits ; à la fois références du contexte de l’époque, et références dans l’analyse. L’idéologie pré soixante-huitarde développée ici peut laisser un lecteur d’aujourd’hui perplexe, presque « démuni » face à un contexte socio-économique, culturel, de la France des années cinquante-soixante qu’il ignore en partie. Ainsi, le texte sur le procès Dominici, celui sur Poujade ou le Tour de France m'ont franchement dépassée (et ennuyée, avouons-le) alors que d’autres articles par contre, comme celui sur les jouets ou la représentation de la cuisine dans le magazine Elle m’ont fait sourire car si l’époque est différente, et que ces phénomènes ont évolué- les jouets pour enfants font de plus en plus appel à la technologie, la cuisine au bio - la critique que nous pourrions faire aujourd’hui pourrait être identique dans le fond ; seule la forme, les exemples changeraient. Les jouets en 2013 font aussi de moins en moins travailler l’imagination des enfants, mimant des représentations adultes ; l’ordinateur, la tablette, les téléphones portable ; la cuisine quant à elle est, à l’heure où nombre de Français peinent à manger convenablement, est devenue un élément « chic » et « sain » par le bio, les verrines, quand bien même cette nouvelle façon de consommer exclut les plus pauvres. Cependant, le vocabulaire employé par le sémiologue reste difficile à appréhender. Pour ma part, j’ai relevé de nombreux mots dont j’ignorais totalement la signification. Si cet aspect n’a pas été le plus problématique pour moi, car j’ai été plus interpellée et intéressée par le message de l’auteur que par la complexité langagière de son texte, je pense qu’il est et restera malheureusement un frein pour d’autres, qui se laisseront rebuter par des termes auxquels un lecteur « lambda » est assez mal préparé.



En conclusion, Mythologies est un livre fort, tant par les thèmes variés qu’il aborde, que l’engagement avec lequel ces derniers sont traités. La découverte de la sémiologie m’aura permis d’ouvrir encore un peu plus mon esprit à la largesse des modes réflexifs existants et m‘a donné envie de m’intéresser à une discipline dont j’ignorais tout, et ce malgré une certaine complexité d’approche. J'ai été surprise de constater que certains textes étaient vraiment drôles, comme celui sur les péplums ; je ne m'y attendais pas du tout. Je regrette simplement que ce qui fait la force de ce livre (engagement, prise de positions, vocabulaire et pensée spécifique) en fasse aussi sa faiblesse, et puisse être utilisé par les détracteurs actuels de Barthes pour en critiquer la sophistication.


Lien : http://manoulivres.canalblog..
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Mythologies

Toujours un délice, à lire et à relire...



Barthes s'est amusé à decrypter ,dans nos modes de vie contemporains, ce qui relève de l'actuel , donc du transitoire, de l'éphémère - et ce qui s'apparente à une conceptualisation de l'éternel humain...



Ainsi les Romains du cinéma américain, s'ils transpirent à grosses gouttes sous leur cuirasse dorée et leur jupette à plis, c'est leur "cogito ergo sum" : oui, ils PENSENT...et le peplum souligne par la sudation excessive cet effort cérébral inusité...



On se prend à rêver d' une réactualisation de ces mythologies, le beau Roland n'étant plus là- écrasé par un bus parisien devant le Balzaar dont il sortait à l'étourdie- il aurait sûrement interrogé la sémiologie du jean stone washed ou du cuir destroy, de l'insupportable téléphone portable, de la liseuse mangeuse de livres, des réseaux sociaux devenus organes vitaux, Facebook, Tweeter ou...Babelio..



Je propose d'ouvrir ici - dans les commentaires, si le coeur vous en dit- une remise à jour de ce passionnant décodeur de nos petites manies et grandes psychoses collectives...



Chiche? A vous/ nous de jouer!!
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Mythologies

Barthes veut montrer qu'à l'instar de l'antiquité, la vie moderne secrète des mythes mais des mythes autour de choses ordinaires (steak frites, catch, mariage). Pour ma part, même si j'ai apprécié cet essai j'ai été légèrement déçue au vu des échos qu'il reçoit.
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Mythologies

Regards d'un temps où Béatrice s'effondre, Eliane et Huguette se taisent aux larmes d'un Coudurier et d'un Logier.



L'Algérie se déchire, Budapest s'insurge, Suez fat son canal et sa crise.



Staline se décrit au XX° congrès de son parti et l'AIEA se fait corps.



Les faits divers et les éclats du Monde se côtoieront de lignes en pages.



A lire avec intérêt et curiosités.

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Mythologies

Notre union n’a pas été un coup de foudre, mais un rapprochement dicté par la raison. Rien de mal à ça, ça peut former des unions solides. Mais pourtant, en ce dimanche ensoleillé, je ne peux plus me voiler la face : je tourne tes pages sans envie, par habitude, voire même peut-être par devoir, ne pensant qu’à m’échapper et prendre l’air dans le parc. On ne peut plus continuer comme ça, je renonce à découvrir tes deux cents pages restantes qui contenaient pourtant tant de promesses au début de notre histoire, et je reprends ma liberté : le monde est rempli d’autres livres qui ne demandent qu’à se faire apprivoiser.



Qu’est-ce qui n’a pas marché ? Soyons honnête, la différence de génération n’a pas aidé. Dans ton désir de décrypter l’actualité, tu ne me parlais que d’acteurs disparus aussi vite qu’ils ont été célébrés, de sportifs qui n’ont jamais réellement fait leur trou, d’effets de mode dont je n’ai jamais entendu parler ou de scandales qui avaient déjà perdu leur statut d’ « anecdotique » avant même ma naissance.



J’ai bien essayé de m’accrocher, de transposer tes sujets d’étude dans mon monde à moi, mais tu sais que je boude les émissions à succès, que je coupe le son dès l’arrivée des publicités, et que j’ai toujours un livre sur moi pour m’éviter la lecture des magasines people en salle d’attente. Mes efforts ont été vains.



Puis j’ai pris un peu de recul, et j’ai réfléchi. Les mythes, c’est éternel pour moi. Ou du moins, ça dure vachement longtemps. Si les tiens n’arrivent même pas à durer quelques générations, c’est que tu as dû te tromper quelque part. Le constat est peut-être dur, ou injuste, ou dû à ma seule vanité, mais il est préférable qu’on en reste là. J’ai récupéré mon marque-page, je te laisse la protection plastique pour ta couverture, et à la prochaine boîte aux livres de mon quartier, nos chemins se sépareront pour toujours. Tu trouveras, j’en suis sûr, un lecteur à la hauteur de tes attentes.
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Mythologies

Depuis 1955 peu de choses ont changées
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Mythologies

Ces Mythologies de Roland Barthes me laissent un sentiment mitigé en tant que lecteur. J'ai adoré les deux premiers tiers et sa déconstruction des mythes populaires des années 1950, l'occasion de ressusciter, le temps de quelques lignes, un passé que me racontait mes parents ou dont je ne connaissais que des bribes... La dernière partie, le sémiologue reprend le dessus et j'ai trouvé le texte difficile d'accès tout au moins demandant un réel effort de compréhension pour un Béotien comme moi.
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Mythologies

Un ouvrage des plus intéressants de par ses analyses de certaines choses / événements des plus quotidiens. Un certain regard sur notre société qui nous permet de voir tout cela d'un autre point de vue. Mon seul regret : le langage parfois trop "pointu" - l'ouvrage est déjà copieux de par les informations distillées, mais le langage de spécialiste en plus oblige à morceler sa lecture. Certains événements analysés reflètent aussi l'époque où cet essai a été écrit et peuvent paraître incompréhensibles au lecteur d'aujourd"hui, mais ce n'est pas le cas de tous. En résumé, un essai des plus intéressants mais à parcourir lentement.
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Mythologies

Le point de départ est très stimulant, et passionnant : prendre des éléments de la vie quotidienne, dans le domaine des loisirs, de la culture, des publicités, de la nourriture... et étudier la fonction symbolique que leur octroie le discours, et donc la langue, qui les érige donc en mythes contemporains. Oui, cela fait réfléchir différemment sur le Tour de France, l'astrologie, les frites... Cependant, on peut regretter la forme, courte, qui empêche d'approfondir sur les thèmes, et donc le traitement reste survolé et non approfondi.

Mais autant cette première partie est intéressante, amusante parfois, accessible aussi, autant la dernière partie qui est purement théorique m'a perdue. Je n'ai ni le vocabulaire, ni la formation, pour comprendre la sémiologie.

Et surtout, Barthes le dit lui-même, le mythe est historique, inscrit dans un contexte. Et ici, le contexte d'écriture du texte est très particulier. Barthes écrit dans la France des Trente Glorieuses, le pays s'enrichit et se modernise. Lorsqu'il critique à longueur de texte les "petits-bourgeois", c'est parce que sociologiquement, de plus en plus de Français accèdent à la classe moyenne, et ont donc le temps et l'argent pour des loisirs (lire des magasines féminins, faire du tourisme...) et pour consommer (publicité pour la lessive, invasion du plastique...). C'est le début de la consommation de masse, ce qui, avec un regard actuel, peut sembler en décalage avec le mythe actuel de la décroissance, ou, sans aller jusqu'au mot mythe, la condamnation du plastique - les bobos actuels, vus par certains comme des Amish, seraient-ils les petits bourgeois des années 50 ? Le contexte est aussi celui de la France comme puissance, coloniale, on ne parle encore que "d'événements" en Algérie, sans que cela semble faire réfléchir l'auteur. Enfin, en ce qui concerne la place des femmes dans la société, il ne s'interroge pas sur leurs progrès - il décrit les femmes comme des secrétaires gloussant devant la rubrique astrologie de leur magasine...

Ce contexte est donc particulier, intéressant à prendre en compte. Mais du coup, en lisant le texte aujourd'hui, il me manque des références : j'ai dû chercher le nom de certains coureurs du Tour de France qu'il évoque, des photos de la Citroën 15...

Finalement, ce que ce texte donne envie de faire, c'est de le réécrire actuellement, pour étudier nos mythes - notamment sur le rôle des médias, qu'il semble pressentir, même si pour lui il s'agit exclusivement de la presse écrite.
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Mythologies

Ouvrage daté et Ultra moderne a la fois.



Les exemples choisis de la première partie ne peuvent être parlant qu'à de vieux croutons dans mon genre.



La deuxième, plus théorique , qui ressemble a un raidillon en vélo à monter en danseuse, demande de prendre quelques notes de lecture quand on n'est pas familier des notions exposées. C' est simplement un manuel de la fake news, parfaitement d'actualité ....



J'ai remarqué la référence à le Pen ( le père jeune ), déjà ....

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Mythologies

Critique de Jérôme Garcin dans l'introduction du livre "Nouvelles Mythologies":



Roland Barthes mythifie si bien ce qu'il dénonce qu'on peut lire aujourd'hui son encyclopédie subversive avec une tranquille nostalgie: elle est devenue une littérature d'ambiance, comme on le dit de la musique. L’œuvre était d'abord politique, elle finit par ressembler, avec le temps, à un merveilleux bric-à-brac, un étonnant vide-greniers, un magasin d'enfance, une foire à tout [...]

En relisant aujourd'hui ce livre qui a tant marqué une génération, l'on ne peut s'empêcher de se demander si, tout en stigmatisant une époque, qui à la fois l'excite et l'exaspère, ce doctrinaire émotif, que l'obsession du deuil n'a jamais quitté, ne travaille pas à sauvegarder déjà ce qui est voué à disparaître, s'il ne fabrique pas des souvenirs par anticipation et des objets de mémoire par prétérition. (p.9).
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Mythologies

Bonsoir,

Je vais être clair avec vous, je ne suis pas sûr d'avoir compris tous ses concepts.

Je découvre Roland Barthes et sa pensée.

Bin oui, je ne connais pas tout. Pas vous ?

Mythe, mythologie, culture bourgeoise ou petite-bourgeoise, thèmes marxistes, méta-langage etc...

Plein de connotations qui vont vers mes biais de confirmation, mais qu'en est-il réellement ?

A cette heure, je n'ai pas d'avis tranché. D'où le 3/5.

Je dois digérer cette lecture puis la remettre à l'établi (il rejoint ma pile PAR - Pile à relire).

Au plaisir de lire vos ressentis.

Et à bientôt !

Livresquement vôtre
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Mythologies

Les mythes, pour Barthes, ont pour particularité d'être des objets historiques qui se font passer pour naturels. En lisant les Mythologies aujourd'hui, on est d'abord frappé par leur côté daté. Les certitudes et les habitudes d'il y a un demi-siècle sont devenues des reliques, des bizarreries, de vagues souvenirs ou d'illustres inconnus. Qui parle encore de Minou Drouet, du Guide bleu et de Poujade? Les mythes se sont évaporés. Qu'en est-il de leur fondement, ce monde petit-bourgeois dénoncé par Barthes? Là aussi, ça sent son époque. Les bourgeois contre les prolétaires, ça sonne guerre froide, intellectuel de gauche de jadis, enfermé dans une pensée elle-même mythologique. Ce qui ne passe plus, dans ces textes, c'est leur certitude d'être objectifs, de décrire la classe oppressante, de la démasquer, comme si la lutte des classes n'était pas elle aussi un mythe. Peut-être ce sentiment que tout cela a disparu vient-il de la victoire des mythes bourgeois à la chute du communisme. Que serait une mythologie d'aujourd'hui? Minou Drouet s'est transformée en Justin Biber, et les coureurs du Tour de France, ces héros d'épopées grandiloquents, ces Coppi, ces Geminiani, ces Kubler et ces Bobet, sont devenus des bobets sans majuscule et sans honneur. Elles seraient désabusées, grinçantes et futiles, les mythologies d'aujourd'hui.

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Mythologies

Ce livre m’a passablement ennuyé.

On y trouve certains passages très amusants, mais il ne s’agit jamais de rien de plus que d’opinions subjectives assumées (10) et il est important de garder en tête qu’il s’agit d’une œuvre qui se veut une provocation libératrice sinon, on risque de trouver Barthes franchement stupide. Le vrai problème, c’est que ces réflexions sont trop souvent inintéressantes autant en ce qui a trait aux objets choisis qu’en ce qui concerne la réflexion sur ces objet, généralement beaucoup trop forcée et jamais poussée jusqu’au bout. À la longue, ça devient vraiment lourd.

Comme il le dit lui-même, « la meilleure arme contre le mythe, c’est peut-être de le mythifier à son tour, c’est de produire un mythe artificiel : et ce mythe reconstitué sera une véritable mythologie » (209) et c’est exactement ce qu’est ce livre pour moi un mythe artificiel, du début à la fin, une véritable mythologie...complètement bidon.



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Poétique du récit

Que l'on aime ou pas, cet ouvrage constitue une base obligatoire pour quiconque prétend étudier la littérature.
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Roland Barthes par Roland Barthes

J'ai lu du 08/03/2022 au 21/03/2022.



J'ai lu ce livre dans le cadre de mes études surtout dans une matière autour de la notion de l'encyclopédie. Quand on est étudiant en lettres, Barthes est un des auteurs à connaître pour ses nombreux essais autour de l'écriture. Je dois dire que j'étais curieuse de voir comment il allait faire son autoportrait. J'étais très curieuse surtout que ce livre est dans la bibliographie de ce séminaire.

Comment dire ? Je n'ai pas compris grand chose de ce livre car j'essayais de voir en quoi c'était une encyclopédie et comment des éléments. Barthes brouille tout, il n'y a du désordre partout. On n'arrive pas à comprendre la structure même du livre. J'ai beau me triturer la tête, je n'ai pas su déchiffrer le travail de l'auteur. Puis, cela a eu des répercussions sur mes envies de le lire car j'ai pris du temps pour le lire et je ne prenais aucun plaisir.

C'est dommage mais je pense le relire très rapidement pour déchiffrer le mystère autour de cet autoportrait très original et surprenant. Néanmoins, j'apprécie de découvrir Barthes différemment et on a une petite impression d'ordre dans le désordre.



Pour conclure, je ne peux pas dire que j'ai aimé ma lecture, ni détesté car je n'ai pas réussi à comprendre l'univers de ce livre. Il est très surprenant et sort clairement des sentiers battus de l'autoportrait et de l'encyclopédie.



Ma note : 6/10
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Roland Barthes par Roland Barthes

Si on m'avait dit un jour que j'aurais pris du plaisir à lire un ouvrage de Roland Barthes, je lui aurais ri au nez.



Mais ils s'avère que la lecture de ce livre, une fois éclairée et accompagnée par un enseignement de qualité (L3 Lettres Modernes), se relève être très intéressante. On y découvre la philosophie et la manière d'écrire de Barthes, qui privilégie les fragments et les pensées pêle-mêle pour évoquer de nombreux sujets liés à sa vie et à son parcours d'écrivain, mais aussi son parcours personnel.



Vous ne trouverez pas plus original que ce livre en autobiographie, même si Barthes refuse de l'appeler ainsi. L'oeuvre est remplie de fantaisies, se refusant de rentrer dans des cases, dans un genre, dans une préconception.



De plus, les remarques de Barthes sont souvent bien empreintes d'humour, ce qui rend la lecture assez agréable et légère.
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Roland Barthes par Roland Barthes

Chef d'oeuvre absolu : ce livre a changé ma vie. je l'ai lu à sa sortie et j'avais 18 ans. Il m'a permis d'oser explorer mes possibles. Roland Barthes s'expose et nous expose dans toute la complexité de la vie. Une clef pour toute son oeuvre qu'il faut dévorer pour s'ouvrir de multiples horizons littéraires et artistique. Ce livre est un sésame pour accéder aux beautés multiples et multiformes de l'art.
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S/Z

Un chef d'œuvre de l'analyse littéraire.
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