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Critiques de Ruta Sepetys (871)
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Le sel de nos larmes



Deuxième lecture d’un livre de Ruta Sepetys pour moi, après l’émouvant « Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre ».



L’auteure, d’origine lituanienne, excelle à mettre en lumière des épisodes peu connus de l’histoire européenne et à donner la parole à ceux que l’on n’a guère l’habitude d’entendre.

« Le sel de nos larmes » relate la fuite désespérée d’un petit groupe de personnages hétéroclite face à l’avancée de l’armée russe, leurs souffrances qui se télescopent, le même destin terrible d’être des pions que l’on déplace sans la moindre considération, arrachés aux leurs, confrontés à l’horreur.

La route sous les bombardements alliés, l’opération d’évacuation des populations civiles avec son lot d’arbitraire et d’atrocités et le naufrage terrible du Wilhelm Gustloff (dont je ne connaissais même pas l’existence avant d’avoir lu ce livre ), Ruta Sepetys met en lumière ces millions de gens qui ont subi le prix de la folie de quelques dirigeants.



Extrait de la note de l’auteur en fin de livre : « Chaque nation a soigneusement dissimulé des pans entiers de son histoire, et d’innombrables histoires seraient perdues à jamais si ne les avaient gardées ceux qui les ont vécues. Des lecteurs appartenant à des nations ennemies durant la guerre se rassemblent aujourd’hui à travers le monde pour discuter. L’histoire nous divise, certes, mais par le biais de la lecture, de l’étude et du souvenir, elle peut aussi nous unir. Les livres font de nous une communauté de lecteurs internationale, luttant pour tirer parti des leçons du passé »



Challenge Multi-défis 2018

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Si je dois te trahir

Glaçant ! Et d’autant plus glaçant que c’est une histoire vraie, racontée de main de maitre par la spécialiste des romans historiques pour adolescents/jeunes adultes, Ruta Sepetys.



Par l’intermédiaire d’un narrateur de 17 ans, elle nous fait part des dernières semaines de la dictature de Ceaucescu en Roumanie. Draculescu, comme le surnommait son peuple … en cachette, est mort fusillé en compagnie de sa femme, fin décembre 1989.

Cela a mis fin à une époque horrible qui a duré plusieurs décennies, où les Roumains n’avaient quasi rien à manger (pas de friandises, pas de fruits, pas de viande, à part les pattes de poulet ou de porc), mouraient de froid en hiver dans des appartements exigus et glacials où des familles entières s’entassaient, et surtout, surtout, n’avaient pas le droit de dire ce qu’ils pensaient. Même dans les familles, la méfiance était de mise ! On soupçonnait son meilleur ami, sa copine d’être des informateurs à la solde de la Securitate.



Bref, l’enfer sur Terre. Littéralement. Et le jeune Cristian n’en peut plus. Nous verrons donc comment il va faire pour sortir de cet engrenage diabolique, enferré dans les mensonges, les trahisons, les peines profondes, et ce profond désir de liberté, qui sera transcendé avec la Révolution.



Avec un vocabulaire précis, des phrases incisives qui vont droit au but, Ruta Sepetys nous révèle la vérité dans toute son horreur, après un travail documentaire inouï et allant interroger de multiples témoins.

Ce livre est une référence pour les faits qui se sont déroulés mais aussi pour la psychologie des Roumains et l’ambiance (morose, grise, désespérante, puis exaltante) de cette époque.



L’auteure, une fois de plus, n’a pas trahi la confiance que j’ai en elle !

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Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre

Avec l'invasion de la Lituanie par Staline en 1939 s'instaure une purge de l'élite, ces 'cochons de fascistes', déportés au nord de la Sibérie, exposés tels des esclaves à la faim, au froid, au sadisme des officiers du NKVD.



Mais ce que le NKVD ne pourra leur prendre, c'est la dignité et l'entraide courageusement prônée par la mère, Elena, ni les croquis de sa fille Lina, qu'elle laisse comme témoignage en espérant qu'un jour ils permettront à son père de les retrouver.



Troisième incursion chez Ruta Sepetys et j'apprécie son écriture pertinente et bien documentée, ses personnages attachants.

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Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre

Après avoir lu "Le Sel de nos Larmes", que j'avais tout simplement adoré, j'ai été dans l'objectif de vouloir lire tous les romans de Ruta Sepetys. J'avais notamment entendu parler de "Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre", son œuvre la plus connue et que je voulais absolument découvrir.



Je ne sais pas si cela parait étrange pour une adolescente de presque seize ans, mais j’aime beaucoup les livres sur la Seconde Guerre Mondiale. C’est une époque très dure et étant née après l’an 2000, je ne pourrais jamais connaître les réelles horreurs qu’ont vécu les gens durant cette période... Néanmoins, je trouve cette époque passionnante (je ne sais pas si ce mot est réellement adapté). Le XXème siècle est tellement riche, tellement intéressant… ! Les livres Jeunesse me permettent d’en apprendre davantage sur la Seconde Guerre Mondiale tout en restant très accessibles. Toutes les lectures sur cette période que j’ai pu lire jusqu’à là ont été d'excellentes découvertes ! Alors bon, j’avais vraiment hâte de découvrir "Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre" !!



Mes amis m'ont trouvé bizarre à lire ce livre alors que j'étais en vacances aux Maldives. Honnêtement je ne saurais pas trop l'expliquer aha. Mais disons que quand je lis, je suis vraiment dans ma bulle et je peux lire de tout, qu'importe où je suis et qu'importe le sujet du roman... Est-ce compréhensible ?



J'ai accroché dès le début au récit et au personnage principal de Lina. Adolescente de mon âge, dessinatrice de talent et révoltée par les évènements cruels et injustes se déroulant à l'époque... C'est une jeune fille forte et touchante à qui je me suis très vite attachée.



J'ai beaucoup aimé les autres personnages, comme la mère de Lina par exemple. C'est une femme courageuse et altruiste que j'ai admiré tout le fil de ma lecture.

J'ai aussi sincèrement apprécié le personnage d'Andrius, ainsi que son lien avec Lina qui s'est développé petit à petit durant le livre.



Les flashbacks récurrents nous permettent d’en apprendre davantage sur la vie de Lina. Sa vie d’avant. Une vie normale, banale, comme n’importe quelle adolescente de son âge. Des souvenirs pour la plupart heureux qui me brisent le cœur. Elle avait un avenir radieux devant elle, étant admise à une école d’art qui la faisait rêver...



C’est dur. C’est triste. C’est profondément horrible et injuste…

Mais j’ai aussi profondément aimé ce livre.



J'ai terminé cette lecture les larmes aux yeux.

Ce livre était incroyable. Il mérite tout son succès et un immense respect de ma part.



Certes, bien sûr, ce n’était pas feel good. L’injustice est omniprésente et qu’importe ce que j’ai pu ressentir durant cette lecture, je ne pourrais jamais savoir et comprendre réellement ce qu’ont vécu les personnes concernées. Il n'y a pas de mots suffisants pour dire à quel point ce qu’ils ont vécu est horrible et inhumain.

Mais ce livre n'est pas que ça. C'est aussi voir encore de l'espoir même dans les moments les plus sombres. (j'ai pas pu m'empêcher de penser à Dumbledore en écrivant ces mots...) C'est aussi s'entraider et se battre pour survivre. Pour continuer de vivre, voir au-delà du présent et essayer de se projeter dans un futur meilleur.

Cette lecture est une claque, un témoignage puissant. Malgré les personnages fictifs, les évènements, eux, sont bien réels, et il est nécessaire d'en parler à travers des œuvres comme celles-ci pour les générations futures. Pour informer, sensibiliser, et que cela ne se reproduise plus jamais.



Un roman Jeunesse que je conseille donc à tout le monde, que vous soyez adolescents ou adultes. Je l'ai trouvé tout simplement incroyable.
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Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre

Un roman témoignage sur ces générations oubliées des pays baltes sacrifiées par le régime stalinien, " l'épuration " de la population par l'assassinat et la déportation des personnes ( avec famille au complet ) considérées comme antisoviétiques : nantis et hommes d'affaires, professionnels considérés comme intellectuels - enseignants, journalistes, universitaires, médecins, avocats - et donc susceptibles d'avoir des liens, des sympathies, pour les sociétés étrangères, les officiers de l'armée nationale et toute personne considérée comme complice parce que trop proche de celles qui ont traversées la frontière vers l'ouest.



" Je regardai le petit visage rose qui émergeait du paquet. Un nouveau-né. Il n'était au monde que depuis quelques minutes mais il était déjà considéré comme un criminel par les Soviétiques. Je le serrai étroitement contre moi et déposai un baiser sur son front. Jonas s'appuya contre mon épaule. S'ils traitaient ansi un bébé, comment allaient-ils nous traiter, nous ? "



Ce roman est celui d'une mémoire, celle de la patrie familiale. L'auteur, Ruta Sepetys, est née aux USA, fille d'un exilé lituanien qui est parvenu à s'enfuir alors qu'il était encore qu'un tout jeune homme. Dans la postface, elle rappelle les faits historiques et sa démarche d'auteur. De nombreuses scènes du roman sont réelles. L'un des personnages aussi. Ruta Sepetys a effectué deux voyages en Lituanie pour écrire ce livre, rencontrant sa famille, des historiens, des psychologues ainsi que des survivants des goulags ( qui ne revinrent dans leur pays que dans les années 50 sous surveillance avec interdiction de témoignage sous peine de nouvel emprisonnement ).



" Je fermai la porte des toilettes et entrevis mon visage dans la glace. Je n'avais pas la moindre idée de la vitesse à laquelle il allait changer, se faner. Si je l'avais seulement pressenti, j'aurais fixé avec attention mon image, j'aurais essayé de la mémoriser. C'était la dernière fois que je pouvais me regarder dans un miroir; je n'en aurais plus l'occasion avant une décennie, et même plus. "



Dès l'ouverture du livre, la découverte de la carte accompagnée d'un calendrier présentant le trajet dans ces trains innommables effectué par Lina et sa famille terrifie : six semaines jusqu'à une " ferme collective " de l'Altaï dans un convoi marqué " voleurs et prostituées ". Dix mois d'esclavage. Puis la déportation toujours plus loin à travers la Sibérie, jusqu'au Pôle Nord.



Plusieurs perspectives sont particulièrement frappantes dans ce roman sur cette tragédie historique trop peu racontée.



Le premier, c'est l'ignorance dans laquelle ces populations se retrouvent enfermées dès 1941, sans le moindre renseignement sur le déroulement et les enjeux de la Seconde Guerre Mondiale, sur l'évolution du monde. Des bribes d'informations leur parviennent parfois, difficilement compréhensibles et interprétables. L'ennemi est russe, pas allemand. Lorsque la nouvelle de l'invasion de la Lituanie par les troupes d'Hitler leur est connue, la majorité se réjouit. Ceux qui combattent les Soviétiques ne peuvent que leur venir en aide.



" Les gens dans le wagon discutaient de la guerre; ils tentaient d'imaginer de quelle façon les Allemands pourraient nous sauver. Pour une fois, le Chauve ne soufflait mot. Je me demandai si ce qu'il avait dit à propos d'Hitler était vrai. Pourrions-nous échanger la faucille de Staline contre quelque chose de pire ? Personne ne semblait être de cet avis.



La question lancinante de ce récit est justement celle d'une ignorance effrayante : sait-on ce qui nous arrive ? Allons-nous disparaître ?



Ce roman soulève un paradoxe nécessaire sur l'histoire et la violence de cette période : le paradoxe entre l'image des combattants du nazisme de l'Armée Rouge, les héros de la bataille de Stalingrad, et ces militaires du NKVD, les tortionnaires des camps; le paradoxe entre idéal et idéologie, soulignant les dérives et exactions de tout régime dictatorial, d'une politique qui se développe sur une police, qu'elle soit fasciste ou communiste. Le parallèle entre ces pouvoirs totalitaristes et extrémistes est aussi dérangeant que stupéfiant et effroyable; cette pérénnité du fanatisme idéologique criminel. Ce sont les mêmes méthodes d'oppressions, la même volonté de destruction identitaire, de condamnation culturelle, d'arrestations et de spoliations, les mêmes wagons à bestiaux, les mêmes camps de travail voués à l'extermination, le même sadisme, les mêmes horreurs perpétrées, la même négation de toute dignité humaine.



La force du récit est soutenue par l'alternance entre les chapitres relatant le voyage et les conditions de (sur)vie dans le " kolkhoze " avec les souvenirs - en italiques - qui surgissent en contraste de certaines scènes et qui peu à peu précisent la situation de la Lituanie d'avant-guerre autant que celle de la famille de l'héroïne. Une narration parfaitement gérée, aussi puissante que fluide, une lecture qui prend, un livre qu'on ne peut et veut pas poser, laisser reposer, avant d'en avoir tourné la dernière page. Les dernières lignes de la quatrième couverture sont trompeuses, on est bien au-delà de la romance qui tempère le propos. C'est toute une galerie de personnages, sans caricature au service des différents aspects historiques à développer, qui se déploie; un récit sans complaisance pour une description répétitive de cruautés mais sans concession; une Histoire humaine inhumaine à l'épilogue amer et qui pourtant appelle à l'espérance.



Ce roman, c'est aussi celui de l'art par lequel s'expriment la colère, la volonté et la liberté de vivre, de résister, de témoigner, de préserver les sentiments, l'humanité et l'identité reniés. De nombreuses références à la peinture de Munch ponctuent le récit. C'est son cri.



" Promenant le bout de mon index dans la poussière qui recouvrait le plancher, j'écrivis son nom. Munch. Je reconnaîtrais son style n'importe où, dans n'importe quel oeuvre. Et Papa reconnaîtrait le mien. Et il pourrait nous retrouver si je laissais derrière moi un sillage de dessins. "



L'art pour mémoire, pour espoir.



" Ce témoignage a été écrit pour laisser une trace ineffaçable et tenter l'impossible : parler dans un monde où nos voix ont été éteintes. "



A lire et faire lire.




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Big Easy

2ème livre que je lis de cette auteur. Et j'apprécie énormément son écriture.

Dans ce roman, elle nous plonge dans un milieu un peu glauque, pas très fréquentable, avec des personnages haut en couleurs, mais tellement attachants.

Cette histoire pourrait se passer à notre époque. C'est d'ailleurs la seule petite chose qui m'a gênée, j'ai eu du mal à me dire que cela se passait dans les années 50.

Je voyais les personnages évoluer à notre époque...

Mais cela ne m'a pas empêcher d'aimer cette histoire, d'être auprès de Joe, et d'adorer Madame Willie et Cokie, des personnages "avec un coeur gros comme ça" !

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Le sel de nos larmes

Un roman fort, où il est question de survie, d'amour, d'humanité, de peur, de culpabilité mais aussi d'espoir.

Une écriture poignante, des émotions à l'état brut, un style tout en subtilité qui ne manque pas de captiver dès les toutes premières lignes.



Confidences croisées, souvenirs qui nourrissent et étanchent la soif d'écoute et de présence quand tout chavire, Ruta Sepetys possède la matière inculquée par le vécu, travaillée de l'intérieur, viscérale.

Son héritage personnel et un énorme travail de documentation lui confèrent cette crédibilité naturelle à laquelle peu d'auteurs peuvent prétendre.



La seconde guerre est extrêmement riche en histoires et tragédies, mais le naufrage du Wilhelm Gustloff, plus grande catastrophe maritime de tous les temps, reste mystérieusement méconnue.

Des milliers de destins engloutis pour toujours et envers qui l'auteur ressent un devoir de mémoire et de rassemblement, pour ne jamais oublier les horreurs et les erreurs du passé.



Ruta Sepetys a déclaré « L'Histoire a divisé nos peuples, mais à travers la lecture, à travers le roman historique, les jeunes lecteurs du monde entier peuvent se retrouver unis »





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Big Easy

****



Jo est une jeune fille de 18 ans. Elle porte le nom d'une mère maquerelle, est la fille d'une prostituée qui n'a pas du tout la fibre maternelle et elle grandit entourée de "nièces" dans la maison close de Willie. A la Nouvelle Orléans, dans les années 50, rien n'est simple et on est vite rangé dans des cases. Mais Jo ne veut pas finir comme sa mère, elle rêve d'université, de littérature et les gens qui lui sont chers le savent bien : avec un peu d'espoir et beaucoup de chance, elle peut y arriver...



Je connais Ruta Sepetys depuis ma lecture de son roman Le sel de nos larmes, qui m'avait profondément touchée.



Big easy est une fois encore une réussite ! Roman jeunesse, il est très bien écrit, avec des personnages colorés, une histoire rythmée et un environnement très cinématographique.

Mêlant suspense, romance et drame, l'histoire de Josie est pleine de rebondissements. On la suit dans la vie qu'elle a choisi, malgré les difficultés et les obstacles, au milieu de ce quartier français si typique.



Ruta Sepetys nous prouve une fois encore que si seul on ne peut qu'espérer, bien entouré et aimé, on peut voir ses rêves se réaliser...
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Big Easy

Voici le troisième livre reçu en partenariat avec Gallimard jeunesse - on lit plus fort et je les en remercie car j'ai beaucoup apprécié cette lecture.



Nous faisons la connaissance de Jo (diminutif de Josie), 18 ans. De suite on se sent proche d'elle puisque le roman est écrit a la première personne comme si elle se confié a nous lecteurs. Josie a peu de repères, elle ne connait pas son père et sa mère est une prostituée qui travaille dans une maison close. Les seules personnes qui prennent soin d'elle sont Willie, la mère maquerelle, et Charlie et son fils Patrick qui sont propriétaire d'une librairie ou la jeune fille travaille.



Voila le point de départ mais peu a peu, les choses prennent une autre tournure. On découvre en effet le corps d'un homme puis l'on apprend qu'il a été assassiné. L’étau se resserre autour de Jo et de ses proches...



L'ambiance de ce roman est vraiment très bien construite. On découvre la Nouvelle-Orléans dans les années 1950. On plonge dans le milieu de la prostitution, des truands, on sent le racisme omniprésent (je pense notamment au personnage de Cookie qui est métisse). On espère qu'une chose c'est que Jo s'en sorte et qu'elle puisse réaliser ses rêves (aller a l'université).



Le personnage de Josie est vraiment très travaillé, c'est une jeune fille mature (la vie ne l'a pas gâté), elle est ambitieuse et met toutes les chances de son coté pour réussir. Elle ne fait pas toujours les bons choix, je pense au passage ou elle va du chantage pour avoir sa lettre de recommandation pour l'université. Malheureusement, elle est issue d'un milieu ou elle dispose de peu de moyens....



L’écriture de Ruta Sepetys est vraiment très agréable, fluide et se lit très rapidement. C'est une auteure que je ne connaissais absolument pas et c'est donc une très belle découverte. Elle mêle habilement les genres, a la fois le policier avec l’enquête sur la mort de ce monsieur fortuné (son nom m’échappe), l'amour avec Jesse ou encore Patrick qui courtise plus ou moins Jo et surtout on sort vraiment des clichés des livres jeunesse que je trouve parfois "gnan-gnan" car ici c'est un vrai roman noir!



Enfin la couverture est vraiment très belle, même si pour ma part, elle est en noir et blanc (car mon exemplaire est une épreuve non corrigée). Je me permet cette remarque, car j'habite en Irlande est ici les livres ont souvent des couvertures magnifiques et quand je vois la couverture de la traduction française je suis souvent déçue! Or la c'est tout l'inverse, cette couverture est bien plus belle que la couverture VO.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Big Easy

Josie Moraine veut s'en sortir. Fille d'une prostituée et habitante du Quartier français de la Nouvelle Orléans, elle souhaite s'échapper par le haut, partir faire des études dans un autre état. Mais dans les années 50 il n'est pas simple de fuir son passé et sa condition sociale. Alors, il y a son quotidien, la boutique de livres dans laquelle elle a trouvé refuge dès son plus jeune âge et la maison close où elle va faire des ménages. Le meurtre d'un riche entrepreneur va bouleverser son destin... Arrivera-t-elle à trouver le bonheur?



Un roman sombre et lumineux à la fois. L'histoire est racontée par la jeune héroïne qui oscille entre espoir et fatalisme. Pourtant elle ne renonce jamais à lutter même lorsque son avenir devient noir. Il y a de la tragédie antique dans ce récit mais aussi beaucoup de positif avec notamment la chaleur humaine que lui apporte les simples gens de son entourage, l'amitié et l'amour. Son rêve est-il possible? Est-il envisageable pour une femme des années 50 de réussir sa vie? L'histoire se construit par l'éparpillement d'indices. Il n'y a aucun temps mort. Un magnifique roman porté par une écriture envoûtante.


Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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Si je dois te trahir

Bucarest 1989. Ruta Sepetys se glisse dans la peau de Cristian Florescu, 17 ans, l'indigence extrême, le froid, la faim, la terreur d'être dénoncé par un voisin, un ami, sa famille, le bonheur si on peut recevoir une banane pour son anniversaire ou à défaut se consoler avec un champoing à la banane, les blagues sur le régime, et si on possédait des cigarettes Kent, une bouteille de vodka ou du vrai café on le conservait précieusement pour payer un médecin.



Et c'est assez incroyable que malgré l'isolement engendré par la terreur et la méfiance, des étudiants et la population finisse par se rassembler, manifester et renverser le régime.



Peu d'info nous parvenait de cette Roumanie qui sera la dernière à quitter le communisme, et les seules sources d'info pour eux étaient Radio Free Europe et Voice of America. Alors que Cristian se demandait quelle longueur avaient les files devant les magasins occidentaux, je me demandais si la misère à Bucarest était aussi extrême.



Il semble que oui, si on se réfère au gigantesque travail d'enquête effectué par l'auteure et qu'elle explique à la fin du livre.

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Le sel de nos larmes

Hivers 44, fuyant l'Armée rouge au nord de la Pologne, des milliers de réfugiés tentent de rejoindre et embarquer sur les navires allemands.



Créés par Ruta Sepetys (dont des amis de son père s'y trouvaient) des personnages profondément attachants comme la généreuse infirmière Joana, le petit enfant perdu pris en charge par 'le poète de la chaussure' efficace cordonnier, l'aveugle Ingrid capable d'anticiper les dangers, le secret Allemand Florian lié par le destin à la débrouillarde Polonaise Emilia. Poignant aussi, le matelot Alfred, simple d'esprit, les lettres qu'il envoie à sa copine Hannelore, s'attribuant un rôle important sur le navire.



Une auteure dont j'ai hâte de découvrir d'autres livres.

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Si je dois te trahir

Pour les moins de 20 ans, Ceaucescu est un nom qui ne signifie pas grand-chose. Mais pour ceux qui avaient la vingtaine en 1989, c’est le nom d’un tyran qu’on croyait indéboulonnable et qui est mort quasiment en direct à la télé après un « procès » expédié. Cet excellent roman jeunesse se déroule en novembre 1989, au moment où le Mur de Berlin s’effondre. Mais cette nouvelle parvient à peine en Roumanie tant la dictature y est implacable. Et les roumains ont d’autres chats à fouetter : ils ont faim, ils ont froid et ils ont peur. La Securitate est partout et le moindre mot peut vous amener des ennuis. C’est ce qui arrive à Cristian, lycéen de 16 ans, qui devient informateur contre son gré. On lui demande de sympathiser avec un adolescent américain et de rendre compte de tous les propos, de tous les gestes de ce garçon et de sa famille. Cristian obéit mais tourmenté par sa conscience, il cherche à contourner cette « mission », se mettant en danger par la même occasion.



Qu’importe, le vent de la liberté vient souffler en Roumanie et Cristian est prêt à agir pour faire tomber le Conducator (=Ceaucescu). Ce roman est destiné à la jeunesse mais je crois que tout le monde devrait le lire. L’auteure rend compte de la vie quotidienne des roumains faite de coupures d’électricité, d’absence de chauffage, d’heures interminables d’attente devant des magasins vides, de la surveillance continue de la redoutable Securitate. C’est elle d’ailleurs qui a combattu férocement contre l’armée qui s’était rallié au peuple et contre les insurgés, n’hésitant pas à arrêter et tuer tous ceux qu’elle trouvait dans les rues. Certains passages sont violents mais ils sont le reflet des événements de noël 1989. A lire !

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Big Easy

♫ Let the good times roll ♫



Voilà encore un livre qui attendait depuis plusieurs années dans ma bibliothèque et que j’ai enfin décidé de lire. Et je suis contente de l’avoir fait car j’ai adoré me retrouver à La Nouvelle Orléans des années 1950, dans le Vieux Carré (prononcer « Voo Carray »), en compagnie des personnages de Big Easy : Josie, Jesse, Cokie, Sweety, Dora, Sadie et, bien sûr, Willie, la mère maquerelle la plus connue (et la plus attachante) du Quartier français.



♫ Laissez les bons temps rouler ♫ est la devise de La Nouvelle Orléans, surnommée « Big Easy », devise que chacun essaie de prononcer à la française. Mais la vie n’est pas si « easy » à New Orleans, comme le dit Cokie, la ville étant notamment connue pour être l’une des plus dangereuses des Etats-Unis, le taux de criminalité crevant déjà le plafond il y a soixante-dix ans. Josie, l’héroïne de 17 ans, fille de prostituée et de père inconnu et élevée dans une maison close, en fait l’expérience au cours du roman. C’est une jeune fille intelligente, passionnée de littérature, courageuse, un personnage attachant qui nous permet, grâce à son récit à la première personne, de ressentir l’ambiance un peu lourde, inquiétante de La Nouvelle Orléans. Josie veut quitter Big Easy, cette ville qui la malmène depuis qu’elle y a mis les pieds avec sa « Mam » à l’âge de sept ans, et entrer à l’université sur la côte est. Mais elle est impliquée dans une histoire de meurtre et tout ne sera décidément pas si « easy » pour elle non plus.



Big Easy est un roman vraiment très bien mené, il ne manque pas d’action et de personnages hauts en couleur (Willie a notamment gagné mon cœur !). Il est classé dans la littérature « jeunesse », pour adolescents mais ça ne se ressent pas franchement. Il n’y a que l’intrigue policière, qui n’occupe d’ailleurs pas tout le livre, qui est un peu cousue de fil blanc et ne laisse que peu de place au mystère. Mais elle reste quand même intéressante, tout comme le reste du livre.



Enfin, je dirais que Big Easy est une belle leçon de vie : peu importe qui vous êtes, d’où vous venez et où vous vivez, quelles que soient vos origines et votre histoire personnelle et familiale, il est possible de choisir sa vie. De prendre le bon ou le mauvais chemin. C’est un peu manichéen et très optimiste, bien sûr, car ça ne tient pas forcément compte de tous les facteurs possibles et imaginables, mais c’est un beau message à véhiculer.
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Big Easy

The Big Easy comprenez La Nouvelle-Orléans..

Jo alias Josie a bientôt 18 ans. Dire que son enfance fut facile serait mentir. Elevée par une mère qui la rejette et travaille chez Willie dans l'une des maisons les plus côtés du Vieux Quartier, Jo vit au-dessus de la librairie de Charlie Marlowe, y travaille et fait le ménage tous les matins chez Willie sa "marâtre fée marraine"..

Quand Forest Hearne meurt le soir du 31 décembre dans un bar , Jo est bouleversée. Cet homme est venu à la librairie en fin de journée et l'a considérée avec bienveillance...une première pour elle lui soufflant l'idée de s'inscrire à l'université. Les circonstances le lui permettront elles? .. Parce que voilà Hearne a été assassiné, dépouillé et sa mère semble être mêlée à tout cela ... Heureusement Jo est très bien entourée.

J'ai apprécié une fois encore l'écriture de Ruta Sepetys. C'est une vraie conteuse. L'histoire se déroule vite et bien , les personnages sont excessivement bien croqués. Respectueuse Ruta Sepetys nous dépeint la Nouvelle Orléans des années 50 sans fioritures mais au plus près de la réalité historique. Elle nous dresse le portrait d'une jeune fille intelligente, cultivée , animée par le désir impérieux de sortir de sa ville , d'aller plus avant, de découvrir le Monde ..Une fois encore je suis surprise du choix de l'auteure et de sa maison d'éditions de placer ce roman en littérature jeunesse, un roman qui aurait une place toute trouvée en littérature générale. Une bien belle lecture !
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Le sel de nos larmes

Mais quel magnifique roman... dur, mais nécessaire ! Il nous raconte un pan de l'histoire atroce, plutôt méconnu... la fuite de millier de personnes vers les côtes pour embarquer sur des bateaux et fuir l'arrivée des troupes soviétiques en cette période de fin deuxième guerre mondiale. L'histoire se décline à 4 voix, par 4 personnages plus attachants et émouvants les uns que les autres... Il y a Émilia, jeune polonaise qui fuit après qu'un lourd malheur lui soit arrivé, Joana, infirmière dévouée corps et âme aux autres, Florian, restaurateur d'art prussien qui, trahi par un homme à qui il faisait confiance, décide de partir avec le bien le plus cher à Hitler et finalement Alfred, recalé des jeunesses hitlériennes, est enrôlé sur le Wilhelm Gustloff, ce grand navire rempli de promesse et de liberté. Les amitiés se tissent au fil des pages, au milieu de l'horreur et de la fuite. Chaque page est vibrante, et nous fait comprendre à quel point le beau peut gagner sur le laid... Ce livre est une ode au désir de vivre... Magnifique, je vous le dis.... à lire !
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Le sel de nos larmes

Le sel de nos larmes est un récit historique intéressant sur un événement que l'on connait peu de la seconde guerre mondiale.

Le livre fait un parallèle avec un autre roman de Ruta Sepetys : Ce qu'il n'ont pas pu nous prendre (un roman adulé par les lecteurs), dans lequel certains personnages on des liens familiaux avec un personnage present dans "Le sel de nos larmes".



L'écriture est bonne tout en restant assez simple et très compréhensible étant classé jeunesse mais le livre est tout de même agréable à lire pour un adulte. Les chapitres sont très court et alterne entre nos divers personnages.

Personnellement je me suis régalé au début et à la fin (la partie naufrage, extra) avec quelques petites longueurs en milieu de récit sans non plus que cela ne soit trop gênant.

Les personnages sont intéressants, variés et avec des caractères tous différents.



Sachez que certains passages sont difficilement supportables, à plusieurs reprises, les plus jeunes risquent de verser des larmes (les plus grands aussi d'ailleurs s'il sont sensibles).



En tout cas, c'est un roman à conseiller à tout le monde, jeunes et moins jeunes, afin de découvrir cet événement historique oublié.



Voir la chronique sur mon blog :


Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Hôtel Castellana

J'adore cette autrice (ayant déjà lu deux de ses livres), alors quand j'ai vu celui-ci à la bibliothèque, je l'ai emprunté sans hésiter une seule seconde.



Nous sommes dans les années 1950. Alors que le jeune Daniel Matheson, Américain et passionné de photographie, passe l'été à Madrid avec ses parents, il découvre peu à peu le pays de naissance de sa mère sous le régime franquiste. Son arrivée dans l'hôtel Castellana lui fait rencontrer Ana, jeune fille de son âge qui travaille en tant que femme de chambre. Leur rapprochement va permettre à Daniel de comprendre les nombreux secrets qu'abritent le pays, ainsi que la peur et la pauvreté qui règnent parmi la population sous le poids de la dictature de Franco.



Pour tout vous dire maintenant : ce roman fut un gigantesque coup de coeur !!

Il confirme sans nul doute à quel point j'aime les oeuvres de Ruta Sepetys ! Après avoir lu « Le sel de nos larmes » et « Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre », me voilà à découvrir un roman en 1957 sous la dictature espagnole. Et wow !! Sans exagérer, mais je crois que Ruta Sepetys est devenue une de mes autrices préférées… !



Si j'ai eu un peu de mal au début du livre car il y avait pas mal de personnages et plusieurs points de vue, j'ai cependant fini par m'habituer. Une fois que j'ai été prise dans le rythme de l'histoire, je ne l'ai plus lâché. Malgré ses quelques 550 pages, ce fut un récit pleinement addictif qui m'a complètement embarquée dans l'univers de l'Espagne de la fin des années 50.

Je n'y connaissais pas grand chose à cette période historique en Espagne, et ce livre m'a permis d'en apprendre beaucoup. C'était extrêmement intéressant et passionnant. J'ai adoré les personnages principaux que représentent Ana et Daniel, auxquels je me suis très rapidement attachée.



Je n'avais jamais entendu parler de certains faits historiques, notamment un sur lequel Ruta Sepetys se penche dans le livre : celui de vols des bébés. En effet, durant ces années sous le régime franquiste, des dizaines de milliers de bébés furent volés et déclarés morts-nés à leurs parents, pour les faire adopter par des couples franquistes… Je n'ai pas les mots pour exprimer à quel point c'est ignoble, mais je suis très reconnaissante à ce roman d'avoir pu m'en apprendre autant sur cette période.



Ce livre m'a fait ressentir énormément d'émotion. le texte est riche, travaillé, creusé. Tout y est retranscrit avec qualité, avec un style d'écriture agréable et facile à lire.



Une part de moi était frustrée à la fin. Triste. Je n'avais pas envie de finir ce livre, de quitter ces personnages. J'avais encore envie de les suivre, voir ce qu'ils allaient devenir, voir la réaction de Christina sur la vérité… Je ne voulais pas quitter l'univers de ce roman.

Et rien qu'en me rendant compte de cela, c'est une preuve irréfutable d'à quel point j'ai aimé cette lecture.



Si heureuse de l'avoir découvert, ça a été vraiment un énorme coup de coeur que je conseille à tous.tes. ♥
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Le sel de nos larmes

Après avoir terminé "Le Ruban Rouge", me voilà à attaquer un deuxième livre se passant lors de la Seconde Guerre Mondiale, "Le Sel de nos Larmes". C'est un contexte complètement différent. Ici, nous suivons alternativement le point de vue de quatre adolescents : Joana, Emilia, Florian et Alfred. Tous issus de pays différents, leurs chemins vont pourtant se croiser, chacun voulant fuir sur un bateau pour échapper à l'armée soviétique. Réunis par le destin, ils vont affronter ensemble les horreurs de la guerre...



En voyant ce livre à la bibliothèque, j'ai de suite su que je voulais le prendre. L'histoire paraissait passionnante ! Et je n'ai décidément pas regretté. J'ai tout simplement adoré ce bouquin... !



Les chapitres sont très courts (environ deux pages), alternant les points de vue des quatre protagonistes. On s'habitue vite et la lecture est fluide et agréable. Les personnages cachent tellement de secrets, leur passif est dévoilé petit à petit... c'est extrêmement intriguant !

J'ai fini par m'attacher à tous les personnages (ainsi que les personnages secondaires qui sont aussi importants et très touchants !)... sauf Alfred.

Je n'ai pas réussi à éprouver de l'attachement pour lui, oups. Sa personnalité et ses lettres inventées à Annelore m'ont agacé plus que tout. (d'ailleurs, quand il dit "Tu appartiens au sexe faible" dans ma tête j'étais en mode "Pardon ?!")



Bon, à part lui, j'ai adoré les autres. Tous différents, tous intéressants, tous bien creusés et ayant des secrets...



Et pour parler du Wilhelm Gustloff... comment dire ?

Je trouve ça dingue, honnêtement. Plus de 10 000 passagers à bord d'un navire qui devait en abriter seulement 1 400. Plus de 9 000 morts ! C'est la plus grosse catastrophe maritime de tous les temps et je n'en avais jamais entendu parler jusqu'à là ! Je trouve ça hallucinant que cet évènement soit aussi méconnu ! A côté, l'histoire du Titanic est sans nul doute la catastrophe maritime ayant été la plus médiatisée, alors que son nombre de victimes est bien inférieur à celui du Wilhelm Gustloff...

C'est dingue !!



Je suis donc hyper heureuse de cette lecture, aussi bien pour avoir découvert cet évènement si peu connu que pour avoir passé ce moment avec ces personnages inoubliables. C'était tellement prenant, j'ai juste adoré !!



Un roman génial d'humanité, de survie, d'amour et d'amitié, mais aussi d'espoir.

Un coup de cœur que je conseille à chacun, qu'importe soit votre tranche d'âge ! Certes c'est un livre Jeunesse, mais je pense sincèrement qu'il peut être lu et aimé par tout le monde !



Ruta Sepetys ayant aussi été l'autrice d'un Best Seller International se déroulant à la même époque, j'espère juste avoir l'occasion de le lire aussi très prochainement !! :)
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Big Easy

Un roman ado avec tous les ingrédients d'un roman adulte.

Palpitante description de la Nouvelle-Orléans en 1950. L'héroïne, Josie, dite Jo, intelligente, est coincée dans une ville où elle n'a pas d'avenir, hormis celui de suivre les traces de sa mère. Celle-ci ne s'est jamais occupée d'elle, et Jo a survécu grâce à l'aide de Willie, tenancière de la maison close où travaille sa mère, de Charlie qui possède la librairie où Jo travaille et vit, et de quelques vrais amis . Elle rêve d'aller à l'université, mais tout se ligue contre elle : ses origines, les frasques de sa mère et les affaires de meurtre qui secouent le Vieux Carré de la Nouvelle-Orléans. On ne saura qu'à la fin si elle va s'en sortir où non.
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