Sandrine Kao

Je tiens à remercier Babelio et les éditions Grasset pour la découverte de ce livre lors de la dernière Masse Critique.

Tout en douceur et en poésie, cet album aborde les émotions et la recherche de soi. À l'aide de saynètes, l'auteure explore différentes facettes ou contrariétés de la vie et y apporte un message positif.

Une vraie bulle de coton dans laquelle se lover. De belles citations à méditer. Une belle réussite !

Cependant, je reste sceptique quant à la compréhension des enfants et ai du mal à définir une catégorie d'âge à qui proposer cet ouvrage.

"Émerveillements" est un album éthéré qui au travers d'un petit personnage blanc et tout à fait craquant, donne à voir une vision de la vie simple et de profiter de chaque instant pour contempler et rêver.



Le format du livre est étroit et tout en longueur avec des couleurs d'un pastel doux. La couverture est bleue comme un ciel de printemps, aux premières lueurs du matin. La rosée, lascive, coule le long des feuilles, les fleurs du cerisier commencent à s'ouvrir tout doucement. Les pétales s'envolent, les fruits mûrissent, le vent caresse le paysage, et une année s'est écoulée.



Chaque double page est comme un épisode, une pensée dans la vie de ce petit être duveteux et blanc. Les illustrations de Sandrine Kao sont très épurées, telles des estampes japonaises - de même que les couleurs qu'elle utilise. En plus du blanc, du gris et du noir, l'autrice n'utilise qu'une seule couleur dominante par épisode: le corail, le bleu ciel, le rose pâle, le vert, pour commencer, puis vers le milieu de l'album les couleurs deviennent plus prégnantes et chaleureuses, pour ensuite retourner vers la simplicité et l'unité. Comme un cycle de la vie. De l'éveil à l'envol.



Au travers de ces scènes de nature, les illustrations de Sandrine Kao font écho en nous, cette présence à l'instant, cette pleine conscience qui émane des pages. Elle évoque un cycle, une évolution, mais aussi les émotions fortes comme la frustration, la colère... Tous ces obstacles qui font grandir. L'esprit du lecteur vagabonde au gré des aventures de ce petit bonhomme, et s'apaise. (...)
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Alex, d'origine taïwanaise, vit seul avec sa mère en France, son père étant reparti à Taïwan car il ne trouvait pas de travail. Alex subi les moqueries de la part de ses camarades de classe, et un jour, sur le banc où il aime manger les midi, des insultes sont écrits le concernant. Il va chercher à savoir qui a écrit ces insultes, avec l'aide de son amie Sybil.



Dans ce livre jeunesse, bien écrit, différents sujets sont abordés, le rejet des autres car Alex est différent de part ses origines asiatiques. Mais aussi l'abandon de son père qui ne revient plus en France. On se met facilement à la place d'Alex et on est mal pour lui d'être ainsi abandonné malgré que sa mère soit présente pour lui.



Un beau roman donc, d'amour, d'amitié. A lire sans hésiter.

Dans la famille Rabbit euh... pardon Ribout, je voudrais :

Le père qui fait croire qu'il passe ses journées au travail alors qu'il a démissionné depuis plusieurs semaines. La mère, autrice illustratrice plutôt hasbeen qui passe son temps à imaginer et à dessiner des plats qu'elle partage sur son blog à défaut de pouvoir les cuisiner. Agathe, l’aînée, avec du talent pour la musique et le jardinage mais côté cœur ce n'est pas vraiment ça... Alicia la cadette, en CM2, a le vocabulaire d'une élève de troisième et des préjugés en veux-tu en voilà. Et le petit dernier, tout juste adopté : Django un lapin qui peut changer une vie... et même plusieurs! 🐇



Dès le titre, le ton est donné et on est sûr de passer un bon moment et avec le sourire en plus. Sandrine KAO nous fait suivre tour à tour les différents personnages de cette famille quelque peu déjantée. Mention spéciale pour la mère et la cadette qui l'emportent à mes yeux. Elles sont drôles et touchantes à la fois, j'ai beaucoup aimé! Avec une bonne dose d'humour, elle aborde des sujets de société aussi sérieux que la tolérance, la précarité ou la galère de retrouver un emploi à un certain âge...



Sans vous spoiler la fin, je regrette qu'elle n'ait pas été plus développée... J'ai quand même passé un agréable moment avec ce roman qui ravira de nombreux lecteurs et lectrices à partir de 11/12 ans. Rassurez-vous, adeptes de la cuniculiculture (fallait que je le place celui-là 😜) l'autrice nous parle aussi beaucoup de vos amis les lapins. Aux herbes, en civet, aux petits légumes... Il y en a pour tous les goûts! 😂





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Agathe sent que sa famille va mal. Son père au chômage disparaît la journée, sa mère dessine sur un blog des petits plats qu'elle n'a pas les moyens de réaliser, sa petite sœur se bagarre à cause d'une petite rom... Que faire ? En plus elle tombe amoureuse d'un inconnu lors d'un concert. Pas facile la vie ?



Une chronique familiale enjouée et triste, folie douce des personnages qui veulent avant tout être heureux ! Une nouvelle vie, est-ce si difficile à imaginer ?



Un roman qui bouscule les sentiers bien tracés. Oser, bouger, regarder l'autre, apprécier les différences, est-ce que ce sont des clés du bonheur ? En tout cas, bon moment de lecture garanti.


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Petit roman très simple qui nous fait comprendre certains faits de société.

Nous suivons Soline, jeune fille au collège qui se cache derrière des vêtements très amples.

Elle ne se fait pas remarquer, ce qui au départ, ne la gène pas trop. Elle ne se fait pas beaucoup d'amis dans son nouvel établissement.

Un jour, sa meilleure amie lui fait une petite remarque sur sa façon de s'habiller. Ni une, ni deux, Soline change de look. Pour le meilleur ou pour le pire.

L'auteur nous présente un fait de société très actuel.

On aborde ici l'isolement, le rejet des camarades, mais aussi le fait que le look change une personne, et les réactions de ceux qui l'entoure.

C'est un roman très juste, qui reflète très bien la réalité.

Résumé : Soline est d’une timidité extrême et cela ne s’est pas arrangé avec son déménagement loin de sa meilleure amie. Elle est arrivée dans un nouveau collège et a du mal à s’intégrer, n’ayant que Justine à qui un peu parler, car celle-ci est à l’écart en raison de ses problèmes familiaux.



Soline se cache sous son grand pull déformé et se sent invisible. Alors elle décide de s’habiller en prenant plus soin d’elle, et le regard des autres sur elle va changer, pour le meilleur ou pour le pire…



Mon avis : Sandrine Kao a écrit un texte sobre qui aborde les thèmes de l’apparence, du regard des autres, du harcèlement sexuel et du droit au respect.



Soline est une jeune fille mal dans sa peau qui va essayer de changer à travers ses vêtements, mais un garçon va en profiter en ayant un comportement insistant et gênant envers elle.



Soline veut alors devenir invisible, ne sait pas comment régler ce problème, n’ose en parler à personne, et commence à se mutiler. Son mal-être est profond et on se demande comment elle va s’en sortir.



Sa timidité en fait une victime idéale, jusqu’au moment où elle va oser se rebeller, et pas de la façon à laquelle on aurait pu penser en lisant le début de l’histoire.



Un roman bien ciselé, qui montre qu’il faut oser s’affirmer et aller vers les autres en regardant leurs qualités intérieures et en faisant attention à eux.
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Soline cache son mal-être d'ado et sa timidité maladive derrière d'amples vêtements, notamment un grand pull difforme. Arrivée dans la région parisienne à la suite du divorce de ses parents, elle peine à se faire de nouveaux amis et les liens avec sa meilleure amie se délitent avec l'éloignement. Celle-ci finit néanmoins par lui conseiller de faire des efforts pour aller vers les autres. Soline se métamorphose alors lors d'un WE et lorsque le lundi elle arrive au collège dans une nouvelle tenue vestimentaire, les choses changent. Mais si elle se fait de nouvelles amies, elle va aussi être repérée par un garçon qui va entreprendre un harcèlement silencieux et destructeur pour l'adolescente. Un petit roman simple mais pertinent à la fois sur le mal-être au moment de la puberté et sur le harcèlement scolaire.

Un roman indispensable et sans équivoque pour apprendre à dire non !
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Soline est une jeune fille timide. Elle vient de déménager et a du mal à s’intégrer dans son nouveau collège. Son amie Lucille va la pousser à changer son look. A partir de ce moment, les regards des autres changent. Elle se fait des amis mais s’attirent aussi sans le vouloir quelques ennuis.



Ce court roman est intéressant puisqu’il aborde les problèmes des adolescentes devant leurs transformations physiques, leurs inquiétudes concernant le regard des autres ou encore le harcèlement qu’elles peuvent subir. Je suis déçue que certains sujets ne soient pas plus développés et que le harceleur s’en tire aussi bien.



FAH-Mtcy

Retrouvons pour la seconde fois Didier Jean & ZAD que nous avions déjà rencontrés avec L'Univers fascinant du dominatus, en collaboration avec Sandrine Kao, dont j'avais déjà commenté son roman Le banc.

Comme deux confettis raconte l'histoire de la fondation d'une famille, de deux êtres qui s'aiment et qui finissent par avoir un enfant. Chose amusante, cette histoire familiale est racontée par l'enfant lui-même. Plus qu'une simple rencontre amoureuse, le thème de cet album est avant tout l'évocation des liens familiaux, peu importe que la famille soit traditionnelle, recomposée, monoparentale, homoparentale, adoptive... Ce qui compte, c'est l'amour qu'entretiennent les différents membres de cette famille entre eux.

Les deux confettis du titre, ce sont justement les deux parents perdus parmi la foule d'individus qui finissent par se croiser, se recroiser, et qui apprennent à se connaître. D'ailleurs, on peut remarquer que, d'un point de vue graphique, les pronoms "ils", "il", "elle" et "je" sont marqués d'un point de couleur, d'un confetti. Les illustrations de Sandrine Kao sont très douces, avec beaucoup de petits détails, notamment au niveau des textures des vêtements, des murs de pierre, qui sont réellement bluffants. Quant au texte, il est réellement poétique, par l'emploi de rimes, de rythme et de tout un jeu d'assonances et d'allitérations.

Par l'absence de noms précis, Comme deux confettis raconte l'histoire de chacun d'entre nous. L'album se termine d'ailleurs par une double-page de définitions des différentes familles, puis d'une galerie de tableaux que l'on peut recopier et remplir en y collant les photos des parents, de l'enfant. Bref, c'est un très bel album que chaque famille se doit d'avoir!
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Alex, en réalité Alexandre, est un jeune collégien français, d’origine taïwanaise. Il vit seul avec sa mère depuis que son père est retourné à Tawaïn un an plus tôt, faute de travail. La vie quotidienne de l’adolescent est difficile, sa mère et lui vivent chichement, il a peu d’amis, souffre d’être le chinetoque de service de sa classe, et pour couronner le tout, son père ne donne plus de nouvelles, ce qui laisse à penser qu’il a refait sa vie dans l’île.



Aussi, pour alléger le budget familial, il ne prend pas les transports en commun et ne va pas à la cantine. Chaque jour, il mange seul sur un banc, dans un parc non loin du collège, un plat asiatique que lui a préparé sa mère. Et ce banc, sur lequel lui seul s’assoit, se voit tagué d’insultes qui lui sont destinées, telles que « Alex bol de riz » ou « Alex tronche de nem » marquées au tipp-ex.



Blessé et en colère, il s’emploie chaque midi à enlever l’insulte du jour mais lorsque sa camarade Sybille découvre la situation et s’en mêle, révoltée par ces tags honteux, c’est parti pour une véritable enquête policière avec photos au smartphone et analyses graphologiques.



Ce court roman, de facture classique, fait mouche et se lit d’une traite ! Sandrine Kao aborde avec intelligence, pudeur et délicatesse des thèmes qui touchent plus particulièrement les enfants et les adolescents : la différence, le mensonge, le racisme, le manque du père, le divorce, les difficultés financières et affectives, etc.



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Cet album incite à savourer chaque note de la vie quotidienne et à rêver en poésie. Un joli moment de lecture qui donne envie d’écouter plus souvent les gouttes d’eau qui tombent du ciel.
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Sandrine Kao, d’origine taiwanaise, signe un bel album jeunesse qui se veut une parabole de l’enfance. S’ouvrir au monde consiste à tout apprivoiser autour de soi, sans oublier l’importance de nos envies et de nos rêves. Puis, être heureux, ne va jamais sans les autres ! Dans ce grand album plein de poésie au graphisme léger et élégant, elle réussit à transformer des éléments a priori bien banals en expérience qui donne à réfléchir et qui prête au dialogue. Emerveillement dès quatre ans !

Ce roman aborde des sujets très forts et importants notamment celui de la santé mentale. Un dialogue se crée entre la grand-mère et la petite fille et l'on remonte dans le temps au fil des pages… J'ai passé un bon moment de lecture dans les nuages et j'ai apprécié les réflexions sur les origines, les difficultés de l'adolescence et la transmission générationnelle. C'est une belle surprise livresque !
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Petite BD tout en image intéressante pour donner l'occasion aux plus jeunes de lire tout seuls. L'histoire est mignonne et pleine de rebondissements. Le petit personnage fait son petit bonhomme de chemin avec courage et détermination, il rencontre parfois des ennuis parfois de la joie comme dans la vie et finit en guise d'apothéose pour un petit timide par trouver... Un ami! Les illus sont mignonnes et efficaces sans pour autant être exceptionnelles.

Deuxième album découvert grâce à mon activité de recenseuse pour la fondation Battieuw-Schmidt, « le fil », de Sandrine Kao, publié aux éditions Nathan bande dessinée.



Dans cette BD muette, l’artiste entraîne les enfants dans une aventure trépidante qui encourage à avoir

confiance en la vie et en ses propres capacités.



D’abord isolé, le jeune protagoniste

découvre un mystérieux fil mauve qui l’incite à sortir de sa zone de confort et à s’ouvrir au monde.



Les illustrations, réalisées dans des tons pastel, proposent une palette de couleurs aux trois couleurs dominantes : le jaune, le vert et le bleu. Le violet du fil se marie très bien avec la tenue jaune du personnage principal, et l’ensemble offre un cadre rassurant qui fera comprendre aux jeunes lecteurs qu’ils peuvent se lancer dans la vie sans craindre de tomber. Il y aura toujours quelqu’un au bout du fil pour les rattraper.



Bien que sans texte, la BD joue

merveilleusement avec les codes du langage cinématographique, usant notamment de différents cadrages qui accentuent les sentiments du protagoniste, selon qu’il est en confiance ou non au cours de son parcours initiatique.

Une aventure que les petits bouts peuvent s’approprier dès 3 ou 4 ans.

Un romans qui traite des thèmes d'actualités comme la perte d'un travail et les préjugés qui concernent la vie des nomades. C’est bien écrit les personnages on chacun leur petit caractère mais j’ai trouvé ça trop gentillet comme si en un claquement de doigt tous les problèmes trouvaient une solution. Pour des sujets aussi difficiles je trouve que ça manque de réalisme bien que je salue le travail de l’auteur qui aborde des thèmes pertinents.

Le printemps est là, le soleil est revenu et sur le terrain de jeu, des enfants s'éclatent au football. Dans son coin, une petite fille (vous pourrez l'appeler Rose, Olivia ou encore Millie, ne pas l'appeler ou faire comme vous voulez) brûlerait d'en découdre avec le cuir, mais elle n'ose pas. Là encore, on mettra les sentiments et les sensations qu'on veut sur sa solitude, le dessin n'est que le joli support à ce qu'on voudra raconter pour bercer les petites oreilles de ceux qui sont la prunelle de nos yeux.



Mais le support est fort et Sandrine Kao réussit là une belle aventure, pleine de charme et de force, d'éloquence et d'inattendu. Car, tout d'un coup, voilà notre petite héroïne, qui s'ignore, qui découvre un fil qui semble attendre que quelqu'un le tire. Et notre bambine ne va pas résister, d'autant plus que personne ne la regarde, elle a toute latitude pour découvrir ce qui l'attend, ce qu'elle a dans le ventre. Car il y a du monde devant elle, et tous ont besoin d'un plus petit qu'eux. De la taupe au renard en passant par les oiseaux. Et, qui sait, quelques sirènes.



De haut en bas, de gauche à droite, en ligne droite ou en labyrinthe, Sandrine Kao joue avec nous et cette aventure est aussi humaniste, terrienne en fait (car cette petite fille n'est peut-être pas petite d'Homme), que ludique. En territoire rassurant, puisque c'est la voix du parent qui guide la quête et la pelote de laine.
Lien : https://branchesculture.com/..

Je n'ai pas du tout adhéré au style de l'auteur, au point d'abandonner la lecture du roman.

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