AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Sandrine Kao (133)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le pull

Soline, collégienne, est très timide et se cache sous son pull trop long. Mais après les vacances, elle décide de s'habiller de manière plus féminine et de faire des efforts pour aller vers les autres. Mais quelque chose la soucie et elle n'ose en parler à personne : un "grand" de 3ème passe souvent à côté d'elle, l'effleure, la touche, sans jamais lui parler, et sans lui manifester de sympathie. Comment en parler, comment dire qu’un garçon la touche sans passer pour une menteuse ou quelqu’un qui se « fait des idées » ? Comment lui dire non alors que personne n’a remarqué ce petit manège qui la rend malade et sur lequel elle ne met pas de nom ?





Un roman sur le harcèlement, un thème important dont il faut parler. Une écriture simple et efficace. Un auteur à suivre (on m’a déjà dit beaucoup de bien du précédent, « Le banc »)

Commenter  J’apprécie          50
Le pull

Soline fait sa rentrée en classe de 4ème dans un nouveau collège. Ses parents viennent de se séparer et Soline a suivi sa mère avec son petit frère Colin, pour venir s’installer chez sa grand-mère dans la banlieue Sud de Paris.

Soline est timide et se sent perdue sans son amie Lucille qui elle est restée au Havre, là où Soline vivait avec sa famille auparavant. Dans son nouvel environnement, elle a du mal à se faire des amis.

Introvertie, Soline se cache dans des vêtements amples et se fait discrète. A l’écoute de ses difficultés, Lucille la secoue et l’encourage à prendre soin d’elle et à aller vers les autres. Piquée au vif, Soline prend les choses en main et revient de vacances avec un nouveau look.

La réaction ne se fait pas attendre : les autres élèves changent alors d’attitude à son égard et Soline se fait immédiatement de nouvelles amies.

Elle apprécie sa nouvelle popularité jusqu’au jour où tout bascule, lorsqu’elle devient la cible d’un élève de troisième qui va multiplier à son égard les gestes déplacés. Face à ce harcèlement, Soline ne sait comment réagir et s’enferme peu à peu dans sa souffrance.

Entre le quotidien de sa vie de famille et celui de sa vie de collégienne, nous suivons les états d’âme de Soline, une jeune adolescente qui se cherche et affirme sa personnalité petit à petit face à l’adversité.



Un court roman, facile à lire et qui fait échos à des difficultés que peuvent rencontrer les adolescentes de 12-13 ans : importance de l’apparence, intégration au groupe de pairs, difficultés familiales, harcèlement. Ce livre est donc intéressant par les thématiques qu’il aborde mais son côté trop didactique lui fait perdre en sensibilité.
Commenter  J’apprécie          50
Jambon, fromage et potiron

À l'image de « L'histoire à quatre voix » d'Antony Browne, « Jambon, fromage et potiron » initie le jeune lecteur à une forme narrative singulière, multipliant sans excès les points de vue.
Lien : http://jeunesse.actualitte.c..
Commenter  J’apprécie          50
La roue

J'ai bien aimé l'histoire, même si elle manquait un peu d'action. J'ai bien aimé les dialogues et leur façon de se parler car il n'y avait pas de vocabulaire familier. J'ai aussi aimé les dialogues intérieurs.

J'ai bien aimé els prénoms des personnages, et qu'il n'y en ait pas trop, juste assez pour bien tout suivre.

Je regrette qu'il n'y ait pas eu plus d'humour, mais dans l'ensemble j'ai aimé et je le conseille à ceux qui aiment les livres un peu tranquilles, comme "35 kilos d'espoir", "Maïté coiffure", "Un cactus à Versailles", "Trois baisers", ou "C'est pas compliqué l'amour", dont les élèves de ma classe ont posté des chroniques sur Babelio.



Manon R.
Commenter  J’apprécie          51
Le fil

Un titre et par extension, sans doute une collection à repérer.

Nous connaissions au moins la collection "Puceron" chez l'éditeur Dupuis pour initier les plus petits à lire de case en case.

"Mini bulles", mes 1ères BD sans textes, Nathan, c'est un peu la même démarche, dans un format plus petit qui rappellera d'avantage l'album d'images que ces lecteurs mettront de côté.

Sans doute que ces très jeunes lecteurs ne feront pas grande distinction, si ce n'est qu'avec cette collection ci, on leur apprendra à lire déja en suivant le fil d'une histoire par l'image.



"Le fil".

Nous le suivrons, enfin non, pas nous, nitre petit personnage ( qui ressemblera un peu à un chien ou un chat tout en guimauve).

Il suffit d'un fil pour que nous ayons ici une aventure.

S'accrochant au fil égaré par terre, le petit personnage ne va pas tirer dessus, non, il va le suivre, tout en constituant une pelote, pour voir jusqu'où il mène (de toutes façons, il s'ennuyait alors pourquoi pas?).

Les petits se demanderont comment il retrouvera son chemin si il enroule le fil au fur et à mesure? Pas certain.

L'essentiel sera logé dans le voyage et sa destination, un début, un développement et une fin. Point.



Nous ne nous poserons habilement pas la question à l'issue de savoir comment revenir à notre point de départ, puisqu'entre le labyrinthe, la voie des airs et le fond des eaux, il rencontrera d'autres personnages qui, par suggestion, pourraient aussi l'aider. La fin confortera cette tendre hypothèse : à force de jouer la carte de l'amitié et de l'entraide, notre "bestiole en popcorn" devrait la trouver en personne.



C'est doux et mignon.

Nous connaissions Sandrine Kao sur des formats plus grands mais toujours dans la narration BD et ce beau sentiment de légereté, avec " Emerveillements" et " Après les vagues" (Grasset jeunesse).

À noter d'autres titres de la collection, d'auteurs pour petits comme Edouard Manceau "C'est dans la boite" ou Jane Massez "Petiote".
Commenter  J’apprécie          40
Comme un oiseau dans les nuages

Jeune pianiste talentueuse, Anna-Mei s'effondre lors d'une audition. Sa grand mère maternelle, taiwanaise, l'amène consulter un docteur qui conseille de regarder le passé. Anna-Mei découvre alors avec stupéfaction la vie des femmes de sa famille.



Avec pudeur mais justesse, Sandrine Kao nous parle de femmes dans l'Histoire, victimes de traditions comme les pieds bandés, de mariages forcés, d'exils, dans une Chine communiste où il faut respecter les règles sous peine d'être enlevé, tué et où être instruit est puni. En découvrant ces secrets de famille, l'héroïne redécouvre aussi sa vie et son avenir.



Un roman passionnant, prenant avec des passages très forts.
Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
Commenter  J’apprécie          40
Emerveillements

Une merveille !



🌸Cet album🌸

Repéré dès sa sortie, évidemment. Quand je l'ai vu au salon de Montreuil je n'ai pas résisté car il est encore plus beau quand on l'a dans les mains avec son titre en creux. J'ai passé 5 minutes à le caresser...

Mont Fuji, sakura et petit personnage craquant, ce livre était forcément pour moi.



La finesse des illustrations n’est que le reflet de la poésie du texte.



Quelques petites tranches de vie, des saynètes, des instants suspendus...

De grandes questions ou de petits tracas.

Un petit chien pour de grandes pensées.



Ce livre est une pépite de philosophie pour enfants.



Ils ne comprendront peut-être pas toujours tout, certains concepts étant abstraits mais c'est l'occasion de lancer de belles discussions en famille ou en classe.

Ou tout simplement le bonheur de se laisser bercer par les mots, de se laisser happer par ses dessins magnifiques, de flotter avec cette petite bulle de douceur.

Parfois on comprend bien mieux au fond de notre cœur sans avoir à raisonner...



La pleine conscience, l’acceptation, l’altruisme...

En très peu de mots et des illustrations épurées, c’est un trésor de sagesse que nous offre Sandrine Kao.



Je ne me lasse pas de ces couleurs douces, de ces mots qui font du bien...

(Et il faut vraiment que je fasse ce petit personnage, en crochet ou couture, je ne sais pas encore).



Ce livre est une absolue merveille.

A lire, pour rêver, réfléchir, s'amuser, dès 5 ans.
Lien : https://demoisellesdechatill..
Commenter  J’apprécie          40
Un lapin peut changer une vie

Tout comme la couverture d'un livre, le titre a pour moi de l'importance. Preuve en est avec ce roman de Sandrine Kao dont le titre m'a immédiatement interpellée par son originalité.



Bien qu'elle aborde de nombreux thèmes sensibles comme l'immigration, la précarité et le chômage, l'intrigue reste malgré tout légère et enlevée. Pas forcément évidemment vu les sujets abordés, mais la joyeuse galerie de personnages permet d'apporter une touche de fantaisie, un grain de folie à l'ensemble. Je me suis tout de suite prise d'affection pour la famille Ribout. J'ai aimé leur solidarité, leur fibre artistique et leur joie de vivre en dépit des épreuves qu'ils traversent.



Par moment, l'intrigue m'a rappelé un des romans de Marie-Aude que j'aime énormément : "Papa et maman sont dans un bateau". Je pense que ce roman a tout pour séduire ceux qui aiment les belles histoires de famille où l'amour et la solidarité triomphent des préjugés.
Commenter  J’apprécie          40
Un lapin peut changer une vie

Un très bon roman MAIS avec un titre, une couverture et surtout un résumé qui n'ont rien à voir avec le thème abordé.

"Django, le lapin qui va tout changer !" ne va rien changer du tout. Sa très fine intrigue arrive à la moitié du livre et pourrait être retirée sans bouleverser l'histoire.



Si le roman m'a plu, je suis assez abasourdi et déçu de voir un tel emballage sans aucun rapport avec le contenu.
Commenter  J’apprécie          40
Le pull

Pas facile d'entrer en 4ème dans un nouveau collège. Soline, grande timide, se cache sous un grand pull difforme. Un jour, pourtant, poussée par une amie, elle décide de changer et de dévoiler un peu plus son corps.



Un garçon inconnu va alors régulièrement la frôler, la toucher. Au début, elle ne dit rien, pensant à un hasard, puis c'est l'horreur, elle est paralysée, ne sait comment l'arrêter, se sent salie...



Comment faire face et ne plus se sentir victime impuissante ? Un roman plein de pudeur et de force.


Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
Commenter  J’apprécie          40
Les notes de monsieur Croche

Voici un autre album d'Agnès Domergue que je convoitais depuis bien longtemps (l'album, pas Agnès), illustré par Sandrine Kao. Les deux mesdames sont musiciennes: l'une altiste, l'autre pianiste, et toutes deux partagent l'amour des lettres. Les voici donc réunies sur cet album qui contient pléthore de clins d'oeil musicaux. La plupart sont d'ailleurs expliqués par l'auteure en fin d'album: le Monsieur Croche de Debussy, recueil de critiques, lettres et réflexions du compositeur dont je vous recommande d'ailleurs la lecture (il est édité chez Gallimard, L'Imaginaire), le prénom Hector emprunté à Berlioz, le nom de la rue Primrose emprunté à l'altiste écossais William Primrose qui a fait reconnaître internationalement les richesses de l'alto.

Tout comme Primrose, Agnès Domergue cherche à faire reconnaître la beauté de son instrument. Si ce dernier avait droit à un petit hommage dans Mee, petite fille du matin calme, il est ici pratiquement personnage principal de l'histoire. Rémi emménage donc dans le même immeuble qu'un vieux monsieur austère qui n'aime pas le bruit et enferme les sons dans des bocaux. Le jeune garçon joue lui-même de l'alto. Il est d'ailleurs exaspéré que les gens confondent l'instrument avec le violon:



"Oh, c'est un violon?"

Le petit garçon soupire.

Et très fier, il répond:

"Non, c'est son grand frère, c'est un alto."



Les altistes n'aiment pas trop qu'on les prennent pour des violonistes. Et j'imagine bien Agnès Domergue s'énerver à chaque fois qu'on la présente comme violoniste!

Le son de l'alto finit par amadouer Hector Croche qui libère alors les notes emprisonnées. Il en fait un Concerto pour alto qui est interprété par Rémi. Un clin d'oeil à Telemann ou à Bartók, qui ont composé chacun un concerto pour alto?

L'histoire vise à démontrer que l'alto ajoute de la couleur dans une vie morne et grise. Hector Croche aime le blanc et le noir; quand Rémi emménage, il pleut. Or, dès qu'il se met à jouer, il sort un grand soleil et le son de l'instrument charme l'âme d'Hector. C'est court, clair, net et précis: une histoire comme celle-ci vaut mieux que tous les traités musicologiques longs et ennuyeux. L'alto, très longtemps dénigré et ouvertement moqué (c'est encore valable aujourd'hui), est un instrument qui a pourtant beaucoup à offrir, capable d'imiter les modulations de la voix humaine et des chants des oiseaux, comme son grand frère le violoncelle ou sa cousine la viole de gambe.

Les illustrations de Sandrine Kao sont elles aussi riches en détails. Je l'avais déjà noté dans mon commentaire sur Comme deux confettis. Les notes sont enfermées dans des bocaux, pratiquement par indications de jeu, en fait: les piquées, le cantabile enfermé dans une cage avec un oiseau (cantabile voulant dire chantant en italien!) ou encore doux et expressif. Sur une autre étagère, les notes sont enfermées dans différents bocaux selon leur hauteur: do, ré, mi, fa... Une autre illustration laisse à penser que c'est Hector Croche qui est responsable de la pluie, car on le voit de dos, regardant la famille de Rémi emménager, tandis qu'il tient un bocal dans lequel on peut voir le mot "pluie"; ce même bocal revient quelques pages plus tard avec l'indication de jeu "net et vif". Devinez quoi? Cette indication de jeu est la même que celle de la dernière des Estampes de Claude Debussy, à savoir... Jardins sous la pluie. La boucle est bouclée! D'une manière générale, les illustrations reposent en partie sur du découpage-collage: des morceaux de partition volent dans les escaliers pour figurer la mélodie qui, "doucement, s'est envolée". La synesthésie est toujours là!

Encore une fois, il y a beaucoup de choses à dire sur cet album et j'ai peur d'allonger plus encore cet article. Pour conclure, je dirais que je ne regrette pas d'avoir couru des mois durant après cet album devenu introuvable, vu que la maison d'édition a fermé. C'est album composé par des musiciennes, pour des mélomanes. Comme toujours, le texte et les illustrations sont denses en détails et clins d'oeil, si bien qu'il faudrait plusieurs relectures pour cerner tous ces éléments. Encore chapeau bas mesdames! En espérant vous revoir sur une prochaine collaboration tout aussi génialement réussie et aboutie!
Lien : http://lesjeuneslettres.blog..
Commenter  J’apprécie          40
Le banc

Alex est un garçon d'origine taïwanaise. Il vit seul avec sa mère car son père est resté à Taïwan. Ayant peu d'argent, Alex mange tout les midis sur un banc les repas que lui a préparé sa mère. Mais depuis quelques jours, des insultes le visant particulièrement sont inscrites sur le banc. Avec son amie Sybille, ils décident de mener leur enquête !



Voici un court roman d'une centaine de pages qui se lit d'une traite ! Je dois dire que sa couverture m'a particulièrement attirée, mais c'est aussi grâce à une chronique sur je ne sais plus quel blog (désolé pour l'oubli) et le thème du racisme que je me suis plongée dans ce roman jeunesse.



La racisme est généralement traité en jeunesse sous la distinction des hommes blancs/noirs. Il ne m'est encore jamais arrivé de tomber sur une histoire où cette fois la victime serait d'origine asiatique. Voilà pourquoi ce livre semblait se démarquer des autres. De plus, on parle aussi de harcelement moral puisque le jeune garçon subit des injures écrites à répétitions.



C'est cette histoire d'injures qui sert de fil conducteur à l'histoire. Mais l'auteure a également voulu approfondir le personnage d'Alex en nous racontant sa vie privée difficile : sa mère trime seule pour lui offrir une vie agréable et son père semble avoir disparu de la circulation. Alex va se servir de ce pretexte pour se rapprocher de quelques camarades de classe. Sybille, elle n'est pas dupe, mais restera toujours à ses côtés.



C'est une belle histoire d'amitié qui est au final mis en avant. Cette histoire se lit très vite et plaira aux enfants à partir de 10 ans et + !


Lien : http://lespetitslivresdelizo..
Commenter  J’apprécie          40
Les notes de monsieur Croche

L’alto est toujours considéré comme le parent pauvre de la section des cordes, quand ce n’est pas de l’orchestre. À preuve, le nombre incroyable de blagues liées à l’instrument. Pourtant, l’alto reproduit avec peut-être encore plus de naturel la voix humaine. Agnès Domergue (une altiste, qui signe les textes) et Sandrine Kao (une pianiste qui dessine) proposent un très bel album pour les petits, qui réconciliera les grands aussi avec l’instrument, mais aussi avec les vieux ronchons qui nous font un peu peur.



Hector Croche aime le silence, les choses claires, les sons classés dans des boîtes ou à la rigueur dans des cages. Il habite rue Primrose, juste sous le petit Rémi qui, lui, aime le clapotis de la pluie, mais surtout « la voix de son alto, si belle et si unique… » Il joue une mélodie « aux couleurs de l’arc-en-ciel », qui s’évade dans la cage d’escalier, arrive aux oreilles de M. Croche qui comprend alors que la musique est faite pour être libérée, puis ordonnée. Leurs vies seront métamorphosées à jamais.



Le ton poétique, elliptique de Domergue sert de parfait complément aux images charmantes, jamais simplistes de Kao. Les mélomanes auront reconnu dès la couverture le M. Croche du titre (pseudonyme de Claude Debussy quand il signait ses textes de critique) et qu’Hector se veut un hommage à Berlioz (qui a signé le très beau Harold en Italie). Les plus jeunes l’apprendront dans « Les Notes d’Agnès » (comme le nom du légendaire William Primrose).
Commenter  J’apprécie          40
Le fil



Jolie petite découverte avec cette collection de bandes dessinées sans texte, qui permet une première approche de la BD pour de jeunes enfants qui ne savent pas encore lire.



***



Une petite fille, isolée, cachée derrière un buisson. Des enfants qui jouent sans la voir. Et puis soudain, la petite fille aperçoit un fil. Intriguée, elle le tire, puis le suit...



***



Grâce à ce petit fil (d'Ariane) qui nous promène astucieusement de case en case, on déroule le fil de l'histoire et de cette belle aventure.



Fil de l'amitié, fil de la vie... À chacun son interprétation, et c'est ce qui fait la richesse de ce genre d'ouvrages sans texte ! Une petite #bdjeunesse qui invite à oser se dépasser, à aider son prochain, à prendre son courage à deux mains pour faire de belles rencontres, à prendre confiance en soi.



Cet ouvrage, c'est une petite bulle de douceur, des dessins tout ronds et des couleurs simples et choupinettes. Les personnages sont très expressifs, ce qui rend la "lecture" d'autant plus facile et agréable.



C'est mignon, optimiste, bref, une bien jolie lecture que je vous recommande !



Commenter  J’apprécie          30
Comme un oiseau dans les nuages

Un roman à deux (trois) voix, pour suivre une adolescente en détresse et remonter l'histoire de sa famille taïwano-française. Une histoire de maladie et de transmission inconsciente (je n'arrive pas à croire que ce soit possible, pourtant on en parle régulièrement, il y a forcément quelque chose mais c'est irrationnel !).

Je n'ai pas vraiment accroché à ce roman, mais je suis incapable de dire pourquoi. Je crois que parler de tant de personnages différents m'a empêchée de m'attacher aux deux narratrices.
Commenter  J’apprécie          30
Comme un oiseau dans les nuages

J’ai eu une petite période romans ado et j’en ai profité pour sortir quelques livres de ma Pile à Lire – en plus c’est pratique, ça se lit plutôt vite, contrairement au livre que je viens de commencer et qui fait un peu lus de 660 pages (mon bilan Je vide ma Pile à Lire du du mois risque d’être une catastrophe). Parmi ces romans ados, j’ai lu Comme un oiseau dans les nuages de Sandrine Kao.



Anna-Mei l’héroïne de cette histoire ne va pas très bien et elle inquiète son père et sa grand-mère. Elle a eu une grosse crise d’angoisse au moment où sa vie aurait pu changer, lui assurant un avenir de pianiste. Depuis, elle est complètement paralysée par la peur. Il semblerait qu’elle porte en elle le poids de l’histoire des femmes de sa famille. Alors sa grand-mère maternelle va lui raconter leur histoire.



Ce roman est à deux voix. Celle dAnna-Mei dans le présent avec ses angoisses et ses doutes et celle de sa grand-mère qui raconte enfin à Anna-Mei l’histoire difficile des femmes de sa famille et surtout de sa mère disparue lorsqu’elle était petite.



Cette histoire se déroule durant le confinement, mais sans le côté plombant apocalyptique. Elle permet surtout à Anna-Mei et sa grand-mère de passer plus de temps ensemble, coupées un peu du monde.



Le récit de la grand-mère va aider la jeune fille à comprendre pourquoi elle a ses crises d’angoisses liées étrangement au lourd passé de ses ancêtres.



Ce livre est plutôt intéressant, mais je n’ai pas tellement accroché. Je sais qu’il ne me laissera pas un souvenir impérissable, mais si vous souhaitez lire un roman sur le sujet du poids familial, Comme un oiseau dans les nuages pourrait vous plaire. Moi, je pense bien être passée à côté.
Lien : http://mademoisellemaeve.wor..
Commenter  J’apprécie          30
Comme un oiseau dans les nuages

Dans ce roman plein de douleur et de pudeur, une grand-mère et sa petite-fille se répondent dans une conversation en décalé (un chapitre à tour de rôle) où chacune tente d'exprimer émotions, souvenirs et pensées noires ("Peut-être que le fait de raconter a cette vertu de mettre en lumière ce qui ne va pas, et de l'expulser de soi?"). La démarche est issue de la médecine traditionnelle chinoise selon laquelle "l'esprit et les sentiments sont directement liés à nos organes vitaux et influent sur notre santé" et vise à comprendre les origines de la terrible crise d'angoisse qu'a vécue Anna-Mei. Pour le Dr Wu, "les générations précédentes ont laissé une empreinte de leurs traumatismes qui empêche une bonne circulation de l'énergie" chez l'adolescente, et Ama, qui l'élève depuis la mort de sa mère toute petite et se trouve coincée chez son gendre pendant le confinement lié au covid, est la mieux placée pour raconter l'histoire familiale à Anna-Mei.



Les deux époques se font ainsi écho tout au long des récits: celle, actuelle, de la jeune fille aux prises avec son concours de piano, son petit ami trop entreprenant et les reproches de sa meilleure amie; et celle de la grand-mère qui remonte plusieurs générations en arrière afin d'évoquer les tristes destins des femmes de leur lignée ("Toutes ces fillettes délaissées... comme si une malédiction nous frappait").

J'avoue que les petits soucis d'Anna-Mei m'ont semblé bien insignifiants au regard des "maladies, des accidents et toutes ces tragédies qui séparent ceux qui s'aiment" dans les histoires d'Ama. Les chapitres où l'on remonte l'histoire de la Chine (la tradition des pieds bandés, la guerre sino-japonaise, la Chine communiste de Mao, les réformes de Deng Xiaoping, puis les idéaux de démocratie et la volonté d'indépendance de Taïwan suite à quarante ans de Terreur blanche) m'ont paru bien plus passionnants.



Néanmoins cette confrontation des deux récits amène justement Anna-Mei à relativiser ("Le recul a du bon") car Ama a "l'art de dédramatiser les choses". Et surtout, chacune est amenée à exprimer un ressenti, des sentiments trop longtemps tus voire refoulés. Le père lui-même finit par sortir de son mutisme pour se rapprocher de sa fille comprenant, comme Ama, que "je dois t'encourager, t'apporter cette confiance qui te permettra de ne jamais rien lâcher".

Ainsi grand-mère et petite-fille auront appris à mieux se connaître ("une part insoupçonnée de toi s'est révélée") et après avoir écouté l'histoire de ses ancêtres, Anna-Mei aura compris que, malgré des destins parfois atroces, "la force et l'espoir, c'est aussi ce qu'il faut que je garde de ces vies".
Lien : https://www.takalirsa.fr/com..
Commenter  J’apprécie          30
Comme un oiseau dans les nuages

Que savons-nous des secrets qui nous lient à nos ancêtres ? Comme la jeune Anna-Mei, 16 ans, eurasienne, tu ne dois pas trop te préoccuper des histoires de famille, surtout celles dont tu ignores carrément l'existence ! Pourtant, alors qu’elle rêve de devenir une pianiste professionnelle, Anna-Mei s’effondre après son concours. Et si cette crise d’angoisse était le révélateur de quelque chose de plus profond, plus lointain ? A l’aide de sa grand-mère maternelle qui prend soin d’elle (sa mère est morte, elle vit avec son père), elle va se tourner vers la médecine traditionnelle et remonter le fil de son histoire familiale pour faire face à ses démons.

Les chapitres alternent les prises de parole de la jeune fille et de son aïeule, pour finir sur l’explication du père. Que d’émotions ! Que de secrets ! Mais quelle leçon tirer du passé ? A toi de te faire ta propre opinion avec ce roman retraçant des destins de femmes d’une même famille.



A noter : c'est le premier roman que je lis qui est ancré dans la période du 1er confinement du covid. Ce contexte est utilisé à bon escient, et pas pesant dans la lecture.

Commenter  J’apprécie          30
Emerveillements

" ...de fleur en fleur, de nuage en nuage, de montagne en montagne, ce livre est né, sous nos yeux émerveillés...",



cette petite phrase est notée comme une dédicace discrète pour ceux qui savent voir ou plutôt qui regardent à cet endroit, en tout petit, en vis-à vis de la page de titre, au dessus des mentions d'édition.



Nous pouvons supposer que cette signature est adressée aux professionnels du livre, sans doute pour convaincre.



Une belle attention, nous trouvons.







Les jeunes lecteurs seront-ils tout aussi charmés?



L'émerveillement est une graine déja planté chez les tout-jeunes lecteurs, qu'il faut savoir entretenir, illuminer, rafraîchir, nous en sommes convaincus.



C'est une vraie responsabilité pour des parents, des passeurs d'histoires, des passeurs de savoirs, les enfants sont doués d'une belle énergie moteur pour apprendre.







La curiosité, c'est la soeur siamoise de l'émerveillement.



Elle peut être parfois un peu paresseuse sauf lorsqu'il lui semble qu'il y a là, un secret, à découvrir.



Quand vous obtiendrez cet album, elle vous tapera sur l'épaule, chers jeunes lecteurs, pour que vous l'ouvriez au plus vite.







L'auteure-illustratrice Sandrine Kao tient d"emblée à éveiller nos sens avec une 1ère de couverture lisse, douce et un titre en bas-relief.



De quoi parle le livre?



Attention, c'est très zen et philo.



L'auteure nous offre des moments simples de petits bonheurs au travers du quotidien d'animaux indéfinissables sur des double-pages.



Des petits instants qui nous parlent, un regard, une surprise, une sensation, suffisent pour créer une histoire qui dépasse des deux pages d'illustration.



Il y a un petit héros à découvrir en particulier, un drôle d'animal.



Quel genre de chien, si c'est un chien, vit dans des galeries comme un petit rongeur?



L'idée nous amuse.







Il découvre et contemple, un blanc hiver qui vient d'arriver par exemple, en notre compagnie.



Il joue avec son épaisseur hivernale, laissant déja ses traces de pas dans le monde. Il nous enseigne qu'il ne faut pas grand chose pour changer notre perception des choses, pour changer d'air.



Cela ne manque pas d'humour par moment avec ces bestioles très "Kawaï".



Nous nous amusons de ce petit chien qui veut à tout pris planter sa graine et la faire pousser.







L'aventure est très subtile, à nous de ressentir, d'y voir les preuves d'amitié qui y germent.



Certaines scènes demandent de prendre le temps de bien saisir ce qui se passe à l'image, un temps accordé pour que les jeunes lecteurs s'imprègnent de ce qui est enseigné.







Le décor avec sa montagne en fond, le traitement esthétique des images, nous rappelle le Japon et son mont Fuji.



Il est récurrent.



L'auteure travaille sur l'essentiel.



Tout en délicatesse, avec un décor enrichi d'une couleur unique pastel, d'une même montagne, d'un lot de branches éparses plantées ou d'un arbre.







Mais au fil de la lecture, notre toutou de la nature ne restera pas seul longtemps.



Et parfois, il ne sera pas simple de se lier, comme dans une cour de récré.







C'est paisible et agréable, c'est un livre sur les émotions, reprenant aussi certaines situations que peuvent comprendre les petits, avec une économie de mots.



Un livre à lire petit à petit.
Commenter  J’apprécie          30
Emerveillements

Un album tout doux qui mélange des accents philosophiques, poétiques et méditatifs... Les très belles illustrations japonisantes et le parti pris narratif font de cet album un objet à part.
Lien : http://boumabib.fr
Commenter  J’apprécie          30




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Sandrine Kao (331)Voir plus

Quiz Voir plus

Le banc

Quel le héros du livre ?

Medhi
Alex
Bobo

4 questions
11 lecteurs ont répondu
Thème : Le banc de Sandrine KaoCréer un quiz sur cet auteur

{* *}