Sandrine Kao

Après Émerveillements, Sandrine Kao revient avec un album raconté de la même manière : mélange de philosophie, poésie et aventure. On y suit toujours les mêmes petits personnages aux formes animalières dans de superbes paysages. La construction oscille entre album et cases de bd mais ça ne gène en rien la fluidité de lecture.

Un bel ouvrage plein de douceur et de réflexion autour de son rapport au monde et à l'autre.
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Lu quasi d'une traite, ce roman m'a énormément touchée.

Le livre alterne entre :

- le point de vue d'Anna-Mei, adolescente d'origine française et taiwanaise, suite à son supposé échec à un concours international de piano qui aurait déclenché une crise résultant en un séjour à l'hôpital au tout début du confinement (oui ça fait beaucoup haha)

- et le point de vue d'Ama, sa grand mère, qui lui raconte l'histoire des femmes de sa famille

J'ai particulièrement apprécié le focus sur les femmes et j'en ai également appris plus sur l'histoire de la Chine et de Taiwan.

Dans un style assez simple (le livre est clairement adressé à un public adolescent), ce livre expose des faits assez durs mais avec une douceur bienvenue.



La seule chose que je déplore est le manque de trigger warnings. Je trouve ça réellement dommage qu'en 2022, un livre avec de tels thèmes ne soit pas accompagné d'avertissements ni d'une liste de coordonnées pour des organismes d'aide. Quelques thèmes qui pour moi devraient être signalés : santé mentale, suicide, anxiété, dépendance à des médicaments, guerre, famine, oppression.

Le texte empreint de philosophie se lit et relit pour mieux s’apprécier, alors que les dessins l’accompagnent dans des situations concrètes. Tout doux, tout profond aussi, une réussite accessible dès 3/4 ans pour en tirer des sensations qui resteront au fond des cœurs…
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�itation: « À chaque fois, l’instant m’échappait : le trait se fixait sur ma rétine, mais après un clignement d’yeux, plus aucune trace. « Encore perdu », je soupirais. Tu me disais que la vie ressemblait à cette traînée laissée par le vol d’un avion au-dessus de nos têtes. »🧋



Ce livre est très poétique, on rencontre Anna-Mei, jeune femme qui a perdu sa maman quand elle était bébé  à cause d'une maladie et qui a perdue pieds suite à un concours de a piano qu'elle aurait ratée.



Alors qu'elle est hospitalisée à la suite d'un moment où elle a perdu pied aurait eu une crise schizophréne, un psychiatre lui pose des questions, elle se referme sur elle-même.



Sa grand-mère, perdue et ne voulant pas regarder sa petite fille tomber sans rien faire, elle va l'emmener chez un docteuren médecine chinoise. Cette dernière fera son diagnostic et de l'acupuncture avant de dire à la grand-mère que sa maladie est causée à cause des non-dit venant le la branche maternelle. Cette fois c'est la grand-mère qui se referme sur elle-même.



Cependant, cette grand-mère finira par s'ouvrir et parlera de toute la branche maternelle à sa petite-fille. Elle commencera par son arrière grand-mère.

C'est ainsi qu'on découvre un parallèle entre les événements de Taiwan et de la Chine ancienne, bandages des pieds, mariages forcés, agressions… et la jeune adolescente qui va se droguer et tomber amoureuse alors qu'elle prépare son concours de piano pour un grand orchestre.



J'ai sincèrement était émue par le roman, j'ai même laissée couler ma petite larme une ou deux fois. J'ai beaucoup appréciée ce bouquin, qui est petit et ce lit quand même vite, mais qui touche profondément dans son histoire ! 🎏

En planches panoramiques crevées de bulles parfois abandonnées comme une goutte d’eau sur un paysage, s’esquissent toutes les émotions provoquées par la rencontre. En planches panoramiques crevées de bulles parfois abandonnées comme une goutte d’eau sur un paysage, s’esquissent toutes les émotions provoquées par la rencontre.
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Ce roman est le récit croisé d'Anna-Mei, 16 ans, qui s'adresse à sa grande mère maternelle avec laquelle elle partage son confinement dans l'appartement paternel et de son aïeule qui en miroir s'adresse à sa petite fille. On comprend qu'il y a eu un incident important qui l'a amené aux urgences juste avant le confinement. Elle sent bien que cette crise de folie n'est pas normale, disproportionnée même si elle a échoué quelques jours plus tôt à un concours de piano qui comptait beaucoup pour elle. Sa grand-mère l'a emmené chez un thérapeute en médecine traditionnelle chinoise qui a mis au jour l'existence de non-dits à propos de la mère de la jeune fille, décédée quand elle avait un an et demi, mais aussi de toute la branche maternelle de la famille.

Il y a quasiment tout du long une sorte de suspense, on se demande ce qui a pu se passer pour qu'Anna-Mei aterrisse aux urgences, mais aussi quelle est sa si terrible histoire familiale.

Le roman nous permet de découvrir une partie de l'Histoire chinoise du XXe siècle, ainsi que celle de Taïwan, à travers l'histoires des différentes aïeules d'Anna-Mei. Celles-ci semblent frappées d'une sorte de malédiction familiale faite d'amours malheureuses et de folie, des drames divers et atroces ont en effet frappés les filles et femmes de la famille depuis plusieurs générations.

Le récit est un peu artificiel mais je l'ai trouvé agréable à lire malgré tout et je pense qu'il peut plaire aux ados dès 12-13 ans. L'histoire très actuelle d'Anna-Mei qui se met la pression pour sa relation amoureuse et réussir au piano et les soubresauts de l'adolescence dans ses relations amicales et familiales trouveront certainement un écho chez ceux-ci. Quant aux drames vécus par les générations précédentes ils provoqueront certainement beaucoup d'émotions, à la fois de tristesse et de colère face à certaines cruautés ou injustices.

Livre que je classe en lecture facile. On suit, pendant quelques mois, les événements arrivant à quatre membres d'une même famille qui remettent en cause leur vie actuelle.

Les chapitres sont courts, on passe d'un personnage à un autre facilement.



Il n'y a pas vraiment de surprise dans ce livre mais ça reste une lecture récréative sans prise de tête.

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Je vous retrouve ce soir pour parler de mon dernier coup de cœur. Un livre sur lequel je suis tombée par hasard à la Fnac et à l’histoire vraiment touchante.



C’est un très beau roman à deux voix; celle d’une grand-mère et sa petite fille, qui pendant le confinement vont voyager à travers les secrets de famille, les problèmes d’adolescents mais aussi des pages d’histoires en nous ramenant au début du communisme en Chine.



Tout commence lorsque Anna-Mei, chinoise-taïwanaise de sa mère et française de son père, est victime d’une angoisse lors d’un concours de piano. A la suite de cet événement, sa grand-mère, Ama, l’amène chez une chiromancienne. Celle-ci va lui conseiller de raconter à Anna-Mei l’histoire de ses ancêtres afin de rééquilibrer le Shen et apaiser le Feu du cœur.



Elle vont donc s’enfoncer, à tour de rôle, dans leurs souvenirs. Au fils des chapitres et sans ordre chronologique, elles vont se livrer. Anna-Mei fera la connaissance de ses ancêtres et Ama sera mise au courant de l’élément déclencheur de la crise d’angoisse de sa petite fille.



On découvre avec elles un plan historique de la Chine et de Taïwan. Et c’est rarement tout rose. Grâce à un arbre généalogique au début, on peut suivre les liens de familles; comprendre réellement l’histoire et avoir une image clair de ce que l’auteur veut nous faire parvenir.



L’auteur aborde beaucoup de thèmes qui hérisse la curiosité comme la médecine chinoise.

Anna-Mei va très mal mais ne veut pas parler aux psychologues, on sait juste qu’elle est une brillante pianiste et qu’elle stresse mais elle a vécu certaines choses qu’elle va confier à sa grand-mère. Quant à cette dernière, elle a également gardé beaucoup de secrets familiaux et il est temps de les dévoiler à Anna-Mei: qui ont été les femmes de sa famille ? Qui est sa mère décédée lorsqu’elle était bébé ?



C’est un récit bouleversant où Anna-Mei va découvrir ses racines avec les histoires que va lui raconter sa grand-mère, des histoires dramatiques qui vont lui faire comprendre qui elle est. Anna-Mei vit en France et on en apprend plus sur ses origines Chinoises.



Les chapitres sont alternés entre la jeune fille et sa grand-mère, j’ai quand même été plus touchée par le présent, par la vie d’adolescente d’Anna-Mei. L’auteure a construit son roman délicatement, sa plume reste simple mais tellement agréable et tendre, ça se lisait rapidement ! Les thèmes sont originaux, on ne les voit pas souvent dans les livres Young Adult, ça change. C’est un roman captivant qui fait voyager et vous avez vu la douceur de la couverture !
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Petit livre jeunesse qui nous parle de racisme mais aussi des relations parents-enfants. Le livre est assez facile à lire pour les enfants le Cm1 et Cm2.

Il y a des personnages auxquels l'enfant peut s'identifier et retrouvez son environnement habituel.

Pour que l'enfant paraisse, on a tendance a oublié qu'il faut d'abord une rencontre, LA rencontre.



Il est parfois difficile voir totalement abstrait pour l'enfant d'imaginer "l'avant lui".



Ce superbe album aux illustrations poétiques et toutes douces, est là pour nous raconter cette rencontre de deux confettis perdus dans la foule, mais qui ensemble vont construire une famille.



L'histoire nous rappelle que ce sont nos enfants qui font de nous des mamans et des papas et que sans eux, il n'y a pas de parent.



C'est l'enfant qui décide de venir à notre rencontre au moment propice et qui nous offre alors le plus beau des cadeaux.



Un petit lexique en fin de livre rappelle que toutes les familles ne sont pas identiques.

Les auteurs nous proposent un petit roman qui parle de Joanna. Une fille qui se sent rejetée par les filles de sa classe; elle se compare à une chaussette dépareillée des autres, à une pièce rapiécée. Les filles de sa classe ne sont pas très gentilles avec elle. Insultes, moqueries... Et pourquoi n'a-t-elle pas de répondant comme Violette? pourquoi sa maman n'est jamais là, elle pourrait l'aider. Ce roman fait référence à l'histoire de la "Moufle". L'auteur arrive à être subtile. La solitude de Joanna, je la sens, je la vis, j'en ai mal au ventre. Le fait qu'elle se sente différente approfondit le fossé! Elle va cependant trouver des ressources en elles inespérées.

J'ai bien aimé les illustrations quand Joanna est dans la forêt. Je trouve que la solution au harcèlement est peu exploitée. Je suis restée sur ma fin (faim).
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Quatre voix dans ce roman, celles des quatre membres de la famille, les parents et leurs deux filles. Paul, qui a démissionné sans préavis mais qui continue à faire semblant d’aller au travail. Emmanuelle qui essaie d’arranger des repas comme elle peut avec ce qui leur reste d’économies et compense en postant des recettes illustrées fastueuses sur son blog. Auteure illustratrice qui a connu le succès avec des albums sur les lapins elle ne peut plus les voir en peinture et ne trouve pas d’autres débouchés. Agathe, lycéenne, chante et joue de la guitare dans un groupe de jazz manouche dont le leader est amoureux d’elle, mais la réciproque n’est pas vraie, ce qui va la conduire à quitter le groupe. Alicia est en primaire, fan de lapins car elle a été bercée aux livres de sa mère, très bonne élève jusqu’à ce que tout bascule quand la maîtresse décide d’installer une camarade rom à ses côtés. On assiste alors aux jours chahutés que vont vivre la famille Ribot, en pleine réadaptation suite aux changements que vivent ses membres, qui s’aiment mais se sont tous un peu perdus de vue.

J’ai presque été un peu déçue, j’en attendais sans doute beaucoup et certainement que je m’attendais à quelque chose d’un peu différent et pour les plus grands. Néanmoins c’est une famille attachante et le roman fait passer de beaux messages de curiosité et d’entraide, avec de l’humour mais sans édulcorer les choses non plus.

Une belle idée que de nous parler de la naissance des papas et des mamans. Les illustrations (au pastel ?) sont aussi douces que le texte. Cet album est un vrai petit bonbon qui plaira à nombre d'enfants ... et de parents. De mon côté, je suis conquise. Merci.

Le texte, plus long qu’un haïku, en possède pourtant toute la force : on peut réfléchir longtemps à la moindre situation ou à son commentaire fulgurant ! A déguster au soleil, adulte et enfant dans les bras l’un de l’autre.
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Métaphore de la vie, des blessures de l’enfance, des liens qui se font et se défont, Je suis une chaussette est une histoire émouvante, à l’écriture à fleur de peau de Sandrine Kao. Tricoté harmonieusement en un bel ouvrage grâce aux illustrations de Françoise Rogier, c'est un beau premier roman dès 8 ans.
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Un récit positif, à la verve rieuse, qui se savoure dès 10 ans et bien au-delà.
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L'avis de mon frère, 10 ans : Ce roman est palpitant. Dans cette histoire, il y a 4 personnages. Agathe, l'aînée qui est constamment excitée. Sa sœur, Alicia, la première de la classe qui a changé de réputation et de caractère quand Kedja est venu s'asseoir à côté d'elle. Paul, le père, a démissionné de son travail et il fait semblant d'en chercher un nouveau. Emmanuelle, la mère, tient un blog sur la cuisine mais cela ne lui fait pas gagner sa vie. Et bien sûr nous avons Django le lapin qu'ils ont adopté dans un camp de Rom. Je trouve original les titre de chapitres. Mes titres préférés sont le chapitre 0, le chapitre 17, 17 bis, 17 ter, et les épilogue 1 2 3 4. J'ai beaucoup aimé l'alternance des personnages à chaque chapitre.



Mon avis : J'ai beaucoup aimé ce livre frais et très drôle ! Je trouve l'histoire très originale et très amusante. De plus, elle est facile à lire et les pages passent à une vitesse folle entre les doigts. L'écriture est très fluide et j'ai été charmé dès que j'ai vu le titre. Les noms de chapitres sont très originaux et on sait dès le début que le roman va être génial grâce à cela. Les personnages sont très différents les uns des autres et on s'y attache très facilement. J'avoue que j'ai beaucoup aimé Emmanuelle, la mère, pour laquelle j'ai été directement pris d'affection. J'ai beaucoup aimé l'alternance entre eux à chaques chapitres. Le thème des gitans est original et cela m'a permis d'en découvrir plus à leur sujet. J'aime beaucoup l'entré du lapin dans l'histoire et celui représenté sur la couverture. Ça m'a attiré l'oeil sur le roman et m’a donné envie de l'acheter. En bref c'est une très bonne lecture que je conseille à tous les lecteurs 😉 Bonne lecture 😉
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Suivez les tourments de la famille Ribout dans un roman positif, drôle et tendre, qui nous laisse aller à des réflexions sur le travail, la tolérance, et la culture Rom.

Dans une histoire bien construite, découvrez le parcours de cette famille sur le point de changer de vie.



Une lecture réjouissante !

Sandrine Kao nous fait passer des messages fort d'une famille soudée, d'un monde de (sur)consommation dans lequel nous sommes engloutis et duquel il est compliqué de se détacher... Mais également un beau message de tolérance et d'intégration ! Des sujets tabous, qu'il est important d'aborder surtout en littérature jeunesse, et avec cette touche d'humour, tout passe avec une simplicité dont je suis admiratrice. Un superbe récit, à mettre entre toutes les mains à partir de 12 ans car il est intelligent, drôle et attachant, que rêver de plus ! Méfiez-vous des lapins, ils pourraient changer votre vie...
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