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Critiques de Shalom Auslander (175)
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L'espoir, cette tragédie

Ce livre nous renvoie d'une manière ou d'une autre à nous même.On ne peut pas rester indifférent à une telle histoire.Rire de soit est le début d'une remise en question.On rigole ,on passe un bon moment et on se pose des questions.La fin m'a déçu mais l 'idée principal du livre est audacieuse.
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L'espoir, cette tragédie

Humour très grinçant, si vous n'aimez pas que l'on se moque de la religion, des optimistes et des ainés je vous déconseille ce livre.



Shalom Auslander fait partie de cette génération d'écrivains juifs américains profondément marqués par leur éducation religieuse, que l'humour noir les aide à digérer.



Il est principalement question de la transmission atavique pathologique des craintes d'un nouveau génocide visant les juifs.

Ce roman irrévérencieux, bouscule les codes, et les institutions. Son héros est un homme intelligent mais totalement névrosé, mais il ne doit pas être facile tous les jours d'avoir été élevé par une mère juive fabulatrice qui bien que née après guerre et ayant eu une enfance heureuse aux Etats-Unis, se comporte comme si elle et sa famille avaient été déportés. Il va être tiraillé entre son couple, ses convictions religieuses -ou plutôt celles de sa mère-, sa vie professionnelle, son psy, sa mère et le spectre d'Anne Frank qui se cache dans son grenier.



Il est évident qu'il aura de la peine à faire les bons choix dans cette histoire absurde et cocasse, ne sachant pas qui il doit sauver en premier, pris dans un conflit de loyauté, tiraillé entre la morale, l'éducation, le regard des autres, la religion, le bon sens et l'amour.



Ce livre est à prendre au troisième degrés, il est drôle et permet de se poser des questions sur la religion, la vie, la mort et ce que nous transmettrons ou pas à nos enfants.
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L'espoir, cette tragédie

Drôle de bonhomme que le dénommé Kugel. La cinquième génération américaine de cette famille juive orthodoxe porte encore sur ses épaules le poids d’un héritage traumatisant. Alors lorsque Kugel et Bree emménagent dans cette maison avec leur petit Jonas , c’est pour repartir sur de bonnes bases.



Oui mais voilà, mère ne va pas vivre très longtemps, alors l’une des chambres destinées à la location pour aider au financement de la maison lui revient

Oui mais voilà, le locataire de la seconde chambre est un enquiquineur fini. En même temps qui ne se plaindrait pas d’une odeur de merde qui envahit la maison

Oui mais voilà, le grenier est habité…Par une vieillarde cacochyme qui prétend se nommer Anne Franck!



Et comme c’est un tourmenté, Solomon, en essayant de ménager chèvre et chou, livre ce combat quotidien tout seul et intérieurement. Son entourage ne perçoit que les séquelles de ses ratiocinations incessantes, à travers d’étranges agissements, qui peuvent passer pour une décompensation d’ordre psychiatrique.



Les personnages :



Mère : un modèle du genre. Traumatisée par une guerre qu’elle n’a pas vécue (elle est née en 1945 à Brooklyn). Traumatisante pour son fils, qui a longtemps cru que l’abat-jour de sa chambre était un reste de son arrière grand-père, jusqu’à ce qu’il découvre l’étiquette « made in Taïwan ».

Pas étonnée d’aller chaque jour cueillir au potager une belle récolte de légumes ou de viande, que Kugel a déposé, afin qu’elle se réjouisse de sa main verte



Bree : les pieds sur terre, un peu désemparée face à ce mari qu’elle a du mal à cerner, et bien décidée à protéger Jonas de toutes ces fantaisies







Le locataire : tout puissant, très exigeant mais terriblement nécessaire.



Anne Franck : on ne sait pas immédiatement comment elle a pu arriver là. Elle essaie depuis des années d’écrire une suite à son journal. Elle est insupportable, acariâtre, tyrannique, même si Kugel se met en quatre pour la satisfaire, tout en imaginant comment il pourrait la faire disparaître.



Certes s’attaquer ainsi à une icône aussi symbolique et intouchable peut apparaître irrévérencieux. Mais si le personnage accède à sa dimension métaphorique, alors la fiction prend tout son sens :



"Il y a des gens qui réécrivent le passé en l'embellissant, d'autres en le noircissant [...], mais d'une façon ou d'une autre, je vous le promets, la fiction reviendra. Pour la simple raison que ce qui n'est pas de la fiction est trop dur à supporter. » le dit l’auteur dans l’épilogue.





Derrière la provocation, toute la question du devoir de mémoire, alors que les survivants auront disparus.
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L'espoir, cette tragédie

Un livre totalement déjanté, bourré d'humour, d'imagination et de culot. Un vrai régal. Je ne comprends pas les notes peu élevées qui lui sont attribuées par les lecteurs de ce site. Peut être est-ce un peu trop décalé pour le grand public... pour ma part c'est ce qui fait tout son charme...







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L'espoir, cette tragédie

Anne Franck dans ton grenier!

L'héroïne du Journal aux 32 millions d'exemplaires vendus est devenue une vieille dame acariâtre mais touchante, qui tente d'écrire un deuxième livre dans le grenier de notre héros. Et c'est dur. Pensez, après un tel carton littéraire! Surtout, elle met du bazar dans la vie de Salomon, et les catastrophes s'enchaînent...

Après La Lamentation du prépuce, un récit autobiographique salé sur son enfance dans une communauté juive orthodoxe, Shalom Auslander s'essaie au roman. C'est décapant, ironico-trash, pas politiquement correct et absurde comme il faut. Mieux, ce roman a une vertu inattendue: faire passer Anne Franck du statut d'icône à celui de Tatie Danielle. L'humain, cette tragédie, pourrait dire Salomon...
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L'espoir, cette tragédie

Auslander ressuscite les victimes de l'Holocauste avant de transformer les tragédies du passé en grosse farce ubuesque. Comme si Groucho Marx et Stan Laurel débarquaient chez Elie Wiesel pour montrer que le devoir de mémoire n'exclut pas le droit à l'humour.
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L'espoir, cette tragédie

Solomon Kugel consulte régulièrement Jovia, conseiller et mentor qui, comme son nom ne l'indique pas, lui inculque l'idée que tout espoir est nocif et que seuls les optimistes sont dangereux. Solomon vit avec sa femme Bree, son fils Jonas et pense que l'avoir mis au monde est un crime. Il regrette de ne pas avoir eu le courage de lui taper la tête contre un mur pour le rendre idiot, les idiots étant plus heureux que les autres dans ce monde ; sa nouvelle maison menace à tout instant de disparaître dans les flammes car un pyromane s'amuse à incendier les anciennes fermes ; il loue une chambre à un locataire désagréable qui réclame une place pour ses affaires dans le grenier et, pour couronner le tout, il héberge sa mère qui n'a plus que quinze jours à vivre, comme le dit le docteur depuis plus de six mois. Mais une chose improbable va venir contrarier encore davantage sa vie : il découvre au grenier, cachée sous des cartons et dans la crasse, une vieille femme qui affirme qu'elle est Anne Frank et l'auteur d'un best-seller qui s'est vendu à 32 millions d'exemplaires !



Solomon songe d'abord à s'en débarrasser en la dénonçant à la police, mais de la part d'un juif, ce serait une honte, se dit-il. Il téléphone au centre Simon Wiesenthal, mais on lui raccroche au nez quand il explique qu'Anne Frank vit sous son toit. Comment est-ce possible ? Devient-il fou ? Il espère qu'elle va mourir, lui fait des doigts d'honneur en douce quand il est dans le jardin. Pourtant, il lui fait des courses, commande des matsot et du bortsch sur Amazon pour la satisfaire. S'il lui apporte du pain d'Ezéchiel, elle le lui balance à la figure ! C'est une vieille sorcière acariâtre : elle fait des caprices, n'est jamais reconnaissante, parle sèchement à son hôte. Jusque-là, elle s'est nourrie d'écureuils et de chats assassinés. Depuis soixante ans, elle vit dans des greniers, attelée à l'écriture de son roman.



(...)
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L'espoir, cette tragédie

Affranchi dans la douleur, et au prix de quelques centaines d'heures d'analyse sur le divan, de cette pesante tutelle, l'auteur d'Attention Dieu méchant poursuit sa bataille contre l'absurdité du fondamentalisme, fort d'une plume à l'humour résolument acerbe.
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L'espoir, cette tragédie

J'ai passé un bon moment avec ce roman plein d'humour et d'absurde qui nous rappelle l'indicible de la Shoah.



Ce roman m'a énormément fait penser aux anciens films de Woody Allen où le cynisme est roi, en effet dans L'espoir cette tragédie il n'est pas bon être optimiste, au risque d'être comparé à Hitler !
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L'espoir, cette tragédie

L'écrivain virtuose parvient à créer une véritable transe : son roman se fait conte scandaleux, hilarant, et humaniste.
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L'espoir, cette tragédie

Et si Anne Frank vivait toujours, cachée dans un grenier, à la quête d'un deuxième best-seller ?

Un roman dans la pure tradition de l'humour juif, à devorer !
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L'espoir, cette tragédie

Issu d’une famille juive orthodoxe, Shalom Auslander pratique une littérature qui est tout, sauf …orthodoxe. Iconoclaste est le mot qui conviendrait le mieux et cela lui a plutôt réussi dans ses deux premiers ouvrages : La lamentation d’un prépuce et Attention Dieu méchant, à la drôlerie radicale. L’espoir, cette tragédie, l’éloigne de l’autobiographie pour rejoindre les rivages de la fiction pure. Et, comment dire ?, cette fois le rire se fige souvent dans la gorge et le délire du récit ne tient la route que difficilement, fortement secoué par les cahots. Auslander est-il allé trop loin en s’attaquant au symbole d’Anne Frank qu’il imagine ayant survécu aux camps, cachée dans un grenier, dégageant un odeur pestilentielle et ahanant sur un roman qu’elle n’arrive pas à terminer depuis 40 ans ? Peut-on rire de tout, y compris de la Shoah, ou, plutôt de ceux qui en perpétuent le souvenir sans l’avoir vécu ? Il y a comme un malaise dans ce roman qui finit par se perdre dans des vitupérations grotesques et redondantes que le seul alibi de l’humour ne peut justifier.
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L'espoir, cette tragédie

Shalom Auslander ne doit pas être pris au sérieux. Et lu ainsi, ce livre plein d'autodérision signé par le pur produit d'une famille juive orthodoxe de Brooklyn est absolument jubilatoire.
Lien : http://rss.lapresse.ca/c/336..
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L'espoir, cette tragédie



Ce livre a été lu dans le cadre de l’opération Masse critique - Babelio que je remercie ainsi que les éditions Belfond.

Etant un tantinet en retard pour rendre ma chronique, je ne prends, exceptionnellement, pas le temps de laisser reposer ma lecture (je ne l’ai finie que ce matin) pour n’en garder que la quintessence des impressions que celle-ci aurait pu me laisser.

Voici un roman que j’attendais depuis plusieurs semaines, aussi quand j’ai vu qu’il était proposé dans masse critique de janvier, j’ai aussitôt sauté sur l’occasion. Je me délectais déjà au souvenir de la lamentation du prépuce que j’avais adoré. Malheureusement, entre temps, Mamie est partie, et pour moi c’est une tragédie sans espoir…

Néanmoins, malgré le contexte difficile dans lequel j’ai poursuivi ma lecture, ce livre m’a plu. Evidemment, je n’en ai pas retiré le plaisir que j’y escomptais, les similitudes avec ma propre réalité étaient trop importantes…

Sur la quatrième de couverture, il est noté : « Encore plus iconoclaste, provocateur et hilarant, le grand retour de Chalom Auslander. Entre Woody Allen, Philip Roth et Franz Kafka, un régal de drôlerie et de profondeur sur la légitimité de l’art après l’Holocauste, le devoir de mémoire et les ravages causés dans le monde par l’espoir, cette tragédie. » Iconoclaste, sans contestation possible, par le postulat que cette femme ait survécu à l’Holocauste ; provocateur, également, car qui oserait ainsi mettre en scène la Shoah (le personnage de mère particulièrement) ; mais hilarant… franchement… mais bon peut être n’étais-je pas dans l’état d’esprit adéquat…

Vu d’un certain angle, le personnage de mère (c’est ainsi que l’appelle le narrateur) est cocasse : cette femme, née après la guerre, est persuadée d’avoir vécu dans les camps de concentrations, elle voit son oncle ou sa grand-mère, dans un abat-jour en cuir, frémit à l’idée qu’on puisse venir la chercher pour l’interner, sans bien savoir qui est ce « on », ne semble pas étonnée de voir pousser dans son jardin stérile des tomates sans pieds ou des barquettes de bœuf… Cette femme atteinte de sénilité (l’auteur parle à un moment de dégénérescence neurologique) est soutenue dans son délire par son fils, Solomon, qui pose lui-même lesdits légumes dans le jardin. Le lecteur nage souvent un plein délire, mais pour moi, c’est un délire pathétique où la mort rôde en permanence.

Dès le début du roman, le personnage principal est à la recherche de la phrase parfaite pour le moment où il prononcera ses derniers mots. Cette question revient plusieurs fois dans le récit, comme un leitmotiv. De même se pose la question récurrente de l’espoir et de l’optimisme dans notre monde bien malade, par l’intermédiaire du personnage du Professeur Jovia (et pourquoi pas « jovial » ?) thérapeute de son état. Question qui reste en suspend, forcément…

C’est un roman à l’humour grinçant où l’auteur joue avec le lecteur, mêlant les passages narratifs (en passant, on rencontre des personnalités telles qu’Alan Dershowitz très connues aux Etats-Unis, un peu moins ici…) aux divagations intérieures de Solomon (la liste des choses à ne pas oublier de prendre si ça recommençait… quoi « ça » ? Et bien « ça » voyons !).

Un roman réussi mais à ne pas mettre entre toutes les mains…


Lien : http://www.danslemondedevhs...
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L'espoir, cette tragédie

Peut-on vraiment rire de tout?

Livre lu à mon club lecteur, et les avis ont été partagé, beacoup ont aimé cet univers "décalé". Pour ma part, j'ai vraiment detesté ce roman et pourtant lu jusqu'à la fin, on y montre une Anne Franck, vivante, sale, vieille, moche qui vit dans un grenier depuis 60 ans, elle fait ses besoins de partout, c'est une puanteur.

Où ce livre est-il drôle? Je ne dois pas avoir le même humour, apparement son 1er roman était un chef d'oeuvre mais celui là me donne même pas envie de me lancer dans sa lecture! Je m'abstiens!
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La lamentation du prépuce

La fameuse lamentation du prépuce!! Encensée par les critiques, je voulais surtout lire cette histoire pour me plonger dans ce rapport si particulier à la religion, ou comment celle-ci peut-elle nous bouffer la vie?

En définitive, j'ai appris plein de choses sur la religion Juive, tout en étant souvent sidérée... Le récit est parfois longuet, notamment pendant la longue description des catégories d'aliments, on perd parfois le fil de l'histoire. Mais l'humour de l'auteur fait qu'on avance malgré tout. Une lecture qui ne laisse pas indifférent au final, quelque soient vos idées et orientations.
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La lamentation du prépuce

Sur les conseils avisés de Cédric Ferrand je me suis récemment procuré "La lamentation du prépuce" de Shalom Auslander. Bien m'en a pris.

Shalom est un juif new-yorkais élevé dans une famille yiddish ultra-orthodoxe. On lui a enseigné à craindre Dieu plus que tout, à organiser sa vie dans le seul but de Lui plaire, à Le remercier à tout propos, y compris pour les pires horreurs. Son premier fils va bientôt naître. Doit-il le faire circoncire ?
Lien : http://quoideneufsurmapile.b..
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La lamentation du prépuce

Au début de ce livre autobiographique nous apprenons que la femme de Shalom est enceinte de leur premier enfant, mais que va-t-il leur arriver ? Il a peur que Dieu se venge encore…

Shalom Auslander nous raconte en longue et en large son enfance dans sa famille juive ultra-orthodoxe à New York. Avec humour il raconte comment il a fait face aux règles strictes imposées par la religion et comment il a essayé de débarrasser de ce Dieu et ses « lois » sans y parvenir.



Bien que le ton soit humoristique, j’ai trouvé qu’à un moment donné il devenait hystérique et lassant. Ça tourne un peu en rond et cela ne m’amusait plus.



Néanmoins l’histoire d’Auslander donne aussi une idée comment la religion et ses soi-disant « règles » peuvent influencer et conditionner l’être humaine pendant toute sa vie.



Challenge Multi-défis

Challenge ABC

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La lamentation du prépuce

Quand il était petit, le jeune Shalom croyait dur comme fer à la parole des adultes. S’il allumait la télé pendant le shabbat, il allait fâcher Dieu qui pouvait faire perdre les Rangers, son équipe favorite. S’il mangeait du porc, il périrait sur le champ dans d’horribles souffrances. Et puis, en grandissant, Shalom a commencé à douter. De son rabbin de père qui se saoule au vin casher et qui fait du shabbat un véritable enfer. De sa mère qui l’oblige à porter la kippa à la piscine. Et de Dieu lui-même qui, télé allumée ou pas, s’obstine à faire perdre les Rangers. Alors Shalom a fini par se rebeller. Il s’est régalé de hot-dogs, a lu en cachette des magazines porno, a fumé de l’herbe et a jeté son dévolu sur de blondes goyim à fortes poitrines. Il a fini par se marier avec Orli, une juive de famille plus libérale. Ils attendent un bébé. Une question cruciale se pose : vont-ils faire circoncire leur enfant ?

Sur le ton de l’humour et de l’autodérision, Shalom Auslander nous propose une plongée dans le monde assez mal connu des juifs intégristes qui s’évertuent à appliquer la quantité inimaginable des principes du Zohar, cette interprétation rigoriste de la Thora. Toute la vie du juif qui veut la respecter est codifiée et le moindre écart est puni de sanctions terribles. Les interdictions et obligations sont tellement nombreuses qu’elles en deviennent absurdes et traumatisantes. En lisant ce livre, on comprend d’où viennent l’humour, mais aussi la paranoïa ou les complexes de persécution du peuple juif. Ce livre est un vrai morceau de bravoure contre l’absurdité du fondamentalisme religieux. Plus émouvant que franchement drôle…
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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La lamentation du prépuce

Imaginé que depuis tout petit, on vous serine que Dieu vous surveille, partout, tout le temps, et que tout ce que vous ferez de mauvais dans votre vie se retournera contre vous ou votre famille. Pire même, on vous laisse croire que cela risque de tuer vos proches. Il y a de quoi traumatiser un enfant. Et lui laisser des séquelles psychologiques à vie. C’est ainsi que Shalom a grandi. Dans une religion stricte où manger non casher pouvait entrainer la fureur de Dieu, mais où en même temps son père pouvait s’emporter violemment contre les siens. Alors forcément, à l’adolescence il se rebelle. Et ne voit aucun châtiment divin arriver. Mais il sait que Dieu doit attendre son heure pour le punir. Et son heure, ça ne serait pas maintenant ? Alors que sa femme attend son premier enfant ?



Ce livre, c’est celui que lui conseille d’écrire son psychologue. Pour expliquer à son fils pourquoi il ne verra pas beaucoup ses grands-parents. Pourquoi aussi son père a peur du Jugement de Dieu. Tout le temps. Et pourquoi, d’un coup, le prépuce de son enfant prend une telle importance dans sa vie. Pourquoi aussi son père continue de croire en Dieu à cause, ou malgré, son histoire.

(lire la suite...)
Lien : http://www.tulisquoi.net/la-..
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