Sir Arthur Conan Doyle

Le Malade à demeure de Sir Arthur Conan Doyle, traduit de l’anglais par Éric Wittersheim, Omnibus, 2011 (1ère publication en 1893)



Le jeune docteur Percy Trevelyan a besoin des services de Sherlock Holmes. Récemment installé, il a accepté, pour couvrir ses nombreux frais en attendant de se faire une patientèle, l’aide financière d’un dénommé Blessington, un homme riche mais de santé fragile qui, en contrepartie, a obtenu le droit de résider à la même adresse que le médecin.

Or, ce patient à demeure se comporte d’étrange façon et semble en proie à une très grande angoisse depuis la visite d’un comte russe et de son fils, venus en consultation pour catalepsie. Il prétend même que pendant que l’un se faisait examiner, l’autre aurait pénétré dans sa chambre.

Holmes accepte de rendre visite à Blessington, mais le soupçonne rapidement de cacher la vérité.

Le lendemain, Blessington est trouvé mort. Il semble s’être suicidé par pendaison.



Une histoire de vengeance crapuleuse un peu capillotractée… Mais la morale est sauve : les méchants sont punis !

Le déroulé des évènements, une fois déduits et énoncés par Sherlock Holmes, est logique mais un peu plaqué sur un récit sans véritable suspense.




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Le 25 décembre dernier, j'ai eu la surprise de découvrir un joli paquet emballé au pied du sapin, étiqueté à mon nom. Enfin surprise est un bien grand mot : comme j'avais été sage tout au long de l'année, le Père Noël ne pouvait pas oublier mes petits souliers. Non, là où réside la surprise, c'est qu'à l'intérieur de ce paquet, il y avait des livres... Ouais, bon d'accord, ça non plus, ce n'était pas une surprise. Par contre, en découvrir qui n'étaient pas sur ma liste au Père Noël, ça je ne l'attendais pas ! Juste parce qu'une fois, j'aurais dit qu'un jour, il me faudra lire les Sherlock Holmes... Pas sourd le vieux bonhomme en rouge, pas d'Alzheimer en vue non plus visiblement ! Et voilà comment je me retrouve avec l'intégrale des aventures de Sherlock Holmes, en quatre volumes, dans une superbe édition (ne vous fiez pas trop à la photo de couverture de très mauvaise qualité ; j'ai tenté de la modifier, elle s'affiche bien dans ma bibliothèque mais pas sur la fiche du livre...).



Me voilà donc partie dans ce premier volume, qui rassemble dix enquêtes de Sherlock Holmes, sous forme de deux romans et huit nouvelles. Je ne vais pas revenir sur chacune d'entre elles, ce serait beaucoup trop long. J'ai, en tout cas, pris beaucoup de plaisir à faire connaissance avec le Sherlock Holmes original. Parce que si je connaissais déjà le bonhomme et certaines œuvres dérivées et/ou inspirées, je n'avais encore jamais lu un vrai Sherlock Holmes d'Arthur Conan Doyle. C'est maintenant chose faite et je compte bien continuer sur ma lancée.



Sherlock Holmes ne se présente plus, tout le monde a sans doute déjà entendu parler de lui. De son acolyte également, le Docteur Watson, qui se fait le narrateur de chacune des aventures. Ce que je ne savais pas, c'est comment ils se sont rencontrés et comment ils ont été amenés à vivre (pour un temps) et travailler ensemble. Et c'est à travers la voix de Watson qu'on cerne de mieux en mieux le célèbre détective Sherlock Holmes.



Quelque peu imbu de sa personne, cocaïnomane quand il s'ennuie (c'est-à-dire quand il n'a pas d'enquête en cours), spécialiste de l'observation et de la déduction, Sherlock Holmes n'a pas son pareil pour résoudre les énigmes, grâce à son intelligence et ses raisonnements hors normes. C'est ainsi qu'il est souvent sollicité et engagé, aussi bien par des particuliers que par Scotland Yard.



J'ai donc enchaîné les enquêtes aux côtés de ce monsieur atypique, dans un Londres de l'époque victorienne où les meurtres, disparitions, complots et vols alimentent les différentes énigmes à résoudre. Le suspense n'est pas le fort de l'auteur mais on l'oublie vite, c'est la façon de procéder de Sherlock Holmes qui nous intéresse davantage et qui rend chacune de ses enquêtes aussi originale. Son tempérament, sa prestance, ses observations et déductions, sa loupe et sa pipe qu'il ne quitte pratiquement jamais, son ton parfois sarcastique (notamment quand il s'adresse ou parle de la police) font de lui un personnage haut en couleur, charismatique, imposant, qui nous plaît à suivre au fil de ses enquêtes.



Et puis, j'ai retrouvé le style de l'auteur qui m'avait tant plu dans les aventures du Professeur Challenger : spontané, plein d'entrain, sachant toujours tout bien décrire sans jamais être lourd, dénotant ici une ambiance so british. C'est bien simple, je n'ai clairement pas eu l'impression d'être dans de la littérature classique.



Un gros plus également pour les huit nouvelles, que je n'ai jamais trouvées trop courtes (ce que je leur reproche trop souvent en temps normal).



C'était un très bon moment de lecture, et je suis bien contente d'y revenir bientôt avec le second volume.

L’Homme à la lèvre tordue de Sir Arthur Conan Doyle, Hatier, 1998 (1ère publication en 1891).



Le docteur Watson est appelé tard dans la nuit par une amie de sa femme. Son mari a disparu depuis plusieurs jours et, comme il est opiomane, elle est sûre qu'il est allé se droguer dans une dangereuse fumerie d'opium de l'East End de Londres…

Sherlock Holmes, quant à lui, enquête sur la disparition de Monsieur Neville Saint-Clair, un homme d'affaires respectable et ponctuel, aperçu pour la dernière fois à la fenêtre du second étage d'une fumerie d'opium de l'Upper Swandam Lane. Aurait-il été assassiné par un mendiant défiguré, présent sur les lieux ?



Une histoire où l’on se déguise beaucoup… Où le apparences sont trompeuses.

Une histoire sans vraiment de coupable…

Une illustration des addictions et des difficultés financières d’une société bourgeoise qui s’encanaille dans les bas-fonds londoniens…



Un texte à connaître.


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La Bande mouchetée d'Arthur Conan Doyle, Belin 2023 (1ère publication en 1892).



Sherlock Holmes reçoit la visite d’Hélène Stoner, une jeune fille hantée par la mort mystérieuse de sa sœur jumelle, survenue deux ans plus tôt, peu de temps avant son mariage, à Stoke Moran, la demeure de son beau-père où elle-même réside encore...

Hélène est aussi sur le point de se marier et de partir vivre loin du manoir. Récemment, des travaux y ont été entrepris, obligeant Hélène à dormir dans l'ancienne chambre de sa sœur. Or, la veille, elle a distinctement entendu l’étrange sifflement nocturne décrit par sa sœur au soir de sa mort. Pressentant un danger, Hélène convainc Holmes d'éclaircir l'affaire.

Accompagné de son ami le docteur Watson, le célèbre détective se rend sur place afin de résoudre cette ténébreuse affaire et de percer à jour le secret de la bande mouchetée, seul indice mentionné par la victime…



Une histoire de meurtre en chambre close, fermée à clef de l’intérieur.

Une tragédie qui se répète.

Une ambiance nocturne dans une vieille demeure, sombre et angoissante.

Il va être question de testament, d’animaux exotiques, de gitans et d’aménagements intérieurs avec des aérations et un cordon de sonnette factice…

Encore une fois, la logique de Sherlock Holmes fera la différence !



Un schéma habituel dans les enquêtes de Sherlock Holmes : une jeune fille en détresse, une visite des lieux, un potentiel coupable qu’il faut piéger, un dénouement moral où le meurtrier est puni par là où il voulait frapper.



Une édition adaptée pour les élèves de CM1-CM2 avec des annotations et un dossier de lecture. J’apprécie que le texte intégral ait été respecté.


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La Vallée de la peur de Sir Arthur Conan Doyle, traduit de l’anglais par Maurice Bernard Endrèbe, 10/18, 2023



Un message codé prévient Sherlock Holmes qu'un certain Douglas de Birlstone Manor House, est en grave danger. Par le signataire du message, Sherlock Holmes comprend que derrière cette affaire se trouve son ennemi juré, le professeur Moriarty, criminel génial et machiavélique. Accompagné de son fidèle Watson, Holmes se précipite à Birlstone où Douglas vient d'être affreusement assassiné, dans de mystérieuses circonstances, dans une demeure close, protégée par un pont-levis où le ou les meurtriers n’ont pu ni entrer, ni ressortir…



Une enquête rondement menée au dénouement très intéressant…

Mais un récit très déséquilibré. En effet, si la première partie, « Le drame de Birlstone », est consacrée à l’enquête proprement dite, elle est suivie d’une deuxième, intitulée « Les Écumeurs » nous expliquant longuement pourquoi Douglas craignait pour sa vie : en effet, il avait fait partie 20 ans auparavant, d’une société secrète américaine, en réalité un cercle de criminels notoires, et s'était fait nombre d'ennemis.

Une construction narrative perturbante, trop binaire à mon goût. Les évènements passés sont plaqués sans effort de lien avec le reste et ce, malgré le mobile évident de la vengeance. L’épilogue replace la deuxième partie au rang de récit enchâssé mais sa longueur et ses détails nuisent à la fluidité de l’ensemble.



Un roman qui suscite chez moi quelques interrogations, notamment sur le côté loge maçonnique de la société secrète, librement inspirée des Molly Maguires, une organisation secrète irlandaise présente dans les mines de charbon de Pennsylvany.


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Sherlock Holmes : Une étude en rouge



Quelle déception... Je m'attendais à trouver un chef-d’œuvre de la même trempe que les enquêtes d'Agatha Christie, cela n'as pas été le cas.

Le livre est divisé en deux parties, la première est un bon début, bien qu'introduisant beaucoup de personnages dont on a du mal à se souvenir. Difficile de savoir lors de la première mention du personnage s'il est important au récit. La conséquence direct de ce fait est un trop grand nombre d'informations, qui engendre une difficulté à se souvenir qui est qui.



La deuxième partie (les 5 chapitres de la fin) sont à mon sens totalement superflu et il aurait été bien plus pertinent de l’abréger en un seul chapitre.



Pour conclure, une réelle déception, qui ne donne pas envie de lire davantage d'aventures de Sherlock Holmes. Je ne recommande pas, sauf peut être aux fans jusqu'au-boutiste de Holmes qui veulent lire l'intégralité du canon de Doyle.

Sir Charles Baskerville est décédé dans des circonstances pour le moins étranges. Certains attribuent sa mort à la malédiction qui pèse sur sa famille : un chien gigantesque s'attaquerait à chaque personne de la lignée des Baskerville !

Le docteur Mortimer s'en vient requérir l'aide de Sherlock Holmes pour enquêter sur l'affaire car l'héritier de Sir Charles, Sir Henry Baskerville, s'apprête à prendre la succession et il ne voudrait pas qu'il lui arrive malheur.



Arthur Conan Doyle nous livre ici une histoire courte (moins de 240 pages) mais dont on apprécie grandement le déroulement. L'auteur nous balade au fil des pages, nous faisant douter sur l'existence réelle ou non de la créature. On se délecte de l'excentricité de Holmes, de sa brillante ingéniosité, de son amitié avec Watson (ce dernier n'étant pas en reste non plus question déductions et importance).



Bien que le roman date un peu, il n'a pas pris une ride selon moi. J'ai adoré joué à mon tour les détectives, essayant de relever les détails, les dialogues, les actions qui pourraient me conduire jusqu'au dénouement final. D'autant que l'écriture de Conan Doyle est agréable et facile donc il n'y a aucun mal à se plonger dans l'intrigue.



Un classique du genre que je recommande fortement !

En parcourant les pages de « Mystères inexpliqués » de Sir Arthur Conan Doyle, je me suis retrouvée face à un auteur que je pensais connaître à travers son célèbre détective, Sherlock Holmes. Pourtant, ce recueil de nouvelles m'a offert une toute nouvelle perspective sur cet écrivain iconique, me plongeant dans un univers fantastique, paranormal et dans l'occultisme est très présent.



Dès le premier instant, j'ai été attirée par la promesse de découvrir Conan Doyle dans un registre différent. L'idée d'explorer ses récits écrits pendant ses heures de loisir en tant que médecin m'a intriguée, et je me suis lancée dans cette lecture avec des attentes élevées.



Les dix nouvelles qui composent ce recueil explorent avec finesse les mystères de l'occulte. Bien que le titre évoque des mystères inexpliqués, certaines histoires trouvent une résolution, mais cela n'enlève rien à leur pouvoir captivant. Il est fascinant de voir un auteur habituellement associé à la logique implacable de Sherlock Holmes s'aventurer dans des territoires aussi obscurs et mystérieux qui finalement sont plus proche de sa personnalité que son détective.



La plume de Conan Doyle est indéniablement séduisante. Malgré quelques expressions datées, témoins de l'époque de l'auteur, sa prose reste fluide et agréable à lire. Les nouvelles, bien que courtes, sont peuplées de personnages intrigants auxquels il est facile de s'attacher, et chaque récit offre des nuances subtiles qui enrichissent l'ensemble.



Par moments, j'ai trouvé des similitudes avec l'œuvre de H.P. Lovecraft, mais avec une tonalité plus accessible et moins sombre. Contrairement aux récits lovecraftiens où le protagoniste est souvent laissé dans le doute quant à sa santé mentale, les personnages de Conan Doyle semblent généralement trouver une forme de résolution à leurs épreuves.



J'ai également apprécié cette touche très british qui imprègne l'ensemble du recueil, rappelant l'atmosphère si particulière des œuvres d'auteurs comme Agatha Christie.



En somme, j'ai été enchantée par cette plongée dans l'univers inexploré de Conan Doyle. Ce recueil m'a ouvert de nouvelles perspectives sur un auteur que j'admire, et m'a donné envie de continuer à explorer son œuvre au-delà de Sherlock Holmes. Pour toutes ces raisons, je lui attribue la note parfaite de 5/5, et je compte bien poursuivre cette découverte en cherchant d'autres ouvrages de sa plume.

Nous retrouvons Sherlock Holmes impliqué dans une nouvelle enquête : une certaine Melle Morstan: son père a disparu depuis 10 ans et depuis 6 ans elle reçoit tous les ans à la même date une perle de grande valeur. Et voilà qu'elle vient de recevoir une invitation à un rendez-vous afin de réparer une injustice dont elle serait victime. Un mystère digne de Sherlock Holmes.

Ce début d'enquête va le mener à une affaire de meurtre et de trésor disparu. Secondé par le fidèle Watson, les facultés de déduction de notre détective font merveille.

Un roman policier efficace. Sherlock Holmes reste un personnage peu sympathique, assez imbu de sa personne et plutôt froid. Heureusement que Watson amène une touche d'empathie.

Si vous êtes amateurs d'enquêtes policières d'une ancienne époque et que vous courrez après le temps, cette écoute est faite pour vous ! Les éditions VOolume nous proposent de nous plonger dans 9 nouvelles ou courts romans célèbres où une affaire de meurtre à huis clos sera de la partie.



Pour ce voyage dans le temps, j'ai eu la joie de retrouver la voix Loïc Richard que j'associe depuis quelque temps à la lecture de romans historiques et qui a su encore m'offrir un très bon moment d'écoute. J'ai pris plaisir, en sa compagnie, de découvrir ou de redécouvrir des auteurs qui ont marqué une époque comme ce fut le cas de Maurice Leblanc, Edgar Allan Poe, Arthur Conan Doyle, d'Henry Cauvain, d'Octave Mirbeau ou encore de G.K. Chesterton.



🎧J'ai apprécié ce format où j'ai pu écouter plusieurs histoires d'un temps assez court ce qui permet de les découvrir d'une traite sans devoir s'arrêter si on a une bonne heure devant nous.



Je tiens à remercier les Éditions VOolume et Netgalley France pour ce moment d'écoute que j'ai beaucoup apprécié en compagnie de Loïc Richard.



Si vous avez peur de vous lancer dans la découverte de livres audio et que vous aimez les enquêtes policières d'époque, c'est peut-être un bon compromis pour tenter l'expérience 😉

Audio livre – Lu par Loïc Richard : 18h48



- Thérèse et Germaine, Maurice Leblanc

- Le Double assassinat de la rue Morgue, Edgar Alan Poe

- La Bande mouchetée - L'Homme à la lèvre tordue - La Vallée de la peur - Le Malade à demeure, Conan Doyle

- Maximilien Heller, Henry Cauvain

- Les Bouches inutiles, Octave Mirbeau

- Le Jardin secret, GK Chesterton



Tout est dans le titre : 9 meurtres dans des lieux fermés par 6 auteurs du 19ème siècle et début du 20ème, connus ou pas pour leurs écrits de romans policiers.



Je ne connaissais pas les titres d'Henry Cauvain, d'Octave Mirbeau et G.K. Chesterton pas plus que je ne savais qu’ils avaient des écrits de ce genre. Je n’ai pas beaucoup de souvenir de ces 3 meurtres mais la narration de Loïc Richard arrive à me faire écouter et apprécier des histoires qui ne retiendraient pas mon attention dans d’autres circonstances !



J’avais déjà lu, relu et même écouté les autres titres mais le petit plus pour les faire vivre pleinement est la lecture du narrateur qui sait mettre toute la vie nécessaire, en s’adaptant à chaque personnage et à chaque circonstance, dans ces textes qui sont maintenant des classiques du polar !



En audio, je préfère les romans policiers anciens plutôt que contemporains. Les textes sont plus descriptifs, ils se prêtent mieux à une lecture à voix haute et l’accent n’est pas seulement mis sur l’intrigue et son dénouement !



#9Meurtresàhuisclos #NetGalleyFrance



Challenge Pavés volumétrique 2024

Même si, évidemment, ce fameux détective fait partie de la culture populaire, il se pourrait bien que ce soit ma première lecture d'un Sherlock Holmes. En tous cas, si ce n'est pas le cas, ma lecture précédente ne m'a pas laissé un souvenir impérissable…



Pourquoi celui-ci ? Et bien tout simplement parce qu'il s'agissait de l'offre de lancement d'une «édition collector» par un quotidien belge…Je me suis laissé tenter.

En effet, le livre en soi est un très bel objet et fait tout pour rappeler l'époque victorienne. Il contient même les illustrations d'époque, ce qui n'est peut-être pas son meilleur atout. Je ne les trouve pas particulièrement attrayantes ! Je préfère aussi laisser libre court à mon imagination plutôt que de la brider avec ces vignettes surannées. C'est un peu la même chose que regarder un film avant d'avoir lu le livre correspondant.



Pour ce qui est du contenu, la première partie plante le décor et il faut admettre qu'elle est assez fastidieuse à lire. Pourtant, rétrospectivement, on y délivre quand-même quelques éléments importants permettant déjà d'entrevoir le dénouement de l'intrigue. Par contre, une fois que l'action démarre, il devient difficile de se séparer du livre !

La façon dont certains rebondissements sont amenés est aussi parfois assez frustrante. C'est un peu comme un magicien qui tire un lapin de son chapeau…



Au final, je suis quand-même content d'avoir persisté dans la lecture de ce roman, il m'a fait passer un chouette moment.

Ce qui est aussi appréciable, c'est sa relative brièveté. Il ne s'étale pas dans des descriptions ou des intrigues secondaires pendant des centaines de page. Ça permet aussi de limiter le temps de lecture à y consacrer…



Je constate que ce roman est également étiqueté « littérature jeunesse ». Curieusement, ma fille (11 ans) n'a pas montré le moindre intérêt à son égard. Peut-être que l'aspect « ancien » du livre ne lui donne pas envie ? Mystère…
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Une Étude en rouge est à la fois la première aventure du duo Holmes-Watson et la première écrite par Conan Doyle. Ici, pas de dilemme pour savoir dans quel sens lire les œuvres.

Ce petit roman (ou cette longue nouvelle, c’est selon) de 180 pages en format poche tient donc une place particulière dans l’histoire de la littérature policière. L’entrée en scène du plus célèbre des détectives.

Étude en rouge est l’un des quatre romans centrés sur le locataire de Baker Street (avec le signe des quatre, le chien des Baskerville et la vallée de la peur), le reste est formé de nouvelles. Ces quatre romans ont un point commun, le mobile du meurtre se trouve dans un passé lointain que nous découvrons à la fin du roman (Ici, le dernier tiers).

Cette façon de procédé s’explique quand on sait que Conan Doyle préférait de loin écrire des romans historiques avec de l’action et du romantisme que des histoires de détectives. Il a fini par détester son propre héros et par lui trouver un ennemi, à sa mesure (Moriarty) afin de pouvoir le faire mourir (nouvelle le dernier problème).

Dans Étude en rouge, l’action se déroule vers 1885. Watson rentre des Indes où il a accompli son service dans l’armée en tant que médecin et cherche à se réintégrer dans la société londonienne, cherchant un colocataire. Il rencontre alors Sherlock Holmes et ils emménagent tous deux au 221B Baker Street.

L’aide de Holmes est alors demandé par Lestrade de Scotland Yard. Un homme a été retrouvé mort sans blessures apparentes avec écrit le mot « Rache ». Un deuxième est lui retrouvé dans un hôtel, dans une mare de sang.

On assiste aux débuts de la méthode bien particulière de Sherlock Holmes pour observer les moindre détails et les assembler entre eux avec une logique extrême. Cette façon de procéder n’était pas nouvelle à l’époque (Auguste Dupin d’Edgar Allan Poe ou Monsieur Lecoq d’Emile Gaboriau) mais la grande révolution introduite par Conan Doyle est que lui, il explique comment il fait et le lecteur est donc invité dans l’enquête avec les personnages.

Une fois le coupable démasqué, on suit sa propre histoire qui explique son geste, et on remonte des années en arrière dans l’Ouest américain en lien avec l’installation des Mormons.

Les personnages Holmes et Watson en sont à leurs début, mais les caractères sont déjà bien marqués et on a droit à une fiche personnage de Holmes rédigée par Watson lui-même dans laquelle il décrit son nouvel ami.

Cette première histoire et cette rencontre est vraiment jubilatoire si vous avez aimé les autres histoires du célèbre duo.

En plus, elle se lit très vite, le style de Conan Doyle étant un modèle de dépouillement. Ici par de longues descriptions ou de longues présentations dialoguées avec interrogation des suspects ou explication finale interminable. L’auteur va a l’essentiel, sans fioriture. C’est pourquoi ses romans sont courts (même ceux qui ne sont pas centrés sur Sherlock Holmes, d’ailleurs) et qu’il va beaucoup utiliser le format de la nouvelle.

Une œuvre clé de la littérature policière que se doivent d’avoir lu au moins une fois dans leur vie tout amoureux du genre.

Première histoire de Shelok Holmes, écrit par Sir Arthur Conan Doyle.



Tout est narré par Watson. Il cherche à se loger à Londres, et fait la connaissance Sherlock par le biais d'un ami. Nous découvrons la personne du détéctive en même temps que lui.



Ils deviennent co-locataires.

Watson comprends vite pourquoi on dit d' Holmes qu'il est étrange.

Il parle peu, ne s'interesse qu'à l'essentiel et important pour lui, joue du violon et est un fin observateur.



Ils arrivent sur une scène de crime et les inspecteurs de poloces dévoilent leur théorie, en pensant qu'ils tiennent une piste. Holmes démonte point par point cette théorie et laisse les enquêteurs tout penauds.

Un deuxième meurtre, est constater le lendemain.

Est-ce que les deux sont liés ?



Nous avons en parrallèle, l'histoire de John et sa fille Lucy, vingts ans avant les faits, sauvés par des mormons et devenus mormons eux-mëme.



Quel est le rapport entre ses deux êvenements ?



Le point fort de ce roman c'est aussi la technique de Sherlock pour detecter le sang, et de se fier aux indices, alors qu'à l'époque ce qui faisait foi était le témoignages des temoins, et les dédictions qui s'ensuivent.



J'ai adoré l'écriture, j'ai adoré suivre Holmes & Watson Collaborer lors de leur première enquête commune !



C'est un livre à lire !

De la disparition étrange d'un futur mari au vol d'un bijou retrouvé dans des circonstances cocasses, en passant par la mort inexpliquée d'une jeune femme qui entendait des bruits dans sa chambre chaque nuit à la même heure, Sherlock Holmes nous surprend à résoudre les énigmes les plus fantasques grâce à ses déductions surprenantes. Toujours un plaisir à lire ces nouvelles de Arthur Conan Doyle.

On retrouve des auteurs classiques célèbres dans des nouvelles ou courts romans.

Le format est donc très agréable, on peut écouter une histoire complète en 40 minutes ou une heure. Parfait pour un trajet en voiture, un peu de relaxation le soir ou du ménage.... Toutes les histoires ne se valent pas, je n’ai pas accroché avec Maurice Leblanc par exemple. Mais la plupart de ces textes ont bien vieillis et restent très agréables. Un grand plaisir pour moi de découvrir ces classiques ! Arthur Conan Doyle est toujours une référence et on retrouve dans ce recueil plusieurs aventures de Sherlock Holmes. Gros coup de cœur pour La vallée de la peur.

La lecture, la voix et l’intonation de Loïc Richard sont parfaites. Il nous immerge bien dans les récits.

Une série de nouvelles toutes plus surprenantes les unes que les autres qui montrent l'intelligence de Sherlock donc de Conan Doyle. Une lecture plaisante qui permet de sympathiser avec notre cher détective et avec le docteur Watson le narrateur et participant.

L'un de mes classiques que j'aime énormément. Je l'ai lu plusieurs fois et j'adore toujours autant.



Ce roman est pour moi une pépite qui nous permet de voyager a travers une époque où on s'imagine une terre inconnue peuplée de créatures, sachant que le roman date de 1912.



Le début se met en place doucement en présentant les personnages puis on est ensuite immergé dans cette aventure assez rapidement en compagnie de nos londonien. Ils sont tous différents et pourtant complémentaires, c'est ce qui fait le charme de ce groupe.

Leur aventure ne sera pas de tout repos mais ils en ressortiront changés. Comme le journaliste Malone qui était un personnage peu courageux et qui allait a l'aventure pour une demoiselle, rentrera métamorphose de cette expédition.

Chaque année, la jeune Mary Morstan, dont le père, officier dans l'armée des Indes, a disparu voilà longtemps, reçoit par la poste le présent d'une perle. Le jour où une lettre lui fixe un mystérieux rendez-vous, elle demande au célèbre Sherlock Holmes de l'y accompagner... Cependant que le bon Dr Watson est conquis par le charme de la jeune fille, nous nous enfonçons dans une des plus ténébreuses énigmes qui se soient offertes à la sagacité du détective. L'Inde des maharajahs, le fort d'Agra cerné par la rébellion des Cipayes, le bagne des îles Andaman sont les décors de l'extraordinaire aventure qu'il va reconstituer, et qui trouvera sa conclusion dans les brouillards de la Tamise...

Une des plus inoubliables aventures de Sherlock Holmes, publiée pour la première fois en 1889.



Le premier livre que je l'ai lu,une histoire policier,c'est tout ce que j'aime comme genre litteraire,aussi arsene lupin!!!

Le roi de Bohême est sur le point d'épouser une riche héritière, seconde fille du roi de Scandinavie. Mais Irène Adler, aventurière de haut vol, n'entend pas les choses de cette oreille. En entreprenant de faire chanter le roi de Bohême, son ancien amant, c'est tout l'avenir du royaume qu'elle met en péril... Voilà une affaire pour le célèbre Sherlock Holmes.

Ces quatre nouvelles mettent encore une fois le flair et la mémoire du détective à rude épreuve, et le montrent sous un jour inhabituel : amoureux, souffrant, il semble plus vulnérable qu'on pouvait le penser...