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Critiques de Stanislas-André Steeman (203)
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Crimes à vendre

Crimes à Vendre est un roman policier atypique, bâti sur une idée très originale. On y retrouve ce face à face un brin ironique entre Monsieur Wens, LE détective de Steeman, et la police officielle, face à face que l'auteur colore d'une ironie pleine de sympathie. L'humour est toujours sous-jacent dans les romans de Steeman et celui ci ne déroge pas à l'habitude.

Le roman est bizarrement construit et le début est un peu laborieux, mais la seconde partie est assez géniale. Les connaisseurs apprécieront les hommages à GK Chesterton. Les lecteurs qui aiment ce style de polar au second degré, typique de Steeman trouveront de quoi se satisfaire avec Crimes à vendre, mais je ne recommanderai pas d'aborder l'auteur par ce livre que je conseillerai davantage à ceux qui en redemandent, après une première expérience réussie.
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Légitime défense (Quai des Orfèvres)

Légitime défense, dont le scénario a inspiré Clouzot pour son remarquable Quai des Orfèvres (avec Jouvet, Blier et Suzy Delair) est un roman assez atypique dans l'œuvre de Steeman.

Dans ce roman policier, l'enquête policière est assez secondaire, car on connait dès le début ce qui hante la conscience du héros, Noël Martin. Entre mensonge, culpabilité et peur, nous évoluons dans un monde artistique aisé, où les femmes sont délicieusement belles et les hommes séduisants en diable. Il ne maque qu'Holywood pour compléter le tableau de ce roman en fait très européen, qui rappelle un peu Simenon, comme souvent avec cet autre auteur liégeois.

Steeman fait doucement monter la tension et nous emmène là où nous n'imaginions pas, avec humour et talent.
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L'infaillible Silas Lord

Le roman débute comme un pastiche de Conan Doyle, Silas Lord étant un nouveau Sherlock Holmes qui accumule les exploits au long de chapitres qui se présentent comme autant de nouvelles. Et je me suis assez vite lassé de ces exploits finalement assez ridicules, un peu comme dans l'original.

Et puis, assez soudainement, comme par surprise, Steeman densifie le récit et surtout l'unifie, tout en bousculant les repères du lecteur qui ronronnait un peu. L'intérêt du livre est alors de constater combien un auteur peut nous manipuler affectivement en nous liant à tel ou tel personnage, mais je n'en dirai pas plus...

Mon conseil est donc d'aller au bout de ce court roman, même si l'envie vous prend, passé la première moitié, d'en rester là…
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Six hommes morts - Le dernier des six

Six amis doivent se retrouver après cinq ans à parcourir le monde pour essayer de faire fortune. Leur pacte stipule que ceux qui auront réussi à devenir riche partageront avec ceux qui auront échoué. A la place de retrouvailles joyeuses, ils sont assassinés les uns après les autres.

Prix du roman d’aventures en 1931, ce bon polar à la mode d’antan fait penser aux enquêtes d’Hercule Poirot. En revanche, je ne me suis pas du tout attachée à l’inspecteur. Mais ça reste quand même un bon moment de lecture même si j'avais deviné l'identité du coupable.
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Que personne ne sorte (Six hommes à tuer)

Ce roman de Steeman, adapté au cinéma, est à conseiller à tous ceux qui ont apprécié des films comme les Tontons flingueurs. L'ambiance est similaire, l'histoire tout aussi rocambolesque et parsemée d'adeptes des solutions expéditives. Le roman est assez court et se lit donc assez vite, mais je suis restée de bout en bout avec un sourire au coin des lèvres, franchement amusée même si, au fil des pages, les cadavres s'accumulent.



La suite sur mon blog
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Steeman - Le Masque 03 : 1937-1945

Le volume 3 de la collection des romans policiers de Stanislas-André Steeman comporte les oeuvres les plus célèbres de l'auteur, à savoir L'assasin habite au 21 et Légitime défense - devenu Quai des orfèvres au cinéma.



Mis à part six romans, le volume 3 comporte aussi les adaptations théâtrales de L'assasin habite au 21 et de Légitime défense.
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Les atouts de Monsieur Wens

D'après la postface d'André-Paul Duchateau, le roman policier Les atouts de M. Wens paru en 1932 a ensuite été republié en 1959 sous le titre Des cierges au Diable, mais dans une version remaniée, avec des commentaires pour une mise en scène cinématographique. C'est cette version qui est présentée dans le deuxième volume des romans policiers de S.A. Steeman paru en 1992.
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Steeman - Le Masque 02 : 1932-1936

Deuxième recueil des romans policiers de Stanislas-André Steeman, qui reprend les livres Les atouts de M. Wens (ou des cierges du diable), Le trajet de la foudre (ou l'assasiné assassiné), Virage dangereux (Le yo-yo de verre), L'ennemi sans visage (M. Wens et l'automate), Les fils de Balaoo, Le lévrier bleu, Feu Lady Anne (ou l'adorable spectre) et La maison des veilles. Ces livres ont tous été publiés dans la collection Le masque entre 1932 et 1936. Les fils de Balaoo était un manuscrit inachevé de Gaston Leroux - décédé en 1927 - qui a été achevé par Steeman, à la demande de ses héritiers.
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L'assassin habite au 21



Ce roman est une véritable pépite d’un genre policier oublié: le roman-jeu à énigme, roman où le lecteur est invité à découvrir lui même le coupable, par un raisonnement logique. Steeman, vers la fin du récit nous interpelle ‘AU LECTEUR qui ne connait pas encore le coupable […] Vous voici en possession de tous les éléments nécessaires à la découverte de la vérité. […] Êtes vous bon détective?’ La lecture n’est plus alors un acte passif, il s’agit de faire travailler ses petites cellules grises - comme dirait Hercule Poirot - et de trouver, avant la révélation finale, l’assassin. Notons que l’auteur, dans ce genre policier ne cache rien au lecteur, à l’inverse du roman policier moderne où l’auteur prend un malin plaisir à occulter des faits, qu’il révèle à la fin, lui permettant ainsi un feux d’artifice de rebondissements qui nous laisse abasourdi, et souvent séduit. L’un des sommets de ce genre policier a été atteint dans l’émission policière ‘Les cinq dernières minutes’ où le commissaire Bourrel, peu avant la fin, demandait aux téléspectateurs: ‘Alors vous avez trouvé?’, puis nous remontrait les séquences qui désignaient le coupable.





Dans L’assassin habite au 21, Steeman nous livre un récit bourré d’humour (anglais). Il nous plonge dans une atmosphère feutrée, dans l’univers clos d’une pension de famille, au 21 Russell Square à Londres. De nombreux crimes sont commis dehors, dans les rues, en plein fog londonien. On apprend vite que l’assassin habite dans cette pension de famille, au 21. Steeman nous donne la possibilité de mémoriser rapidement qui est qui parmi les 12 habitants du 21 Russell Square. Ce qui est bien sûr essentiel pour suivre le déroulement de l’intrigue (et trouver le coupable). Mais là où Steeman fait très fort, c’est que la solution apparait à l’occasion d’une banale partie de cartes. ‘Quand on demanda par la suite à Mr. Crabtree ce qui lui avait permis de découvrir la vérité, il répondit: ‘le bridge du 28 au soir.’ Et comme l’auteur le dit lui-même lorsqu’il interpelle pour la seconde fois le lecteur: ‘Il n’est pas nécessaire de connaître le bridge pour tirer des conclusions du chapitre précédent’. Du grand art! Un des classiques du polar, dont le plaisir de lecture reste toujours intact.

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L'assassin habite au 21

Londres, dans les années 30... le brouillard cache un tueur en série, un certain Mr Smith. Il signe tous ses meurtres en laissant sa carte de visite.

Selon un témoin, l'assassin se cache dans une pension de famille habitée par des personnages tous plus farfelus les uns que les autres... Qui, parmi ses gens communs, est le fameux Mr Smith ???



Même si j'ai apprécié l'ambiance sombre et particulière de Londres et des ses habitants, l'intrigue, un peu facile à démêler à mon goût m'a laissé sur ma faim...

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L'assassin habite au 21

J’avais vu l’adaptation il y a quelques années, et je l’avais absolument adoré. Je riais autant que j’étais stressée dans ce huit clos prenant et haletant. Nous sommes dans les années 30, en Angleterre, Londres précisément, une ville où régulièrement un brouillard dense vient napper les rues et rendre aveugle les habitants. De quoi en profiter pour semer le désordre, commettre des crimes réguliers et avoir l’audace de les signer sans jamais être soucieux de se faire pincer par Scotland Yard.



Quel ravissement que ce livre ! Des références en pagaille à la littérature policière du début du siècle, des petites piques sur les uns ou les autres protagonistes. C’est désopilant tout en abordant un thème très sombre puisqu’il n’y aura pas moins d’une quinzaine de victimes, dépouillées et abandonnés sur la chaussée. Sauf une bien sûr, retrouvée au 21 ! Lieu présumé et visiblement véridique du tueur prolifique, « M. SMITH« .



Un merveilleux jeu du chat et de la souris entre l’assassin et la police, l’un ayant toujours un coup d’avance, l’autre pouvant faire arrestation sur arrestation sans réussir à stopper les assassinats … De quoi nous rendre chèvre tout autant qu’eux, puisque l’auteur s’amuse à nous narguer en nous révélant que toutes les clefs sont à notre disposition pour dénicher le grand méchant. C’est fin, subtil, très bien pensé et amené. Un pur régal à lire qui me donne envie de me refaire un petit ciné-club en huit clos digne d’un bon Poirot.
Lien : https://cenquellesalle.wordp..
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Le démon de Sainte-Croix

Un court roman policier belge des années 30 a lire ou relire l'hiver au coin du feu alors que la pluie et le vent font rage dehors...du suspens, un petit côté vieillot charmant, un bon moment de lecture
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L'assassin habite au 21

Grand classique de la littérature policière belge, à lire pour les amateurs de huis clos et d'énigmes policières.
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L'assassin habite au 21

J'ai trouvé ça long et lent. L'histoire traîne bien que les personnages soient sympathiques. Quel intérêt de mettre tous ces mots en anglais, on n'en voit pas le but surtout si c'est pour les traduire en note de bas de page ! Ça alourdit les phrases. Et le dénouement tombe comme un cheveu sur la soupe. Non décidément je n'ai pas apprécié plus que ça ce petit roman.
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L'assassin habite au 21

Un tueur sévit dans les rues de Londres ; il fracasse le crâne de ses victimes et laisse sur leur cadavre une carte de visite du nom de Smith. La police est complétement dépassée. Les Smith de la capitale sont persécutés. L'opinion s'agite, on semble se trouver dans un impasse. Jusqu'au jour où un petit criminel dit connaître l'adresse de Mr Smith : l'assassin habite au 21 Russel Square ! Mais cette adresse est celle d'une pension de famille. Qui parmi ses habitants est Mr Smith ? C'est ce que la police va essayer de déterminer ! Commence alors une enquête aux airs de partie de cluedo ! Et petit à petit, la lumière va se faire sur cette affaire aussi complexe qu'innovante !



Un très bon roman policier qui met en scène des personnages intéressants. L'enquête riche en suspense et en rebondissements conduit le lecteur de fausses pistes en révélation. On se laisse porter par le rythme de l'enquête et l'humour avec lequel Steeman aime provoquer ses lecteurs ! Le dénouement peut paraitre surprenant et un peu audacieux à qui n'a pas deviné avant !

Une lecture plaisante et indispensable pour les amateurs de romans policiers!
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L'assassin habite au 21

Je me suis procuré le livre car j'avais déjà vu le titre quelque part, et c'est ainsi...

En fait, j'avais vu ce titre grâce au film de Clouzot tourné en 1942.



J'ai bien aimé suivre cette histoire, ça m'a fait pensé à un roman de d'Agatha Christie, ou d'un roman policier anglais dans le style classique.

j'aime vraiment eu un plaisir de plonger dans cette histoire étonnante !

Et le fait que vers la fin du roman, l'auteur casse le "quatrième mur" avec les lecteurs, j'ai vraiment adoré.



En bref, si vous aimez les romans policier anglais, je ne peux que vous conseiller !
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L'assassin habite au 21

Un assassin qui signe ses crimes du nom de Smith sévit à Londres. Mais un témoin le surprend et averti Scotland Yard qu’il est entré au 21 dans une pension de famille, la pension Victoria.

Scotland Yard a fort à faire avec tous les personnages qui habitent la pension. Moi-même, je m’y suis un peu perdue et je ne parle pas du brouillard, omniprésent ! Un bon polar de « dans l’temps » qui m’a donné envie de voir le film.
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L'adorable spectre

L'adorable spectre est la réédition d'un des premiers romans de Stanislas-André Steeman, Feu Lady Anne, paru dans la même collection. Steeman a écrit de nombreux romans policiers. Le succès confirmé par l'adaptation au cinéma de plusieurs de ses romans a conduit l'éditeur à ré-éditer les premières oeuvres en les masquant sous un nouveau titre.
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L'assassin habite au 21

Monsieur Schmith !

Grand amateur de romans policiers et de culture littéraire noire, je me devais de lire et d'enquêter auprès de cette célèbre pension de famille du 21 Russel Square, à Londres.



Après le grand classique d'Agatha Christie ( les dix petits nègres) écrite par une grande dame Belge, un autre grand auteur Belge : S.A. Steeman pour "l'assassin habite au 21", somptueux chef d'oeuvre policier (1939), porté à l'écran par H.G. Clouzot (1942).



L'histoire: un mystérieux assassin commet des meurtres en série laissant derrière lui son nom Smith en déjouant les autorités.

Le policier Strickland enquête dans une maison de famille au 21, laquelle héberge le tueur sous un faux nom.

Douze prétendants héberge ce nid à rats, mais notre défi lié à l'auteur est de deviner qui est notre Jack l'éventreur ?



Véritable huis-clos mystérieux, atmosphère brumeuse, secrets inquiétants, mensonges et zones d'ombres, voila ce qui nous attend sur 190 pages en forme de casse tête.



Impossible donc, de démasquer l'assassin parmi ces locataires sans avoir auparavant accusé à tort des innocents, vivants par sursis.



Je sais maintenant qui est Monsieur Smith ....



Oseriez-vous tester vos cellules grises !!!!



Attention, ce livre n' a pris aucune ride, de plus, il a inspiré à faire les meilleurs romans policiers d'aujourd'hui, astucieux, profonds et riches en rebondissements.



Voici la clé du 21 !!!
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La nuit du 12 au 13

Steeman propose, avec ce roman, une tentative d’humanisation du récit policier d’énigme : il veut donner de la consistance à ses personnages et s’éloigner du « simple » problème à la façon d’un puzzle. Une première version du bouquin date de 1931 mais Steeman le réécrit à la fin des années 40 en vue de son adaptation cinématographique sous le titre de « Mystère à Shanghai ». A l’époque il était impossible d’envisager un trafic de drogues à Anvers (hum !) et l’écrivain déplace donc l’action de son récit à Shanghai. Une bonne idée puisque l’atmosphère très « péril jaune / Fu Manchu » du livre constitue une de ses réussites.

Le début se montre par conséquent classique : un homme d’affaires, Herbert Aboody, établi à Shanghai, est menacé par le Dragon Vert, un maitre chanteur qui exige 50 000 dollars…sinon Aboody sera abattu durant la nuit du 12 au 13. Le secrétaire d’Aboody, Steve, requiert l’aide du fameux détective Mr Wens qui se propose d’exercer la fonction de garde du corps pendant la nuit fatidique. En parallèle, le commissaire Malaise essaie de démanteler un trafic d’opium…Diverses aventures trouveront leur résolution au fil des pages.

Avis mitigé concernant ce roman qui commence bien mais se perd un peu en route : si l’intrigue de base est assez simple, Steeman brouille ensuite les pistes en ajoutant au chantage des sous-intrigues concernant des bijoux volés, de l’opium, etc. L’auteur donne aussi dans le méli-mélo amoureux à base d’adultère et de trahisons diverses. Malheureusement tout cela accentue le côté daté des péripéties.

De son côté, Mr Wens occupe peu l’espace, il passe la majeure partie du roman hospitalisé après avoir été gravement blessé…Le roman est donc une curiosité, servi (ou desservi selon les opinions) par des dialogues travaillés et souvent amusants mais qui ne sonnent guère réalistes, avec souvent un argot ayant fatalement vieilli (« être poivre » veut donc dire être ivre !).

Très théâtral, LA NUIT DU 12 AU 13 ne retrouve pas le charme de L’ASSASSIN HABITE AU 21 ou la construction ingénieuse de SIX HOMMES MORTS. Cette lecture reste plaisante mais peut donc, également, décevoir ce qui, à mon humble avis, me conforte dans l’avis que Steeman peut, selon son inspiration, se montrer excellent, tout juste passable ou, comme ici, simplement moyen.


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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