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Critiques de Stéphane Servant (1165)
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Sirius

Sirius est un roman post-apocalyptique, évoquant le portrait d'un monde où tout a été ravagé, par la folie des hommes. Un monde dans lequel Avril et Kid doivent survivre...



Cet ouvrage est tout à fait saisissant ; Stéphane Servant réalise ici un coup de force bien rare : il parvient à mêler la poésie profonde des êtres, de la nature, de la vie, à l'aventure et aux mystères d'une intrigue bien ficelée.

La forme des chapitres est singulière, puisqu'ils sont installés comme un compte à rebours, dont tout le sens apparaît à la fin de l'ouvrage.

Les portraits des personnages sont bien brassés, et chacun apporte une touche particulière à l'histoire.

Les rapports entre les hommes et les animaux sont ici traités sans jugement, sans parti pris ; mais également bien d'autres messages.

Les critiques étant élogieuses envers ce livre et reflétant mon ressenti, je ne m'attarderai sur ce roman somme toute assez particulier ; j'ajoute simplement que si vous croisez la route de Sirius, n'hésitez pas : emmenez-le avec vous, et il vous transportera dans un superbe univers...
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Le gros goûter

Un très très bon album réalisé par l'auteur du "Machin", Stéphane Servant. Avec des illustrations faites en tissu, l'auteur et l'illustratrice Cécile Bonbon nous racontent l'histoire d'une tortue, qui n'est pas pressée bien entendu. Elle se rend à un gros goûter près du grand lac. Elle se fait dépasser par tous les animaux qui sont bien pressés d'aller boulotter et gloutonner toutes sortes de choses délicieuses.

Mais, comme dans la célèbre fable de La Fontaine "Le lièvre et la tortue", notre jolie petite tortue a bien raison de prendre son temps car, elle, ce qu'elle aime pour le goûter c'est...



Didier Jeunesse nous livre encore un très bon album, à lire et à relire... et avec gourmandise...
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Boucle d'ours

Après la version moderne et flippante du petit Chaperon rouge par Innocentini dont je vous ai parlé récemment voilà que j'aimerais vous parler d'un autre conte revisité pour la jeunesse, mais ce coup ci dans une adaptation bien plus drôle et colorée que celle du conte de Perrault.



Cet album, c'est Boucle D'ours, qui reprend, comme vous pouvez vous en douter, le fameux conte Boucle D'Or (un conte si ancien que l''auteur est inconnu) que j'ai lu maintes et maintes fois à mes enfants, qui commençaient éprouver un tel degrès de lassitude ( enfin surtout moi en fait) qu'on était ravis de découvrir cette version plus moderne et bien plus rigolote.



Il faut dire que ce "Boucle D'ours", sorti en avril dernier aux éditions Didier Jeunesse est l'oeuvre de deux jeunes auteurs ( Stéphane Servant, aux textes et Laetitia le Saux aux dessins) et il n'est pas étonnant que ce soient deux femmes aux manettes, car cet album est résolument féministe, et en tout cas complétement anti sexiste.



Ce n'est pas pour rien que dans la famille, la maman et ma petite ont encore plus adoré cet ouvrage que les hommes!!



En effet, il est question au début de l'histoire du grand carnaval de la forêt auxquels participent la fameuse famille des 3 ours du conte ! Papa Ours est déguisé en grand méchant loup, Maman Ours en Belle au bois dormant, et Petit Ours ? En Boucle d’ours !!. Sauf que Papa Ours a du mal à accepter que son enfant veuille se déguiser en Boucle d'Ours et il faudra une révélation finale que je ne vous dévoilerai pas, mais qui vaut son pesant de cacahouète pour que Papa Ours daigne changer d'avis!!.



Bref, c'est un très bel album qui jette un beau coup de pied à ces conventions sociales qui veulent que les petits garçons se comportent d'une certaine façon ( en aimant forcément les voitures, les policiers, le foot) et les petites filles d'une autre manière (en se tournant forcément vers les poupées, les robes, la cuisine) ! Mais loin de nous asséner un discours moralisateur sur la tolérance, le texte très drôle fait subtilement comprendre aux enfants que la tolérance et le plaisir de s'amuser doit parfois primer sur les règles un peu archaiques.



Et cerise sur le gâteau, les illustrations colorées de Laetitia Le Saux sont un enchantement, et son utilisation du papier découpé permet aux enfants d'accéder à l'univers du conte par l'intermédiaire de dessins toujours sensibles et qui donnent l'impression d'être quasiment vivants!!



En résumé, un bien bel album à savourer pour toute la famille!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Sirius

J’aime ma médiathèque. Déjà parce que son existence me permet de me goinfrer de lectures avec un budget plus que limité. Ensuite parce que les bibliothécaires de ma ville signalent leurs favoris avec un cœur sur la tranche. De quoi me permettre de dénicher de bonnes surprises… ou pas.



À la première « époque » de ce lieu, j’avais une prédilection pour les romans jeunesse puis je me suis lassée. Le dernier roman du genre que j’ai lu et chroniqué, c’est Brune qui m’avait grandement déçue. Voilà pourquoi, sans ma médiathèque, je n’aurais sans doute jamais ouvert Sirius, son résumé me rappelant un peu trop le bouquin cité plus haut...



Un monde post-apocalyptique, encore… Une héroïne qui protège un enfant, encore… Je me suis dit : bon, je l’ai emprunté pour trois semaines, je peux toujours tenter le coup.



J’ai tenté et j’ai adoré.



Puis je me suis demandé comment j’étais passée à côté de Stéphane Servant. Carrément. Envers qui je suis reconnaissante ami-lecteur, vraiment reconnaissante… Laisse-moi t’expliquer pourquoi.



Comme tout le monde, j’ai parfois des périodes difficiles. Des mois où je deviens une équilibriste, concentrée à tout moment sur mes pieds. Un faux pas et il me semble alors que je sombrerais. Dans ces moments là, la lecture devient compliquée. Oui, cette passion si importante devient laborieuse et je n’ai plus goût à l’aventure livresque. Au mieux, je me plonge dans quelques livres doudou et je m’aventure de nouveau dans les couloirs de Poudlard ou je fais un bout de chemin avec la famille Bridgerton. Bref, je me contente de relire. Quand je vais un peu mieux, je reste tout de même frileuse et me plonger dans un univers inconnu me demande beaucoup d’énergie. Le plus souvent, il me faut plusieurs tentatives avant de retrouver mon plaisir. Sauf là. Grâce à Sirius.



Je crois que c’était le meilleur moment pour rencontrer Avril et Kid, les personnages du roman. Certains ont reproché au second, le petit garçon, son côté agaçant. Qu’il ne soit pas sage, qu’il soit inconscient, qu’il soit turbulent. Bref, qu’il soit un enfant. C’est pourtant ce que j’ai préféré dans le roman de monsieur Servant. Ses personnages ne sont pas parfaits. Avril ment, Avril cache son passé, Avril porte le poids d’une énorme culpabilité. De plus Sirius est un mélange étonnant : fable écologique, conte merveilleux, road-trip post-apocalyptique… Je me suis laissée emporter par l’univers du roman, sans vraiment réfléchir, sans vraiment me poser de question.



Certes, l’ouvrage de Stéphane Servant ne révolutionne pas la littérature pour adolescent – à partir de 15 ans selon moi- mais qu’importe : il sait raconter les histoires. On pourrait trouver cela un peu naïf, ce monde où la puissance de la Nature est la seul force encore raisonnable, mais tant pis. Ce qui compte dans Sirius, ce qui touche, c’est la peinture de l’humanité. La tentation de la folie religieuse face à l’ignorance et à la mort, la violence, la beauté aussi, nichée même sous les cendres...



La morale un brin simpliste ne m’a pas gênée parce que la plume de Stéphane Servant est assez tendre et incisive pour ne pas tomber dans la bêtise. Tous ceux que croisent Avril et Kid ont une histoire qui nous interpelle et en demi-teinte. Pas un seul des personnages de Servant est lisse. La présence de telles aspérités au sein d’une fable écologique permet de maintenir l’équilibre.



Bref Sirius est un coup de cœur qui m’a redonné l’envie de m’aventurer de nouveau, de ne pas me reposer sur les univers que je connais déjà. Une lecture qui me montre, encore une fois, que la littérature est précieuse.
Lien : http://altervorace.canalblog..
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Félines

Quelle claque !



Quand j'ai commencé Félines, dont j'avais entendu beaucoup de bien, je ne m'attendais pas à ça, je pensais lire un roman pour ado avec un poil (oui, j'ose!) de fantastique et de superpouvoirs.



Mais Félines, ce n'est pas ça, c'est beaucoup plus que ça : c'est profond, sombre, prenant et révoltant, on ne peut pas le lâcher avant la fin et on hurle, on souffre, on rugit aussi de joie aux côté de Louise et de ses camarades.



Félines est aussi une réflexion sur la société, la place et l'image des femmes, en particulier des ados, le rejet de ceux qui sont différents, et quand on termine la dernière page, on ne peut s'empêcher de se demander "et si ça arrivait chez nous, est-ce que ce serait différent?"



A mettre entre les mains des ados à partir de 15 ans et des adultes!
Lien : https://abrrracadabra.canalb..
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Le gros goûter

C'est bien connu, la tortue Nana à petits pas va... Et elle a bien raison de prendre son temps, tout vient à point à qui sait attendre, surtout pour les gourmands !

Un conte randonnée avec une délicieuse chute et des illustrations en tissu trop mignonnes !
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Boucle d'ours

Je crois bien que j'aime tout dans cet album !

Les illustrations de Laetitia Le Saux, d'abord, toutes en couleurs et en papiers découpés. Ca fourmille ça fourmille ! C'est pétillant et moderne.

L'histoire ensuite. Il est mignon ce petit ours qui veut se déguiser en Boucle d'Ours. Et j'adore la tête du papa récalcitrant à la fin ! Oui, cet album est légèrement anti-sexiste. Mais légèrement pour moi. Je suis originaire du Dunkerquois, et se déguiser en femme au momet du carnaval est une institution pour les hommes chez nous. Et on ne peut pas les accuser de manquer de virilité, certains sont même très très macho voire machistes ! (me font penser au loup, tiens).

Un bon moment de rire à partager avec les enfants.
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Nos beaux doudous

Après le mange doudous, voici un autre album qui aborde le thème de la relation presque charnelle entre l'enfant et le doudou.. j'aime bien les illustrations ( de celle qui fait la collection Bulle et Bob), très arrondies et plein de douceurs, mais par rapport aux mange doudous petite merveille d'humour et d'inventivité, cette histoire de doudou qui grandit à vue d'oeil et rencontre une doudou femme est un poil tirée par les cheveux, et manque un peu d'humour... dommage...
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Boucle d'ours

Ce soir, c'est carnaval, mais au grand dam de son père, Petit Ours a décidé de se déguiser en Boucle d'Ours. L'arrivée du Grand Méchant Loup va mettre fin au débat de façon inattendue...

Un conte détourné qui, grâce à l'humour, met à mal les préjugés sexistes.

J'avais beaucoup aimé La culotte du loup, et j'ai adoré retrouver le duo Stéphane Servant / Laetitia Le Saux dans cet album : la couleur du sol de la cabane, certains petits personnages comme le hibou ou les petits cochons par exemple sont à nouveaux présents pour notre plus grand plaisir.

Un coup de cœur !
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Le masque

Petit Frère trouve un masque qui lui permet de devenir l'animal qu'il veut. Mais ses émotions le dépassent et, après plusieurs colères, il est rejeté de tous. Seule sa Grande Soeur parviendra à l'apaiser...

Un album qui fait réfléchir sur la notion d'identité : peut-on tout se permettre lorsque l'on porte un masque ? Qui est-on vraiment au fond de nous, derrière notre masque ?

Les illustrations d'Ilya Green, dans un style un peu rétro, offre une palette d'émotions très réussies mais j'ai trouvé le texte de Stéphane Servant un peu dur pour de jeunes enfants.
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Miettes  (humour décalé)

"Miettes", c'est un monologue de 64 pages clamé par un jeune garçon qui s'en ai pris plein la figure. Un jeune garçon qui ne correspond pas à ce qu'on attend de lui et qui se sent comme une miette.



Coup de coeur pour ce petit texte en monologue qui aborde le harcèlement dans toutes ses facettes et la quête de soi malgré les remarques de la société. J'aime déjà beaucoup le travail de Stéphane Servant et ce texte confirme une nouvelle fois la grande qualité de son travail.



Le texte est incisif, drôle parfois, et monte crescendo dans la dénonciation de la violence. Ça se lit d'une traite sans difficulté. A mettre dans les mains des ado et des adultes pour faire de la prévention et libérer la parole.
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Miettes  (humour décalé)

Incontournable Janvier 2022



Ce petit roman de la fratrie "Court toujours" vient de me percuter de pleins fouet. La dernière fois, c'était son grand frère "Silent boy" qui m'avait remué, et je ne vous parle pas de sa soeur "Quelques secondes encore", assez poignante dans son genre, mais "Miette", malgré son petit nom mignon et sa parenthèse amusante qui laisse présager de l'humour, c'est du niveau Jab-Punch-Uppercut-Mise K.O. Là, tout de suite, j'aimerais juste pouvoir le répandre dans toutes les écoles et les bibliothèques par hiboux express.





On entre en scène avec celui qui monte justement dessus, un protagoniste sans nom, qui amorce son numéro pour le spectacle de fin d'année de son lycée avec un ton incertain, un peu cafouilleur, sur un sujet en apparence anodin, qui devrait en principe être drôle, si on se fit au "(Humour décalé)". D'abord, il parle de lui, de son physique ingrat, complètement à l'opposé du spectre du parfait mâle alpha si préconisé et adulé en société, même si ce canon esthétique suprême cultive en même temps certains des pires comportements machistes. On bifurque lentement, mais surement, vers le rôle des parents dans tout ce clivage de rôle de genre, qui débute dès la prime enfance et qui est véhiculé de part et d'autre par les deux genres. Et puis, sentant son public de plus en plus décontenancé, notre narrateur semble vouloir adoucir le ton. Mais non. Dans ses mots, sans censure, il nous dépeint une scène anodine, un simple voyage étudiant, qui va virer au drame. Il y aura deux victimes, Mila, une jeune femme, et lui, notre narrateur. Deux formes d'abus, mais toutes deux liées à tous les sujets évoqués depuis le début. Une véritable gifle. Pas juste pour les principaux auteurs de cette scène dégradante, mais aussi pour les spectateurs et peut-même nous, les lecteurs.





Véritable pyramide inversée qui part du général au spécifique, mais également pyramide à l'endroit, qui part du microsystème ( Individu) au macrosystème ( Société), on a donc un sablier dans sa forme. Et tout est lié, tout converge. Fresque cimentée par un humour noir et ironique, où le premier degré cache à peine un second degré, Monsieur Servant nous sert une œuvre forte, marquante et tellement nécessaire.





Il m'aura fallut décanter quelques jours pour finaliser cette critique, mais si la charge émotionnelle est atténuée, les mots, eux n'ont rien rien perdu de leur puissance. Personne n'est épargné dans cette petite fiction d'à peine 50 pages. Nous avons tous un rôle à jouer dans ce genre d'enjeux social. Je note l'accusation faite aux parents, aux adultes, aux médias sociaux, au marketing, mais j'ai aussi sentie celle faites aux femmes, qui sont encore nombreuses à voir dans ces figures masculines toxiques un idéal de conjoint . Je pense à ces romances jeunesse et adulte si nombreuses à correspondre à ce genre de pattern: les Twilights, les After, les 305 jours, les Fifty Shades, nommez les, ils contribuent tous à normaliser et romantiser des stéréotypes masculins qui sont pourtant inacceptables en société, mais si adulés dans la Culture. Comment peux t-on tenir deux discours au sujet des hommes? Comment peux-on aimer voir les pires ordures hériter de la pâmoison amoureuse de nos filles, jeunes femmes et femmes? Comment ensuite revenir à la réalité et préconiser le contraire? Quelle hypocrisie. Et c'est la même chose dans les films, dans les séries et les réalité show. Tout comme le féminisme a été un cheval de bataille conjointement mené avec des hommes, la masculinité toxique devrait être un cheval de bataille conjointement mené avec des femmes.





Bon, pour revenir au roman, on pense dès au début avoir affaire à un jeune qui passe par l'humour pour rire de sa situation, mais c'est finalement une plaidoirie touchante pour une prise de conscience collective, doublé d'un courageux acte de dénonciation, livré avec des termes simples, des constats pertinents, des interrogations constructives et quelques blagues à deux sous pour illustrer l'absurdité de certains aspects de son discours.





J'ajoute ici un extrait d'une critique que j'ai trouvée très pertinente:





"Un véritable jeu de massacre argumenté et nuancé qui va bientôt prendre une tournure plus douloureuse, pleine d'émotion, avec l'évocation d'un épisode traumatique vécu par ce jeune homme et une jeune fille lors d'un séjour scolaire à la montagne.

Les adultes ,qui ne prennent pas ou ne veulent pas prendre la mesure de tels comportements , ne sont non plus épargnés mais c'est bien la société dans son ensemble qui est mise en cause.

Un roman qui nous entraîne dans un tourbillon d'émotions. Un énorme coup de coeur. Et zou, sur l'étagère des indispensables."

[ cathulu, Babelio, 27 oct 2021]



Bref, c'est à lire.





Pour un lectorat du second cycle secondaire, 15 ans+.





Pour les bibliothécaires et les profs: ce roman comporte une scène particulièrement pénible d'humiliation sexuelle, ainsi que des termes parfois crus. Cette absence de censure s'inscrit néanmoins dans un contexte de dénonciation et de conscientisation.
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Félines

Un très beau livre ... on aimera que la Mutation intervienne pour un monde meilleur.

En attendant la première vague, on sait que dès les premières Félines les gens se diviseront en clans.

Ceux qui ne voudront pas comprendre, c'est humain, lâche mais humain. Ils se conforment à l'adage « ce que l'homme ne comprend pas, souvent il le détruit ».

Et ceux qui oseront porter main forte aux filles en pleine métamorphose, souvent les membres des familles.



On sait que notre monde capitaliste ultramondialiste va droit dans le mur à tous les niveaux. 🤑

Même la pandémie du Covid actuelle ne suffit pas à prendre conscience que notre Terre est asphyxiée par l'homme.

Faut pas rêver, surtout pas s'extasier devant des « exploits » à la Elon Musk qui dévorent à coup de millions des ressources qui se tarissent.



Les gouvernements bienveillants, mais maladroits qui se voilent la face lors des COP au nom de l'économie mondiale ne servent à rien. Il est trop tard. La Terre ne va plus accepter notre espèce ... seul un revirement important et urgent pourrait nous sauver.



C'est pour cela que cette autre pandémie ... la Mutation ... est notre chance !



Alors lisez 📑



[spoiler]Venez voir à quoi ressemblera le monde de demain qui appartient aux enfants qu'engendreront les « Félines ».[/spoiler]



Livre pour ados que j'ai lu avec grand intérêt, il le mérite. Sur la fin, j'en avais les larmes aux yeux.



Ma note : 9/10

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Félines

Avec "Félines", Stéphane Servant propose un roman à la fois divertissant et réflexif sur la place des (jeunes) femmes dans la société.

Le côté divertissant fonctionne très bien. Les personnages sont ancrés, les personnalités attachantes et les évènements s'enchaînent sans temps mort.

Le côté réflexif est l'apanage de la littérature de jeunesse de qualité. Quand des adolescentes se mettent à se couvrir de fourrure et a avoir des sens exacerbés au quatre coins du monde, la société prend peur. Sa réaction évoque à la fois les pages sombres de notre histoire (KKK, camps de travail...) et, bien plus proche de nous, le confinement. C'est étonnant et très intéressant.

J'étais surtout dans l'attente de la place laissée aux hommes dans cette histoire. Et j'ai eu un peu peur en voyant que le seul homme présenté comme sympathisant du sort des "Félines" était homosexuel. Les mâles blancs hétéro allaient en prendre pour leur grade. Mais finalement, l'équilibre se rétabli et les rôles sont plus nuancés que je le craignais.

J'ai particulièrement apprécié la réflexion sur la violence qui peut sembler nécessaire à certains pour se protéger ou se faire entendre et les conséquences qui en découlent. En revanche, je ne vois pas bien l'intérêt de ce postulat de roman-témoignage un peu artificiel.
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Félines

En conclusion, j’ai beaucoup aimé Félines, le classant même en second dans mes préférences des romans finalistes du PLIB 2020. Cette dystopie est très efficace, elle possède un style d’écriture fluide, un rythme ponctué de rebondissements et de suspense : quant aux personnages, ils sont attachants et évoluent au fil de l’intrigue. Mais, surtout ce texte mériterait d’être étudié en classe par les faits de société qu’ils dénoncent comme le harcèlement scolaire, le sexisme et le racisme. Bref, une belle découverte.



Pour une chronique plus complète, rendez-vous sur mon blog :
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Sirius

J'avais de grandes attentes pour ce livre suite aux nombreuses critiques élogieuses... Trop grandes peut-être...

Pourtant, rien ne prédisait que ce livre ne me plaise pas (ce qui n'est pas vraiment le cas en soit), et c'était même plutôt l'inverse : je pensais que ce livre serait un coup de coeur, un chef-d'oeuvre, un perle rare que je mettrait dans mon île déserte, que je pleurerais, que je chérirais. Et non ! Ce livre m'a au moins appris une chose positive : ne pas toujours se fier à son instinct.



Tout a commencé merveilleusement. Dès la première pages, l'auteur nous entraîne dans un long compte à rebours silencieux, décomptant chaque moment avant la fin de la quête (seuls sont ceux qui l'ont lu qui comprendront). Moi qui n'avait jamais lu de livre de Stephane Servant, j'ai découvert un style emprunt d'une grande poésie, riche en vocabulaire. L'auteur fait durer le suspens pendant plusieurs chapitres, nous laissant dans l'appréhension de l'histoire, de la quête que le résumé n'a pas tellement dévoilée. L'intrigue se dévoile donc sous nos yeux, petit à petit, nous en apprenant plus sur ce monde post-apocalyptique et l'aura de mystères qui enveloppe nos personnages.

Parlons-en, des personnages. Stéphane Servant a un style poétique, beau, certes, mais pas très sentimental et émotionnel. On ne s'attache pas aux personnages, on ne les plaint, on ne comprend ni leurs motivations, ni leurs sentiments. On ne les ressent pas. Voilà déjà le premier bémol que j'ai pu relever, premier d'une longue liste. Parce que dans une histoire, les personnages sont pour moi essentiels, et quand on ne peut pas les comprendre, l'histoire nous échappe, se dérobe sous nos pieds et notre regard devient vraiment extérieur malgré un point de vue qui se veut omniscient.

De plus, le style de l'auteur comporte d'autres défauts : j'ai remarqué beaucoup de répétitions, qui alourdissent considérablement le texte qui m'ont fait grincer les dents et m'éloigner encore plus de l'histoire.

Alors, même si le début se voulait, se vouait prometteur, la suite ne fait que gâcher ce beau départ. Et cette suite est surtout constituée de beaucoup, mais alors beaucoup, beaucoup de longueurs très très très longues. L'histoire en devient encore plus lointaine, si bien qu'à certains moments je devais me forcer de continuer de lire ce livre non plus par plaisir, mais par devoir. Et lire pour le devoir, ce n'est pas franchement lire.

L'auteur est doué pour la poésie certes, mais son talent s'arrête là. Un road-trip se veut normalement rempli d'actions, des moments où le livre devient addictif, où ne peut plus s'en séparer... Que nenni, mes chères amis ! Dans ce livre, les actions sont longues, trop longues, énervantes, très énervantes, et plus que tout décevantes !

Malgré tout, l'auteur arrive à nous tenir -par certains moments- en haleine, grâce à des questions qu'il laisse en suspens essentiellement.



Mais alors, me direz-vous, pourquoi ai-je mis une note -assez- positive pour ce livre que je n'arrête pas de rabaisser ? Pour sa morale, pour sa morale...

J'ai rarement vu un livre avec une si belle morale. Il nous ouvre les yeux sur le monde, sur le parasite qu'est l'homme sur les autres espèces animales, comment l'humain détruit le monde et tout ce qui l'entoure, se détruisant lui-même au final. Parce que sans la planète, nous ne sommes rien.

Ce livre nous rend meilleurs. Et rien que pour ça, vous pourriez le lire.

Je ne sais pas trop quoi conseiller. J'ai un avis vraiment mitigé, et je pense que le mieux, c'est que vous vous forger vous même une opignon, un avis, sans se laisser influencer ni par les ondes positives ni les ondes négatives.
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Félines

Un roman que j'ai tout simplement adoré ♡



Nous sommes transportés dans le récit de la jeune Louise, qui nous raconte son histoire. La lecture est fluide et j'ai accroché dès le début !

Ce livre est rempli de beaux messages, forts et très vrais. Il dénonce beaucoup de défauts de la société dans laquelle on vit et je le conseille vraiment à tout le monde... ♥



C'était palpitant, je n'ai pas pu le lâcher, et on s'attache énormément aux personnages.

Un roman incroyable que je suis très heureuse d'avoir découvert... Stéphane Servant a su donner à son texte un côté si réaliste qui peut que nous inciter à douter entre le réel et la fiction...



Je suis si contente d'être tombée sur ce livre dans ma médiathèque, d'avoir lu le résumé et d''avoir voulu l'emprunter... !! Cette quatrième de couverture ne peut que vous intriguer et vous donner envie d'en savoir davantage, et une fois que vous l'avez dans les mains, je vous assure que vous ne pouvez plus le lâcher !



Un splendide roman féministe très vrai, très fort, à lire absolument de mon point de vue !!
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Sirius

Sirius, c’est d’abord une couverture magnétique : deux frêles silhouettes sillonnant un paysage à la fois polaire, lunaire et apocalyptique, baigné dans une étrange lumière radioactive. Le tableau est toutefois surplombé par un ciel étoilé aussi rassurant que familier, dans lequel les amateurs d’astronomie reconnaîtront la constellation du grand chien, dont l’étoile la plus brillante n’est autre qu’Alpha Canis Majoris – également appelée Sirius… Comment ne pas être intrigué par ce décor désertique ? Se trouve-t-il sur notre planète Terre ? Pourquoi le monde semble-t-il si désolé et stérile ? Où le chemin parcouru par les deux marcheurs peut-t-il donc les mener ?



Sirius, c’est le cheminement d’Avril et de Kid, chassés de leur refuge par un passé qui ne cesse de les rattraper, dans une atmosphère de fin du monde. Sirius, c’est une rencontre extraordinaire qui préfigure d’autres rencontres, toutes plus inattendues les unes que les autres. À travers les yeux d’Avril et de Kid, on découvre un monde ravagé par l’égoïsme, le productivisme, le racisme, les guerres et les fanatismes religieux. La belle écriture brute de Stéphane Servant nous montre, ou plutôt nous fait ressentir, au plus profond de nous-mêmes, vers quel monde nous précipite la fuite en avant actuelle.



Mais son tour de force est d’y parvenir en ne cessant jamais de communiquer un puissant message d’espoir. Parce que nous découvrons l’étendue du désastre à travers le regard naïf et confiant de Kid. Parce qu’il faut probablement prendre conscience de l’horreur dans laquelle les dérives humaines pourraient nous précipiter pour réaliser le caractère précieux et éphémère de ce que nous avons. Parce que la sauvagerie et l’aliénation des humains survivants sont à la mesure de la sagesse et de l’humanité magnifiques des jeunes héros du roman. Parce que quoiqu’il arrive, les étoiles offrent un repère immuable et réconfortant. Parce que le compte à rebours des chapitres qui s’égrène – 69, 68, 67… - n’est peut-être pas inéluctable.



J’ai été sincèrement époustouflée par l’écriture lumineuse de Stéphane Servant, la densité de ce roman et sa forte charge symbolique et émotionnelle !



Ma seule réserve concerne le langage de Kid qui s’exprime de plus en plus mal au fil du roman. Ces défauts d’expression pèsent sur les dialogues – c’est d’ailleurs peut-être la seule chose qui fait que l’on voit passer les presque 500 pages du livre. Pour être tout à fait honnête, je dois reconnaître que mon fils cadet, à qui j’ai lu ce roman, s’est souvent amusé du parler de Kid qui a permis de détendre une atmosphère parfois glaçante. Mon fils a appréhendé cette histoire avec le regard et l’horizon d’un garçon un peu jeune par rapport au public visé. Sans le heurter, ce roman très riche l’a beaucoup interpellé et a nourri des conversations passionnantes au fil de la lecture : sur l’histoire de la planète, les réfugiés, les liens entre humains et animaux... Et l’intrigue s’est révélée addictive, pour lui comme pour moi qui ai eu droit à de grandes séances de lamentation à l’heure d’interrompre la lecture pour aller au lit et qui ai dû prendre sur moi pour ne pas poursuivre ! Difficile de ne pas être captivés par le road-trip haletant des protagonistes, mais aussi par leur histoire qui se dévoile progressivement…



Et pourtant, mon aîné s’est très vite détourné de cette lecture. Était-ce la concurrence de sa saga du moment qu’il a décidément bien du mal à abandonner pour se joindre à nous pour la lecture du soir ? Les multiples flash-backs, descriptions, parenthèses oniriques et longs dialogues qui freinent le récit d’action ? Ou peut-être un trop-plein d’émotions face à ce roman bouleversant ?



Sirius ne nous a donc pas mis tous d’accord. Mais il s’agit sans aucun doute d’un roman puissant, singulier et marquant, dont il n’est pas facile de se défaire…
Lien : https://wp.me/p9lfMs-a5
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Purée de cochons

Il n'est jamais facile de se renouveler autour des contes classiques. Mais ici les clins d'oeils trois petits cochons, au Petit Chaperon Rouge et même au Chats botté sont tout en finesse et humour.



J'apprécie particulièrement les jeux typographiques incrustés dans les illustrations aux découpages variés. Nul doute que cette dynamique permettra des lectures ludiques et riches de subtilités !
Lien : http://www.liresousletilleul..
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Cinq minutes et des sablés

Album découvert grâce à QueLire. Une petite vieille, dans sa petite maison, s'ennuie. Plus personne ne vient la voir. Ne lui reste qu'une personne à attendre : Madame la Mort. Un jour, elle arrive et la petite vieille lui fait un thé et surtout des sablés au gingembre (j'en déguste un en ce moment même, avec la recette offerte à la fin du livre). Et là tout s'anime, tout recommence à vivre. Cela commence par la visite du chat attiré par l'odeur, puis de la petite voisine, du voisin violoniste, etc. jusqu'à ses petits enfants. Très belle histoire accompagnée d'illustrations parlantes et en mouvement. de la couleur, des odeurs, de la musique, de la tendresse, de l'humour, du bonheur quoi ! Pari réussi sur un sujet pas facile.
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Thème : Guadalquivir de Stéphane ServantCréer un quiz sur cet auteur

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