Plusieurs histoires qui s'entrechoquent autour de Lili qui tissent sa vie et la décousent aussi parfois. Du style et de la profondeur quelque chose qui fait écho en nous et nous bouleverse.
j'ai beaucoup aimé.
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Imaginez un Kodak Retina.
Dans ce roman, tout gravite autour de cet appareil photo : les vies, les désespoirs, les revirements, les rebuffades, l'abandon, la mort, le silence plein quasi de guingois, l'irrésolution.
Magnifique !
J'avais lu Sylvie Germain, mais là...
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Franz Georg ne connaît de son histoire que ce que son entourage lui dit, évoque avec lui. Mais ses pérégrinations l'amènent à découvrir qu'il n'est peut-être pas le fils d'un médecin nazi, mais adopté...
Ce livre apporte un témoignage sur la quête d'identité, de l'histoire et de la mémoire. Un objet, son ours, ramène l'enfant à son histoire et reste le témoin muet de sa vie et de sa quête.
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L’histoire d’un homme qui se retrouve petit a petit hors-champ, qui
lentement s’efface. Sa vie se passe lentement dans un autre plan focal
que celui du regard des autres. Voila pour l’histoire. Sylvie Germain
a écrit ici un roman très différent de ces autres livres … un peu
hors champ par rapport a son oeuvre. Non que le roman s’efface petit a
petit, mais c’est un texte hors de son champ sémantique habituel, hors
de son champ structurel, hors de son champ temporel. L’histoire est
contemporaine et la technologie informatique qui l’occupe l’inscrit
dans l’instant présent. La structure est simple, épurée … d’un
dimanche au suivant, ou presque. Les jours de la semaine
s’égrainent. Les personnages n’ont pas de noms fougueux, de surnoms
magiques ou mythique comme dans d’autres titres de Sylvie
Germain. Non, dans ce roman, nous suivons Aurélien, Joel, Chlotilde et
quelques autres. Voila beaucoup d’éléments qui ont créés en moi la
surprise. Cette surprise n’a malheureusement pas été accompagnée d’une
grande séduction. Le récit se traine un peu, est par endroit
prévisible. Il est toujours constelles de petites perles (et une très
grosse sur l’écriture et les livres dans le « journal de Joel ») mais
trop peu. Mon sentiment en fermeture du livre: lecture d’une (trop ?)
longue nouvelle plutôt qu’un roman.
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Impossible de lâcher ce livre jusqu'à la fin de la lecture.
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Bourré d'humour, de réflexions piquantes, d'illustrations délirantes, ce petit dico des médecins est une véritable perle.
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Ne vous est-il jamais arrivé d'avoir cette impression désagréable d'être là, physiquement, mais de ne pas vraiment exister parce que ceux qui vous entourent ne prêtent aucune attention à vous ? C'est comme si, tout à coup, vous n'existiez plus. Comme si vous n'aviez d'importance pour personne. En général, cette impression de dure pas. Elle vous traverse l'esprit, génère un frisson ou un léger pincement au cœur et puis la vie reprend son cours. Vous existez à nouveau. Une espèce de solitude sans fond a simplement été entrevue. Pour d'autres, ce malaise-là est bien réel. Soit parce que des humeurs noires les rongent petit à petit et les attirent vers les eaux sombres de la dépression. Soit parce que leur statut de rebut de la société, de moins que rien, « d'élément » du décor, les rend transparent aux yeux de ceux qui les croisent.
« Hors champ » traite de ce sentiment de disparition au regard des autres, d'abandon, de cri désespéré que personne n'entend. On connaît l'attrait de Sylvie Germain pour les marges du réel. Elle va donc s'en servir pour forger, avec de très très beaux mots, sa métaphore de la transparence, cette maladie d'une société pour le moins nombriliste. Pauvre Aurélien qui au bout d'un lent processus d'effacement s'en va se dissoudre dans une pluie de grêle, bateau ivre du désintéressement'...
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Interrogeons nous avec Sylvie Germain.
Voici une des plus singulière oeuvre de PATINIR , le peintre minéral, le peintre des espaces, de l'horizon, des cieux, maître à l'incroyable richesse chromatique.
Illustration très forte d'un des récits de la Légende Dorée: Saint Christophe, le Réprouvé, Réprobius.
Pourquoi ce géant, si rustre a-t- il durant un instant porté l'enfant monde?
Ce monde au visage angélique ,léger comme une plume de cygne, écrase de tout son poids les épaules de ce géant. Le miracle a donc lieu : ils traversent tous deux le fleuve.
Sylvie Germain note le regard croisé de ces deux êtres.
Et c'est en nous livrant le destin de PATINIR et de St Christophe qu'elle nous invite à notre propre lecture.
Qui est ou sera le sauveur?
Une lecture ouverte sur l'œuvre du plus grand peintre de paysage du 16eme siècle.
A noter : le choix de la couleur de la couverture de ce livre, par des éditions Invenit :
Le bleu. Quel "bleu"! hommage à celui qui créa une des plus belles couleurs : Le bleu PATINIR.
Astrid SHRIQUI GARAIN
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magnifiques poèmes ! j'ai moins adhéré aux dessins
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aucun intérêt. ennui profond. effort pour lire jusqu'à la page 50
mais non vraiment : écriture banale, pas d'histoire, une horreur.
albin michel s'est fourvoyé.
où est l'onglet : NE PAS LIRE ??
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Pour raconter cette histoire,riche en émotions,en merveilleux et en amour,Sylvie Germain s'est librement inspirée du célèbre récit biblique Le livre de Tobie.
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C'est l'épopée d'une famille tentaculaire,passant d'un siècle à l'autre,d'une guerre,celle de 1970, à la fin de la dernière et du fleuve à la campagne.
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Tout commence bien,dans l'insouciance lumineuse de l'enfance.Mais "l'oeuvre au noir", la souillure commise dans son corps d'enfant n'en finit pas de la hanter.
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