Thierry Gloris

Un récit poignant sur Louis qui va devoir devenir Ludwig, lui qui aime tant sa patrie de sang et de cœur : La France, il va se retrouver en mauvaise posture lorsque le Reich va se battre pour garder son bout de pays, l’Alsace. Les illustrations sont superbes tout comme les couleurs, j’ai tout de suite été plongé dans l’ambiance du début de la second guerre mondiale. Louis est amoureux, d’un amour comme on aime à vingt ans, mais tout va se compliquer, Louis est aussi un patriote français mais ici aussi tout va se compliquer, Louis est un jeune homme plein de rêves et d’espoirs et encore une fois, tout va se compliquer pour lui et sa famille.

A la fin de ce premier tome on en redemande, on voudrait qu’il dur encore et encore, la qualité des dialogues n’a d’égale que la qualité des illustrations. C’est une bonne bande dessinée, adaptée au plus jeune qui découvre la seconde guerre mondiale comme ceux qui sont passionnés par cette époque trouble.

Une BD sur la conquête de l'Ouest mettant en scène Martha Cannary ou plus célèbrement connu sous le nom de Calamity Jane.



C'est une vision très réaliste qui nous est donné de cette époque. Avec son côté historique de la construction du chemin de fer et les enjeux économiques qui en découlent. Mais aussi le climat de violence sans foi ni loi du western.

L'auteur prend quelques libertés sur le destin de Calamity Jane. Elle même le faisait enrichissant sa propre légende rendant épineux de démêler le vrai du faux.



Dans cet univers dangereux, c'est le parcours de Calamity Jane qui nous ai narré. Un scénario assez sombre appuyé par les dessins qui restituent à la perfection cette ambiance âpre. Beaucoup de détails notamment à travers les visages des personnages et leurs expressions. On notera d'ailleurs la magnifique couverture ! La colorisation colle parfaitement à l'ambiance et visuellement on se prend une claque.



Inspiré de la légende de Calamity Jane Wild West livre un récit de vengeance brute qui se joue des codes du western pour mon plus grand plaisir. Je dois dire que c'est une époque que j'aime beaucoup découvrir à travers la BD.

J’ai adoré, déjà les dessins sont beaux et bien travaillés, l’intrigue aussi, attention toutefois un tome n’est pas une histoire complète !

Un meurtre, une terrible société secrète et un excellent duo d’enquêteurs font de ce tome une BD originale à suivre. J’ai aimé tout ce que j’ai lu, il n’y a pas de temps mort, on en découvre toujours un peu plus et le cadre Belle Epoque m’est inédit dans cet art. Je suis content de voir une femme dans le duo car, bien que stagiaire, Flora n’est pas reléguée au second plan et sais trouver indices et pistes. Auguste quant à lui est autant un ours que bon enquêteur, et le décalage entre les deux apporte un humour léger et frais.

En s'inspirant de la vie de Yasuke, le seul et unique samouraï noir de l'Histoire du Japon, le scénariste Thierry Gloris et le dessinateur Emiliano Zarcone signe le début d'une bd tout simplement passionnante porté par le corps et le coeur.

Le corps pour les batailles, pour cette période mouvementée du XVIè siècle au Japon emmené par le fameux Oda Nobunaga, guerrier et unificateur du Japon. Le coeur pour le personnage de Yasuke, l'esclave africain, qui trouvera refuge et héroïsme aux côtés de Nobunaga malgré la violence de l'époque.

Ce titre ravira les amateurs et amatrices de bd historique, un genre pour lequel Gloris et Zarcone sont particulièrement à l'aise puisqu'ils ont officié sur la série Champs d'Honneur toujours chez Delcourt, une série dont chaque tome était focalisé sur une bataille historique. De même, Thierry Gloris possède sans nul doute un véritable attachement à l'histoire comme le montre son travail sur le récent western Wild West, la collection Les Reines de Sang ou encore Valois qui se situe après la guerre de 100 ans.

Je pense qu'on peut dire que ce scénariste est l'un des scénaristiques historiques majeurs de Delcourt.

Quoi de plus naturel que de lui confier les rênes de cette bd qui s'achèvera sans doute en deux tomes .

Et pour l'occasion, Gloris retrouve son comparse de Champs d'Honneur, l'italien Emiliano Zarcone.

Ce dernier sublime sans problème ce titre. Son dessin réaliste est à la fois intense et reposant. Il capte sans problème un certain esthétisme du samourai, de l'honneur avec notamment le "pèlerinage" de Yasuke et de son mentor tout en dévoilant avec force et spectaculaire la fureur et la cruauté de la guerre. Les décors sont justes sublimes et je ne peux que conseiller cette bd aux amateurs non seulement d'Histoire mais aussi aux amoureux du Japon.

Tout un esthétisme réaliste et historique qui est bien sûr enlevé par un scénario qui n'est pas forcément focalisé uniquement sur Yasuke mais aussi sur Nobunaga. Nous suivons la relation de ces deux personnages , tantôt ensemble, tantôt à distance. Nobunaga est ici dépeint comme un héros de guerre impitoyable, respecté et craint. De son coté, nous sommes plongés au coeur de l'Histoire avec les magouilles politiques entre shogun et daimyo. De l'autre, nous suivons le parcours de Yasuke, plus individuel, un homme qui a subit l'Histoire, qui fut emporté par sa vague et qui se métamorphose peu à peu en samouraï digne de ce nom.

Les auteurs traitent ce personnage tout en retenu. Peu d'informations concrètes sur Yasuke circulent à ce jour. Forcément, cette bd est aussi fictionnalisé. Toutefois, Yasuke est incontestablement un être qui crève la planche dans cette bd. Il émane de lui une certaine aura, une véritable puissance et rage de vivre, celle de celui dont le dos criblé de cicatrices témoigne de son horrible vécu et qui finira par retrouver un sens à son existence en revêtant l'armure d'un samouraï. Il fut un guerrier pour qui Nobunaga possédait un réel respect et même si ce premier tome se montre d'abord distant dans le sens où les deux hommes mènent chacun leur vie dans un premier temps. Nobunaga est sur le terrain de guerre alors que Yasuke suit son entrainement, nul doute que le second tome rassemblera ces deux personnages au coeur d'une bataille épique.



Les auteurs ne s'attardent pas sur un aspect purement émotionnel même si nous nous situons dans la fureur de la guerre. Au contraire, dans Kurusan, les dialogues très bien mesurés, n'éclipsent pas le silence significatif qui se cache derrière le dessin.

Mention spéciale aux personnages secondaires dont la force du dessin donne une importance à part entière.



Plus qu'une hâte, celle de découvrir le tome 2 avec la métamorphose de Yusuke.



En somme, c'est une nouvelle bonne bd historique qui est lancée par Messieurs Gloris et Zarcone sous le symbole intense d'une rencontre entre deux mondes, deux figures historiques avec d'un côté celle d'un homme ancré dans l'Histoire et de l'autre un homme emporté par l'Histoire.

Ce septième album de la série ASPIC est probablement le dernier. Snif ! J'ai beaucoup aimé cette série pour son graphisme, sa mise en couleur et l'originalité de ses scénarios. Ce dernier album ne fait pas exception à la règle. Il nous plonge dans l'histoire familiale de Flora dans une enquête passionnante et bien menée. C'est un album et une série de grande qualité.

Dans ce sixième tome, l'enquête se poursuit à l'Opéra Garnier.

Flora propose un coup de maître au directeur de l'Opéra qui, en cas d'échec, le mènerait à la banqueroute. Tendre un piège au fantôme masqué avec comme appât la cantatrice Fiortakas n'est pas une mince affaire alors autant demander l'aide de la technologie du professeur Letendre.



Qui est véritablement le Masque ? Pourquoi l'esprit frappeur de la mère de Flora vient la tourmenter ?



J'ai apprécié me retrouver dans les murs de l'Opéra Garnier mais les dessins de Jacques Lamontagne me manquent toujours malgré plusieurs bulles à tomber.

Ce deuxième opus clôture l'intrigue de la disparation de la naine aux ectoplasmes.

L'enquête de Flora Vernet sur la montre gousset d'Hugo Beyle n'est pas si anodine, c'est même une grande affaire qui complète celle d'Auguste Dupin sur Kathy Wuthering.

Les personnages de Flora et Beyle prennent de la consistance. Beyle a maintenant une vraie place dans l'histoire, il devient un personnage à part entière avec un passé des plus intéressant mais je ne vous en dirai pas plus.

Le côté fantastique prend de l'ampleur intelligemment.

Encore beaucoup de références à des personnages littéraires et historiques sous forme de clin d'oeil. Il y a un mélange des genres justement dosé qui est très plaisant mais le plus pour moi reste le dessin détaillé et ses couleurs. La page 36 avec sa bulle présentant le Moulin Rouge est sublime.

Je continue !

Paris, fin 19ème

Kathy Wuthering est une « devineresse extralucide » dont la notoriété n'est plus à faire. La haute société parisienne se presse pour la consulter. Seulement voilà, c'est indéniable, elle a disparu. Auguste Dupin, célèbre détective, est invité par la police à les seconder dans leur enquête. Quant à Flora Vernet, son assistante, charge à elle de se contenter de retrouver la montre gousset de monsieur Beyle. Il n'y a pas une grande et une petite affaires, il y a en fait une sombre affaire.

L'histoire fantastico-policière est bien menée et se tient. Les pointes d'humour sont parfaitement dosées et appréciables. Les personnages sont attachants et ont chacun une réelle personnalité. J'ai été éblouie par le graphisme et la colorisation. Les détails, les objets et costumes d'époque, les décors intérieurs, la plongée dans le Paris haussmannien ainsi que l'évocation de la construction du métro parisien sont très réussis et déclenche une surprenante émotion. Le plus sont les vignettes en plongée et contre plongée. Le choix des couleurs sont superbes.

J'ai beaucoup aimé et c'est certain, je continue l'aventure !

Épisode plein d'une belle fraîcheur, d'insouciance même, et désopilant plus d'une fois. Le graphisme, moins dense que La montagne (il m'a semblé voir le visage de tintin en place de celui d'Hugo...), lui reste néanmoins brillamment fidèle.

Force est de reconnaître que cette série possède déjà des atouts indéniables. On va commencer par une couverture réellement magnifique qui ne sera pas trompeuse quant à la qualité du dessin. Et puis, il y aura un récit dont on ne perdra pas le fil.



On va faire la connaissance d'une reine peu connue ayant réellement existé dans une période trouble de l'Histoire de France. On va vivre avec elle les humiliations qu'elle subissait de son mari le roi d'Angleterre qui lui préférait ses serviteurs. Et surtout, on va se plonger au coeur du pouvoir et de ses manipulations. C'est un de ces destins hors norme qu'elle va connaître pour le meilleur et le pire. Une femme belle mais cruelle et manipulatrice ? A découvrir !



Il est vrai qu'on attendait pas Thierry Gloris sur un terrain aussi classique. L'académisme sera de mise afin de coller au plus près de la réalité historique. Il faut y voir la patte de l'épouse de l'auteur qui va apporter toutes ses compétences en la matière. Une fois n'est pas coutume.

Cette lecture passionnante renvoie incontestablement en arrière à une époque très eighties où Casimir, le Club Dorothée ou encore mon voisin Totoro de Miyazaki étaient dans tous les esprits. C'était une jeunesse bien insouciante qui connaissait les files d'attente à l'ANPE ou dans le meilleur des cas des jobs difficiles de livreur de pizzas pour se payer les études ou sa co-location.



L'auteur va nous montrer le parcours de six amis qui ont désormais passé la trentaine avec une vie beaucoup moins enthousiasmante. Il s'agit d'un véritable retour en arrière sur ces années de nostalgie que nous fait partager un Thierry Gloris au sommet de sa forme et de son art. Il est clair qu'ayant fait partie de cette génération, je me suis totalement retrouvé dans l'un de ses personnages. On n'est d'ailleurs pas tous ressorti indemne de cette période ...



Les mauvais souvenirs se ravivent d'autant plus que se rapproche la date anniversaire de la rencontre façon "Place des grands hommes" selon la célèbre chanson de Patrick Bruel. Il est parfois difficile d'affronter la dure et triste réalité. Il faut parfois également se battre contre ses propres démons. Il est d'ailleurs très intéressant de voir le détournement d'un personnage de Miyazaki à savoir le Chat-bus dans un rôle très inquiétant comme une sorte de projection de l'esprit. Peut-être fallait-il passer par là. Peut-être qu'on pourra en ressortir grandi. Ainsi va la vie !

Le premier tome de Wild West nous fait découvrir l’existence d’une jeune femme, Martha, sans réel passé ni grand avenir. Mais fort d’une heureuse rencontre, couplée à une haute trahison masculine, cette jeune femme va voir son caractère révèle et va alors devenir la fameuse Calamity Jane. Ce tome s’arrêtant à ce changement de cap, il nous tarde par la suite de d&couvrir la Calamity Jane que l’on (croit) connait(re). Associé à ce scénario de qualité signé Thierry Gloris, on retrouve de magnifiques illustrations pleines de détails et de réalisme à coupé le souffle.
Lien : http://blogleslecturesduchat..

Un western surprenant qui retrace la jeunesse de Martha Jane Canary alias Calamity Jane et sa rencontre avec Bill Hikock. A 16 ans, elle travaille comme bonne dans un bordel mais a réussi à échapper à la prostitution, jusqu'à ce que le destin s'en mêle...

Noir, c'est noir, western plutôt rude. Les personnages sont contrastés ni totalement mauvais ni bons. C'est un témoignage puissant d'une vie romanesque, d'une jeune femme qui cherche à échapper à sa condition, qui a soif de liberté et qui va devoir se défendre seule. Bill va l'aider et leurs vies seront étroitement mélés...

Dessin sombre, réaliste, en accord parfait avec cette histoire.

A lire.

Martha Cannary a 16 ans et vit à Omaha.

Elle est un peu femme à tout faire au Red Fox Saloon.



Trop jeune et trop intègre, si elle est l'amie des "filles" de Mr. Hicks, elle n'est cependant pas une prostituée.



Mais à travailler dans ce genre d'endroit, cela provoque certaines situations délicates, que ce soit avec les cowboys de passage ou les ouvriers de la ligne de chemin de fer qui passera bientôt à travers la ville.



Un soir, la vie de Martha va prendre une toute autre direction. Agressée, violée, elle n'aura que peu d'alternatives pour rembourser les frais médicaux, et autres, encourus par Mr. Hicks.

Martha va devoir se prostituer.



Mais sa rencontre avec James Butler "Bill" Hickock sera une éclaircie dans la grisaille, une opportunité de reprendre sa vie en main, et de quelle manière....



Martha Cannary sera bientôt aussi célèbre que son ami "Wild Bill", mais sous son autre nom... Calamity Jane.

Les aventures de lagence ASPIC se poursuivent du côté de Bordeaux, au sein de la famille de Flora. Depuis que Lamontagne n'est plus aux crayons, on peut noter quelques distorsions dans la fidélité aux traits des héros, dans les images de loin notamment, mais rien de catastrophique. Cet album nous fait tout juste entrer dans l'histoire et c'est surtout l'intrigue secondaire qui y est traitée. On retrouve l'ambiance décalée des autres albums, avec cette fois une momie à la manoeuvre et des spectres envouteurs de chats. On rêve d'un voyage en Egypte dans le tome suivant, mais je ne suis pas certain que ce rêve se réalise...

Ce n'est sans doute pas le meilleur de la série, mais les personnages restent hyper attachants et cette série a une véritable personnalité. Ce que je regrette, c'est que ce quatrième opus, contrairement aux précédents n'est pas une enquête à suspense. ici, on connaît déjà les meurtriers. Cet album nous plonge dans un ponde assez noir, celui des vampires. Notre belle héroîne se laisse séduire par l'un d'entre eux mais elle ne trouve guère place dans cette nouvelle famille....



Pour ma part, je resterai un fidèle à cette série et j'attends le numéro suivant avec impatience

Un jour Français, l’autre Allemand, le sort des Alsaciens a longtemps varié au cours des ans entre les deux rives du Rhin. Alors à quelle nation rester loyale lorsqu’en 1941 l’Alsace intègre le grand Reich ? Tel sera le dilemme de Louis, tiraillé entre les deux branches familiales. Français de naissance et de cœur, son destin bascule lorsqu’il est enrôlé de froce dans la Waffen SS.

Cette bande dessinée, très classique dans sa narration et son découpage, revêt des couleurs douces, presque pastel, pour mieux dire les déchirements de toute une population ballotée entre deux pays. L’histoire est grave, son traitement bien trop sage pour nous en faire ressentir la dimension tragique.

Des enquêtes ? Oui ! Du surnaturel ? Oh oui ! Des personnages qui sortent de l'ordinaire ? Ouiii ! Des dessins superbes ? Ouiiii.

Beh voilà j'ai tout dit.

J'ai bien aimé cette BD parce qu'elle reprend ce qui, personnellement, me fascine. Les enquêtes policières, le paranormal, un peu de féminisme (Flora on croit en toi !). De bons ingrédients qui me donnent envie de lire la suite même si le tempo de la bande dessinée aurai pu être plus soutenu. Il m'a manqué un petit truc mais je pense que c'est parce que c'est le début de l'histoire. (Enfin j'espère...). Je vais lire la suite pour me faire une idée !

louis Fisher est sur le front de l, est et va faire connaissance avec la guerre, le froid et la neige.

une bonne bd riche en tension. tout simplement

superbe.

Le 5 étoiles est proche.

Je ne vois pas ce que je n'ai pas aimé dans cette BD, car tout me convient : le scénario, les personnages, le dessin et les couleurs sont cohérents et de haut niveau. Le fantastique est distillé tout au long de ce tome, de manière discrète et efficace : pour quelqu'un qui n'est pas très attiré par ce thème, c'est véritablement réussi.

L'intrigue est claire, dans un scénario particulièrement réussi, limpide. On ne s'y perd jamais, sans jamais vraiment connaitre la chute de l'histoire avant les ultimes pages.

Les dernières pages qui clôturent une première intrigue, avec un rebondissement majeur qui permettra à l'auteur d'enchainer sur une nouvelle histoire, dans laquelle on a envie de se projeter !