Thierry Gloris

Wild Bill poursuit notre voyage dans le far west après Calamity Jane. Avec un graphisme saisissant et une histoire intéressante, Bill a une mission à mener à bien et des primes à se mettre dans les poches. C'est trépidant comme aventure. Cependant, j'ai été surprise, Bill va de nouveau croiser la route de Jane et j'ai tout de même trouvé que Jane était bien plus au devant de la scène que Bill. Que va-t-il donc se passer dans le tome 3 ?

De passage au chateau de Blois, je me laisse tenter par cette bande-dessinée historique. Plutôt adepte de l'imaginaire et de l'héroique-fantasy, j'ai plongé avec plaisir dans cette histoire parce que finalement l'histoire de France n'a rien à envier aux écrits fictionnels en terme de complots, politiques et autres aventures ou guerres religieuses. Un riche terreau que Thierry Gloris utilise agréablement.

Mélangeant habilement le destin de deux jeunes aventuriers avec les envies de conquêtes de Charles VIII, nous assistons aux négotiations et tergiversations politiques qui mêneront à la campagne vers l'Italie napolitaine.

Belle écriture et beaux dessins font de cette série une réussite, en tout cas pour ce premier tome.

A suivre.

Cléopâtre est un personnage très intéressant en soit, que l'on connaît à la fois beaucoup car elle est très présente dans de nombreuses histoires, mais en fait pas temps que cela.



Ce tome très historique, nous en apprend beaucoup!



On passe sur son enfance pour s'intéresser directement à un tournant de sa vie, son couronne en temps que reine avec son petit frère Ptolémée.. c'est la première étape de se tome est elle donne le ton.



Cléopâtre est directement assez mûre, arrogante, et sachant ce qu'elle veut et en conflit avec son "époux".



Ce tome retrace aussi en parallèle, la bataille entre César et Pompée, avec le présence de futur élément important tel que Brutus ou Marc-Antoine.



L'histoire est très intéressante est montré les personnages sous un jour plutôt original.

Pour ma part, je regrette beaucoup la grossièreté des époux royaux, certes adolescents mais quand même ... Le trait est beaucoup trop poussé.

De même que le personnage de Cléopâtre est présentée quasiment comme une succube manipulatrice assoiffée de pouvoir... Le trait est peut-être un peu exagéré quand même... Elle tire plus sur la cheffe de gang vulgaire que sur la reine qui a séduit les plus grands de son époque par son intelligence, sa beauté et son habileté politique...



Au niveau graphique, les illustrations belles, bien dessinés, bien colorisées... Mon plus rend reproche vient des dessins des expressions féminines... Qui tente parfois au grotesque... Rendant les personnages féminins moches, voir vulgaires...

Pour une série dont les héroïnes sont des femmes c'est vraiment dommage!



Un tome intéressant pour son contenu et son dessin, même si avec les critiques que j'ai évoqué plus haut, on peut se questionner sur la manière dont les auteurs veulent représenter ces personnages historiques féminins...



Pour ma part je lirais le deuxième tome pour affiner mon idée, mais ça serait dommage, qu'elles ne soient vu que par une réputation sulfureuse et très négative dans le traitement de l'histoire et du dessin....



Bonne lecture à tous!

Dans ce deuxième tome, nous continuons de suivre parallèlement les vies de Wild Bill Hickok et de Calamity Jane.

Wild Bill, en bon chasseur de primes, continue à rechercher ses deux dernières cibles du nord au sud des Etats-Unis, du Wyoming au Texas. Pour cela, il en vient à se faire embaucher comme éclaireur civil pour l'armée commandée par Custer (pas encore général). Ce dernier (en bon enfoiré d'américain) fait tout ce qu'il peut pour exciter la nation Sioux afin d'avoir un prétexte pour les exterminer.

De son côté, Calamity Jane a réussi à se faire engager à l'armée en se travestissant en homme. Elle s'y endurcit mais s'en trouve d'autant plus dégoutée par les hommes. Heureusement peut-être pour elle, elle va vite être capturée par une tribu de Lakotas qui lui laissent la vie sauve en découvrant qu'elle est une femme.



Encore une fois, un très bon album du duo Gloris-Lamontagne, qui fait la part belle aux magnifiques décors de l'Ouest américain, sans omettre l'ultra-violence et la barbarie des hommes de l'époque.

Mais que voilà un très bon album qui inaugure une non moins très bonne série, avec Thierry Gloris au scénario et un excellent Jacques Lamontagne aux dessins. Ces derniers sont tellement beaux qu'on croirait des photos.

Comme l'indique le titre "Calamity Jane" cet album nous présente une idée de ce qu'ont pu être les débuts de la célèbre Calamity Jane. Dans la ville de Omaha, qui est sous la coupe du parrain-proxénète local Salomon Hicks, la jeune orpheline Martha Cannary est la bonne à tout faire du saloon-maison close local. Elle n'y est pas prostituée mais un viol va la contraindre à tomber dans la dépression, la prostitution et la drogue.

Un jour, le chasseur de primes James Butler Hickok, plus connu sous le surnom de Wild Bill Hickok, arrive en ville à la recherche d'un psychopathe surnommé Le Snake à cause de son tatouage de serpent.

La rencontre entre ces deux figures de la légende de l'Ouest américain va transformer radicalement la vie de Martha et le visage de la ville...



Une extraordinaire BD réaliste, violente, sombre, excellement bien mise en images par le québécois Jacques Lamontagne. On se croirait tellement être retourné à l'époque qu'il ne manque plus que les odeurs pour être totalement immergé. On est très loin du far west à la Lucky Luke !

Dans ce tome final des aventures de l’agence ASPIC, Flora découvre enfin la raison de l’assassinat de sa mère ainsi que le(s) coupable(s). De nombreux retours en arrière ponctuent l’intrigue pour qu’elle finisse presque au point de départ avec des personnages déjà croisés dans les tomes précédents, fermant définitivement la boucle.



Une série originale qui m’a plue, mélange d’histoire, de surnaturel et de crime, aux dessins réalistes et au scénario bien ficelé du premier jusqu’au dernier tome.

L’avant-dernier tome nous plonge dans l’histoire de la famille de Flora, son passé obscur et ses affaires liées à la traite des esclaves. L’agence ASPIC enquête sur une maison hantée par les esprits d’anciens nègres qui en attaquent la propriétaire car ils ne peuvent trouver de sérénité suite aux circonstances de leur trépas…



Un tome intéressant où se mêlent histoire, technologie, aventure et suspense, tout en suivant le fil d’Ariane de l’intrigue de base étant la mort peu naturelle de la mère de Flora sur laquelle ASPIC continue d’enquêter…

Dans la collection des reines de sang : premier volume de la pharaone Cléopâtre.

L'ère chrétienne n'a pas encore commencé. Cléopâtre, fille bâtarde de Ptolémée Aulète, pharaon d'Égypte nait à Alexandrie. Reine à 17 ans, avec un caractère bien trempé et un corps solide fait pour le désir, prend la tête d'un monde mené par les hommes. Cléopâtre commande son peuple, impose son sexe et son sang. Mariée à son jeune frère qui fera tout pour la supprimer, elle se retrouve en Judée où elle rencontre, à la dernière page, Jules César.

Si j'ai pu regretter quelques inégalités dans le trait (la pharaone n'a pas toujours le même visage, tantôt agressif, tantôt juvénile, déformant ainsi ses traits qui peuvent paraître méconnaissables d'une planche à l'autre), si j'ai pu, aussi, être frustrée de ne pas y voir plus de dessins de la magnificence que l'on connaît de l'Égypte, j'ai toutefois eu beaucoup de plaisir (en dehors des scènes de guerre qui offrent une vraie perspective à l'œil) à lire ce début d'histoire de cette femme de légende, forte, libre avec son corps, à la réputation sulfureuse mais majestueuse !

4 volumes sont déjà disponibles.

Le tome 6 dévoile enfin ses secrets et le mystérieux responsable des meurtres perpétrés à l’opéra Garnier. Un récit ponctué d’humour, de scènes d’action et se terminant par un twist final assez inattendu qui sera probablement le point de départ du prochain tome des aventures de l’agence ASPIC que je me réjouis de découvrir.

On en apprend beaucoup plus dans ce tome sur la vie de Flora, la relation avec son père et la nouvelle de la mort de sa mère, qui va à la fois la bouleverser et la pousser à reprendre sa vie après l’apathie momentanée dans laquelle elle était confinée suite à la résolution de la dernière enquête de l’agence ASPIC. L’agence reprend du service et, suite à la requête du directeur de l’opéra de Paris, mène ses investigations au cœur de l’opéra où règne menaces et morts mystérieuses … La suite de ce « whodunnit » dans le tome 6!

L’enquête de l’agence ASPIC débutée dans le tome 3 s’achève ici en apothéose avec l’arrestation du coupable des crimes atroces perpétrés dans la région de Lille depuis plus d’un demi-siècle.



Un tome riche de références à la Roumanie féodale, ses us et coutumes et ses plus viles créatures auxquelles nous avons affaire dans ce tome 4: les vampires. Un récit ponctué de superbes dessins et d’une touche d’humour. En avant pour le tome 5!

L’agence APSIC, composée de deux détectives de l’étrange, Flora et Hugo est officiellement créée. Sauf que les enquêtes flirtant avec le paranormal ne sont pas nombreuses. Dans ce tome 3, à la touche d’humour très prononcée, les deux détectives se voient confier l’énigme entourant la disparition d’un esprit. Leur enquête va les mener à la fête foraine où ils vont faire la connaissance de créatures peu communes appelées « bêtes de foire ».



Un tome 3 centré sur la relation entre les deux détectives et leur business nouvellement créé. Une intrigue bien écrite qui va se poursuivre dans le tome 4, à venir.

Le tome 2 est logiquement la suite et la conclusion de l’enquête commencée dans le tome 1. On y découvre plus d’indices qui mènent à la résolution de l’affaire dite de la « naine ectoplasme », on y rencontre à nouveau les protagonistes qui font régner le mal dans tout Paris ainsi qu’un certain James Moriarty, bien connu du héros de Conan Doyle, indirectement mentionné dans le récit.



Une bande dessinée agréable à lire, mêlant action, histoire et surnaturel et présentant au lecteur une véritable énigme à résoudre dans le Paris de la fin du XIXe siècle.

Voici une bande dessinée découverte dans les rayons de la bibliothèque et qui me confirme que le hasard fait bien les choses: des dessins réalistes, une enquête criminelle (un soupçon glauque et surnaturelle) qui démarre sur des chapeaux de roues et qui se prolonge dans le tome 2, un scénario bien pensé et ficelé. Une belle surprise que cette BD rétro qui emmène le lecteur dans le Paris du début du XXe siècle et qui fait découvrir le quotidien de deux détectives de l’étrange.

Yasuke est devenu un véritable Samouraï au service d'Oda Nobunaga. Il va démontrer au cours de nombreuses batailles son utilité ce qui va lui permettre de gagner le respect de ses troupes. À tel point que ceux-ci ne prêtent plus attention à sa couleur de peau ! 



Complots, trahisons, batailles dantesques et même des scènes d'amour sont au menu de cet album scénarisé par Thierry Gloris. Bref, de quoi ne pas s'ennuyer ! Inspiré d'un fait réel, cela renforce la crédibilité du récit. Néanmoins, les informations historiques au sujet de ce personnage incroyable ne sont que très faibles. La fin de vie de celui-ci étant inconnue, il va être intéressant de voir qu'elle voie l'auteur va suivre. 



Graphiquement, le récit est plus sombre que le précédent et donc moins agréable à visualiser. Non pas parce que c'est moins bon qualitativement loin de là.. Mais dû au fait que les vignettes sont principalement des scènes d'action et donc, il y a moins de beaux paysages ce qui faisait le charme du premier tome et offrait une bonne balance entre les séquences. 

La série monte en puissance à chaque tome. Tome 3, clap de fin... Après avoir prélevé le coeur de prostituées, le Croc'coeur s'en prend aux filles de joie du Fiat Lux, un lupanar parisien où Thomas Devisse avait ses habitudes.



Thomas a réussi à s'échapper de l'asile lors d'une attaque en règle par une bande armée. Thomas et parti avec Lisa, ils s'aiment, grâce à Angus Mac Manaman, l'auteur du Codex Angélique. Lisa est la dernière fille de joie vivante. Elle est donc le réceptacle d'Izaël, l'ange invoqué par l'oncle de Thomas.



Cet oncle est-il mort? Il semblerait que non... Il veut toujours faire revivre sa soeur. Mais ses motifs sont-ils vraiment avouables? Et si les actions de l'oncle étaient guidées par le plus grand tabou de l'humanité... Le tout saupoudré de malédiction familiale et de culpabilité dans le chef de Thomas.



Tous les fils tissés dans les deux premiers tomes trouvent ici leur fin logique. le tout dessiné avec une grande maîtrise, tant dans le trait, que dans la mise en couleur ou dans la mise en page.

Suite à l'explosion de la maison de l'oncle de Thomas qui menait des expériences ésotérico-scientifiques, celui-ci est quasi catatonique et hébergé en institution psychiatrique. Il ne parle plus, ne réagit plus.



Son oncle essayait d'invoquer un ange pour le capturer et obliger dieu à ramener sa soeur à la vie... dieu a une soeur? Non, mais l'oncle aussi. Et Thomas à un oncle et une tente... c'est une histoire de famille, finalement.



Dans les caves de la maison de l'oncle, on découvre des bocaux contenant des coeurs... de là à croire que l'oncle est le Croc-coeur, ce tueur en série qui sévit dans la capitale, il n'y a qu'un pas que franchit la police. Mais celle-ci doit maintenant affronter un tueur de petites vieilles...



Le tome se déroule dans l'asile psychiatrique où est hébergé Thomas. On apprend pas mal sur les débuts de la psychiatrie, avec Sigmund F. qui passe dans pas mal de planches.



Voilà que surgit Angus Mac Manaman, l'auteur du Codex Angélique, et qui prétend que celui-ci est une blague de potache, dépourvue de tout contenu ésotérique. Dont acte. Mais ce bon prêtre sert un tout autre langage à Thomas quand il lui rend visite à l'asile.



Lisa, qui donne son nom au tome, est une autre patiente de l'asile... quel est son rôle... mystère.



Ce tome donne une dimension plus fantastique à la série, par rapport au premier tome qui restait assez "policier". Les événements s'enchaînent sans que le lecteur puisse distinguer le sens de tout cela. Les flashbacks abondent. Ils sont dessinés en gris, et finalement ils sont davantage lisibles que les planches sombres de sombre que les auteurs semblent affectionner.



Un tome correct, qui est fort représentatif d'un certain courant de BD, principalement chez Delcout, mélangeant une atmosphère glauque, un brin d'érotisme et de l'ésotérisme.

Le Codex angélique est une trilogie un peu datée, très représentative de ce que publiait Delcourt voici quelques années. Les auteurs situent l'action dans un Paris un peu fantasmé, mélange de diverses influences, du steampunk (léger) au fantastique ésotérique, avec le Necronomicon, en passant par l'évocation de Frankenstein ou de Jack l'Eventreur...



Thomas Devisse vit chez son oncle. Celui-ci mène des recherches afin de sortir sa soeur du coma. Il collectionne tout ce qui a trait aux pouvoirs occultes. Thomas ramène à son oncle le Codex Angélique. Et germe alors dans l'esprit de l'oncle l'idée de capturer un ange afin d'obliger dieu à faire revivre sa soeur (la soeur de l'oncle, pas celle de dieu, bien sûr). Je m'appelle Dave et j'attends ma soeur...



Mais que fait la police? Pendant ce temps, la police enquête sur le Croc-coeur, un tueur en série qui s'attaque aux jeunes femmes et leur découpe le coeur.



Tiens, on n'attend plus votre soeur?



Le dessin est sombre, très sombre, voire trop par moments. C'est parfois difficile de suivre et de distinguer les détails dans certaines cases, noires de noires. L'atmosphère est intéressante et prenante quand même.

J'ai vraiment beaucoup aimé cette bande dessinée qui aborde à la fois l'esclavage, le racisme et l'émancipation, la quête de l'identité, qui revient en fond tout au long de l'histoire.



Le personnage principal est très attachant, à la fois sage et au passé très compliqué. J'ai aussi adoré l'intrigue politique entre les différents clans japonais, une partie de l'histoire que je connais peu et qui m'a emballée immédiatement. Il y a beaucoup de personnages, mais on réussit malgré tout à bien tout comprendre, ce qui est mon principal problème en bande dessinée.



Une super découverte !

Fin du XVI siècle, un jeune jésuite parcourt le Japon en compagnie d'un esclave noir. Ce dernier ayant une force incroyable, il étonne la populace locale qui, à l'époque, n'a jamais vu d'africain dans leur région. Impressionné, le chef de guerre Oda Nobunaga oblige le maître du colosse à le lui vendre. 

Pour Yusuf, désormais renommé Yasuké s'ouvre une nouvelle vie qui va le mener sur la voie du Samouraï ! 



Offert dans le cadre du calendrier de l'avent Delcourt/Soleil, Kurusan est une bonne découverte. En effet, l'album m'avait échappé lors de sa sortie ! 



Il plaira aux amateurs férus d'histoire du Japon. En effet, Thierry Gloris maîtrise le sujet. La narration alterne les scènes de guerres et les scènes d'apprentissages. Le tout est superbement illustré par Emiliano Zarcone qui ne rechigne pas à proposer de nombreux détails mais aussi de très beaux paysages.