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Critiques de Tim Dorsey (69)
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Orange Crush

Ce livre est écrit au deuxième degré ; il faut donc le lire au troisième ! Chaque personnage est outré, les méchants sont vraiment immondes ; les gentils… ah, ben en réalité, il n’y a pas de vrai gentil dans cette histoire ; la plupart des personnages se débattent comme ils peuvent avec leur vie, et, comme béquilles, s’appuient souvent sur l’alcool ou la drogue.



Mais, au travers de ce tissu d’outrance, c’est une Amérique qui parait assez crédible qui nous est dépeinte. Certes, le trait est poussé loin, mais le fait que les plus riches soient copieusement arrosés par des lobbyistes qui poussent les intérêts (financiers) de leurs employeurs… c’est crédible. Ce candidat démocrate, adversaire, donc, de Marlon Conrad, qui semble essentiellement faible, mais qui est poussé par une femme qui se voit bien en première dame de Floride, il est assez crédible. Ce troisième candidat dont le principal slogan consiste à déclarer qu’il « voit rouge foncé », il ne vous rappelle pas la vraie vie ?



Rien n’est crédible, y compris le fait que trois ou quatre personnages semblent suivre Marlon avec l’unique intention de l’abattre d’une balle dans la tête, mais, en réalité…



Et ça fait de l’ensemble un concentré de vraie vie, qui aborde beaucoup de problématiques – les abus du capitalisme, l’oppression des femmes, la peine de mort, la présomption d’innocence… – très actuelles. L’idée est déjantée – un gouverneur républicain qui découvre les valeurs du partage et de la solidarité -, le traitement est déjanté – jusqu’au dernier « meeting » très à l’américaine, grand show, avec tous les marqueurs qui font que l’on adore détester les américains -, mais, au final, ce que l’auteur nous livre est crédible, à l’outrance près. Je ne sais pas très bien comment l’exprimer mieux…



Alors, est-ce que vous seriez près à vous embarquer à bord de ce camping-car appelé Orange Crush parce qu’il a précédemment été employé, à des fins publicitaires, par une marque de jus de fruits – je dis ça de mémoire, mais je crois que ce sont des jus – ?
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Triggerfish Twist

Déjanté et truculent à souhait ! Triggerfish twist : une rue , un voisinage haut en couleurs dont les destinées se telescopent à un rythme effréné ! Plus c'est énorme et plus on en redemande et le final de ce feu d'artifice est à la hauteur de nos attentes .
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Stingray Shuffle

« Stingray Shuffle », Un Livre de Tim Dorsey (USA, décédé en 2023) – Jean Pêcheux (Traducteur) – 462 pages – Ed. Payot et Rivages – Sorti Le 1er Octobre 2008

Cette histoire m’a épatée et m’a tué de rire !! Complétement drogué, le narrateur « Serge » slalome sur la route en évitant les voitures, causant moults incidents et nous abreuve de ses réflexions cocasses et drôles.

Le début est fou, le reste est quelconque…

Genre, vraiment, quoi. Ce sera donc un stop pour moi ; -) Y a trop de bons Trucs pour se fatiguer avec un Livre moyen.

Phoenix

++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Florida Roadkill

La Floride, les flamants roses, les pamplemousses tout aussi roses, Flipper le dauphin, des gosses roux qui lui causent, et des marécages partout.

C'est à peu près tout ce que j'avais en tête avant de lire ce roman.

C'est à peu près tout ce que j'aurai en tête après. Parce que je n'ai pas tellement suivi l'histoire. En gros, des tas de gens plus branques les uns que les autres se poursuivent et s'assassinent de façon rigolote, afin de récupérer un fabuleux magot. le cinglé n°1 croit que c'est le cinglé n°2 qui a le pognon, alors que c'est le cinglé n°3 qui l'a caché chez le cinglé n°4, et ainsi de suite.

Bref, un croisement entre Feydeau et Tarantino . C'est à peu près nul, on rigole bien par moments mais rien de plus.
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Triggerfish Twist

Intrigué par les retours extatiques à propos de l'auteur Tim Dorsey, je me décidai à lire les aventures de Serge A. Storms, repris de justice aux mille et une manies, parmi lesquelles faire des listes, parler histoire et tuer des gens. Quoi, côtoyer pareil énergumène semble ardu ? Techniquement, nous suivons d'abord les Davenport, une gentille famille qui s'est installée en Floride après la mutation du père (Jim). Sauf que les braves se retrouvent au beau milieu d'un quartier qui a tout d'un asile de fous à ciel ouvert, et parmi les résidents il y a Serge donc mais également ses acolytes toxicos à plein temps, un voisin sociopathe, un escroc de propriétaire, des étudiants qui visiblement passent leur maîtrise de marijuana ,...Et ce n'est qu'un abrégé de ce que vous allez trouver dans Triggerfish Twist, il doit y avoir une douzaine de personnages qu'on suit et qui se croisent au gré d'un roman complètement barré (le mot est faible).

À l'inverse d'un Donald Westlake qui segmentait sa narration sans jamais perdre de vue le sujet, Tim Dorsey assume un style d'écriture plus anarchique. Pendant le premier tiers, j'ai eu plus l'impression de lire un pastiche de la vie en Floride, à grands renforts de saynètes absurdes, mais dont l'intrigue me paraissait nébuleuse. Si je devais faire un rapprochement d'ordre cinématographique (il y a d'ailleurs un paquet de références dans l'ouvrage), je pencherai vers un cocktail détonnant entre les frères Coen et Guy Ritchie. Ce sera mon principal reproche à l'œuvre, de voir trop gros et de se montrer peu assurée quand il faut lier toutes les parties dans un tout cohérent. Ça n'empêche pas d'y prendre un pied certain. Les 446 pages se dévorent presque d'un seul tenant, le rythme étant d'une grande effervescence. Bon nombre de dialogues n'ont ni queue ni tête, certaines phases sont ahurissantes d'extravagance (Serge à l'université, les visites chez le garagiste, le final), et Dorsey ne se gêne pas pour torpiller bien des travers de son pays : obsession de la réussite, culte autour de la télé-poubelle, système hiérarchique au profit des plus fainéants, cloisonnement forcené,...

J'ai presque fini le livre sur les rotules, décoiffé par la visite à 200 à l'heure d'un bout de la Floride au côtés de Serge A. Storms, notre psychopathe humaniste. Il n'est pas impossible que j'y refasse un tour prochainement. Il faut dire que dans cette idée de la Floride, on est bien traité, on ne s'ennuie jamais, il y a de la couleurs, de l'humour et quelques meurtres. Une certaine idée de la détente, en somme.
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Florida Roadkill

Florida Roadkill dévoile une cascade de coïncidences extraordinaires, réunissant des protagonistes que tout oppose pour notre plus grand divertissement. Serge et Coleman, l'intellectuel psychopathe et l'individu dépourvu de cerveau, Sharon, une beauté fatale au sens propre du terme, Johnny Vegas, éternellement inexpérimenté dans les affaires du cœur, la Teigne, Mou-de-l'Asperge et la Chlingue, un trio de motards bedonnants, Max Minimum, des vendeurs véreux de maisons préfabriquées pour personnes âgées, Charles Saffron, PDG d'une compagnie d'assurance liée à un cartel de drogue insignifiant, et bien d'autres encore. Cependant, l'intrigue prend une tournure inattendue avec la rencontre entre George Veale III et nos deux criminels, déclenchant ainsi une série d'événements extraordinaires. Tim Dorsey nous plonge dans un univers totalement débridé, ponctué de scènes hilarantes. Aucun répit n'est accordé, chaque personnage en prend pour son grade, en particulier les plus détestables. Une agréable surprise , que ce "Florida Roadkill"
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Triggerfish Twist

Vous voulez commencer (ou presque) 2024 en fanfare? Vous aimez les livres à l'humour déjanté? Vous pensez que la Floride n'est peuplée que de riches retraités venus bronzer en paix (genre Cocoon)? Alors Triggerfish Twist est fait pour vous.

Je vous donne juste le début: Suite à une coquille dans un bouquin de statistiques, Jim Davenport est persuadé que Tampa, en Floride, est le meilleur endroit des Etats-Unis pour y vivre, lui et sa famille. Il accepte donc une mutation et quitte le Midwest pour s'y installer, dans une jolie rue, jolie maison, tout va bien. Jusqu'à ce que les Davenport commencent à faire connaissance avec leurs nouveaux voisins.

Ce livre m'a mise en joie tout le temps où je l'ai lu, et d'y repenser me remet de joyeuse humeur. On est bien secoué, on rit beaucoup, pas mal de situations incroyables, tout ce qui me fallait pour une fin d'année pluvieuse et morose (lu en décembre 2023).

Pour finir, merci à tous ceux qui m'ont envoyé de gentils messages pendant ma longue (et nécéssaire) pause Babelio, c'est un peu grâce / à cause de vous que je suis de retour.

Bonne année !!!!



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Torpedo juice

Voila ! C’est fini. La dernière des traductions françaises de la série de Serge A. Storms de Tim Dorsey, Torpedo Juice, même pas édité en poche. Je rage de savoir qu’il y en a tant en attente en V.O. Un jour, j’espère, un éditeur inspiré, conscient de la richesse et de la qualité de cette série se lancera dans l’intégralité disponible des 26 tomes.



Torpedo Juice, c’est encore une fois un vrai régal de lecture. On retrouve tous les ingrédients qui font de cette série, une merveille d’humour noir.



Tim Dorsey est drôle. Les dialogues sont souvent de vrais pépites à la Audiard. Jamais forcés, ils font mouches à chaque fois. Le style de Tim Dorsey est beaucoup basé sur les interactions entre les gens ce qui donne de nombreux dialogues. Et les romans dialogues se lisent souvent très très bien.



Si on ajoute un sens de la structure et j’ai même envie de dire un sens de la mise en scène, très affuté, on obtient de nombreux rebondissements surprises et chutes qui vont parfaitement au polar. Tim Dorsey me fait penser à Guy Ritchie, son équivalent réalisateur.



Les facéties, le caractère unique de Serge A. Storms, est toujours rafraichissant au possible et Torpedo Juice est diablement bien ficelé. Je conseille fortement.
Lien : http://livrepoche.fr/torpedo..
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Cadillac Beach

Ça y est, je me suis lu le 6e tome de la sérié Serge A. Storms, dernier en version poche et avant dernier en version française. Cadillac Beach de Tim Dorsey. Et dire qu’il en est son 23e tome ! J’enrage que l’éditeur français ait cessé les traductions et cessé aussi de suivre cet auteur.



J’enrage d’autant plus que Cadillac Beach est excellent. C’est tout d’abord grâce aux dialogues que ce roman fait mouche. Très parlé, le roman se lit vite et souvent, les échanges sont d’une drôlerie sans égale. Par bien des aspects c’est, au-dessus de Donald Westlake (auteur que j’adore par ailleurs). Pourtant Tim Dorsey est plus marrant. Mais pas que.



Les histoires sont très originales, très bien structurées et le rythme nous happe du début à la fin. Cadillac Beach est assez barge dans la fond mais avec un personnage comme Serge A. Storms, comment faire autrement. Les autres personnages qui gravitent autour ne sont pas en reste et son une vraie force du roman.



Roman de démesure, Tim Dorsey n’hésite pas à mettre en scène la CIA, les espions cubains de Castro, la Mafia italienne, une bande de noceurs naïfs, etc. Littéralement, Cadillac Beach est une visite guidée de la Floride comme vous ne la verrez jamais. C’est d’autant plus intéressant que c’est mis en abime dans le roman. Du grand art dans un roman qui pourtant ne se prend pas au sérieux.



Merci Tim Dorsey pour cet excellent moment de lecture.
Lien : http://livrepoche.fr/cadilla..
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Florida Roadkill

Je ne connaissais pas cet auteur.

De l'humour dans un roman, un polar ou un thriller, il en faut et je ne suis pas contre, mais sur la totalité du livre -350 pages-, c'est un peu lourd!!!

Un road movie, ou plusieurs, des personnages loufoques, des situations abracadabrantesques en permanence et qui se succèdent à un rythme qui épuise le lecteur, des gens tous "fous" à tel point qu'on ne fait pas trop la différence, et alors, que dire de tous ces noms de rues, d'immeubles, de bars.

A tel point que j'ai fini le dernier tiers en "diagonale".

S'il m'a fait sourire au début -surtout après la lecture de "Né d'aucune femme" de Franck Bouysse, ce livre m'a ensuite lassé et j'avais hâte de la ranger dans ma bibliothèque.

Voilà. Chose faite, et je passe à autre chose.
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Triggerfish Twist

Ce livre est déjanté ! Mais j'ai bien apprécié ce style dont je ne suis pas habituée.

J'ai découvert ce livre en lecture commune et j'ai remercié la personne qui me l'a fait ouvrir.

C'est l'histoire de la famille de Jim Davenport qui va s'installer en Floride dans le quartier de Tampa.

Mais le temps d'être tranquille...il va leur arriver plein de choses et surtout avec leurs voisins.

Je n'en dirai pas plus, à vous maintenant de lire cette histoire folle.
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Orange Crush

Je me suis rendu compte que je reculais la lecture d’Orange Crush comme on garde précieusement une bonne bouteille. Tim Dorsey, je m’y lancerais sans vergogne, avec une hâte gourmande si les 24 tomes de la série étaient systématiquement traduit et édité en français. Je ne sais pas pourquoi Rivages ne fait pas un suivi stricto sensu des aventures de Serge Storms. C’est pourquoi, je temporise.



Orange Crush, est le 5e écrit par Tim Dorsey et j’avais vraiment hâte de retrouver Serge Storms. Mais où est Serge Storms ? On suit les péripéties drolatiques et affligeantes d’un homme en campagne électorale avec son lot de corruption, de manipulation, de conflits d’intérêts. C’est génial et fou, excentrique et débridé. J’adore.



Tim Dorsey nous expose la politique américaine comme nul est fort probable qu’elle soit si on enlève les ressorts romanesques d’Orange Crush. Le grotesque, le fait exagéré prend son ampleur dans la crédibilité de son propos. Pourtant, le roman se pare de légèreté, de folie. Mais où est Serge Storms ? À vous de trouver sa cachette.



J’ai une nouvelle fois beaucoup aimé ce raid trip de Tim Dorsey et ce périple en Floride électorale est une franche réussite. Orange Crush m’a emballé avec sa galerie de personnages, leur caractère et leur dialogues.




Lien : http://livrepoche.fr/orange-..
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Cadillac Beach

Serge Storms s’évade de l’hôpital psychiatrique où il est enfermé et retrouve son pote Lenny, invétéré fumeur de haschich et glandeur de première.Tous deux décident alors de monter leur propre entreprise : une agence de voyages qui propose aux touristes de découvrir Miami à travers les décors de films tournés dans la région.S’engage alors une folle virée tragi-comique , Poursuites infernales, faux tournage de cinéma, fusillades, traquenards et coups fourrés en tout genre, tel est le menu composé par Tim Dorsey pour ce road trip allumé, où se croisent Cassius Clay, les Beatles, la Mafia, le FBI et la CIA, Flipper le dauphin, Goldfinger et des réfugiés cubains. Décidément la Floride chez Tim Dorsey n'est pas l'Eldorado escompté et cette folle épopée est remarquablement jubilatoire et hilarante., C'est burlesque, foutraque et excessif, un brin surréaliste et c'est ce que l'on aime chez Dorsey.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Florida Roadkill

Très déçu par ce livre qui s'annonçait comme humoristique. L'affrontement sanglant entre plusieurs bandes de malfrats tous plus ou moins fantaisistes ne m'a pas fait rire du tout. Et les interminables descriptions de divers coins de la Floride n'apportent rien au récit.
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Triggerfish Twist

« Vous n'ignorez probablement déjà plus rien de ce qui s'est produit en Floride et plus précisément à Tampa, qui est pourtant classée troisième dans la liste des villes où il fait bon vivre aux Etats-Unis… (Rires du public) Cette histoire est celle de la lente dégradation d'un quartier. Soirées débridées, enlèvements, ivrognerie, voitures de sport, jeux d'intérieur un peu salés… Tout cela me porte à croire que Tampa se hissera bientôt à la deuxième place … (Rires du public) »





Dans les coulisses d'un show télévisé, on s'apprête à lever le voile sur un fait divers explosif. Mais pour en comprendre les tenants et aboutissants, et pour maintenir le suspense, l'auteur nous replace au commencement des éléments déclencheurs, qui ont fait basculer la ville dans le chaos.

En ouvrant ce roman, vous entrez alors dans un univers survitaminé et complètement barré.





Sur un malentendu, les Davenport et leurs enfants emménagent à Tampa : Par erreur, un magazine classe cette ville comme l'une des trois premières des Etats-Unis où il fait bon vivre, avec une délinquance proche de zéro. En réalité, le ménage n'est pas prêt d'être fait dans cette ville bigarrée très animée, où cohabite tout ce que l'humain peut produire de faune dans sa diversité la plus absolue. A Triggerfish Lane, leurs nouveaux voisins sont donc à cette image : une « femme désespérée » avec cookies et potins du quartier, mais aussi des colériques malades, des étudiants bruyants, des drogués policés, des maniaques du gazon, des faux millionnaires ou encore des criminels en cavale : il y en a pour tous les goûts. La planque idéale, d'autant que cette rue se trouve dans le « gaufrier » : le quartier de la ville à la croisée de tous les autres, le passage obligé des criminels qui s'enfuient, des SDF qui vaquent, des fous qui circulent.

Et des fous et des criminels, ce roman en accueille un certain nombre !





Très vite, la vie tranquille des Davenport se transforme en cauchemar. Et qu'a inventé l'être humain depuis la nuit des temps pour relâcher la pression sociale ? Il organise un bon vieux Carnaval, où tout ordre social est aboli ! Il n'en faut pas plus à Tim Dorsey et ses personnages pour que tout parte en sucette : La ville s'embrase ; l'apocalypse est proche et nous allons côtoyer de près ses cavaliers !





*****



L'auteur nous tient en haleine avec deux choses : le cliffhanger du présentateur télé sur l'événement survenu dans la ville, mais aussi une chose qu'il nous révèle sur Jim Davenport. Alors on veut savoir comment on peut en arriver là. Le chemin pour y parvenir sera semé d'embuches, sur lesquelles l'auteur souffle un ouragan de folie qui fait sourire. On redécouvre des petites choses du quotidien dans des utilisations facétieuses (les water wiggle, la version malveillante des télégrammes chantés, …) : tout un monde réécrit pour nous, à la sauce piquante de Tim Dorsey. Il ne lésine pas non-plus sur le scénario, digne des productions cinématographiques américaines. Beaucoup d'action délirante donc, dont il découle des dialogues hilarants et des situations burlesques.





Seul petit bémol : toutes ces péripéties semblent parfois un peu longues quand on voudrait bien voir arriver le fameux événement ! Heureusement, les personnalités hautes en couleurs, très humaines dans le bon comme dans le mauvais, nous rattrapent toujours par les pieds ou les cheveux pour finir cette course poursuite avec eux, tous ensemble, dans un grand feu plein d'artifices.





« Quand la crise eut passé [/le roman fut refermé], et que Coleman [/le lecteur] put enfin se rassoir, une douce vapeur vint embrumer son regard.

- Oh, Oh, dit Serge. Il y est.

- Comment tu te sens ? demanda Bernie.

Coleman jeta un long regard tout autour de lui.

- Raide, défoncé, torché, cassé, cuit, fait, défait, allumé, déchiré, explosé, pété, ravagé, stone, disjoncté, décalqué et pas qu'un peu… »





Voilà ce qu'on ressent quand on referme ce bouquin !

Merci wooter pour la découverte et le plein de bonne humeur ;-)
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Torpedo juice

Le No Name pub dans l'archipel des Keys au sud de la Floride héberge une palette de personnages bien crazy, l'ivrogne semi-débile Coleman qui trouve une épouse ringarde pour son ami Serge, le couple de flics loosers Walther et Gus, des traficants en tout genre.



Je n'ai pas accroché à l'humour poussif.

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Stingray Shuffle

Désormais, quand je me tourne vers Tim Dorsey, je sais vers quoi je vais et c’est toujours avec une indéfectible excitation. C’est pourquoi, en attrapant Stingray Shuffle dans ma bibliothèque, je sais que je m’embarque dans un roman complètement fou dans lequel je suis certain de retrouver le personnage récurrent le plus décalé qui soit, je pense à Serge A. Storms.



Et une nouvelle fois, Tim Dorsey fait le guide de voyage d’une Floride loin du tourisme de masse et de villégiature. Stingray Shuffle, comme les autres romans de la série, c’est une alchimie implacable entre une quantité de personnages tous plus cocasses, drôle et fous, les uns que les autres et une histoire dans laquelle ils s’entrecroisent, chacun ayant un objectif commun.



Et c’est un des grands talents de Tim Dorsey que d’organiser ce malstrom de personnalités qui courent après la mallette des 5 millions de dollars. Le rythme est indéniable. L’action ne s’arrête jamais et c’est décidément les romans les plus drôle que je lis. J’adore, j’adore, j’adore cette Floride.

La suite sur le blog…
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Florida Roadkill

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Triggerfish Twist

Après le roman Le Bruit et la Fureur de William Faulkner, j'avais vivement envie d'une lecture légère, sans prise de tête. En furetant dans Babelio pour Tim Dorsey, j'ai repéré une suite à ses romans humoristiques Florida Roadkill et Hammerhead Ranch Motel que j'avais beaucoup appréciés. Triggerfish Twist s'avère malheureusement décevant sur bien des points : une traduction bâclée, des effets de manche et une construction pour le moins tarabiscotée. Vaudevillesque, outrancier, il constitue une bien piètre continuité aux deux précédents.

J'ai quand même ri quelquefois à certains passages mais rien pour rendre l'expérience inoubliable.
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Hammerhead Ranch Motel

Voila, autant le dire, je suis happé et très favorable à suivre les nouvelles aventures du personnage crée par Tim Dorsey, le fameux psychopathe hypermnésique, Serge A. Storms. Et si cette nouvelle histoire se déroule toujours en Floride, c’est principalement autour de l’Hammerhead Ranch Motel que le gros de l’action se concentre.



Avec ce titre, je me suis encore régalé avec le ton que Tim Dorsey utilise dans cette série. C’est un des seuls auteurs à me faire rire. Et pas qu’un peu. La carte postale floridienne en prend un coup car l’auteur manie avec délectation la critique sociale. Une autre forme de tourisme est possible après une série comme celle-ci, d’ailleurs, c’est l’auteur qui se charge du tour, suivez le guide .



Dans tous les cas, les forces de Hammerhead Ranch Motel sont dans un foisonnement de personnages extraordinaires, qui se croisent, qui se côtoient avec maestria dans une chorégraphie taillée au millimètre. Du grand art. Je repense à une scène magistrale ou Toto, un chien vedette de télé une épiphanie en attrapant un objet dans la gueule. Mais les scènes comme celle là sont légions.

La suite sur le blog…
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