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Critiques de Tracy Rees (191)
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L'oiseau des neiges

L'histoire débute en 1831 dans un manoir de la campagne anglaise.

Aurélia Vennaway, la fille du château a 8 ans. Elle sort prendre l'air dans la neige et trouve un nouveau-né bleu de froid, abandonné dans le froid de l'hiver.

Elle ramène le bébé qui se révèle être une petite fille. Ses parents regardent le nourrisson avec dégoût et le cachent dans la cuisine.

Aurélia nomme la fillette Amy Snow et en prendra soin contre la volonté de ses parents.

Lorsque la jeune fille apprend qu'elle a une maladie incurable, elle s'absente pour une longue durée. A son retour, elle revient très affaiblie et meurt quelques temps après à l'âge de 21 ans.

Elle aura eu le temps de prendre des dispositions pour la distribution de sa fortune. Pour le sort qu'elle a réservé à sa protégée Amy, elle doit dissimuler aux yeux de ses parents les bienfaits qu'elle a accordés à la petite orpheline devenue une jeune fille.

C'est sous forme de jeu de piste et de lettres déposées chez des amis dans les villes d'Angleterre qu'Amy découvrira pour finir le secret d'Aurélia.

Parcours initiatique, car sur son chemin, Amy apprendra à fréquenter le monde, les bonnes et les mauvaises personnes.

Elle rencontrera l'amour, ce qui n'est pas négligeable.

Un roman magnifiquement écrit par Tracy Rees et traduit de l'anglais par Françoise du Sorbier qui utilise un langage très riche, très agréable à l'oreille.

Dans le roman, les héroïnes font souvent allusion à Charles Dickens qui est leur contemporain. le début du roman nous plonge dans un roman de Dickens et la suite m'a fait souvent penser au style de Charlotte Brontë ou Jane Austen avec des actions plus soutenues car l'auteure s'adresse à des lecteurs de notre époque qui aiment le mouvement et cela ne manque pas tout au long du livre.

La fin où l'on peut lire la confession de lady Vennaway n'est pas du tout à négliger.

Un très beau roman dont je n'ai pas raté une seule page.



Challenge pavés 2018
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Le manoir aux roses

Superbe roman choral qui se déroule à Londres, à la fin du 19ème siècle🌹

L'auteure donne la parole à quatre femmes, d'âge et de conditions sociales différents mais partageant les mêmes valeurs humaines. Au fil de la lecture, une intrigue "domestique" se met en place qui ajoute un côté mystérieux à l'histoire.

L'auteure, d'une belle plume fluide, intelligente et sensible, aborde des sujets très importants sur la condition féminine de l'époque : l'éducation, la dépendance et la soumission au mari, les inégalités, la pauvreté.

Les quatre héroïnes, toutes très attachantes, sont des femmes fortes, courageuses et déterminées qui veulent faire changer les mentalités étriquées, chacune à leur manière et transmettent leurs émotions au lecteur.

Comme le dit si joliment l'une d'entre elles : "Vous souvenez-vous de cette rose que nous avons trouvée dans le jardin hier? Elle paraissait si parfaite de l'extérieur, mais à l'intérieur elle était toute sèche et flétrie. C'est moi, Daley. Difficile de prendre du plaisir quand le coeur même de votre existence est empoisonné. Rongé par la rouille. Et cette roseraie qui, malgré son immense potentiel de vie et de beauté, reste cruellement négligée et pousse dans d'inquiėtantes directions? C'est ma vie."

Malgré leurs différences, elles vont s'entraider, se soutenir et faire front, un très bel exemple de sororité.

Enfin, chaque détail est étudié pour faire ressentir l'atmosphère du Londres de l'époque, du beau quartier d'Hampstead aux différents parcs et jardins, des quartiers pauvres aux canaux.

Une mention particulière à la petite Clover qui cherche des fées dans le jardin lorsqu'il fait beau 🧚‍♀️ ! 💕

Je vous conseille vivement de pousser la porte de ce magnifique manoir anglais pour savoir ce qui se cache derrière cette belle façade.🌹
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Le manoir aux roses

Je me suis assez vite ennuyée avec ce roman : je ne voyais pas où l'autrice voulait nous emmener. Elle décrit très justement la place de la femme dans la société anglaise de la toute fin du XIXème siècle. Elle évoque aussi bien des femmes de la haute bourgeoisie que des domestiques ravies d'échapper à la pauvreté de leur quartier, ou les orphelines cloîtrées dans des institutions peu reluisantes. On suit les unes et les autres dans leur quotidien, luttant pour survivre, défendre leurs idées ou gagner leur liberté, les événements les amenant à se lier et à devenir amies jusqu'à former une famille de cœur.



C'est donc un roman très féminin avec ses quatre narratrices, et très féministe aussi avec (éducation, indépendance, etc). Il y a très peu d'hommes dans l'intrigues, et ils ont rarement le beau rôle, sauf le père fortuné et influent de l'une des héroïnes qui intervient pour sauver la situation à plusieurs reprises... Tout se résout d'ailleurs un peu trop rapidement et facilement pour tout le monde. C'est difficile d'y croire tellement c'est exagéré.



Enfin bref, je suis assez déçue par cette lecture qui m'a semblé bien longue...



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Le manoir aux roses

Mabs a la lourde charge de subvenir aux besoins de ses frères et sœurs depuis le décès de sa mère.

Olive, riche célibataire, cherche à adopter.

Abigaïl, vue au travers les yeux de sa fille Ottie, elle, est déchue, dans sa propre famille, car elle ne se conduit pas normalement, du moins selon les dires de son mari.

Trois femmes bien différentes et qui vont tisser des liens et se soutenir. Car en tant que femme dans la société des environs de Londres au XIXe, il est difficile de s'en sortir seule.

L'opposition entre les riches aux problèmes existentiels et les miséreux est un peu caricaturale pour moi et les opportunités surgissent un peu rapidement, mais les rencontres qui naissent entre ces héroïnes que tout oppose, ou avec des tiers encore différents, permet de créer des personnages attachants. J'aurais aimé découvrir encore plus les particularités de cette époque, comme ces glacières enfouies sous terre. J'ai apprécié de vivre en des temps reculés où Londres est à conquérir pour ces femmes qui portent leur monde à bout de bras.

Une lecture attachante.
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Le manoir aux roses

Ce roman choral, se déroulant à Londres en 1895, nous plonge dans les vies de quatre femmes remarquables : Mabs, Abigail, Otty et Olive. Malgré leurs différences d'âge, de statut social et de parcours de vie, elles partagent une même détermination à lutter pour leurs convictions et leurs rêves, dans une société où la voix des femmes est souvent étouffée.

L'autrice explore avec finesse et sensibilité les thèmes de la condition féminine, de l'éducation refusée aux femmes, et du regard des hommes sur ces dernières. À travers ces quatre héroïnes attachantes, nous découvrons leurs espoirs, leurs rêves, mais aussi les injustices et les obstacles auxquels elles sont confrontées.

La construction du récit, avec ses chapitres courts alternant entre les voix des différentes protagonistes, est habilement exécutée et contribue à maintenir un rythme captivant. Les émotions sont au rendez-vous, et l'on ressent à la fois l'admiration pour la force de caractère de ces femmes et l'indignation face aux injustices qu'elles subissent.

Chaque personnage est richement développé, et l'on s'attache rapidement à Mabs, Abigail, Otty et Olive, chacune incarnant à sa manière la résilience et le courage face à l'adversité. L'écriture est prenante, immersive, et l'autrice parvient à nous transporter dans le Londres de la fin du XIXe siècle, avec ses décors, son ambiance et son contexte historique.

Si l'argent apparaît parfois comme une solution trop facile aux problèmes rencontrés par les personnages, cela n'entame en rien la force et la profondeur du récit, qui met en lumière la solidarité, l'entraide et l'amitié entre ces femmes déterminées à se battre pour leurs droits et leurs aspirations.

En conclusion, "Quatre femmes à Londres en 1895" est un roman captivant et émouvant qui rend hommage à la force et à la résilience des femmes face à l'oppression et à l'injustice. À travers ces personnages inspirants, l'autrice nous offre une réflexion profonde sur l'importance de l'éducation, de la sororité et de la lutte pour l'égalité des sexes. Une lecture incontournable pour tous ceux qui cherchent des histoires de femmes fortes et déterminées.

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Le manoir aux roses

Gros coup de coeur pour ce roman qui prône de belles valeurs : la solidarité féminine, l'éducation des femmes, le respect, la lutte contre les inégalités et l'amitié sincère.



J'ai été tout de suite happée par l'histoire, et les personnages étaient très attachants. J'ai compatis au destin de Mabs et de sa famille, ainsi qu'à la tragédie vécue par Abigail. J'ai ressenti énormément d'estime et de respect pour Olive, cette jeune femme riche mais prête à tout pour aider son prochain. Elle semblait très en avance pour son époque , et heureusement qu'il y avait des gens comme elle ! Et que dire d'Ottie ? Jeune fille avide de connaissances qui a des difficultés à comprendre le monde dans lequel elle vit : monde étrange avec des règles injustes et auxquelles elle ne veut pas se plier. J'ai beaucoup aimé son amitié avec Jill.

J'ai également apprécié accompagner les personnages dans le quartier de Hampstead qui est décrit à merveille. Nous nous y croyons !



À travers son histoire, l'auteure dénonce beaucoup de choses : le mépris, le racisme, l'emprise des hommes sur les femmes, les inégalités, l'accès trés restreint des filles à l'université qui d'ailleurs ne leur donne pas de diplôme. Elle nous brosse un portrait de la vie en Angleterre au tournant du XXème siècle dans des familles aisées comme chez les plus démunis.



J'ai dévoré ce roman et les pages ont défilé à une vitesse folle. L'histoire est emplie de rebondissements et le changement de narrateur donne un très bon rythme.



Je m'attendais à une ambiance plus gothique et plus inquiétante au vu de certaines critiques, ce qui n'était pas exactement le cas mais cela ne m'a absolument pas dérangée, ce roman est vraiment un gros coup de coeur !
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L'oiseau des neiges

Angleterre, Janvier 1831. Aurelia Vennaway trouve un bébé abandonné dans la neige. Contre l'avis de ses parents issus de la grande bourgeoisie, Aurelia décide de garder la petite fille qui s'appellera Amy Snow. Les deux fillettes deviendront très proches malgré leur condition sociale différente, d'autant plus qu' Aurelia est atteinte d'une grave maladie et que ses jours sont comptés. A son décès, en 1848, Aurelia laisse à Amy une série de lettres qui lui feront parcourir l'Angleterre, à la recherche du secret d'Aurelia, partie mystérieusement assez longtemps avant son décès. Amy y fera des rencontres et des expériences hors-du-commun, deviendra une jeune fille très aisée et appréciée dans la haute bourgeoisie anglaise. Mais saura-t-elle découvrir le secret de son amie ? En le cherchant obstinément, ne risque-t-elle pas de s'oublier elle-même ?

J'ai reçu ce roman en cadeau pour Noël ; je ne sais pas si je l'aurais choisi spontanément moi-même car je ne suis pas fan de cette époque victorienne. Néanmoins, même si ce n'est pas un coup de cœur en tant que tel, j'ai trouvé ce roman agréable, notamment l'avant-dernière partie où Amy est à Bath et qui m'a beaucoup rappelé Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos par un de ses thèmes abordés. Le personnage d'Amy Snow est attachant, elle va découvrir le monde de la grande bourgeoisie britannique et ses dessous-de-carte, elle qui est innocente et si naïve. Les personnages sont assez travaillés et le style de Tracy Rees est plaisant à lire. Le lecteur, ou plutôt la lectrice car je pense que ce genre de romans s'adresse majoritairement à un lectorat féminin, est dépaysé(e), on se croirait vraiment au XIXème siècle en Angleterre.

Pour terminer, je rajouterai que la couverture de ce roman m'a beaucoup plu, elle est très jolie et poétique et suscite beaucoup d'interrogations sur le contenu de ce livre.
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Le manoir aux roses

Tracy REED. Le manoir aux roses.



Ce roman se déroule en 1895, à Londres. Un récit choral , quatre femmes, de classes sociales diverses mais toutes éprises de liberté, d’empathie, de volonté vont se rencontrer. Mabs Dalay, dix-huit ans, déguisée en garçon travaille sur les quais, décharge et découpe d’énormes blocs de glace. Sa mère est décédée il y a quelques mois. Son père n’est pas très assidu au travail et occupe des emplois temporaires sur les quais. Il y a encore six enfants à la maison. L’appartement de cette famille est situé dans les bas-fonds de Londres. Suite à un accident, Mabs va être embauchée par Mr. Finch et devenir dame de compagnie de Abigail, son épouse. Cette dernière, de santé fragile, est dépressive. La famille vient juste d’acquérir une demeure à Willoughby, un quartier résidentiel de Hampstead. Mabs sera logée, nourrie et percevra un petit salaire. Elle va se lier d’amitié avec Otty, la benjamine de la famille Finch. Olive Westallen, jeune trentenaire, célibataire, issue d’une riche famille réside au Manoir des roses, à Hampstead. Elle désire adopter un enfant et dans un orphelinat, elle a jeté son dévolu sur Gert, une petite fille, âgée d’une dizaine d’années. Mais cette dernière refuse son offre d'adoption. Une petite fille de trois ans agrippe sa robe et lui murmure : «  J’aimerais que tu sois ma maman » Olive saisit la balle au bond et adopte Clover.



Ces quatre femmes, nanties de forte personnalité vont se découvrir au fil du récit de Tracy. Le contexte historique, les conditions de vie, la société londonienne, nous plongent dans cette saga. Ces quatre héroïnes témoignent des conditions de vie des femmes, mises à l’index par la société patriarcale. Mais chacune veut faire le bien, aider les défavorisés, les intégrer à juste titre dans la société. C’est l’émancipation, l’introduction de la gente féminine qui ne veut plus être cantonner à un rôle subalterne de femme au foyer. La petite Ottie tient tête à son père : elle veut intégrer une université, ne pas dépendre d’un époux. Abigail, femme soumise à son despote d’époux, un homme narcissique, manipulateur, trouvera-t-elle la porte de la liberté ? Quel sera l’avenir de la petite Clover, la fille d’Olive ? Olive parviendra-telle à rassembler suffisamment de fonds, solliciter des bienfaiteurs, des mécènes pour créer une fondation, destinée à accueillir des femmes et des jeunes filles afin de leur donner les moyens d’exercer une profession ,



L’amitié, le respect que Mabs éprouve envers Olive témoigne des grandes qualités d’adaptation de ces deux femmes qui visent le même objectif. Sans entraide, sans solidarité, nul ne peut réunir l’amalgame nécessaire pour mener à bien une œuvre de bienfaisance destinée à améliorer les conditions de vie des une et des autres. Chacun accomplit son travail du mieux qu’il peut, unissant ses forces, ses compétences, donnant de l’argent et du temps pour parvenir à l’éclosion de cette grande fondation. Des secrets seront dévoilés, des masques tombent, de nouvelles vies sont crées de toutes pièces. L’ascenseur social se met en place. Les barrières tombent. Mais il demeure encore des progrès à faire dans l’assimilation des diverses couches sociales. Je vous souhaite de rencontrer ses héroïnes et de partager leurs aspirations, leur volonté, leur ténacité. Bonne lecture.

(30/11/2023).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Le manoir aux roses

Une lecture agréable.

On suit l'histoire de quatre femmes de conditions sociales différentes dont les destins vont se retrouver liés.

L'écriture est fluide et on s'attache vite aux personnages, des femmes plus ou moins jeunes, courageuses, fortes et déterminées. J'ai beaucoup aimé, en particulier, le personnage de Mabs.

L'intrigue est intéressante même si j'y ai trouvé quelques facilités.

Un roman sur l'amitié et la solidarité entre femmes et l'émancipation féminine.
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Le manoir aux roses

Ce roman est une agréable découverte sans pour autant se hisser à la tête de mon classement pour le prix des lecteurs 2023.



J'aime l'ambiance particulière dans ce Londres de l'année 1895. Nous suivons plusieurs femmes, donc plusieurs voix. Aucune d'elles ne va se laisser faire, elles souhaitent être en adéquation avec leurs convictions. Ce livre est un texte féministe et parle du fait de s'entraider entres femmes (tout en ne laissant pas certains hommes de côté).



J'ai eu l'impression que le roman traînait en longueur au début avant de nous emporter complètement dans l'histoire vers la moitié du récit. Le rythme est ensuite bon et l'écriture y est agréable et captivante.



Ma déception, c'est la facilité de la chute. Mais aussi, la façon dont va aider une femme d'autres personnes qui lui sont inconnues, de cette sorte. Je doute que cela puisse se dérouler de cette façon à ce moment de l'Histoire. Ici, l'argent possède une place capitale.



J'aurai grandement apprécié plus de rebondissements et un poil plus de surprises.



Lecture vraiment cool :

▪ Pour suivre l'évolution de Mabs.

▪ Pour découvrir la Grande-Bretagne du XIXe au sein de plusieurs classes sociales.

▪ Pour ces réflexions un peu en avance par rapport à l'époque sur le racisme et la place de la femme.
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L'oiseau des neiges

Ce roman est une merveilleuse découverte de cette rentrée littéraire. Le genre de roman où on se surprend à ralentir notre lecture, pour en apprécier chaque mot, chaque chapitre.







Nous sommes dans le XIXème siècle en Angleterre, au début du règne de la Reine Victoria. Aurélia petite fille aristocrate de 8 ans trouve dans le domaine de sa famille, un bébé nu dans la neige. Une petite créature toute bleue de froid. Aurélia décide de ramener ce bébé chez elle.



Ses parents découvrent avec "horreur" ce nouveau né et ne veulent pas en entendre parler, mais c'est sans compter sur le caractère obstiné de leur seul et unique enfant. Aurélia décide donc de garder cet enfant et l'appelle Amy, "son petit oiseau des neiges".



Au fil des années, va naître une amitié et un lien entre ces deux filles, telle des soeurs. Aurélia continue de grandir dans le monde d'argent mais Amy elle n'a pas cette chance, elle doit rester avec le personnel de maison et dormir dans les cuisines.



Aurélia apprend qu'elle va mourir... Amy est dévastée.



Ce jour tragique arrive et Amy découvre que Aurélia lui a laissé un dernier cadeau. Une chasse au trésor (comme elle lui en faisait dans leur enfance) pour découvrir son secret.







J'ai aimé voyager dans cette Angleterre du XIXème, entre Hartville Court, Londres, Bath et York. Découvrir à travers la plume de l'auteure tellement sublime et poétique les paysages, les personnages avec ce langage tellement distingué de l'époque.



Je me suis imaginée tantôt Aurélia, tantôt Amy.



Une Aurélia qui veut devenir le futur féminin de l'époque, faire de grandes choses au niveau politique, mais aussi dans la révolution de la femme.



Tandis que nous avons à côté une Amy simple qui souhaite juste connaître le plaisir d'avoir une famille, un foyer, une maison à elle.







Dans cette chasse au trésor, peut être pas assez mise en avant à mon goût, Amy va d'espoir en désespoir, elle ne reconnaîtra plus son amie, découvrira des mensonges.



Amy dans cette épopée grandira, deviendra une femme, une dame plus ou moins respectée. Elle apprendra la vie et ses dangers. Elle fera des rencontres, qui changeront sa vie à jamais. Mais surtout elle découvrira" Le Secret d'Aurélia".



Même si j'avais eu ma petite idée de ce secret, le découvrir n'a pas enlevé l'émotion que l'auteure veut nous transmettre à travers son roman. On apprend encore une fois que nous choisissons pas notre famille, mais bel et bien nos amis.







Amy, ce petit oiseau des neiges tombé de son nid, prend son envol au fil des pages.







Une magnifique histoire, tellement bien écrite, tout en poésie et en élégance. Remplie de douceur, d'amour, d'espoir. Je conseille ce roman avec beaucoup d'émotion.
Lien : http://les-mots-de-gaiange.o..
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Le manoir aux roses

Nous sommes à Londres à la fin du 19e siècle. Mabs, vêtue comme un garçon, travaille aux canaux pour subvenir aux besoins de sa famille. Sa mère est morte et son père a du mal à garder un travail. Mais aux canaux, c'est dur et dangereux. Alors, le jour où une de ses amies lui parle d'un poste de dame de compagnie dans une famille riche nouvellement installée, l'occasion est trop belle.

Aussitôt embauchée, elle va devoir faire sa place au sein de cette famille qui malgré ses apparences tranquilles, cache bien des secrets.



J'ai beaucoup aimé cette lecture. L'écriture est fluide et les chapitres assez courts ce qui rythme la lecture.

Les personnages sont très travaillés et donc très attachants.

Je n'ai pas vu défiler les pages de cet ouvrage qui en compte pourtant plus de 570!

Une très belle lecture !
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Le manoir aux roses

Dès sa sortie, la chatoyante couverture ainsi que le mystérieux résumé de Le Manoir aux Roses m’ont plus qu’accroché et intrigué. Trouvant toujours mieux à me procurer, j’ai profité d’une carte cadeau pour enfin sauter sur l’occasion de découvrir la plume de Tracy Rees et je dois bien admettre être content de ne pas avoir eu à dilapider mon compte en banque tant j’ai apprécié cette malgré malgré un manque de je ne sais quoi pour être totalement happé par cette œuvre.



Pourtant, tous les ingrédients étaient réunis pour me faire vivre un délicieux et savoureux moment de lecture maison ce rendez-vous a quelque peu été manqué. La faute à une intrigue qui peine à trouver son rythme afin de s’installer sur la durée et qui manque par moments de dynamisme pourtant influé par les nombreux points de vues dévoilés. Malgré sa lecture chorale, ce roman souffre de quelques longueurs et aurait, selon moi, gagné à se défaire d’une centaine de pages. Pourtant, les choses avaient fortement bien débutés avec ses premiers chapitres captivants et se conclut d’une finalité touchante. Malheureusement, en milieu d’ouvrage mon intérêt s’est effrité et j’ai réellement peiné à rester conscient des découvertes et autres secrets dévoilés par Tracy Rees alors qu’il s’agit pourtant de l’élément essentiel à son œuvre.



En effet, à travers de nombreux secrets de familles, l’auteure apporte une juste critique des mœurs et de la société de l’époque qui m’a paru souffrir d’une trop grande part de réalisme. Je m’explique, au vu de son résumé, je m’attendais à une résultat bien plus mystérieux et énigmatique, à la limite du roman gothique alors qu’il n’en est rien. Pour autant, j’ai apprécié me plonger au cœur de l’époque victorienne en compagnie de cette dernière mais j’aurais apprécié une orientation bien plus ésotérique que dramatique. Néanmoins et malgré un manque de tonalité, la plume de Tracy Rees ne manque nullement de style ni de bagout et son style s’est dévoilé agréable et fin à lire, dont l’intrigue n’a cessé de me remémorer l’excellente œuvre de sa consœur Stacey Hall, La Nurse du Yorkshire.



Il faut dire que les personnages féminins esquissés ne manque nullement de profondeur dans leurs constructions et leurs portraits se dévoilent d’une psychologie délicieuse et savoureuse. J’ai adoré chaque bout de femme présenté et je me suis très vite attaché à cette intéressante fresque, synonyme de sororité. Dans un univers dominé par les hommes, Mabs, Olive, Otty et Abigail devront se montrer malicieuses et solidaires afin d’échapper aux mœurs de l’époque et de s’épanouir dans cet univers hostile et violent qu’est le patriarcal. D’autant plus qu’à travers ses protagonistes, l’auteure dépeint, autres que les inégalités des genres, celles des classes sociales et culturelles et j’ai apprécié que celle-ci donne voie et vie à chacun. Cependant et quand bien même j’ai été séduit par chacune des représentations offertes, j’ai eu un merveilleux coup de cœur pour Olive et Mabs grâce à leur altruisme ainsi que pour leur courage, forçant l’admiration et le respect. Ces deux héroïnes détiennent des aspirations bien différentes sur lesquelles une amitié sincère et loyale se construira et dont j’ai apprécié suivre l’évolution ainsi que les valeurs. D’autant qu’une fois les secrets dévoilés et les masques tombés, Le Manoir aux Roses regagne de l’intérêt et s’est inspiré que j’ai suivi le destin de ces dernières.



C’est pourquoi et malgré quelques longueurs venues assombrir le tableau en milieu d’ouvrage, j’ai fortement apprécié cette œuvre. A travers de fins et profonds portraits, Tracy Rees dépeint une pertinente et peut-être trop réaliste critique de l’époque victorienne. Je m’attendais à une découverte plus mystérieuse et secrète même si je ne regrette nullement ma rencontre avec Mabs et Olive, ces héroïnes aux touchantes valeurs et aux aspirations séduisantes.
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Le manoir aux roses

Je suis entrée facilement dans ce livre qui ma paru assez fluide.

Cela parle de la condition féminine, de riches et de pauvres, de la vie d'employée de maison en 1895.

Cette histoire est très gentille, les personnages sont sympathiques où l'amitié et l'entraide sont de mise.

Ce qui est bien c'est que c'est plutôt feel good et ce que j'aime moins c'est que c'est assez long et je regrette un manque de consistance.

A la longue ça devient un peu plan plan.
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L'oiseau des neiges

Merci à Presses de la Cité !

Nous sommes en 1831. Aurelia Vennaway a alors 8 ans et dans le but d'esquiver une réunion de famille, va se promener dans les bois du domaine familial. C'est là qu'elle trouve un bébé, une petite fille presque morte de froid. La famille Vennaway est une famille très fière, riche et aristocratique. Les parents d'Aurelia vont donc avoir du mal à accueillir chez eux une petite orpheline venue de nulle part. mais après colères et supplications, Aurelia parvient à faire recueillir l'enfant, qu'elle baptise Amy Snow.

Amy va grandir dans cette magnifique demeure, où elle occupe une position à part. ni vraiment une domestique, ni vraiment une compagne pour Aurelia. Cependant, les deux jeunes filles ont une relation privilégiée et très intense, qui s'approfondit encore lorsque qu'on découvre une grave maladie à Aurelia lors de ses 18 ans... A la mort d'Aurelia, Amy découvre que son amie lui a laissé une série de lettres, lui dessinant un chemin l'emmenant vers une série de découvertes, à la fois sur elle-même et sur les secrets d'Aurelia.

L'oiseau des neiges m'attirait énormément, pour sa couverture, son résumé, et pour les avis plus que positifs que j'ai pu lire. En le commençant, je pouvais déjà dire que cela marchait énormément avec moi ! Tracy Rees nous présente un périple, un voyage initiatique tout autour de l'Angleterre, où Amy est guidée par une série d'énigmes et de lettres préparées par Aurelia.

(Mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Le manoir aux roses

Londres, 1895. La jeune Mabs Daley, 18 ans, se fait passer pour un garçon afin de conserver son emploi sur les quais, à décharger et découper la glace. En effet son père ne travaille plus depuis la mort de sa mère et elle a 6 frères et soeurs. Son amie Lou lui parle d'un poste de dame de compagnie à pourvoir auprès des Finch, à Hampstead, et M.Finch accepte de l'embaucher pour égayer les journées de sa femme, dépressive, et avec des accès de colère assez violents. Un tout autre monde s'offre à elle, et elle a sa propre chambre! A défaut de sa patronne Abigail, Mabs va se lier avec Otty, leur benjamine de 12 ans, et la voisine riche et en mal d'enfant, Olive...



C'est une lecture agréable, avec 4 narratrices différentes, ce que j'ai bien aimé pour alterner les points de vue. Dès le premier chapitre on ressent une forte empathie pour Mabs, et les conditions de vie les plus extrêmes à Londres sont bien décrites. J'aurais néanmoins aimé percer à jour le mystère qui entoure Abigail plus tôt, par ailleurs c'est pétri de bons sentiments (et pourtant je suis bon public), les personnages ont peu de nuances, et la fin est à la fois charmante et complètement improbable pour l'époque. Il y a plusieurs incohérences (sociales/historiques), et certains personnages sont également introduits alors qu'on pouvait les exploiter davantage (Jill) ou aller creuser leur passé (Clover). C'est un beau roman de femmes, mais qui manque de profondeur.
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Les Secrets de Silvermoor

Lire ce roman revient à laisser Tommy et Josie envahir notre cœur avec toute leur bienveillance, leur bonté, leur courage et leur amour à revendre. Ces deux enfants, pourtant si matures, marqués par la vie, ont laissé une trace indélébile dans ma mémoire.



Le visage couvert de poussière et de suie, il ne voit plus la lumière du jour ici-bas au fond de la mine. Il rêve de sortir de l’obscurité. Elle est fille de mineur ; souffrant d’un amour familial non consumé. Josie & Tommy. Certains sont gâtés par la chance, d’autres doivent la provoquer.



J’ai été tellement touchée par le courage et la bravoure de ces deux enfants qui croient en leur rêve et ce, malgré le doute perpétuel. Ils se battent, avec leurs pensées modernes face à des familles et des coutumes traditionnelles très ancrées.



Deux enfants souffrants d’abus de pouvoir en tout genre, qui n’en n’oublieront pas leur philanthropie, trop altruistes pour oublier d’où ils viennent. C’est sublime !



Un roman haletant où le suspense monte crescendo. Les révélations promettent une fin digne d’un chef-d’œuvre qui laisse le lecteur abasourdi.

Un bonbon imbibé d’amour, d’amitié, de solidarité, de pureté et d’espoir qui n’a cessé de m’émerveiller.



Un joyau à découvrir sans plus attendre ! Attention, préparez-vous au coup de foudre assuré.
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L'oiseau des neiges

La jeune Aurelia Vennaway découvre un nouveau-né dans la neige et malgrè l'opposition de son aristocratique famille qui se propose d'écarter impitoyablement la petite fille, elle obtient de haute lutte que l'enfant soit élevée au domaine et devient sa protectrice.

Baptisée Amy Snow, la jeune rescapée grandit en étant toujours plus éperdue d'amour et d'admiration pour Aurélia qui devient une courageuse jeune femme indépendante et déterminée, refusant le mariage arrangé que sa famille cherche à lui imposer.

Entre les deux jeunes filles, l'entente est totale et quand Amy apprend qu'Aurélia est atteinte d'une pathologie cardiaque qui la condamne à court terme, elle est dévastée et ce d'autant plus qu'Aurélia décide de partir découvrir le vaste monde, la laissant dans une maison où elle n'est que tolérée et où elle doit faire face à l'hostilité de la famille Vennaway.

Après la mort d'Aurélia, Amy est chassée comme une simple domestique mais la défunte avait prévu de veiller par delà la mort sur sa protégée et lui a laissé un héritage particulier : une chasse au trésor, faisant référence à celles qu'elle organisait pour elle quand elle était enfant, mais qui, maintenant, va se dérouler dans la vraie vie. Au fil des lettres posthumes qu'Amy recevra de la part d'Aurélia, elle devra voyager aux quatre coins de l'Angleterre, rencontrer des inconnus qui pourraient se révéler secourables et enfin découvrir un grand secret.

A travers ces épreuves qui sont autant d'étapes d'un véritable parcours initiatique, Amy va grandir et se forger une personnalité nouvelle qui permettra à celle qui était surnommée "le petit oiseau" de prendre véritablement son envol.

Une bien belle histoire originale qui plonge les lecteurs dans l'Angleterre victorienne , corsetée dans ses traditions, dissimulée derrière les paravents des faux-semblants, impitoyable aux faibles et aux pauvres.

Tracy Rees se place délibérément sous le patronage de Dickens dont les références à l'oeuvre abondent dans le récit et donne avec ce premier roman illustrant une quête initiatique, la mesure de son grand talent.

Elle sait susciter l'intérêt tout au long du déroulement de l'intrigue et camper des personnages hauts en couleur et oh combien attachants (ah, l'extraordinaire Mrs Riverthorpe avec laquelle je me sens tant d'affinités!)

L'amitié féminine est au coeur du livre et l'indéfectible fidélité que se vouent réciproquement les deux héroïnes par delà la mort, éclaire cette histoire d'une lumière magique.

Une lecture qui procure vraiment un grand moment de bonheur !
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Le manoir aux roses

J'ai achevé ce superbe roman aujourd'hui et je suis très heureuse de cette découverte.



J'ai adoré les personnages féminins qui sont à la tête de ce roman, en particulier Olive Westallen. Il y a également Abigail qui, bien qu'étant un personnage secondaire, est celle qui m'a le plus touchée. Son histoire sert en partie de liant à toutes les autres.



C'est un roman fort sur la condition de femme à une époque où, pour elles, la soumission était la norme, l'individualité inexistante, l'intelligence une tare et les passions un signe de folie. Du moins pour la majorité. Heureusement c'est aussi une période de changements où classes et différences pourraient être gommées en y mettant du sien.



Le contexte historique et social est très bien décrit au travers du cheminement des différents personnages et la pilule est agréable, imagée sans être surfaite.



Je suis tout de même restée un peu sur ma faim en ce qui concerne certaines minis intrigues qui ne trouvent pas de réponse. Mais c'est le seul point négatif à mon sens.



Bref, une belle découverte et une lecture très agréable.
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Le manoir aux roses

Au début je me suis dit, ça va être un roman "gentil", les personnages sont un peu clichés : une jeune femme d'un quartier très défavorisé prête à faire n'importe quel travail pour nourrir ses frères et soeurs, une aristo vielle fille qui cherche à adopter un enfant, une gamine enfant gâtée qui va se promener où il ne faut pas ce qu'elle s'ennuie et une autre bourgeoise qui pique des colères parce que manifestement sa vie n'est pas telle qu'elle l'aurait souhaité....Mais ça c'était au début.

Une fois les personnages posés, cela prend une autre tournure.

Ce livre présente en fait la condition des femmes au 19ème siècle dans toutes les classes sociales, le pouvoir et la profonde bêtise de certains hommes et maris qui considéraient leur épouse comme leur propriété, qui étaient contre l'instruction des femmes (on ne sait jamais si elles les dépassaient).

J'ai passé un très bon moment de lecture.
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