Tracy Rees

J'ai adoré cette saga historique, un livre très riche en événements, sous fond de mystères où un secret plane tout au long du roman.

On vit à travers Tommy et Josie, deux enfants de mineurs, leurs difficultés à survivre, le dur travail au fond de la mine et leurs rêves d'échapper à cette vie là .

J'ai adoré la plume de Tracy Rees , auteur que je ne connaissais pas , un roman bien documenté ,des personnages très attachants , et un très beau dénouement .

Un grand coup de coeur pour cette saga

L'histoire se déroule en 1899 en Angleterre. On va faire la connaissance de Josie et de Tommy, deux enfants de 12/13ans qui habitent dans des villages miniers opposés. Tommy verra la nuit et Josie finira par le rejoindre, volonté de ses parents. Mais ça ne se passera pas comme ça et tous les deux vont s'enfuir pour essayer de vivre mieux. Ils ne savaient pas ce qui les attendrait en prenant cette décision...



J'ai adoré cette histoire. Elle est fluide, les chapitres sont courts et dynamiques. On se dit facilement encore un 🤭. Au fil des pages je comprends vite qu'il y a des secrets bien enfouis. L'auteure aborde le caractère humain avec les mots qu'il faut grâce à des personnages hauts en couleur. Les personnages bons et d'autres détestables, d'autres qui sont tellement étriqués dans les coutumes qui peuvent se montrer insensibles.

C'est une histoire de valeurs, d'amitiés profondes et de familles. La relation entre Tommy et Josie est vraiment très belle!

J'ai également beaucoup aimé découvrir le monde des villages miniers. Malgré que ce soit sur la solidarité qui pouvait y avoir... Ou pas 🤣.



Je te conseille sincèrement cette lecture qui englobe Histoire et secrets de famille avec les drames qui peuvent en découler!



Tu connais? Tu l'as déjà lu?

Je découvre la plume de Tracy Rees avec grand plaisir.

Quelle jolie lecture !

Je me suis de suite attachée à Tommy et Josie, ces deux gamins dont le destin n'est autre que de travailler pour l'industrie minière. Ils vont se rencontrer au détour d'une promenade un dimanche et ne plus jamais se quitter.

Ensemble, ils vont tout affronter et faire face au danger. Ils rêvent d'une vie meilleure, d'une vie à la lumière du jour et non au fin fond d'une mine où ils risqueraient leur vie à chaque instant.

Au fil de leurs aventures, ils vont rencontrer des personnages d'une bienveillance extraordinaire comme Manus, le comte Sedgewick, sa nièce et son neveu, Walter Sedgewick...

J'ai été très touchée par la relation qu'ont tissés Tommy et Josie au fil du temps. Une amitié loyale et profonde qui peu à peu va se transformer en un amour qui va survivre à l'éloignement et au temps.

Nous les voyons grandir, évoluer, affronter des situations délicates voire dangereuse. Ils font preuve d'une grande maturité et d'une grande résilience.

Entrer à Silvermoor c'est aussi prendre le risque de déterrer de lourds secrets profondément enfouis et qui une fois qu'ils reparaissent peuvent semer le désordre.

C'est un roman bouleversant qui dépeint avec une grande justesse et une grande profondeur les conditions de travail et de vie des mineurs du début des années 1900. Des conditions exécrables où la mort flotte au dessus de chacun d'eux au quotidien.

La plume de l'autrice est incroyablement belle, profonde et juste. Elle parvient, dans cet univers sombre, à instiller une certaine lumière, une certaine douceur.

Elle réussit à retranscrire l'humain de ce qu'il a de plus beau mais aussi de plus atroce avec des personnages d'une grande complexité psychologique.

Tout au long de l'histoire on tremble pour Tommy et Josie, on rit avec eux, on espère, on doute, on craint le pire, on est heureux, on rêve, on se bat, on aide, on soutient. C'est un roman dont chaque ligne se vit, se ressent. J'ai frôlé le coup de cœur mais quelques petites longueurs sont venues entacher ma lecture à certains moment. J'ai tout de même passé un excellent moment de lecture. Il est certains que Tommy et Josie resteront un long moment gravés en moi.

C'est un message d'espoir que l'autrice fait passer, le message qu'il faut toujours croire en ses rêves et se battre pour les réaliser.

Ici j’ai adoré la construction de ce roman choral qui donne la parole à quatre héroïnes, chacune incroyable à sa manière. C’est là l’histoire de quatre femmes très différentes qui nous emporte dans un tourbillon d'émotions par les liens qu’elles créent, l’entraide et le soutien qu’elles vont s’apporter dans monde où la parole de la femme n’a que peu de valeur.

On est à Londres en 1895, Mabs est orpheline de mère. Son père est en dépression après la perte de sa femme mais Mabs à 6 frères et soeurs dont elle est l’ainée. Elle se fait passer pour un garçon et travaille dans les canaux de Londres avant de trouver une place de dame de compagnie chez les Finch. Mais une place de dame de compagnie un peu particulière pour Mrs Abigail Finch, une femme en dépression dont elle doit rapporter le détail des journées à son mari. Dans cette même famille, on rencontre également Otty, la fille cadette qui rêve d’aller à l’université. Enfin, Olive a 28 ans, éduquée et riche, elle n’est pas mariée et décide d’adopter une petite orpheline. Olive est une jeune femme étonnante, altruiste, ouverte et défend des idées progressistes qui ne peuvent que mener à l’admirer au vu de l’époque.

Mabs, Abigail, Otty et Olive vont nous révéler leur caractère déterminé et généreux dans cette histoire surprenante les mettant toutes à l’épreuve. Elles prennent chacune la parole dans des chapitres courts qui rythment impeccablement l’histoire, nous plongeant alternativement dans leurs pensées et univers respectifs.

Un roman qui met à l'honneur l’importance de l’éducation pour les femmes, un thème qui s'immisce discrètement et joliment dans le roman. Il met magnifiquement en scène la sororité et l’amitié inconditionnelle de femmes soumises à la volonté de la société ou à l’emprise des hommes. Des héroïnes tout à fait lucides sur leurs ambitions qui leur donnent le courage d’avancer.

Ces héroïnes avec une force de caractère et une volonté incroyable nous entraînent dans un roman captivant qui m’a totalement conquise. Ne passez pas à côté de ces sublimes rencontres !

Très belle histoire qui nous entraîne dans les années 1840 dans les pas d'Aurelia, riche héritière et d'Amy, orpheline mal acceptée vivant dans la même demeure. Malgré les différences d'âge et de statut, elles vont construire une amitié forte qui va conduire Amy à suivre un voyage initiatique fort suite à la mort d'Aurelia. Une histoire bien écrite, bien amenée que j'ai suivi avec grand plaisir, j'ai aimé les flash back vers le passé pour mieux comprendre la force de leur amitié et le présent compliqué pour Amy perdue dans cette nouvelle vie. Ce personnage est très attachant et c'est vraiment agréable de la voir évoluer et construire sa personnalité. Beaucoup de suspens aussi autour du secret d'aurelia. Un beau roman initiatique sans temps morts que je vous recommande chaudement !!

Ce roman est une merveilleuse découverte de cette rentrée littéraire. le genre de roman où on se surprend à ralentir notre lecture, pour en apprécier chaque mot, chaque chapitre.



Nous sommes dans le XIXème siècle en Angleterre, au début du règne de la Reine Victoria. Aurélia petite fille aristocrate de 8 ans trouve dans le domaine de sa famille, un bébé nu dans la neige. Une petite créature toute bleue de froid. Aurélia décide de ramener ce bébé chez elle.

Ses parents découvrent avec "horreur" ce nouveau né et ne veulent pas en entendre parler, mais c'est sans compter sur le caractère obstiné de leur seul et unique enfant. Aurélia décide donc de garder cet enfant et l'appelle Amy, "son petit oiseau des neiges".

Au fil des années, va naître une amitié et un lien entre ces deux filles, telle des soeurs. Aurélia continue de grandir dans le monde d'argent mais Amy elle n'a pas cette chance, elle doit rester avec le personnel de maison et dormir dans les cuisines.

Aurélia apprend qu'elle va mourir... Amy est dévastée.

Ce jour tragique arrive et Amy découvre que Aurélia lui a laissé un dernier cadeau. Une chasse au trésor (comme elle lui en faisait dans leur enfance) pour découvrir son secret.



J'ai aimé voyager dans cette Angleterre du XIXème, entre Hartville Court, Londres, Bath et York. Découvrir à travers la plume de l'auteure tellement sublime et poétique les paysages, les personnages avec ce langage tellement distingué de l'époque.

Je me suis imaginée tantôt Aurélia, tantôt Amy.

Une Aurélia qui veut devenir le futur féminin de l'époque, faire de grandes choses au niveau politique, mais aussi dans la révolution de la femme.

Tandis que nous avons à côté une Amy simple qui souhaite juste connaître le plaisir d'avoir une famille, un foyer, une maison à elle.



Dans cette chasse au trésor, peut être pas assez mise en avant à mon goût, Amy va d'espoir en désespoir, elle ne reconnaîtra plus son amie, découvrira des mensonges.

Amy dans cette épopée grandira, deviendra une femme, une dame plus ou moins respectée. Elle apprendra la vie et ses dangers. Elle fera des rencontres, qui changeront sa vie à jamais. Mais surtout elle découvrira" le Secret d'Aurélia".

Même si j'avais eu ma petite idée de ce secret, le découvrir n'a pas enlevé l'émotion que l'auteure veut nous transmettre à travers son roman. On apprend encore une fois que nous choisissons pas notre famille, mais bel et bien nos amis.



Amy, ce petit oiseau des neiges tombé de son nid, prend son envol au fil des pages.



Une magnifique histoire, tellement bien écrite, tout en poésie et en élégance. Remplie de douceur, d'amour, d'espoir. Je conseille ce roman avec beaucoup d'émotion.
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J’ai acheté ce roman sans lire la quatrième de couverture, il avait été présenté en groupe de lecture et même si l’avis de la lectrice était mitigé, j’ai eu envie de me faire ma propre opinion et j’ai adoré l’ambiance et les personnages de cette histoire qui se déroule en 1895 à Londres et sa banlieue.



C’est un roman choral avec quatre femmes de statut social différent. Au niveau personnel et familial, elles sont aussi aux antipodes mais elles ont en commun, un courage, une résilience et l’envie d’avancer dans la vie, ne négligeant rien pour y arriver. Nous sommes en 1895, la place de la femme se résume à rien, c’est l’homme qui décide de tout. La femme n’étudie pas et ne travaille pas, elle tient la maison, élève les enfants et supporte le poids du patriarcat.



Mabs vit dans les quartiers mal famés de Londres, dans une pièce insalubre qu’elle partage avec son père et ses frères et soeurs. C’est elle qui fait bouillir la marmite, son père est incapable d’aller travailler depuis le décès de sa mère. Mabs se déguise chaque jour en homme et va sur les docks pour charger et décharger des blocs de glace, c’est un travail éreintant, très mal payé mais qui lui permet de nourrir la fratrie. La jeune fille est courageuse et c’est un personnage auquel je m’attache immédiatement. La chance finit par la rattraper, elle trouve un emploi de dame de compagnie chez les Finch, une famille arrivée à Londres il y a peu et qui vit dans le très chic quartier de Hampstead. Mabs sait que désormais sa vie va changer, elle va être bien mieux payée que sur les quais, va habiter chez son employeur, pourra manger à sa faim et donner une bonne partie de l’argent qu’elle gagne pour ses frères et soeurs.



Mais les débuts sont compliqués, Abigaïl Finch a un comportement qui dépasse l’entendement. Son mari a pourtant informé Mabs que son épouse souffrait de névroses diverses, qu’elle avait parfois des accès de colères violentes, Mabs va devoir composer et apprivoiser cette étrange créature qui ne veut pas d’elle dans la maison. Heureusement dans la famille Finch il y a Ottie, une des filles d’Abiguail avec qui Mabs aime discuter, puis Monsieur Finch est vraiment charmant, pauvre homme qui fait tout pour protéger sa famille et aider sa charmante épouse qui reste de marbre, mais est-il vraiment celui qu’il prétend être. Petit à petit, Mabs perce la carapace d’Abiguail et découvre des secrets qu’il ne va peut-être pas falloir garder, la jeune femme va, alors, devoir faire des choix très difficiles qui peuvent mettre en péril sa carrière et bien plus peut-être.



Olive Westallen est une jeune femme de famille noble elle vit dans la demeure familiale avec ses parents, une immense maison bourgeoise située à Hampstead, bien trop grande pour trois personnes. Célibataire presque trentenaire, elle a décidé d’adopter un enfant, le compteur tourne et elle n’a pas trouvé chaussure à son pied, elle sait qu’elle ne trouvera pas, elle n’a pas un physique de star et elle est, de surcroît, très cultivée et érudite, ça peut faire peur aux hommes. Elle visite régulièrement l’orphelinat voisin et participe à des oeuvres de charité. Elle a repéré une enfant de dix ans et compte bien l’adopter mais tout ne se passe pas comme prévu et c’est finalement une petite beauté blonde de quatre ans qui rentrera avec elle dans la jolie maison, c’est la petite qui l’a choisie, Olive n’a pas eu d’autre choix que d’accepter.



Mais qui se cache derrière Abiguail Finch ? Pourquoi cette femme au physique magnifique est-elle dans cet état ? pourquoi est-elle cloitrée continuellement dans sa chambre, pourquoi est-elle droguée aux médicaments. Il se susurre, dans la haute société Londonienne, que la famille a du quitter précipitamment la ville de Durham où ils vivaient, personne ne connaît le pourquoi mais il semblerai que la maîtresse de maison y soit pour quelque chose. Les enfants Finch n’ignorent rien de l’état de leur mère, pourtant ils ne semblent pas s’en émouvoir, trop occupés à écouter les recommandations et balivernes de leur manipulateur de père, seule, Ottie, la cadette s’interroge. Abiguail Finch va-t-elle pouvoir sortir de la léthargie dans laquelle elle est plongée depuis trop longtemps, et si Mabs pouvait l’aider ? Ne devrait-elle pas lui faire confiance ? Elle ne semble être encore qu’une enfant, pourtant la jeune fille a la tête sur les épaules et on ne peut que l’admirer quand on sait qu’elle est le soutien de sa famille.



Quatre femmes qui, on s’en doute dès le départ, vont voir leurs destins se croiser. Quel roman délicieux. Si mon personnage préféré reste Mabs, j’avoue que j’aime beaucoup les autres aussi. J’aime le courage de Mabs, sa volonté, sa persévérance. J’admire la force d’olive qui fait fi des conventions et de ce que pourrait penser la haute société. La jeune femme est aussi très réceptive au bonheur d’autrui, elle est pleine de compassion et d’empathie et n’hésite pas à aider si elle le peut. Elle est très au fait de la condition féminine, c’est une avant-gardiste. Abiguail que je finis par connaître est un personnage très intéressant qu’on aime détester au départ, il faut dire que tout est fait pour, mais parfois, derrière les vilains petits canards, se cachent des trésors. Enfin Ottie, qui fait figure de personnage secondaire mais que je tiens à citer est une jeune femme pleine de ressources, elle n’a pas de préjugés et surtout elle veut étudier, ce qui ne va pas plaire à son père qui est plutôt très rétrograde quand à la place de la femme dans la société.



Ce roman c’est d’abord une magnifique histoire de femmes, c’est aussi la force de la sororité, la solidarité féminine en action qui fait des miracles. On est constamment dans la bienveillance et dans l’humanité. Le livre devient bien vite addictif et a un petit côté thriller qui n’est pas pour me déplaire, il y a des mystères et des secrets. Je passe un merveilleux moment de lecture, transportée dans le Londres du 19 ème siècle et j’aime beaucoup les descriptions des lieux mais aussi de cette société où le fossé entre pauvres et riches ne fait que se creuser. L’auteure aborde également le thème du racisme qui est omniprésent dans la société. Un bon roman me concernant, je lui attribue quatre étoiles.




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Amour, amitié, rivalités, trahisons, antagonismes et surtout secrets de familles bien gardés sont le point de mire de cette saga d'été retraçant le destin de plusieurs membres de familles rivales issus ou non de la bourgeoisie et/ou minière.



Ce sont surtout les mineurs et leurs entourages ainsi que leurs dures conditions de travail et de vie dont il est question tout au long de cet énorme pavé mais à force de volonté d'entraide, tout ce petit monde va s'en sortir tout en affrontant à la fois épreuves et joies.



Même si parfois l'atmosphère générale semble lourde, triste, une certaine joie de vivre se dégage grâce à la bonne humeur et au fait de s'épauler entre villageois et gens aisés. Une frontière invisible s'installe entre des familles aisées pétries de bons sentiments, toujours prêtes à aider leurs prochains et celles aigries, hautaines, s'en prenant aux petites gens afin de toujours s'enrichir, mais, qu'importe !! On se laisse prendre au jeu tout en attendant une fin heureuse et joyeuse.



En bref, une bonne saga d'été que l'on apprécie à l'ombre d'un sapin et/ou parasol tout en sirotant une citronnade.

Londres, 1895. Mabs Daley, déguisée en homme, travaille sur les canaux pour nourrir ses frères et sœurs, lorsque l'opportunité d'une vie meilleure se présente à elle : la voici embauchée comme dame de compagnie au service de la riche Mrs Finch, qui semble souffrir d'une maladie mystérieuse...

Bien sûr, au début Mabs est émerveillée par ce nouvel univers doré qui s'ouvre à elle et cette magnifique demeure où elle a pris ses quartiers. Mais son emploi n'est pas si simple et elle comprend vite que la famille pour laquelle elle travaille est loin d'être idyllique. Elle croisera la route d'Olive, une riche célibataire en quête de maternité, et Otty, une fillette de 12 ans curieuse et enthousiaste.

Deux mondes vont se côtoyer par l'intermédiaire de ces héroïnes, celui du canal avec sa vie de misère et celui des maisons opulentes cachant bien des secrets. Rumeurs, confidences, sororité... Le roman raconte en particulier de manière scandaleuse la manière dont les hommes, maris, pères ou frères, ont tout pouvoir sur les femmes, et qu'il fallait à celles-ci un fort courage pour oser aller au-delà des conventions.

Malgré quelques longueurs, l'écriture de Tracy Rees est si fluide que l'ouvrage (et ses courts chapitres rythmant l'intrigue) se dévore rapidement et de fort agréable manière.

Ce roman historique, profondément féministe et qui se déroule à Londres en 1895 donne la parole à différentes femmes : Mabs, Olive, Ottie et Abigail qui viennent de milieux différents et vont être amenées à se rencontrer.

Mabel Daley à 18 ans et est issu d'un milieu très populaire, elle se démène pour aider son père, veuf, et faire vivre ses 6 frères et sœurs. Grace à une amie, et contre toute attente, elle va se faire engager dans une famille aisée qui vient d'emménager à Londres, les Finch, pour tenir lieu de dame de compagnie à la maitresse de maison qui souffre d'un mal étrange.

Leur voisine, Olive Westallen est issue d'une des familles les plus riches de la région, intelligente et déterminée elle cherche sa voie indépendamment des diktats de l'époque. Ce personnage est à mon sens le plus intéressant et le plus moderne de l'histoire : Olive n'est pas très jolie et les hommes ne lui font pas la cour? peu importe , elle sera mère célibataire et décide d'adopter une enfant. Ses parents bienveillants et ouverts d'esprit la soutienne toujours. Audacieuse et progressiste elle se questionne souvent et cherche des réponses dans les cartes. Elle est extrêmement humaine, attachante et pose un regard très affuté sur le monde et les gens qui l'entourent.

Dans la première partie, l'autrice installe le décor et ses personnages, on apprend à les connaitre et on s'attache à elles. A la moitié du livre, l'histoire s'accélère et on va peu a peu découvrir ce que cachent les époux Finch.

Cette histoire d'amitié et de sororité met en avant la condition féminine de la fin du 19ème, la vision masculine de la société véritable carcan pour les femmes qui doivent être de bonnes épouses, peu instruites et dévouées. Mais heureusement, les lignes bougent et les choses sont en train de changer grâce à la détermination de certaines personnes. Le sujet du racisme est également évoqué.

Le style est très agréable, immersif et documenté, et il est intéressant de découvrir le Londres de l'époque, ses belles demeures, la lande mais aussi ses canaux, ses quartiers pauvres et mal famés. Malgré tout et même si l'histoire est prenante, la force de Tracy Rees réside dans sa façon bien a elle de dépeindre ses personnages et de nous les rendre immédiatement très attachants.

Une lecture que j'ai vraiment appréciée.

Petit coup de cœur pour ce roman historique de Tracy Rees ❤



Je ne m’attendais d’ailleurs pas vraiment à une telle histoire avec cette couverture et la phrase de Lucinda Riley trônant sur la couverture (il faut dire que je n’ai pas trop aimé le seul livre que j’ai lu d’elle). Je m’attendais sûrement à quelque chose d’un peu plus kitsch, d’un peu moins profond.



Ici le roman prend le pas sur l’aspect historique mais il n’en reste pas moins que l’on est parfaitement mis dans l’ambiance de Londres à la fin du 19ème siècle. L’écriture est fluide et l’intrigue prenante. A travers les voix de quatre femmes, on y découvre l’histoire de l’ascension sociale de Mabs, orpheline de mère et ouvrière sur les quais vivant avec sa famille dans une toute petite pièce sale de Mushrooms court. Malgré son peu d’instruction, elle est engagée comme dame de compagnie dans une famille aisée de Hampstead. Grâce à son intelligence, elle s’intègre très vite dans ce nouveau monde et se lie d’amitié, malgré les différences de classe, avec la fille de la famille, Otty Finch et leur voisine Olive Westallen, femme riche, intelligente et célibataire, très consciente des injustices que vivent les femmes de l’époque. Olive est d’ailleurs célibataire car elle n’a pas encore trouvé l’homme qui ne briderait pas ses libertés et sa personnalité. Elle décide alors, au mépris des conventions sociales, d’adopter une petite orpheline des quartiers défavorisés de Londres…



L’autrice aborde des questions telles que la difficulté pour les femmes, quelle que soit leur classe sociale, de prendre leur place dans une société patriarcale, l’extrême pauvreté de la classe ouvrière, les relations entre les domestiques et « leurs maîtres », le statut des personnes de couleur, le travail sur les quais, les relations filiales, etc.



J’aurais apprécié en savoir davantage sur Jill et son amitié avec Otty et la fin du livre est peut-être un peu « facile ». Peu importe, j’ai passé un très bon moment de lecture grâce à ce livre que je recommande!

24h et la lecture était terminée. Ce livre est un gros coup de coeur, et ses personnages ... deux pépites.

Tommy & Josie m'ont tout de suite embarquée dans leur histoire. J'ai été touchée par leur relation, cet amour que je sentais se dessiner devant moi, par leurs ambitions, leur courage.



La plume de l'autrice est addictive, le rythme nous tient en haleine. Ce récit est plein de tendresse, avec nos deux jeunes héros qui espèrent autre chose que le chemin déjà tout tracé pour eux mais aussi leurs amis, présents tout au long du livre : Manus, Coralie, Dulcie, Walter. Chacun a son caractère et tous ensemble, ils se complètent parfaitement. Ce livre est un tableau de vie, de bonheurs et de douleurs, plein de couleurs qui s'assemblent pour construire une histoire captivante.



J'ai beaucoup aimé le cadre historique du livre, qui m'a donné envie d'en savoir plus sur notre histoire minière en France.



Ce livre est un vrai bijou qu'on dévore !

Me voici aujourd’hui pour te parler d’un roman lu en avril.



Une lecture que j’ai adoré, un de mes coups de cœur de ces 6 derniers mois.

Pourtant, je ne partais pas conquise d’avance pour plusieurs raisons.

En premier, j’ai lu un autre livre de l’auteur il y a maintenant 6 ans et c’est un de mes très gros coups de cœur : L’oiseau des neiges.

Je ne sais pas toi, mais moi lire un roman après un coup de cœur, je suis plutôt sur ma réserve.

L’autrice arrivera t’elle à m’embarquer aussi fort ?

Ensuite, sur la couverture, le bandeau indique une phrase de Lucinda Riley : la plus remarquable des nouvelles voix du Roman historique.

Je me méfie toujours de ces phrases même si j’adore l’auteur comme ici Lucinda Riley (d’ailleurs, je te parlerai d’elle très bientôt.).

Le synopsis lui avait tout pour me plaire.

Le 19e, Londres et ce mystère entourant le manoir.

Je t’en parle maintenant, car je trouve que justement ce côté mystérieux est idéal pour cette saison d’automne / hiver.



Le manoir aux roses est un roman choral qui va donner la parole à 4 femmes. 4 femmes d’âges et de conditions sociales différentes.

Un quatuor de femmes qui vont se lier, s’entraider, se soutenir malgré leurs très grandes différences.

Mags, Olive, Abigail et Ottie.

4 femmes extraordinaires chacune à leur manière.

Je trouve même que chacune d’elles auraient pu avoir son propre livre.

J’ai eu réponse à mes questions, mais elles sont tellement fascinantes que les découvrir encore davantage me plairait.

Je veux dire par là qu’avoir plusieurs personnages qui s’alternent ce n’est pas toujours évident pour s’y attacher. Pourtant, ici, je les ai toutes aimées même si évidemment, j’ai mes préférences.

c’était tellement agréable de faire partie de leur monde pendant toute la durée de cette histoire.



Grâce à ces 4 héroïnes principales, (Tu liras surtout les points de vue de Mans et Olive) l’autrice, Tracy Rees aborde dans son roman la condition féminine du 19e. Les inégalités, l’éducation, le manque de liberté, le peu de valeur qui leur est accordée, tout comme le peu de choix qui s’ouvrent à elles en tant que femmes.

Donner la parole à ces femmes venues de tout horizon, d’âges et d’éducation permet à Tracy Rees de nous montrer l’inégalité très importante de l’époque.

Une période qui me fascine, en particulier en Angleterre.

Le quartier de Hampstead, même si je ne l’ai jamais vu de mes propres yeux, est pour moi, parfaitement décrit.

Tout comme d’autre lieux cités ou visités par nos protagonistes.

Tout comme dans son autre livre (l’oiseau des neiges) j’ai retrouvé la plume visuelle de Tracy.

Une plume visuelle, mais aussi captivante.

Elle croque magnifiquement l’époque tout en incluant des personnages forts, fascinants, attachants et charismatiques.



C’est une histoire fascinante de femmes indépendantes pour l’époque et comment cela, c’était très mal vu.

Il y a des passages déchirants, mais tu verras que malgré l’adversité elles ne baissent pas les bras et surtout, leur intelligence respective va leur permettre d’agir pour ce qu’elles voient autour d’elles et qu’elles jugent inacceptable.

Chacune apporte sa force, son intrigue, ses mystères.

Tu vas lire leurs histoires respectives, comment elles font connaissance, ce qui va les lier, comment elles vont s’unir.

Une histoire captivante, pleine de personnages féminins merveilleux.



L’écriture de Tracy Rees est vive. Les personnages sont multicouches, courageux et authentiques.

L’’intrigue (les intrigues) permet de t’offrir une histoire fascinante sur les responsabilités familiales, la force, le devoir, le passage à l’âge adulte, l’amitié, l’amour, le danger, la survie et les rôles des femmes dans l’Angleterre victorienne.

Avec un petit côté cosy mystery que j’ai adoré.



Un roman touchant, fascinant et édifiant de Tracy Rees

Des personnages féminins forts, un synopsis intrigant et le regard perspicace de l’autrice sur les liens complexes, mais puissants de l’amitié entre femmes.



J’aurais d’ailleurs pu en parler dimanche pour le dimanche sororité de Stelphique



Traduction de Jessica Shapiro




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Premier roman que je viens de lire de cette auteure et probablement pas le dernier. J’ai découvert une auteure de talent et qui nous fait vivre une panoplie d’émotions avec ces multiples personnages.



Ce roman à quatre voix m’a conquise très rapidement. Je suis agréablement surprise par ce roman. Je n’avais que très peu d’attentes sinon celle de me divertir et au lieu de cela, j’ai découvert un roman bien captivant.



Je me suis rapidement attachée aux protagonistes. Pour Abigail, cela m’a pris un certain temps étant donné son caractère qui est quelque peu instable en début de roman. Olive est une femme au cœur immense. Quant à Mabs, c’est une jeune femme qui a à cœur de prendre soin de sa famille et Otty voit le monde autrement. Quatre femmes différentes, de milieux différents, dont la vision du monde et de la femme leur permet de se lier d’amitié.



Car ce roman, c’est avant tout un roman axé sur l’amitié et sur le désir de changer le monde. Quatre femmes qui désirent faire leur place dans ce monde d’hommes, quatre femmes qui décident de prendre leur destin en main et d’aller à contre-courant des conventions de l’époque.



J’ai pris énormément de plaisir à lire ce roman et j’en ressors avec le goût de découvrir les autres romans de l’auteure. Une plume fluide et agréable à lire, une structure de roman comme je les aime et des personnages tout à fait charmants. Que demander de plus?


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Le manoir aux roses Tracy Rees



– La couverture me fait tout de suite penser à la villa aux étoffes et aux héritières de Lowenhof, 2 sagas que j’adore ! « La plus remarquable des nouvelles voix du roman historique. » commente Lucinda Riley. Tout cela ne pouvait que me donner très envie de lire ce nouveau livre de chez Charleston !



-– Dès les premières pages, je suis happée par l’histoire, une intrigue intéressante où plane un certain mystère.



– La lecture est rythmée par des chapitres assez courts. On suit en alternance 4 femmes d’âge et de classes sociales différentes. Elles nous dévoilent leur vie, leurs pensées, leurs préoccupations…



– A travers ces 4 personnages féminins très attachants qui se lient d’amitié, on découvre de manière intéressante la condition des femmes et les conditions de vie de différents milieux sociaux à fin du 19ième siècle à Londres.



– La plume est très fluide et agréable à lire. Le livre se dévore. Les pages se tournent avec plaisir On ne s’ennuie pas une minute.



– C’est un beau récit passionnant et bouleversant qui nous parle d’amitié, d’entraide, de solidarité féminine mais aussi dénonce le pouvoir hommes sur les femmes, le racisme, la difficulté d’accès à l’éducation des femmes, les conditions de vie et de travail des pauvres….



–Je ne vous en dis pas plus pour ne rien vous dévoiler de l’histoire et vous inciter à découvrir ce magnifique livre qui est pour moi un GROS GROS coup de cœur ! ❤️❤️




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Je l’avoue, avant tout chose c‘est un roman dont la couverture et le titre m’ont fait craquer. J’adore! J’ai ensuite rapidement lu le résumé et il ne m’en a pas fallu plus pour que je postule à la masse critique Babelio.



On suit donc Amy Snow, une jeune fille de 17 ans qui vient de perdre sa plus grande amie, Aurelia. Plus qu’une amie, c’était celle sur qui elle se reposait. Lorsqu’Aurelia meurt, cette dernière l’invite dans une chasse au trésor. Amy alors désemparée, va suivre les indications que lui donne la défunte. C’est un voyage initiatique qui commence, un voyage qui va lui permettre de se révéler, de prendre confiance en elle et de vivre sa vie.



J’ai aimé suivre le personnage d’Amy. Sa vie n’a pas été des plus faciles et elle peut enfin suivre ses propres envies. Néanmoins, j’ai parfois eu du mal à la comprendre. Son caractère oscillant entre être une amie indéfectible et beaucoup de loyauté d’un côté et le désir de faire ce qu’elle veut de l’autre. J’ai moins apprécié qu’elle ne soit pas égale à elle même tout le long du roman mais cela fait partie du voyage initiatique et on suit finalement une vraie adolescente qui se cherche et a envie d’indépendance.



Ce qui m’avait attiré dans ce roman, c’était le côté historique et je n’ai absolument pas été déçue. On est transporté dans l’Angleterre du XIXe siècle et j’ai adoré cette époque. L’auteure a le sens du détail quand il s’agit de tenues ou de réunions mondaines, à tel point que j’ai même et envie d’aller voir à quoi ça ressemblait vraiment sur internet. Les villes où passent Amy m’ont aussi donné très envie d’y aller.



Du côté des autres personnages, si Amy et Aurelia sont bien sûr omniprésentes, on en rencontre d’autres qui sont très intéressants. J’ai beaucoup aimé faire leur connaissance et ils ne sont pas en reste et servent à merveille cette quête dans laquelle Amy s’est embarquée.



Même si on peut se douter assez rapidement du but de La quête, c’est un voyage que j’ai aimé suivre. La plume de Tracy Rees est agréable et on se laisse porter facilement. Ce n’est pas le genre de romans qui vous donnera des noeuds au cerveau mais plutôt un roman qui se lit posé tranquillement emmitouflé dans une couette au coin du feu.



C’est donc un roman que je recommande à ceux qui cherchent un bon roman historique avec une héroïne en pleine quête d’identité. C’est un roman qui se lit facilement et permet de passer un bon moment détente.
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Un sympathique roman choral, autour de l'amitié et de la condition de la femme, à Londres à la fin du XIXè siècle..

Les personnages sont variés entre les âges et les conditions sociales, et attachants. Mabs spécialement, qui porte sa famille à bout de bras, mérite la fin heureuse que l'on peut prévoir. Les liens se tissent naturellement entre elles, et se soutiennent les unes les autres.

Petit bémol : le secret qui se terre entre les murs de Willoughby Hall se devine assez rapidement, la résolution tombe sous le sens alors le roman perd un peu d'intérêt.

Le contexte historique cependant enveloppe merveilleusement l'histoire.

Un agréable moment !

J’ai découvert la plume de l’autrice l’année dernière avec « Le manoir aux roses » que j’avais beaucoup aimé. Il était donc évident pour moi de découvrir son nouveau roman et une fois encore, ce fut une belle réussite.

L’autrice nous plonge ici dans la noirceur des mines où Thomas et sa famille descendent chaque jour pour creuser les entrailles de la terre. Pour les hommes, c’est une obligation, pas d’autre choix possible, il faut suivre la trace de ses aïeux. Mais Thomas rêve d’autre chose, il rêve plus grand, il ne veut pas de cette vie sans lumière. Il va faire la rencontre de Josie qui est aussi une fille de mineur et on va suivre leur histoire, leur évolution, leurs rêves et j’ai trouvé cette histoire magnifique.

J’ai dévoré ce roman en deux jours, je me suis fortement attachée à Thomas et Josie, j’ai eu tellement peur pour eux. Armés de leur courage, ils vont affronter de nombreuses difficultés mais ils vont heureusement être soutenus et aidés par des personnes bienveillantes et ils n’auraient jamais pensé cela possible.

L’autrice évoque avec brio les difficultés de cette vie de mineur, les combats quotidiens pour leur sécurité, les maigres salaires qui leur permettent à peine de vivre, les inégalités sociales,… j’ai vraiment été emportée par ce récit que j’ai trouvé captivant du début à la fin.

Je suis vraiment ravie de cette lecture et je ne peux évidemment que vous la conseiller, c’est une histoire pleine d’amour, de tendresse, d’amitié mais aussi de secrets qui vont avoir de lourdes conséquences pour nos personnages, en résumé c’est un très joli coup de cœur.

Londres. 1895. Nous allons suivre 4 femmes :

Mabs qui doit subvenir aux besoins de ses frères et sœurs. Elle travaille dans les canaux en se faisant passer pour un garçon. Un jour, une opportunité fait qu’elle devient dame de compagnie d’Abigail Finch.

Abigail Finch est riche et malade. Mabs se rend vite compte qu’elle cache quelque chose

Olive : célibataire et issue de la bourgeoisie, elle décide contre l’avis de tous, d’adopter une petite fille.

Ottie : fille d’Abigail Finch



Le hasard fait que, d’une manière ou d’une autre leurs chemins vont se croiser.



Un roman historique qui donne la parole aux femmes ? Tout ce que j’aime. J’ai aimé les suivre dans leur quotidien. Elles sont toutes différentes mais ont su me toucher à leur manière.



J’ai adoré Olive et ses idées progressistes. Elle remet souvent en question son époque et souhaite changer les choses à sa manière. Bien qu’elle soit issue d’une des plus riches familles du coin, elle est ouverte d’esprit, parle à tout le monde, même aux moins riches.



Il s’agit d’un roman qui parle de condition féminine, de sororité, de racisme : des thèmes que j’apprécie fortement. On sent que l’autrice s’est documenté.



Petit bémol pour la fin un peu rapide pour moi.

Le roman commence en 1895 à Londres où Mabs Daley est contrainte de s'habiller en garçon pour travailler au déchargement des barges depuis que sa mère est morte et que son père se laisse couler. Elle est l'ainée de six frères et soeurs et son seul salaire suffit à peine. Son amie Lou, domestique dans une famille aisée, lui parle d'un poste intéressant pour la sortir du canal. Quand M. Finch l'embauche pour être la dame de compagnie de sa femme, Mabs n'y croit pas ! Elle qui ne sait même pas lire, n'en revient pas de sa chance. Très vite, elle déchante confrontée à des secrets de famille bien lourds. Un peu plus loin, vit Olive Westallen. Riche, pas vraiment belle, Olive vit avec ses parents. A 28 ans il semblerait qu'elle ait dépassé l'âge pour se marier, elle se décide à adopter une jeune enfant mais adopter un enfant en étant célibataire n'est pas forcément bien vue de la haute société ! le récit enchaine le point de vue de Mabs et d'Olive qui vont être amenées à se rencontrer, ainsi que celui d'Otty, la plus jeune des filles Finch.



Mon avis est mitigé après la lecture de ce roman. J'ai apprécié le contexte historique vraiment très riche, bien dépeint et assez fidèle à l'idée que je me fais de l'époque. J'ai été émue par les personnages principaux qui sont de beaux portraits de femme. Mais le roman est un peu trop feel good pour moi. Tout se termine forcément bien et de manière pas toujours convaincante. de plus, l'auteur aborde de trop nombreux sujets en périphérie de son thème principal qui est la place de la femme dans la société en Angleterre au XIXème. Pour exemple, le thème du racisme avec un personnage tellement secondaire qu'on se demande bien ce qu'il vient faire dans l'histoire ! C'est dommage ! le roman aurait, je pense, gagné à être plus court avec une écriture plus percutante et moins de digressions.



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