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Citations de Victor Hugo (8686)


L'oeil de l'homme est ainsi fait qu'on y aperçoit sa vertu. Notre prunelle dit quelle quantité d'homme il y a en nous.
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Vrai ou faux, ce qu' on dit des hommes tient souvent autant de place dans leur
vie et surtout dans leur destinée que ce qu' ils font .
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L'homme est clémence et colère ;
Fond vil du puits, plateau radieux de la tour ;
Degré d'en haut pour l'ombre et d'en bas pour le jour.
L'ange y descend, la bête après la mort y monte ;
Pour la bête, il est gloire, et, pour l'ange, il est honte ;
Dieu mêle en votre race, hommes infortunés,
Les demi-dieux punis aux monstres pardonnés.

(Ce que dit la bouche d'ombre)
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IL était content, joyeux, ravi, charmant, jeune. Ses cheveux blancs ajoutaient une
majesté douce à la lumière gaie qu' il avait sur le visage. Quand la grâce se
mêle aux rides, elle adorable. IL y a on ne sait quelle aurore dans la vieillesse
épanouie .
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Gavroche, complètement envolé et radieux, s’était chargé de la mise en train. Il allait, venait, montait, descendait, remontait, bruissait, étincelait. Il semblait être là pour l’encouragement de tous.
Avait-il un aiguillon ? oui certes, sa misère; avait-il des ailes ? oui certes, sa joie.
Gavroche était un tourbillonnement. On le voyait sans cesse, on l’entendait toujours. Il remplissait l’air, étant partout à la fois. C’était une espèce d’ubiquité presque irritante ; pas d’arrêt possible avec lui. L’énorme barricade le sentait sur sa croupe.
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LA DUÈGNE, faisant une révérence pour se retirer : - Je vous baise la main.
DON CÉSAR, lui donnant une poignée de doublons : - Je te graisse la patte.
Tiens, vieille !

Acte IV, scène 4.
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Un matin, il rencontra le procureur du roi dans une rue de Vernon, alla à lui, et lui dit : Monsieur le procureur du roi, m'est-il permis de porter ma balafre?
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Modeler une statue et lui donner la vie, c'est beau ; modeler une intelligence et lui donner la vérité, c'est plus beau encore.
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les contemplations
l'âme en fleur


II

MES vers fuiraient, doux et frêles,
Vers votre jardin si beau,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l’oiseau.

Ils voleraient, étincelles,
Vers votre foyer qui rit,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l’esprit.

Près de vous, purs et fidèles,
Ils accourraient nuit et jour,
Si mes vers avaient des ailes,
Des ailes comme l’amour.

Paris, mars 18…

p.302
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Et comme à ce banquet tout résonne ou reluit,
On y croit voir jouter la lumière et le bruit.
La salle envoie au ciel une rumeur de fête.
Les convives ont tous une couronne en tête,
Tous un trône sous eux où leur orgueil s’assied,
Tous un sceptre à la main, tous une chaîne au pied ;
Car il en est plus d’un qui voudrait fuir peut-être,
Et l’esclave le mieux attaché c’est le maître.

-Noces et festins-
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Empereur, il voulut, dans ses vœux moins timides
Quelque chose de mieux.

Il fit cette colonne ! — Avec sa main romaine
Il tordit et mêla dans l’œuvre surhumaine
Tout un siècle fameux,
Les Alpes se courbant sous sa marche tonnante,
Le Nil, le Rhin, le Tibre, Austerlitz rayonnante,
Eylau froid et brumeux.

[...]

Oh ! qui t’eût dit alors, à ce faîte sublime,
Tandis que tu rêvais sur le trophée opime
Un avenir si beau,
Qu’un jour à cet affront il te faudrait descendre
Que trois cents avocats oseraient à ta cendre
Chicaner ce tombeau !

[...]

Non. S’ils ont repoussé la relique immortelle,
C’est qu’ils en sont jaloux ! qu’ils tremblent devant elle !
Qu’ils en sont tout pâlis !
C’est qu’ils ont peur d’avoir l’empereur sur leur tête,
Et de voir s’éclipser leurs lampions de fête
Au soleil d’Austerlitz !

-A la Colonne-
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Elle était déchaussée, elle était décoiffée,
Assise, les pieds nus, parmi les joncs penchants ;
Moi qui passais par là, je crus voir une fée,
Et je lui dis: Veux-tu t'en venir dans les champs ?

Elle me regarda de ce regard suprême
Qui reste à la beauté quand nous en triomphons,
Et je lui dis: Veux-tu, c'est le mois où l'on aime,
Veux-tu nous en aller sous les arbres profonds ?

Elle essuya ses pieds à l'herbe de la rive ;
Elle me regarda pour la seconde fois,
Et la belle folâtre alors devint pensive.
Oh! comme les oiseaux chantaient au fond des bois !

Comme l'eau caressait doucement le rivage !
Je vis venir à moi, dans les grands roseaux verts,
La belle fille heureuse, effarée et sauvage,
Ses cheveux dans ses yeux, et riant au travers.
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« "Lire, c'est voyager ; voyager, c'est lire." »
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Et je vous dis alors : — Ce château dans son ombre
A contenu l’amour, frais comme en votre cœur,
Et la gloire, et le rire, et les fêtes sans nombre,
Et toute cette joie aujourd’hui le rend sombre,
Comme un vase noircit rouillé par sa liqueur.

-Passé-
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Parce que. Cette réponse de celui qui ne sait rien est aussi la réponse de celui qui sait tout.


Extrait de Quatrevingt-treize, Imprimerie Nationale : Ollendorff, 1924.
2è partie, livre IIIè, I, XI, p.146
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Avoir un roseau dans la colonne vertébrale, quelle source de fortune !
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Le monologue est la fumée des feux intérieurs de l’esprit.
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La censure est un toit mauvais, mal étayé,
Toujours prêt à tomber sur les noms qu’il abrite.
Sire, un souffle imprudent, loin de l’éteindre, irrite
Le foyer, tout à coup terrible et tournoyant,
Et d’un art lumineux fait un art flamboyant !

-Le 7 août 1829-
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C’est lui qui, malgré les épines,
L’envie et la dérision,
Marche, courbé dans vos ruines,
Ramassant la tradition.
De la tradition féconde
Sort tout ce qui couvre le monde,
Tout ce que le ciel peut bénir.
Toute idée, humaine ou divine,
Qui prend le passé pour racine
A pour feuillage l’avenir.

-Fonction du poète-
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Presque tout le secret des grands cœurs est dans ce mot : Perseverando. La persévérance est au courage ce que la roue est au levier ; c’est le renouvellement perpétuel du point d’appui.

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