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Citations de Vladimir Fédorovski (344)


Chaque année, le 5 mars, jour anniversaire de la mort de Staline, des militants communistes se réunissent sur la place Rouge pour déposer des fleurs sur sa tombe, derrière le mausolée de Lénine, au pied des murailles du Kremlin, siège du pouvoir en Russie.
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Le jardin d’Été fut le premier jardin public à la française de la capitale de l’empire des tsars. D’ailleurs son célèbre portail en fer forgé, appelé « les dentelles forgées de Saint-Pétersbourg », deviendra l’un de ses symboles. Ce n’est pas seulement le plus vieux parc de la ville, mais un véritable bijou de sa partie centrale situé sur la rive gauche de la Neva, sur une île formée par la rivière Fontanka, la Moïka et le canal des Cygnes (avec une superficie assez importante de 11,7 hectares).
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Les arts et la beauté architecturale deviennent l’essence même de Saint- Pétersbourg. Pierre le Grand chercha à promouvoir les beaux-arts dès la fondation de la nouvelle capitale. Cependant, à l’époque, il n’y avait pas encore de véritable école académique. Seuls quelques ateliers privés commençaient à apparaître grâce au soutien de la cour impériale. Mais à partir de 1741, sous le règne de l’impératrice Élisabeth, fille préférée de Pierre le Grand, Saint Pétersbourg a opéré une véritable percée dans l’art occidental.
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Saint-Pétersbourg possède sans doute la plus célèbre école de ballet du monde, l’école de ballet Vaganova. Sa fondation remonte au XVIIIe siècle. À l’époque, Pierre le Grand s’était personnellement intéressé à la danse. En effet, ce grand tsar composait lui-même des ballets. Il y dansa et lança la mode de l’art chorégraphique à la Cour. L’infatigable souverain avait une passion pour les danses européennes au rythme rapide, obligeant ses compagnons à sautiller une bonne partie de la nuit : cela faisait partie de son programme d’« adaptation de la société russe à la civilisation ».
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J’aime Saint-Pétersbourg, du fond de mon âme et de tout mon coeur.
La ville fondée par Pierre le Grand m’accompagne chaque jour de ma vie, dans les périodes les plus difficiles comme dans les moments de bonheur.
Certes, mon amour est inconditionnel, souvent partisan, mais, que voulez-vous, la cité des tsars fait battre mon coeur que ce soit pendant les nuits blanches, au début du mois de juin quand la clarté s’étire jusqu’à l’aube, ou en hiver, avec ses couleurs étonnantes sur la toile de fond des neiges immaculées…
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Les autres rispostaient : "N'imitons personne, et surtout pas cet Occident pourri et perfide ! La civilisation russe est une antithèse de leur esprit matérialiste par le bien être et la rentabilité. Le Progrès, cherchons-le, mais qu'il soit obtenu de notre manière. La Russie doit rester un monde à part."
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Le KGB en Russie c'est comme l'ENA à Paris ; c'est au KGB que l'on formait les cadres de l'administration...."
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Dostoievski décrivait ainsi les starets, ces vieux sages de l'orthodoxie en quête de : spiritualité absolue, qui vivaient en dehors de la hiérarchie ecclésisatique : "Celui qui prend la volonté d'autrui entre ses mains et le guide vers la lumière."
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"Raïssa donne du grain à moudre aux apparatchiks du parti. Elle n'est pas facile à vivre. On la dépeint comme autoritaire, exigeante, goûtant avec un plaisir trop visible les plaisirs du pouvoir. En concédant une place prépondérante à son épouse, le dernier président d'URSS remet à l'honneur la tradition du XVIII e siècle qui vit en Russie le règne de cinq impératrices.
Cette pratique est l'une des causes de sa brouille avec Boris Eltsine, lequel dénonce, dès 1987, cet activisme féminin. A l'époque, la population très misogyne supporte mal la présence de cette "occidentaliste" dans 'ombre du chef du Kremlin."

Fédorovski cite plus loin Anatole Leroy-Beaulieu dans son ouvrage L'Empire des tsars : " Si l'on peut reprocher parfois aux hommes quelque chose de féminin, c'est-à-dire de mobile, de flexible, de ductile ou d'impressionnable à l'excès, les femmes, en comparaison, ont dans le caractère et dans l'esprit quelque chose de fort, d'énergique, de viril en un mot, qui, loin de rien enlever à leur grâce et à leur charme, leur vaut souvent un singulier et irrésistible ascendant."
Ce qui vient un peu tempérer le propos d'avant de Fédorovski qui ne laisse pas de me surprendre comme celui de Leroy-Beaulieu en définitive -il faut faire attention à ce qu'on dit - , est-ce la nature même de la femme russe, où un tant soit peu lié à la conjoncture, car il a bien fallu qu'elle s'adapte et avait-elle le choix entre être femme ou prendre la pioche dans ce système totalitaire qui prêchait l'égalitarisme pour un prétendu idéal de chances données à tous. Après la pauvreté paysanne, le bolchevisme, les privations, avait-elle le choix de se faire une pouponnette ? Il est vrai que ce côté hommasse, dur - le guide du routard m'en apprend autant sur la question - persiste chez de nombreuses femmes russes, mais il faut nuancer et corréler cela aux systèmes passés qui fussent impériaux ou bolcheviks. Il faut le cuir épais aussi quand on vient de Sibérie, n'est-ce-pas Raïssa ! On n'est pas loin de friser les qualificatifs ridicules !..
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Vladimir Fédorovski
Si Khroutchtchev évoqua les crimes de son prédécesseur lors du XXe Congrès du PCUS en 1956, son objectif était toutefois - à la différence de Gorbatchev - de perpétuer la dictature du parti communiste, en renforçant notamment la Nomenklatura. Son fameux rapport secret de 1956 disculpait la classe dirigeante des crimes de l'ère précédente, en en rejetant exclusivement la responsabilité sur Staline..
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Flânant sur les boulevards moscovites, entre hautes façades en briques et monastères, ils se confient l'un à l'autre. Ils parlent de leur enfance, de leurs premiers émois, de la dernière pièce qu'ils ont vue, de la littérature française qu'ils adorent, de Flaubert et Maupassant, de leur préférence commune pour Balzac - ils parlent de tout, sauf de politique. Sous le règne de Staline, la plus élémentaire prudence commande le silence sur ce sujet. A l'époque un soviétique sur 5 travaille pour la police secrète. Et tous deux, d'origine campagnarde, se méfient de la grande ville, de ses conventions et de ses réseaux opaques, ce qui contribue à les rapprocher.
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Peut etre interessant a lire pour connaitre la Russie et ses dirigants le KGB mais on apprend ce qu ils veulent qu on qu on découvre .Le portrait de Poutine n est ni sombre ni clair. C est triste de voir um empire s écrouler..
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Massif, carré, avec son épaisse chevelure grise, Eltsine ressemble à l'homme de la rue, tandis que la population considère avec méfiance l'allure trop occidentale de Gorbatchev. Quand Eltsine part en tournée politique aux USA, Raïssa propose de le faire suivre jour et nuit par une équipe de télévision. Et elle obtient ce qu'elle veut: un film d'horreur montrant Boris ivre mort avec des députés américains, pissant au pied de son avion sous le nez des journalistes et donnant l'image pathétique du boyard russe à l'ancienne. Elle jubile et fait diffuser les images sut toutes les chaînes russes. L'effet est catastrophique pour elle, mais immédiat pour Boris: sa popularité monte en flèche! Les Russes se retrouvent en lui. Alors que Gorbatchev incarne désormais l'homme d'une camarilla politique vieillie, corrompue et méprisée, Eltsine devient le leader le plus apprécié de l'empire, il incarne l'avenir.
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Le tour du petit Boris n’arriva que dans l’après midi : « Le prêtre qui avait déjà ingurgité pas mal d’alcool, tenait à peine sur ses jambes. Il me prit des mains de mes parents, me mit dans l’eau… et m’y oublia : il se disputait avec un autre fidèle. Au début, mes parents, qui se tenaient respectueusement à quelque distance, ne saisirent pas ce qui se passait. Finalement, ils se rendirent compte de la situation : ma mère bondit en hurlant, et me repêcha au fond de la bassine. On me fit recracher l’eau. Le prêtre ne se montra pas autrement ému : « Allez, s’il est capable de survivre à cela, c’est que c’est un garçon solide… Je le baptise Boris. » (…) Mais l’histoire ne dit pas si tant d’eau lustrale ingurgitée d’un coup dans sa bassine n’a pas déterminé sa propension future aux boissons fortes.
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Et Pasternak de préciser : "Je me souviens de son ultime remarque : "Demain, c'est moi qui serai à leur place"...Il ne se faisait guère d'illusions." De ce fait, ils seront tous liquidés.
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"Une révolution sans pelotons d'exécution n'a aucun sens" (Lénine)
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Une particularité architecturale de Pétersbourg, ville envoûtante, les ponts au nombre de trois-cent quarante deux. Certains comme le pont aux Lions, sont de véritables chefs d'oeuvre et sont à ce titre devenus une sorte d'emblème de la cité. Malgré la rigueur du climat, les voies restent navigables d'avril à novembre, mais pour assurer chaque nuit le passage des bateaux, les tabliers de vingt-deux ponts situés sur la Neva et les principaux canaux sont levés, soulignant l'aspect insolite du lieu.
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Le XXe siècle va apporter à l'ancien Empire russe des tourments et des tragédies sans nom, des morts par dizaine de millions, mais pourtant...
Pourtant, les grandes amours ne meurent jamais : nous les gardons toujours dans notre coeur, telle "la volupté des neiges" de la Russie immémoriale.
Comme l'a écrit la grande poétesse Anna Akhmatova dans "Première chanson" :

Toujours on nommera cela
Immortel amour.
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Le 15 juillet, il se sentit mieux, presque dispos. Il lui demanda une coupe de champagne et elle fit porter une bouteille dans sa chambre. Les fenêtres étaient ouvertes sur les sapins noirs du parc, les parterres de fleurs, les allées bien dessinées auxquelles il reprochait une grande absence de fantaisie, et de naturel. Il but sa coupe, puis il lui sourit et lui dit soudain, l'air un peu étonné : "Je meurs", et il rendit son dernier souffle.
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C'était d'une présence réelle qu'il avait besoin, c'était d'entendre une voix chaleureuse, un rire éclatant, de sentir autour de lui le mouvement et la vie, cette vie ardente qu'il aimait tant chez elle et qu'il sentait fuir de son corps et l'abandonner inexorablement, quinte de toux après quinte de toux, hémorragie après hémorragie.
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