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Citations de Walter Scott (260)


Le diable à fort à faire quand des ennemis se rencontrent sur le pied de l'amitié.
(Louis XI à Quentin)
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Sans être cruel de gaieté de coeur, le Balafré avait contracté, par habitude, beaucoup d'indifférence pour la vie et les souffrances des hommes.
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Walter Scott
Cette exquise délicatesse qui rend les choses et les gens ordinaires intéressants dans leur banalité grâce à la vérité de la description et des sentiments m'est refusée.

(Walter Scott à propos de Jane Austen)
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S’ils avaient eu le temps de se connaître parfaitement avant de s’abandonner à la passion qui les dominait, Ravenswood eût inspiré trop de crainte à Lucie pour qu’elle eût pu lui accorder de l’amour, et lui-même aurait regardé la douceur et la docilité de miss Ashton comme une faiblesse d’esprit qui la rendait peu digne de son attachement.
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Outre ces maux, un autre fléau, fruit des longues guerres entre l’Angleterre et la France, ajoutait encore aux malheurs de cet infortuné pays. De nombreux corps de soldats, réunis en bandes sous des chefs qu’ils choisissaient eux-mêmes parmi les aventuriers les plus braves et les plus heureux, s’étaient formés, en diverses parties de la France, du rebut de tous les autres pays.

Ces soldats mercenaires vendaient leurs services au plus offrant ; et quand ils ne trouvaient pas à les vendre, ils continuaient la guerre pour leur compte, s’emparaient de tours et de châteaux convertis par eux en places de retraite, faisaient des prisonniers dont ils exigeaient des rançons, mettaient à contribution les villages et les maisons isolées ; enfin justifiaient, par toutes sortes de rapines, les épithètes de tondeurs et d’écorcheurs qui leur avaient été données.
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Quelque habileté en équitation qu’eût Sir Kenneth dès sa tendre jeunesse, le cheval le plus rapide qu’il eût jamais monté était une tortue en comparaison de ceux de l’Arabe. Les sables s’effaçaient sous leurs pieds ; ils semblaient dévorer le désert devant eux ; les milles disparaissaient avec les minutes, et cependant leur vigueur ne semblait pas décliner, et leur respiration était la même que lorsqu’ils avaient commencé cette course étonnante. Leur mouvement, aussi facile qu’il était rapide, ressemblait plus au vol qui traverse l’air qu’à une course sur terre, et n’était accompagné d’aucune sensation désagréable, excepté l’effroi qu’éprouve naturellement celui qui se sent emporter avec une aussi inconcevable rapidité, et la difficulté de respirer, occasionnée par la vélocité avec laquelle il traversait l’air.
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Deux circonstances seulement jetaient quelque amertume parmi les douceurs de cette union embellie par une affection mutuelle : la première, fléau commun à toute l’Écosse, était l’état malheureux de ce pays, déchiré par les dissensions intestines, et où l’épée de chaque homme menaçait à chaque instant le cœur de son voisin. Glendinning s’était montré ce que Murray avait attendu de lui, un ami solide, brave dans le combat, sage dans le conseil, s’attachant à lui par reconnaissance dans des occasions où, sans ce motif, il eût été plus porté à rester neutre, sinon même à se ranger de l’autre côté. Aussi, dans ces temps où de nouveaux dangers menaçaient chaque jour, sir Halbert Glendinning (car il a droit désormais au titre de chevalier) était continuellement appelé près de son patron pour l’accompagner dans quelques expéditions éloignées, dans quelques entreprises périlleuses, ou pour l’aider de ses conseils dans les intrigues difficiles d’une cour à demi barbare. Il faisait donc de fréquentes et longues absences, loin de son château et de sa dame. À cette première cause de chagrin, nous devons ajouter que le ciel ne leur avait point accordé d’enfants, seule distraction qui eût pu charmer les loisirs de lady Avenel, sans cesse privée de la société de son époux.
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Les peintres parlent de la difficulté d'exprimer plusieurs passions à la fois sur une même figure ; il n'est pas moins difficile pour les moralistes d'analyser la combinaison des motifs qui deviennent les mobiles de nos actions.
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- L'Ecosse, dit Cunningham, est un pays trop froid pour les sauterelles, et trop pauvre pour les voleurs.
- Ou peut-être, ajouta Guthrie, John Highlander ne veut-il pas souffrir d'autres voleurs que lui.
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Les joutes et les tournois, les divertissements et les fêtes multipliées de chaque petite cour de France, attiraient dans ce royaume tout aventurier qui ne savait où aller ; et en y arrivant, il était rare qu'il ne trouvât pas quelque occasion d'y donner des preuves de ce courage aveugle, de cet esprit téméraire et entreprenant auxquels sa patrie plus heureuse n'offrait pas de théâtre.
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Contre l'inconvénient de se faire une trop haute idée d'autrui, il n'est pas meilleur antidote que d'avoir, au même moment, une excellente opinion de soi-même.

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- Malheureuse, très malheureuse créature ! Réfléchis ! Laisse-moi aller vite quérir un prêtre... Ces hommes attendront encore un peu... Je vais les soudoyer à cette fin, dit Quentin... A quoi peux-tu t'attendre, mourant avec de telles opinions et impénitent ?
- A me dissoudre dans les éléments, dit l'athée endurci en pressant sur sa poitrine ses bras entravés. Mon espoir, ma conviction et mon attente sont que le mystérieux corps humain se fondra dans la masse totale de la nature, pour se reconstituer sous les autres formes qu'elle donne chaque jour à celles qui chaque jour disparaissent, et revenir sous des formes différentes, les particules aqueuses se joignant aux cours d'eau et aux pluies, les parcelles terreuses allant enrichir leur mère, la terre, les parties aériennes gambader dans la brise, et celles qui sont constituées de feu, entretenir l'éclat d'Aldébaran et de ses frêres. C'est dans cette foi que j'ai vécu et que je mourrai ! Hors de ma vue ! Va-t-en. Ne m'importune pas davantage. J'ai dit le dernier mot qu'entendront des oreilles mortelles !
(chap. 34 - L'Éxécution)
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Au milieu des misères et des horreurs que faisait naître un état si déplorable des affaires publiques, la prodigalité était portée jusqu’à l’excès par les nobles subalternes, qui, jaloux d’imiter les grands princes, dépensaient, en déployant un luxe grossier mais magnifique, les richesses qu’ils extorquaient au peuple.

Un ton de galanterie romanesque et chevaleresque (qui cependant dégénérait souvent en licence) était le trait caractéristique des relations entre les deux sexes. On parlait encore le langage de la chevalerie errante, et l’on continuait à s’assujettir à ses formes, quand déjà le chaste sentiment d’un amour honorable et la généreuse bravoure qu’il inspire avaient cessé d’en adoucir et d’en réparer les extravagances.

Les joutes et les tournois, les divertissements et les fêtes multipliées de chaque petite cour de France, attiraient dans ce royaume tout aventurier qui ne savait où aller ; et en y arrivant il était rare qu’il ne trouvât pas quelque occasion d’y donner des preuves de ce courage aveugle, de cet esprit téméraire et entreprenant auxquels sa patrie plus heureuse n’offrait pas de théâtre.
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Eh bien ! répondit Cédric, que ce faucon me déchire de son bec et de ses griffes, que ma langue ne dise pas un mot qui ne soit avancé par mon cœur, je mourrai en Saxon, fidèle à ma parole, franc dans mes actions. Je t’ordonne de te retirer. Ne me touche pas, ne me retiens pas ! La vue de Front-de-Bœuf lui-même me serait moins odieuse que celle d’une femme dégradée et avilie comme toi.
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Ne me réponds pas, reprit le templier, en alléguant la différence de nos cultes ; dans nos conclaves secrets, nous nous moquons des contes d’enfant. Ne pense pas que nous soyons restés longtemps aveuglés sur la folie idiote de nos fondateurs, qui abjurèrent toutes les délices de la vie pour le plaisir de mourir martyrs de la faim, de la soif et de la peste, et par le fer des sauvages, tandis qu’ils s’efforçaient en vain de défendre un désert aride, qui n’avait de valeur qu’aux yeux de la superstition.

Notreordre eut bientôt adopté des vues plus larges et plus hardies, et découvrit une meilleure compensation à ses sacrifices. Nos immenses possessions dans tous les empires de l’Europe, notre haute réputation militaire, qui fait que la fleur de la chevalerie, dans tous les climats chrétiens, s’est rangée sous nos bannières, voilà le sûr moyen d’atteindre un but que nos pieux fondateurs n’ont jamais rêvé, et qui est également caché à ces lâches esprits qui entrent dans notre ordre avec les anciens principes, et dont la superstition fait notre instrument.
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– Je te dis que le Bourguignon prend les armes, et qu’il est à la veille de contracter alliance avec l’Anglais. Édouard, qui n’a rien à faire maintenant dans son pays, nous fera pleuvoir des milliers d’hommes par cette malheureuse porte de Calais.

Pris séparément, je pourrais les cajoler ou les défier, mais réunis, réunis !... et avec le mécontentement et la trahison de ce scélérat de Saint-Pol ! C’est ta faute, Olivier : c’est toi qui m’as conseillé de recevoir ici ces deux femmes, et d’employer ce maudit Bohémien pour porter leurs messages à leurs vassaux.

– Vous connaissez mes motifs, Sire. Les domaines de la comtesse sont situés entre les frontières de la Bourgogne et cel-les de la Flandre. Son château est presque imprenable, et elle a de tels droits sur les domaines voisins, que s’ils étaient convenablement soutenus, ils donneraient du fil à retordre au Bourguignon. Il faudrait seulement qu’elle eût pour époux un homme bien disposé pour la France.
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Éveille brusquement le tigre des déserts d’Hyrcanie,
Dispute sa proie au lion à demi affamé ;
Moins grand est le risque de ranimer le feu ensommeillé
Du féroce fanatisme.
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— Je n'aperçois rien qui permette de l'identifier plus précisément, mais l'ayant vu une seule fois déployer sa force dans une bataille, il me semble que je pourrais le reconnaître au milieu de mille guerriers. Il se rue vers le combat comme si on l'invitait à un banquet. Il y a en lui plus que de la pure force, c'est comme si toute l'âme et toute l'énergie du champion étaient contenues dans chacun des coups qu'il porte contre ses ennemis. Que Dieu l'absolve du péché de tuerie ! C'est effrayant, et pourtant magnifique, de voir comment le bras et le cœur d'un seul homme peuvent triompher d'une multitude.
— Rébecca, dit Ivanhoé, tu viens de dépeindre un héros.
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Comme il ne manquait pas de le répéter souvent, les terres de Bradwardine, et Tully-Veolan e autres, avaient été érigées en baronnies franches par une charte de David Ier cum liberali potestate hahendi curias et justifias cum fossâ et furcâ, et saka et soka, et thot et theam et infangthief, sive hand habend, sive bak-barand: phrase cabalistique dont peu ou nulle personne ne pouvaient donner le sens littéral, mais qui voulait dire, en somme, que le baron de Bradwardine pouvait, selon son bon plaisir, emprisonner, juger et faire exécuter ses vassaux délinquants, comme Jacques Ier ; cependant celui qui possédait ce droit aimait mieux en parler que le mettre en exercice.
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Quentin conclut de ce discours que le syndic était du nombre de ces gens qui se paient, en murmurant et en grondant, des services qu'ils rendent aux autres, et dont le seul motif, en se plaignant ainsi, est de donner une plus haute idée de ce qu'ils ont pu faire. Il garda donc un silence prudent, et permit au bourgmestre de s'étendre tout à son aise sur les pertes et les dangers auxquels il s'était exposé et s'exposait encore en ce moment, par suite de son zèle pour le bien public et de sa bienfaisance désintéressée pour ses semblables ; sujet qui le conduisit jusqu'à la porte de sa maison.
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