Youn In-Wan

Dans cette 6e intégrale de la saga du "Nouvel Angyo Onshi", aux nouvelles couvertures très classes, Mun-su dérive au fil de ses souvenirs dans l'univers chimérique du Mandarage, car il s'est lui-même empoisonné avec de la mandragore pour échapper à la mort… Nous revisitons de manière idéalisées les précédentes aventures de Mun-su et ses compagnons, avant d'assister à la terrible Bataille de Que Ta Chun durant laquelle il conduisit les héros du Jushin contre les troupes infernales de la déesse-démone Kaidaten, puis aux jours heureux où démissionnaires de son poste de général en chef il passa à Britannica des jours heureux avec Kewil-Hyang son amour de toujours ! Nous découvrons également tous ses compagnons d'avant leur passage du Côté Obscur, et comment un certain Ajite trompa tout son monde pour les amener tous et dans les ténèbres les lier…

Entre Corée dark fantasy et Angleterre dreadful punk, le dessinateur atteint des sommets de supracooltitude, mais on se doute bien qu'il y a quelque chose de pourri dans l'univers onirique qui se dévoile sous nos yeux :

- à plusieurs moments Mun-su piégé dans ses propres souvenirs se demande s'il est dans un rêve ou dans la réalité…

- le lecteur qui connaît le fonctionnement du mandarage voit que notre héros est plus proche du cauchemar que du rêve, donc que s'il est piégé dans un monde chimérique ce n'est pas forcément celui du mandarage…

Dans le monde réel Sauron est de retour pour plonger de nouveau le monde dans les ténèbres, définitivement cette-fois, mais Frodon ne désarme pas et prend tous les risques pour sauver Aragorn tandis que ses compagnons se rassemblent sous la bannière d'un Gandalf en colère ! To Be Continued !!!



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Challenge Pavés 2016-2017 6/9

Dans cette 7e intégrale de la saga du "Nouvel Angyo Onshi", aux nouvelles couvertures très classes, Mun-su continue de dériver au fil de ses propres souvenirs dans l’univers chimérique du Mandarage, car il s’est lui-même empoisonné avec de la mandragore pour échapper à la mort… Attention nous sommes dans le passage le plus noir, le plus sombre, le plus violent et le plus tragique de la série pour résolument Dark Fantasy (âmes sensible s’abstenir) car le Sauron coréen met en œuvre tous ses plans : son coup d’Etat est un succès brillant, un à un il fait sombrer dans le désespoir le plus profond tous les défenseurs du Jushin, et jubile à manipuler et embrouiller tout son monde pour paralyser ceux qui n’ont pas encore abdiqué… Le messie du mal fait basculer le monde dans les ténèbres, et il s’amuse comme un petit fou à vouloir transformer les hommes en démons et à faire de la réalité un enfer sur terre. A ce petit jeu-là le légendaire commandant Mun-Su et la belle Kewil-Hyang sont ses jouets préférés : le calvaire des amants maudits est insoutenable, et quand la belle réalise l’ultime sacrifice pour échapper aux manipulations de celui qui a apporté le chaos et la désolation à l’humanité, Mun-Su devient la Colère de Dieu sur Terre !!!

Mais Mun-Su a comme un doute : ce qu’il vit est-il réel, lui qui est hanté par la voix d’un dénommé Banja qui ne cesse de répéter « Encore un peu de patience, Seigneur Angyo-Onshi ! Je vais vous réveiller ! » ? Dans le passé le Sauron coréen fait basculer les héros du Côté Obscur, mais un homme averti en vaut deux dans la réalité du présent il doit compter avec la Communauté réunie par l’Aragorn coréen. Et comme il a oublié d’être con, c’est sans hésitation qu’il envoie ses Nazgûls assassiner le Frodon Sacquet coréen dernier porteur de l’Espoir dans un monde où noir c’est noir il n’y a plus d’espoir !



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Challenge Pavés 2016-2017 7/9

Dans cette 8e intégrale de la saga du "Nouvel Angyo Onshi", aux nouvelles couvertures très classes, Mun-su finit de dériver au fil de ses propres souvenirs dans l’univers chimérique du Mandarage, car il s’était lui-même empoisonné avec de la mandragore pour échapper à la mort…

Ajite est en colère parce que ses petites manipulations pour briser Mun-su ont échoué, donc il tue et massacre à qui mieux mieux pour trier le bon grain de l’ivraie en vu d’établir le monde parfait où le vice régenrait… Mais Mun-su est en colère parce que ses petites manipulations ont détruit l’amour de sa vie, et à trop vouloir tricher avec les lois de la nature le messie des ténèbres a octroyé au rebelle de lumière les moyens de lui péter sa gueule ! La confrontation est dantesque, et le dieu-démon qui pleurniche comme un sale gosse pourri-gâté fait tout exploser pour sa peau… Le grand corrupteur disparaît temps que le grand libérateur, et pour les habitants du Jushin c’est la délivrance… Mais pas pour Mun-su prisonnier tant par sa conscience que par son serment de débarrasser définitivement le monde de la menace représentée par d’Ajite… Car finalement Mun-su est moins l’otage de ses propres souvenirs que des nouvelles manipulations d’Ajite pour le briser : le dieu-démon, pervers narcissique dans toute se splendeur, n’a aucunement appris de ses erreurs et à trop vouloir en faire permet à Mun-su de se libérer du piège dans lequel il était tombé !

Le Général Mun-su est de retour, et après avoir libéré ses compagnons et mit au défi sa Némésis de l’affronter, il rassemble une Grande Alliance pour aller maraver du méchant : VOICI VENIR L’ANGYO ONSHI !!! Le Sauron coréen lâche ses Nâzguls sur les membres de la Communauté de Mun-su : les combats sont à la fois épiques et tragiques, et franchement on ne voit cela que dans les plus grands chefs-d’œuvre de l’heroic-fantasy ! Les forces du mal ont sur le papier largement l’avantage, mais ce qui compte vraiment s’est moins de l’emporter que de montrer ce qu’on est prêt à sacrifier pour défendre une juste cause à laquelle les gros crevard qui ne croit en rien ni personne ne comprendront jamais… Mun-su a un plan, mais son temps est compté et la Grande Faucheuse le suit comme son ombre pour récupérer son dû… TO BE CONTINUED !!!



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Challenge Pavés 2016-2017 8/9

Dans cette 9e intégrale de la saga du "Nouvel Angyo Onshi", aux nouvelles couvertures très classes, nous assistons dans une 1ère partie à la lutte finale de Bien et de Mal : tandis que font rage des combats homérique autant épiques que tragiques, Mun-su / Aragorn et Banja / Frodon s'enfoncent seuls dans les ténèbres pour ramener la lumière en Chun-Hyang leur amie passée du Côté Obscur de la Force… Tout cela ne plaît pas au maître du mal Ajite qui décide de venir en personne en finir une bonne fois pour toutes... le Dieu-Démon qui n'a cessé de philosopher sur la malveillance infinie des humains ne pensait en être un jour la victime : un être humain affronte un être divin, mais si les miracles n'existent pas Mun-su a un plan pour l'emporter avec lui dans le tombe… le dernier regard de l'antihéros badass est terrifiant, si terrifiant qu'il terrifie le Prince des Ténèbres lui-même : dans les derniers instants de sa vie, Mun-Su plus que la colère de dieu sur terre est la colère de l'humanité tout entière ! (SIC SEMPER TYRANNIS : personne ne peut s'opposer à la vengeance du peuple). L'ultime fin en décontenancera plus d'un et peut être sujette à diverses interprétations. Mais toujours est-il que les héros partis aux Champs Elysées, la relève est déjà bien assurée : VOICI VENIR L'ANGYO ONSHI !!!

La 2e partie est un préquel constitué de récits courts de qualité graphique moindre, consacrés à Chun-Hyang et Min-Ryong, l'écuyer Banja, l'épéiste Wonsul, Mun-su, Hemosu et Kewil-Hyang, ainsi qu'un prototype qui n'est pas sans rappeler le prototype du manga culte "Berserk" (sûrement un hasard ^^).



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Challenge Pavés 2016-2017 9/9

L'histoire du Nouvel Angyo Onshi débute dans un calme plat. Le royaume du Jushin n'existe plus, terrassé par une force inconnue. Les régions limitrophes ne sont contrôlées que par des gouverneurs cupides et assoiffés de pouvoir et de sang. Dans ce royaume, marche un homme, un dernier Angyo Onshi, justicier de l'ancien royaume du Jushin. Mun-Su est l'anti-héros par excellence. Derrière cet air bourru, misogyne et méchant se cache un homme blessé, torturé, malade et surtout clairvoyant. Mun-Su, par sa propre volonté sait regarder au-delà des apparences pour atteindre la véritable nature de l'être humain.

Ce n'est pas un don, ce n'est pas non plus son point fort, c'est juste que depuis le début de son existence, Mun-Su sait faire la part des choses entre ce qui existe, ce qui n'existe pas comme ce qui doit et ce qui ne doit pas. C'est ce qui fait toute l'originalité et la complexité de ce manga.

D'un côté, Mun-Su est ancré dans sa réalité, dans sa souffrance et sa misère. De l'autre, Ajite (le plus grand méchant de tous les temps) est persuadé de sa lumière, de son illusion et de son désir d'un monde en paix (euh, merci Miss France).



Chaque personnage est important. Personne n'est laissé à l'écart. Quand le jeune gouverneur de l'Est se trouve perdu face à la modernité de ses ennemis, il est celui qui revient pour libérer le monde et adopter ce qu'il a appris. Quand la jeune gouverneur de l'Ouest, libérée de l'emprise de ses propres mensonges (magnifique histoire…) se remet enfin à sourire, elle est celle que l'on retrouve pour calmer les esprits et déceler le vrai du faux.

Mun-Su, ancien général du royaume de Jushin va par sa force et son charisme regrouper tous ses anciens soldats, loyaux mais coupables d'avoir suivis Ajite pendant la chute du royaume. Énorme coup de cœur pour le jeune soldat Wonsul, qui aspire à la mort pendant 10 tomes, devenu mort-vivant puis bête infâme, et qui enfin la trouve, accueillie par un sourire comme aucun mangaka n'en fait d'aussi beau.

Le Nouvel Angyo Onshi c'est un mélange de sentiments humains, d'histoires personnelles et surtout ponctuée par des dessins somptueux. Ne vous arrêtez pas aux premiers volumes, le dessin évolue, se retravaille devant nos yeux pour finir par des volumes à couper de souffle.

Je pourrais en dire encore des tonnes, mais je rajouterais seulement que la plupart des textes sont des adaptations de contes coréens. Il y a toujours une note de l'auteur qui nous explique le conte d'origine.

Ne passez pas a coté non plus du volume bonus, publié il y a quelque temps, qui retrace les rencontres des héros.

A lire, à savourer, à déguster et surtout à sentir comme si vous étiez le principal compagnon de Mun-Su, Chun-Hyang et de l'écuyer…
Lien : http://xoarum.jimdo.com/

Ce tome 18 de la saga du "Nouvel Angyo Onshi" est un recueil de récits courts :



* Dans "La Nouvelle Chun-Hyang", nous revivons la rencontre de Mon-Ryong le vétérinaire avec une étrange jeune fille tombée du ciel… (mdr le dromadaire parlant qui lui dit de se méfier des esprits et des fées ^^)



* Dans "Wonsul", nous revivons la jeunesse du futur champion de l’Unité des Fleurs… Nous découvrons un ado mal dans sa peau, méprisé par un père dur et exigeant, qui vit dans l’ombre de son défunt frère aîné sans savoir si c’est dans la gloire ou dans la honte qu’il est décédé, qui part affronter les démons pour découvrir que le pire des démons c’est l’homme, et qui retrouve brièvement l’inconscience de la jeunesse en se liant d’amitié avec un enfant sans savoir qu’il s’agit d’un monstre parmi les monstres… Brisé avant même de devenir un homme, Wonsul s’accroche de tout son âme au légendaire général Mun-su !



* Dans "L’Ecuyer", le Frodon Sacquet coréen croise la tombe de ses anciens compagnons se remémore les jours heureux où il combattait le mal avec ses amis…



* Dans "La Chanson du ciel, du vent et des étoiles", on en apprend sans doute plus sur la relation entre Mun-su, Hemosu et Kewil-Hyang que dans tout le reste de la saga… Nous découvrons un roturier qui vit douloureusement un complexe d’infériorité envers ses amis hauts-aristocrates qui après une période d’infortune retrouvent leur rang… Mais ses amis sont prêts à tout pour qu’il ne s’enfonce pas dans les ténèbres du désespoir !



* "Les Fous" est un récit bonus qui n’est pas sans rappeler le prototype du "Berserk" de Kentaro Miura… Donc on a un maître assassin sans foi ni loi avec son épée vivante, qui se montre à la fois cabotineur et plus qu’intéressé par l’argent, une gentille papesse chaste et innocente, un cardinal libidineux tout droit sorti de la légende noire des Borgia, des démons qui se font passer pour des anges, et un ange déchu à l’apparence d’angelot avec une tête de papy pervers… (mais on aurait quand même pu se passer des monstres à langues phalliques se réjouissant à l’avance de faire subir les derniers outrages à une jouvencelle)



Ces récits sont très corrects, mais scénaristiquement et graphiquement c’est dur de passer après l’apogée du tome 17 !

J'ai eu du mal à venir à bout de ce tome-ci, qui ne sert pas à grand chose (mais il est compris dans le double tome 9, bref, au moins j'ai tout fini !).



Les origines de nos personnages ne sont pas vraiment fouillées, c'était sans doute juste une manière de rajouter un tome, inutile de mon point de vue.



La dernière nouvelle "les fous", c'est le délire le plus complet, et j'ai toujours pas compris ce qu'est "l'assassin", à part un ersatz d'Elric.



Bref, pas convaincue... A part par les dessins, encore et toujours !

Le nouvel Angyo Onshi c'est à la fois un anti-héros aux moeurs parfois douteuses, un humour grinçant et efficace, ou encore des dessins superbes, qui permettent de se plonger avec une facilité déconcertante dans l'ambiance du manga. Le tout porté par un scénario original et captivant, qui en fait un excellent manga. Un must!

Agréablement surpris par la première lecture du manga Le Nouvel Angyo Onshi, il mérite amplement toutes les éloges qui le précèdent. Ce sont deux Coréens qui signent cette oeuvre composée en 17 tomes.



Le manga nous raconte l'histoire vieille de plus de 500 ans des Angyo Onshi, des personnes servant d'agents secrets à la cour du Roi de Corée. Ils voyageaient incognito à travers tout le pays pour surveiller les gouverneurs locaux et punissaient tous les fonctionnaires corrompus qui ne respectaient pas la loi et les concitoyens. Des agents de bonnes morales qui étaient considérés comme de véritables héros par tout le peuple. C'est ce que nous apprend ce manga, et de ce point je le trouve particulièrement intéressant.



Dans cette histoire les Angyo Onshi sont capables d'utiliser l'art de la magie ou encore de la nécromancie. Selon leur titre et leur insigne, il leur est permis de réquisitionner le nombre de chevaux qu'ils désirent et de soulever des armées.



Les dessins sont extrêmement travaillés, le travail fourni est remarquable, ce qui rend la lecture addictive.



Une alchimie efficace entre fantaisie et histoire.

Le nouvel Angyo Onshi a beaucoup de points forts dont le plus évident est de s'inspirer des légendes de la culture coréenne pour les adapter au format japonais du seinen (ou manga pour jeunes hommes). Pour permettre aux lecteurs de comprendre toutes les références dispersées au fil des chapitres, une page explicative clos chaque aventure, reliant les légendes et la réalité, croisant les visions coréennes et japonaises. Ce qui est au passage bien pratique pour le lecteur européen qui n'a pas toujours toutes les clés lui non plus.



Le personnage de Mun Su est un anti-héros. Ce justicier a une manière bien à lui de rendre la justice, mêlant modernité et magie, usant d'armes à feu ou de son médaillon lui permettant d'appeler des soldats fantômes selon les situations. Profondément solitaire et distant, il s'alloue pourtant les services de Sando, une jeune femme un peu énervante : elle passe son temps à pleurer, sauf quand elle doit se battre. Mun Su a des abords froids et apparaît passablement antipathique, même s'il s'avère souvent avoir raison sur sa perception. Il n'hésite pas à mentir, tromper, duper, mais est un excellent stratège.

Les dessins très modernes offrent un décalage intéressant avec les récits anciens. Les tenues des personnages sont parfois anachroniques, Sando étant passablement dévêtue et maniant une arme beaucoup trop grande pour elle selon les lois de la physique. C'est que si toute l'histoire est sensée se passer dans un monde somme toute assez réel, les auteurs s'autorisent parfois des éléments fantastiques, dont le médaillon du dernier Angyo Onshi est le symbole.



Malgré toutes ces qualités, je n'ai pas été vraiment emportée par ce premier tome, qui présente trop de violence gratuite à mon goût au lieu de développer davantage les aventures et la psychologie des personnages. Ceci dit, dans ce premier tome, on voit se dessiner un fil rouge, celui de la recherche d'Ajite, un ancien ami que notre personnage principal tient pour responsable de la fin de l'empire Jushin. Comme le deuxième tome était déjà dans ma PAL, je l'ai lu dans la foulée. Et celui-ci m'a beaucoup plus convaincue, centré qu'il était sur une seule intrigue. Il a su pallier les différentes réserves que j'avais notées sur le premier tome, au point de me donner très envie de poursuivre l'aventure.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..

VOICI VENIR L’ANYO ONSHI !!! Le scénariste Youn In-Wan et le dessinateur Yang Kyung-Il ont voulu réaliser un "Berserk" coréen, et ils ont été à deux doigts d’être au niveau de l’œuvre d’exception de Kentaro Miura qui a fait et fait toujours référence dans l’univers du manga fantasy…



L’univers relève de la supracoolitude !

On a d’un côté une Europe steampunk, et d’un autre côté une Asie dark fantasy, du coup on assiste à des rencontres et à des affrontements entre guerriers, magiciens, pistoléros et artistes martiaux, ce qui donne parfois un côté western post-apo à la Hokuto no Ken avec guns, épées et karaté !!! L’essentiel de l’action se déroule dans le Royaume du Jushin, alter ego fantasmé de la Corée qui puise dans son histoire, ses contes, ses légendes et ses mythes... (et pour ne rien gâcher le scénariste nous explique en appendices le pourquoi du comment de leurs détournements ^^)



L’histoire relève de la supracoolitude !

Pour commencer des auteurs vont la part belle aux héros biclassés espions / justiciers propres à l’histoire coréenne. Les mêmes causes produisent les mêmes effets : on avait les mêmes dans l’Empire perse (les Yeux et les Oreilles du Roi), l’Empire byzantin (les Agentes in Rebus) et l’Empire carolingien (les Missi Dominici). En leur offrant carrément un habillage tokusatsu (à la Powers Rangers pourrait-on dire pour les néophytes ^^), nous entrons dans le domaine de la supracoolitude (quel dommage que les guerriers fantômes n’aient pas été explicitement les âmes perdus de ses compagnons disparus, la touche moorcockienne aurait alors été parfaite !)…

Mais ce n’est qu’un début : les petits gens qui ne connaissent le héros ni d’Eve ni d’Adam l’accueille à bras ouvert, tandis que les grands qui semblent tous le connaître l’accuse de haute trahison… Que s’est-il passé pour qu’il en arriver là ? Nous découvrons petit à petit sa véritable identité et son véritable objectif, ainsi que sa relation avec le défunt Roi du Jushin… Et derrière une histoire de vengeance d’anthologie, les auteurs nous offrent les remakes et/ou les détournements des classiques de la culture populaire coréenne, du coup on se retrouve avec les équivalents asiatiques des Contes de Perrault ou de Grimm, mais à la sauce Dark Fantasy ! Oh Yeah !!!



Les personnages relèvent de la supracoolitude !

Mun-su, qui ressemble pas mal au personnage principal de la série Island des mêmes auteurs, est terriblement badass : il est même au top du top des personnages manga/anime les plus badass de tous les temps ! A ses côtés Chun-Hyang, sa garde de corps surpuissante dont la timidité n’a d’égale que les compétences martiales hors du commun, puis l’Ecuyer, le petit gros sans pouvoir ni expérience mais dont la volonté est sans égale… Puis Wonsul le bretteur maudit, Mito le général magicien, Yonsil le champion de Taekwondo, Ulpaso le pistoléro rigolo, Teyu l’épéiste manchot qui s’essaye à la sorcellerie, Marlène Von Lucida l’escrimeuse anglaise, Miss Fang la justicière féministe… et dans le camp des méchants c’est bien fourni aussi : chacun des personnages principaux ou secondaires de cette série a largement les épaules pour porter sa propre série !

Mieux Mun-su qui a renoncé à tout pour repartir de zéro, accusé d’avoir trahi son pays et tué sa bien-aimée et qui parcourt des jeunes royaumes en ruines poursuivi par une terrible maladie qui l’affaiblit… Il ne vous rappelle personne ? si, si, cherchez bien… Elric de Melniboné ! Oh Yeah !!! (du coup sa némésis Ajite officie carrément en tant que sosie du dieu-démon Arioch ! ^^)



Mais il y a quelques trucs qui tirent un peu l’ensemble vers le bas…

- le comic relief ça va, l’humour cartonnesque ça va, mais des fois ça jump the shark et bonjour les dégâts surtout quand la transition entre l’épique et le comique est abrupte… Encore que, tout cela c’est quand même un peu les goûts et les couleurs, toutefois il y a un truc vraiment enquiquinant mais assez difficile à expliquer donc je vais prendre un exemple : à un moment on fait le remake du Robin des Bois coréen, OK, on aborde une opposition entre deux vision antagonistes de la justice, OK, on fait porter tout cela par une bâtarde kagemusha, pourquoi pas, on l’entoure de compagnons dotés de super pouvoirs, pourquoi pas, mais quand déboule un gangsta afro-américain doté d’épées-fouets et un samouraï racaille qui retournent leurs vestes je dis stop ! ^^

- le build up est mine de rien sacrément déséquilibré… Au début on a une série de saynètes dark fantasy où un justicier solitaire vient châtier ceux qui ont fauté quoi qu’il puisse en coûter, puis on met en avant les mythes et légendes de la civilisation coréenne, puis un climax avec l’affrontement avec Wonsul et Wonhyo, puis un autre climax avec l’affrontement avec les Walbin… Et là boum, on attaque directement le compte à rebours final qui annonce l’ultime bataille du Bien et du Mal… Il est été plus pertinent de faire de chaque épisodes l’occasion d’apporter à l’antihéros badass des réponses à ses question et des alliés en vu de la bataille finale (d’ailleurs c’est ce que font les auteurs mais trop peu malheureusement) !

- mais d’abord et surtout, au bout de 3500 pages impossible de savoir qui est vraiment l’archi-ennemi de l’antihéros et ce qu’il veut vraiment… (mais aucun doute, celui-ci est l’une des pires ordures de l’Histoire de la Planète Manga !)

On apporte bien des explications mais aucune d’entre elles n’apportent vraiment les réponses attendues, et avec moult incohérences des familles on alterne entre le saint déjanté, le réformateur illuminé et le démon suprématiste… Ce flou artistique coupable fait que l’évolution psychologique de pas mal de personnages frôlent le WTF, pourtant allégoriquement c’est simple car on est comme dans "Berserk" dans une réappropriation du "Devilman" de Go Nagai, et on voit bien qu’il y a une opposition existentielle entre Ajite, le Grand Tentateur/Corrupteur qui derrière ses discours humanistes n’apporte que le désespoir (car il voit le mal en chacun, et en flattant les bas-instincts transforment les gens en démons hédonistes et le monde en enfer suprématistes), et Mun-Su qui derrière ses déclarations misanthropes répétées apporte l’espoir là où il n’y en avait plus (car il tapasse les faibles pour avoir été trop faibles avant de se retrousser les manches pour aller tabasser les forts pour avoir abusé le leurs forces : « aide-toi, le Ciel ne t’aideras pas » !)… Quels que soient ses pouvoirs Ajite ne peut rien contre Mun-Su qui lui est diamétralement opposé : l’antihéros qui a tout perdu et qui n’a plus rien à perdre n’est que force d’âme et inébranlable résolution (et si jamais il se met à douter, il peut compter sur celui qui possède encore plus de force d’âme et d’inébranlable résolution que lui : son écuyer !!! ^^)… Si Ajite est un prédateur lâché parmi les hommes alors Mun-Su est un prédateur lâché parmi les démons, et si Ajite avait tout prévu pour amener Mun-Su sur les sentiers de la perdition, pas une seconde il n’a envisagé que Mun-Su avait tout prévu pour lui faire subir le même sort ! Justice Forever certes, mais nous sommes dans une série coréenne donc préparez à l’avance vos mouchoirs car la Grande Faucheuse ne va pas se gêner pour prélever son terrible tribut en n’épargnant rien ni personne…





Episode 0

Une petite elfe fait tout pour sauver sa mère du gouverneur corrompu qui règne en tyran sur sa juridiction (pléonasme évidemment, car selon l’adage asiatique le poisson pourrit toujours par la tête), et elle se rallie à l’étranger justicier qui lui promet de châtier la sorcière qui les exploite et son nouveau contremaître qui fait de l’excès de zèle dans les actes de sadisme divers et variés…

Le prototype de la saga ressemble peu ou prou au 1er acte de la saga "Berserk", et ce n’est sûrement pas un hasard, mais dans une pluie de twists les auteurs savent marquer leurs différences avant d’entrer dans un univers de grandes aventures…



Episode 1, la nouvelle histoire de Chun-Hyang

Le jeune et enthousiaste Mon-Rong a échoué à ses examens, et c’est bredouille qu’il rentre chez lui annoncer à la jeune et enthousiaste Chun-Hyang qu’il ne sera pas Angyo Onshi comme il lui avait promis… Sur le chemin du retour il sauve la vie à l’étranger dénommé Mun-Su qui assiste peu de temps après à ses derniers instants quand les créatures anthropophages connues sous le nom de Salingers leur tombent dessus à bras raccourcis…

Mun-Su continue sa route et tombe sur un gouverneur corrompu qui règne en tyran sur sa juridiction (pléonasme évidemment, car selon l’adage asiatique le poisson pourrit toujours par la tête), qui a lavé le cerveau de Chun-Hyang pour qu’elle lui serve de championne, de garde du corps et d’exécutrice de ses basses-œuvres. Qui va triompher de la force de l’espoir et de l’amitié ou des forces obscures de la crevardise ? Bien que nous soyons dans une reprise d’une légende nationale coréenne, la série démarre vraiment maintenant !!!

Je me suis interrogé, tant que le look bdsm de Sando, les auteurs se faisant plaisir en ajoutant une touche sexy, que sur les capacités surhumaines de sando, jusqu’au moment où je me suis rappelé que pas une fois dans la série elle n’a été qualifiée d’humaine… ^^



Episode 2, les funérailles des kôrei

Mun-Su, qui a hérité de Mon-Rong son sando / garde du corps et de sa chauve-souris du désert, poursuit sa route à travers la montagne et découvre une communauté repliée sur elle-même victime d’une gigantesque horreur démoniaque… Mais c’est deux charniers différents qu’il découvre, avec deux auteurs différents : à lui d’offrir la justice, elle est sera expéditive pour les coupables ! Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir : les auteurs adaptent ici un conte médiéval intitulé "Les Funérailles de Koryô"…



Ce qui frappe c’est l’évolution graphique : de chapitre en chapitre, Yang Kyung-Il parcourt la route difficile qui mène vers l’excellence en délaissant en chemin les gimmicks propres à l’univers des manhwa / mangas coréens, et à la fin de ce tome 1 il n’y a plus guère que le charadesign qui en porte les traces… (1 tome de plus et on ne le verra même plus ! ^^)

Attention, je vais parler ici de la saga dans son ensemble !



Ma première note parfaite, pour l'œuvre asiatique la plus parfaite que j'ai lu pour le moment, tout mangas, manhwas, romans, BD, tout ce que vous voulez, confondus. Shin Agyo Onshi - Le Nouvel Angyo Onsho en français - n'a à mes yeux aucun défaut, ou ils sont si mineurs que je ne les relève pas. Personne n'a dit qu'une critique devait être objective... Il est au niveau d'une seule autre œuvre pour moi : Fullmetal Alchemist.



Munsu, Sando, Ajite, l'Écuyer, Miss Fang... Tous les personnages sont géniaux. Mêmes ceux qui sont chiants, qui sont méchants, qui sont niais... Ils ont tous un rôles, une raison d'être comme ils sont et tous vous feront ressentir de l'empathie à un moment donné. Parce que ce manhwa vous impose une vérité absolue : on ne nait pas méchant, on le devient, et l'enfer est souvent pavé de bonnes intentions.



La nature humaine est au centre de cette œuvre. Tout tourne autour de l'identité, du regard des autres et des attentes que les société font peser sur les épaules de chacun - surtout les sociétés asiatiques. De plus, le côté dark fantasy est excellent, l'histoire est très bien construite... Bref que du bonheur pour le fond.



Et pour la forme, je suis tombée amoureuse du travail de l'illustrateur. Les planches sont magnifiques, les personnages tous clairement identifiables, le trait est magnifique... De nouveau, que du bonheur.



Enfin, j'ai beaucoup aimé les + de chaque tome : nous sommes abreuvés d'informations historiques japonaises et coréennes, de contes et de légendes qui ont inspiré les personnages ou l'histoire.



Fan de dark fantasy et d'œuvres asiatiques, foncez sans hésiter sur cette saga aux qualités exceptionnelles.

Après une première édition pleine de succès, le nouvel Angyo Onshi revient en France dans une édition double plutôt classe.



Paru pour la première fois entre 2003 et 2010 chez Pika, le Nouvel Angyo Onshi est une série comptant 17 volumes plus un one shot qu'on ne présente plus. Oeuvre phare des auteurs coréens Young in Wan et Kyung Il Wang, cette série, il faut le savoir, est la première à être pré-publié au Japon par des auteurs coréens.



Malgré un dessin ayant un peu mal vieilli (uniquement dans la première partie du tome 1), le Nouvel Angyo Onshi est un seinen de grande qualité. Violent, noir, il met en scène un anti-héros que le lecteur aura du mal à cerner. Impossible en effet de savoir réellement dans quel camp est Munsul tant ses réactions sont contradictoires. Charismatique, on brûle d'en savoir plus sur son passé, distillé trop lentement à notre goût par les auteurs.



Au delà de la qualité du scénario où les rebondissements sont foison et le suspens est toujours de taille, on appréciera les petits bonus en fin de chapitres nous contant les légendes coréennes ou les personnages célèbres dont le scénariste s'est inspiré pour sa série. Une façon passionnante d'en apprendre plus sur un pays fort méconnu et mis de côté au détriment d'un Japon surmédiatisé. Des histoires pleines d'émotions et d'espoir que les auteurs réussissent à transmettre avec talent dans la série.



A noter que cette réédition propose deux tomes à chaque fois, soit 384 pages pour 10.90€ dont des pages couleurs. Côté édition, Pika ne floue pas ses lecteurs en proposant un ouvrage de qualité aux couvertures inédites.



Le Nouvel Angyo Onshi est clairement un seinen à posséder. Et la réédition de la série permet aux nouveaux lecteurs de lire quelque chose de différent dans un genre actuellement noyé sous les copiés-collés de. Attention cependant, sa lecture peut provoquer de forte dépendances. Nous vous conseillons vivement de prendre les deux premiers tomes disponibles d'un coup afin d'éviter les sentiments de manque…
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C'est un premier tome très bon, qui annonce du tout aussi bon pour la suite. Il met en place le cadre global dans lequel nous allons évoluer au fil des tomes. L'action est bien présente, ce qui donne un rythme bien dynamique, pas moyen de s'ennuyer durant cette lecture.



Le personnage principal, Mun-su est le parfait anti-héro: solitaire, rebelle, ne tiens pas sa langue dans sa poche et n'hésite pas à critiquer ouvertement quiconque croise sa route. On découvre aussi après quelques pages Chun-Hyang, femme à peine vêtue, dotée d'une technique de combat époustouflante qui saura ravir les pupilles masculines. Jusque là j'ai trouvé les personnages bons mais pas transcendants non plus, à voir ce que les auteurs vont en faire par la suite.



J'ai beaucoup aimé l'espèce de petite chauve-souris du désert, petite mascotte toute kawai et qu'est-ce qu'un manga sans un petit être tout mignon tout gentil pour coller aux basques de nos héros !? :)

Passons aux graphismes: je les trouve vraiment très beaux, ils sont détaillés et dynamiques lors des scènes d'actions, les expressions faciales sont bien représentées également, un vrai régale pour les yeux.





C'est donc un très bon premier volume, beau visuellement et prometteur scénaristiquement (bien qu'un peu ordinaire jusque là). De plus, comme les auteurs sont coréens, ils se basent sur des faits historiques et des légendes locales pour construire leur histoire, ça change du cadre japonais de la plupart des manga. D'ailleurs on a droit par moment à une page "Un peu de culture avec le Nouvel Angyo Onshi" où ils nous expliquent plus en détails sur quoi ils se basent, se divertir tout en apprenant un pan d'histoire c'est toujours chouette, en tout cas c'est un aspect que j'aime beaucoup.



Je termine juste par une petite note négative: j'ai vraiment pas aimé l'attitude de Mun-su par rapport à Chun-Hyang! Ok c'est pas un héro tout beau tout gentil mais quand même cette manière de traiter une femme tel un vulgaire objet qu'on jette et utilise quand ça nous chante sans un minimum de respect ça m'a tout simplement pas plu ! (oui c'est mon côté défense et émancipation de la femme qui se manifeste).
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Un beau manga, plein d'histoires basées sur des légendes et récits coréens et japonais !

Du coup, ça peut se lire un peu comme des "nouvelles", c'est très cool à lire une par une.

Mun-Su est un personnage ambivalent qui finit toujours par faire le "bien", mais sans que ce soit vraiment clair sur le coup, vu qu'il n'hésite pas à tuer, prendre en otage, bref, il est plutôt antipathique et pourtant attachant, c'est assez curieux comme mélange.



Les dessins sont magnifiques, et la collaboration entre Youn In-Wan et Yang Kyung-Il est vraiment réussie. J'ai un tome "intégrale" qui comprend deux tomes de la série originale, c'est assez gros comme bouquin et ça fait pas mal de fond ! Bref, je pense que je vais m'acheter le second "tome intégrale" de cette série !

Alors! Je n'ai pas réussi à accrocher aux dessins.. du coup ça a eu comme un effet boomerang sur l histoire que je n ai pas pleinement apprécié. .

C'est un mange très sanglant et pour le coup ça n est pas ma cam.

Tomes 9 et 10 lus en double tome, le 5. Pour info, le nombre de pages de chaque double tome sur Ama*** est FAUX ! il faut aller sur le site de l'éditeur pour avoir les bons...



Et aaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Pourquoi aaaaaaaaaaaaah, me direz-vous ? Et bien parce que je n'ai pas le double tome 6 ! Et là, ça craint carrément... J'ai lu ce double tome en deux fois, autant dire quasi d'une traite, j'ai pas pu le lâcher !



En fait, je crois que plus j'avance dans cette série, plus je l'apprécie, ce qui n'est quand même pas courant (sauf pour Terra formars, aussi, bon, d'accord ! Amusant parce que je crois qu'on peut pas faire plus différent !). La légende de Hongil Dong était juste une pure merveille scénaristique et les dessins sont toujours aussi magnifiques, j'étais émue.



Je le suis encore plus en finissant le tome 10, parce que là, les athéniens s'atteignirent (ou s'éteignirent, plutôt), et Ajite revient en force, le salopiau ! Et nous laisse avec un Mun-Su en mauvais (très mauvais) état. Et il est un milliard de fois plus diabolique qu'on ne le subodorait, et je peux vous dire que ça lui laissait pourtant pas beaucoup de marge, ébé il arrive à être bien plus pire ! C'est affreux, horrible, je ne vais pas tenir, il me faut le suivant ! Toussuite !



Et je précise au passage que ce double tome est beaucoup plus épais que les précédents, il fait bien plus que les 384 pages indiquées sur ama***. Et chaque tome (le 9 et le 10) ayant respectivement 25 et 35 pages de plus que les autres tomes simples, je pense qu'il y a une erreur quelque part... Chez Pika ce tome est indiqué à 472 pages...

Episode 16, "la légende de Hongil Dong" (fin)

Comme dans un climax de "Saint Seiya" les compagnons d’Hongil Dong se sacrifient les uns après les autres pour permettre le succès de leur leader, sauf qu’on n’est pas dans un shonen mais dans un seinen… Qui sème le vent récolte la tempête, la haine engendrant fatalement la haine : les défenseurs de la justice s’entretuent parce que les homines crevarices, qui jouissent impunément des inégalités qu’ils ont créées, ont délibérément choisi de diviser pour régner…

Mun-su supplie Hongil Dong de mettre fin au massacre tandis qu’Hongil Dong se rend compte qu’elle a mené ses compagnons à une mort certaine pour une vengeance qui n’avait pas lieu d’être… Elle veut connaître la vérité sur la mort de sa demi-sœur bien aimée, et quand Mun-su lui répond par un mensonge pour ne pas lui faire de la peine le résultat est à l’opposé de celui escompté : il assiste donc à une scène des plus traumatisante, répétition tragique de la scène la plus traumatisante de sa vie… Seuls ceux qui ont lu toute la saga peuvent comprendre à quel point Mun-su qui est sous le choc se retrouve au fond du fond du désespoir… Et tandis qu’il maudit les homines crevarices responsables de la lutte des classes, cette crevure d’Ajite fait son apparition pour se loler ! Connard va !!!



Episode 17, "Etoile Filante" : je vous préviens c’est 100% SPOILERS

Suite au combat fratricide entre la team Mun-su et les Walbin, les survivants pleurent leurs morts… Mais tout ceci est rigoureusement insupportable pour le messie des ténèbres qui se dit au-delà du Bien et du Mal : OMG il explose littéralement de son seul regard ceux qui se dresse contre lui et OMG il ordonne à Luu son sorcier occidental de massacrer tous ceux que Mun-su a sauvés… Ce dernier rattrapé par sa malédiction est impuissant à stopper leurs agissements : agonisant il promet à Ajite que la prochaine fois qu’il le reverra il lui fera sa fête, mais ce dernier se fait que se désoler ne pouvoir pas davantage jouer avec sa marionnette préférée… (au lieu de se la péter, cette crevure aurait mieux fait d’en finir une bonne fois pour toutes car Mun-su incarne une idée, et les idées sont à l’épreuve des balles !!!)

Yonshil et Ulpaso n’arrivent sur les lieux que pour constater le carnage et retrouver l’Ecuyer en pleurs veillant sur la dépouille de Mun-Su… Vous pouvez sortir vos mouchoirs : To Be Continued !



Episode 18, "dans les ténèbres" : attention SPOILERS…

Une semaine s’est écoulée depuis le combat final entre Mun-su et les Walbin, ainsi que les massacres horribles perpétués par Ajite et ses sbires… Les rescapés veulent rendre leurs derniers hommages à la dépouille de Mun-su (y compris Teyu qui perdu un bras et une jambe dans l’affrontement), mais l’Ecuyer refuse qu’on puisse y toucher ! Yonshil enquête et finit par découvrir que Mun-su a demandé à l’Ecuyer de le piquer avec une aiguille recouverte de mandragore (voir tome 2 !), sans savoir qu’il est la dupe d’une créature d’Ajite qui espère bien s’amuser davantage encore avec sa marionnette préférée…

D’ailleurs le messie des ténèbres rassemble ses troupes dans un magnifique foreshadowing : Jun-Song, Pyô et Nahan, héros légendaires du Jushin qui ont vendu leur âme au diable (remember "Saint Seiya Hadès"), ses sorciers Lou Hells et Gallimer, ses guerrières Mago et Sando (qu’il a rallié au Côté Obscur de la Force en lui annonçant la mort de Mun-su), la monstrueuse Myowol, ainsi que Kaidaten la mère de tous les monstres qu’il a personnellement ressuscitée en vue d’une occasion spéciale… Il veut faire éclore un monde merveilleux synonyme pour le commun des mortels de désespoir et de désolation : nous sommes dans le final countdown de la lutte du Bien et du Mal ! Oh Yeah !!!

Un tome 11 (et 12, puisque j'ai lu le double tome 6), en forme de flash-back, qui nous explique le passé de Mun-Su , dans le Jushin du temps de sa "splendeur", avant la débandade orchestrée par Ajite, dont on voit les troubles agissements...



Des dessins toujours aussi magnifiques (dans l'horreur également, un comble). Une histoire avec, finalement, peu de personnages principaux, mais qui demande une bonne mémoire, quand, comme moi, on lit la série en pointillés, lol !



C'est une série qui arrive à maintenir mon intérêt intact au fil des tomes, et pour arriver à ça (dans le rayon manga), il faut quand même un bon fond d'histoire, ça mérite donc d'être signalé ! Bref, si vous aimez les beaux dessins, les histoires glauques, la fantasy "japonaise", bah foncez, c'est pour vous !

Episode 19, "le rêve du mandarage"

Pour échapper à la mort, Mun-su s'est volontairement exposé aux sombres pouvoirs de la mandragore : il dérive dans ses souvenirs avec Sando et l'Ecuyer, puis avec son Sando uniquement, et enfin c'est seul qu'il poursuit son voyage intérieur… Nous assistons à des scènes alternatives du manga, et on entre dans les univers psychédéliques de Philip K. Dick où les frontières sont floues entre rêves et réalités (surtout quand le gouverneur du concours de mensonge lui affirme qu'il est un être du monde réel égaré au milieu du monde des rêves ^^). Mais Mun-su est rattrapé par sa vie d'avant, celle où il n'était pas encore un Angyo Onshi…



Episode 20, "un arbre solidement enraciné"

Mun-su est le général en chef des armées du Jushin, le bras droit et le meilleur ami du roi, héros parmi les héros… Et Ajite n'est qu'un étudiant surdoué qui officie à ses côté comme conseiller… le peuple prie avec son roi pour la victoire aux pieds de la statue de Jun-Song qui a sauvé le pays 500 ans auparavant, et avec Wonsul, Wonhyo, Yongshil, Ulpaso et Tan le commandant des guerriers fantômes, Mun-su mène 100000 soldats à la bataille de Que Ta Chun contre les démons et les dragons de Kaidaten la mère de tous les monstres qui veulent détruire le Jushin (sur les ordres de cette saleté de pourriture d'Ajite qui compte bien se loler : connard va !).

Depuis le début de la saga nous suivons la quête de vengeance d'un antihéros qui a tout perdu, ici nous le suivons jour où il était un héros légendaire et où il était persuadé de tout pouvoir réussir… le dessinateur Yang Kyung-Il s'éclate et nous aussi : la bataille de Que Ta Chun est 100% epicness to the max, mais elle est d'abord et avant tout dantesque ! Sorciers, canonniers et arbalétriers font des ravages dans les rangs des créatures de Go Nagai et de Kentaro Miura, tandis que ces dernières amènent le chaos et la désolation au coeur des unités d'infanterie du Jushin… Mun-su prend les choses en main, mène la charge de la dernière chance pour parvenir au général ennemi qui fait pleuvoir la foudre sur les héros du Jushin, et manipule Wonsul de l'unité des fleurs pour le pousser au-delà de ses limites : en parvenant à maîtriser la technique de l'épée sacrée, c'est en mode berserk qu'il met fin à la guerre en décapitant magnifiquement la mère de tous les monstres… Victoire ou tragédie ? La paix est rétablie certes, mais à quel prix ? C'est un pays tout entier qui pleure ses morts tandis qu'Ajite informe les lecteurs qu'il compte bien continuer à s'amuser ! Connard va !!!