Critiques de Youn In-Wan (106)
Un tome 11 (et 12, puisque j'ai lu le double tome 6), en forme de flash-back, qui nous explique le passé de Mun-Su , dans le Jushin du temps de sa "splendeur", avant la débandade orchestrée par Ajite, dont on voit les troubles agissements...
Des dessins toujours aussi magnifiques (dans l'horreur également, un comble). Une histoire avec, finalement, peu de personnages principaux, mais qui demande une bonne mémoire, quand, comme moi, on lit la série en pointillés, lol !
C'est une série qui arrive à maintenir mon intérêt intact au fil des tomes, et pour arriver à ça (dans le rayon manga), il faut quand même un bon fond d'histoire, ça mérite donc d'être signalé ! Bref, si vous aimez les beaux dessins, les histoires glauques, la fantasy "japonaise", bah foncez, c'est pour vous !
Des dessins toujours aussi magnifiques (dans l'horreur également, un comble). Une histoire avec, finalement, peu de personnages principaux, mais qui demande une bonne mémoire, quand, comme moi, on lit la série en pointillés, lol !
C'est une série qui arrive à maintenir mon intérêt intact au fil des tomes, et pour arriver à ça (dans le rayon manga), il faut quand même un bon fond d'histoire, ça mérite donc d'être signalé ! Bref, si vous aimez les beaux dessins, les histoires glauques, la fantasy "japonaise", bah foncez, c'est pour vous !
Episode 20, "un arbre solidement enraciné" (suite)
Profondément marqué par le massacre de ses soldats lors de la Bataille de Que Ta Chun, le général Mun-su veut se retirer du monde mais le roi Hemosu tente de le convaincre de revenir sur sa décision… Rien n'y fait, Mun-su part en Occident à Britanica en compagnie de Kewil Hyang qui compte bien ne pas le lâcher d'une semelle !
On apprend enfin quels liens unissent Mun-su, Hemosu et Kewil Hyang, les seconds qui appartenaient à la haute aristocratie ayant été victimes d'un coup d'Etat et de la purge qui s'ensuivit, avant de se réfugier enfants dans le village de Mun-su… Et c'est Mun-su prit la défense d'un cause qui n'était pas la sienne avant de mettre Hemosu sur le trône au lieu de devenir roi de ses propres mains… Mais nous découvrons surtout un empire britannique alternatif magnifiquement dessiné, et c'est à la cour des Windsor que nous suivons l'évolution d'un bon triangle amoureux des familles (mais on ne va pas se mentir, si Kewil Hyang laisse planer le doute elle n'a d'yeux que pour Mun-su qui est un gros teubé qui n'arrive pas à se déclarer ^^). La belle est tragiquement rattrapée par sa maladie (asthme, tuberculose, mucoviscidose ?), et la médecine tant orientale qu'occidentale s'avérant sans espoir, Mun-su se tourne alors vers la sorcellerie pour lui sauver la vie… Pendant ce temps, tout indique qu'il y a quelque chose de plus en plus pourri au Jushin : le coup d'Etat est imminent contre un gouvernement soumis aux forces obscures de la crevardise et un souverain qui se la joue Palpatine… To Be Continued !
Tout cela n'est pas facile à suivre : Ajite est omniscient, omnipotent, ses pouvoirs d'illusion lui permettent de déformer la réalité, c'est un liseur d'âmes capable de manipuler tout le monde et un change-forme capable de tromper tout le monde, pire il semble disposer de la capacité de se dédoubler voir du don d'ubiquité… Difficile de savoir sous quels masques il se cache et il est plus difficile encore de savoir ce qu'il veut vraiment… (d'autant qu'il s'amuse lui-même à embrouiller tout son monde ! ^^)
Le pouvoir de la mandragore est d'emporter son utilisateur vers la période la plus sereine de sa vie, pour le piéger pour l'éternité dans ses plus beaux souvenirs, or ici Mun-su ne fait qu'enchaîner les tragédies… Il y a aussi quelque chose de pourri dans le royaume des rêves, donc il ne faut absolument pas prendre pour argent comptant ce flashback qui est censé tout nous dévoiler sur son passé !
Profondément marqué par le massacre de ses soldats lors de la Bataille de Que Ta Chun, le général Mun-su veut se retirer du monde mais le roi Hemosu tente de le convaincre de revenir sur sa décision… Rien n'y fait, Mun-su part en Occident à Britanica en compagnie de Kewil Hyang qui compte bien ne pas le lâcher d'une semelle !
On apprend enfin quels liens unissent Mun-su, Hemosu et Kewil Hyang, les seconds qui appartenaient à la haute aristocratie ayant été victimes d'un coup d'Etat et de la purge qui s'ensuivit, avant de se réfugier enfants dans le village de Mun-su… Et c'est Mun-su prit la défense d'un cause qui n'était pas la sienne avant de mettre Hemosu sur le trône au lieu de devenir roi de ses propres mains… Mais nous découvrons surtout un empire britannique alternatif magnifiquement dessiné, et c'est à la cour des Windsor que nous suivons l'évolution d'un bon triangle amoureux des familles (mais on ne va pas se mentir, si Kewil Hyang laisse planer le doute elle n'a d'yeux que pour Mun-su qui est un gros teubé qui n'arrive pas à se déclarer ^^). La belle est tragiquement rattrapée par sa maladie (asthme, tuberculose, mucoviscidose ?), et la médecine tant orientale qu'occidentale s'avérant sans espoir, Mun-su se tourne alors vers la sorcellerie pour lui sauver la vie… Pendant ce temps, tout indique qu'il y a quelque chose de plus en plus pourri au Jushin : le coup d'Etat est imminent contre un gouvernement soumis aux forces obscures de la crevardise et un souverain qui se la joue Palpatine… To Be Continued !
Tout cela n'est pas facile à suivre : Ajite est omniscient, omnipotent, ses pouvoirs d'illusion lui permettent de déformer la réalité, c'est un liseur d'âmes capable de manipuler tout le monde et un change-forme capable de tromper tout le monde, pire il semble disposer de la capacité de se dédoubler voir du don d'ubiquité… Difficile de savoir sous quels masques il se cache et il est plus difficile encore de savoir ce qu'il veut vraiment… (d'autant qu'il s'amuse lui-même à embrouiller tout son monde ! ^^)
Le pouvoir de la mandragore est d'emporter son utilisateur vers la période la plus sereine de sa vie, pour le piéger pour l'éternité dans ses plus beaux souvenirs, or ici Mun-su ne fait qu'enchaîner les tragédies… Il y a aussi quelque chose de pourri dans le royaume des rêves, donc il ne faut absolument pas prendre pour argent comptant ce flashback qui est censé tout nous dévoiler sur son passé !
Un double tome (le 7 qui rassemble tome 13 et 14 originaux) qui complique un peu le scénario... Mun-Su est toujours sous l'effet du mandarage, et ses souvenirs, qui ressemblent plus à des rêves (ou des cauchemars, au choix) qu'à des souvenirs, s'enfoncent dans le glauque...
Bon je vous l'accorde, c'était déjà glauque avant, mais là, on descend d'un cran, sisi c'était possible !
Le dessinateur s'éclate, bien sûr, avec un scénario pareil, et les "légions de l'enfer" sont magnifiquement représentées. On ne sait plus trop qui est qui dans toute cette affaire, qui est bon et qui est "méchant", c'est un peu confus, mais dans quelle mesure n'est-ce pas voulu, je ne sais ni.
J'avoue que j'ai du relire certains passages pour arriver à suivre, ce qui ne m'était jamais arrivé jusque là !
Un bon tome, à part ce flou scénaristique un peu difficile à appréhender par moments...
Bon je vous l'accorde, c'était déjà glauque avant, mais là, on descend d'un cran, sisi c'était possible !
Le dessinateur s'éclate, bien sûr, avec un scénario pareil, et les "légions de l'enfer" sont magnifiquement représentées. On ne sait plus trop qui est qui dans toute cette affaire, qui est bon et qui est "méchant", c'est un peu confus, mais dans quelle mesure n'est-ce pas voulu, je ne sais ni.
J'avoue que j'ai du relire certains passages pour arriver à suivre, ce qui ne m'était jamais arrivé jusque là !
Un bon tome, à part ce flou scénaristique un peu difficile à appréhender par moments...
Episode 20, "un arbre solidement enraciné" (suite)
Le sortilège du Sacrophia accompli, Kewil Hyang reprend goût à la vie tandis que Mun-su est peu à peu gagné par sa maladie. Mais les amoureux vivent ici leurs derniers moments de bonheur avant d’être rattrapés par les forces obscures de la crevardise : au Jushin la rébellion contre la tyrannie fait long feu, Wonsul aux ordres d’Ajite massacrant jusqu’au dernier des patriotes venus sauver leur pays… Ajite finalise son évolution en absorbant la chose dont Gallimer est désormais le vaisseau (avec une construction rendant très joliment hommage aux plus grands moments de la littérature horrifique britannique ! ^^), et vient se loler quand les autorités de Britanica viennent arrêter Mun-su pour avoir fomenté le coup d’Etat avorté… Mun-su qui est en cavale obtient la vie sauve grâce à la reine Victoria et au général Lucid qui le déclare décédé durant sa fuite, et à Kewil Hyang qui joue la comédie et qui rentre au pays pour que dure la supercherie… Présumé mort, Mun-su vit ainsi dans un exil secret à Britanica, et il s’interroge autant sur les décisions à prendre que sur la voix qui désormais le hantait jour et nuit : « Encore un peu de patience, Seigneur Angyo-Onshi ! Je vais vous réveiller ! »…
… Car le monde réel, l’Ecuyer et Yonshil ne ménagent pas leurs efforts pour trouver la panacée capable de le soigner en affrontant les mille et un dangers de la montagne ! Sous l’égide de Mito le maître magicien Teyu délaisse l’art de l’épée pour les arts de la magie pour SPOILER, Ulpaso s’entraîne d’arrache-pied pour rester en vie alors que SPOILER, et Miss Fang redouble d’efforts pour devenir plus forte, beaucoup plus forte… Car elle a vu le monde nouveau qu’Ajite est en train de construire : un monde ou les enfants condamnent leurs parents de ne pas les avoir fait naître riches (mais il existe des psychologues bizarres qui trouveraient cela normal), un monde où la générosité est un crime contre l’ordre public (mais il existe des sociologues bizarres qui trouveraient cela normal), et ses Nazgûls s’en donnent à cœur joie sur la population alors que ce qu’il reste de Wonsul se morfond dans un sombre cachot…
OMG ! Sauron a la peau de Frodon Sacquet : noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir !!! Mun-su qui en est l’incarnation saura-t-il échapper aux illusions du diable ???
Le sortilège du Sacrophia accompli, Kewil Hyang reprend goût à la vie tandis que Mun-su est peu à peu gagné par sa maladie. Mais les amoureux vivent ici leurs derniers moments de bonheur avant d’être rattrapés par les forces obscures de la crevardise : au Jushin la rébellion contre la tyrannie fait long feu, Wonsul aux ordres d’Ajite massacrant jusqu’au dernier des patriotes venus sauver leur pays… Ajite finalise son évolution en absorbant la chose dont Gallimer est désormais le vaisseau (avec une construction rendant très joliment hommage aux plus grands moments de la littérature horrifique britannique ! ^^), et vient se loler quand les autorités de Britanica viennent arrêter Mun-su pour avoir fomenté le coup d’Etat avorté… Mun-su qui est en cavale obtient la vie sauve grâce à la reine Victoria et au général Lucid qui le déclare décédé durant sa fuite, et à Kewil Hyang qui joue la comédie et qui rentre au pays pour que dure la supercherie… Présumé mort, Mun-su vit ainsi dans un exil secret à Britanica, et il s’interroge autant sur les décisions à prendre que sur la voix qui désormais le hantait jour et nuit : « Encore un peu de patience, Seigneur Angyo-Onshi ! Je vais vous réveiller ! »…
… Car le monde réel, l’Ecuyer et Yonshil ne ménagent pas leurs efforts pour trouver la panacée capable de le soigner en affrontant les mille et un dangers de la montagne ! Sous l’égide de Mito le maître magicien Teyu délaisse l’art de l’épée pour les arts de la magie pour SPOILER, Ulpaso s’entraîne d’arrache-pied pour rester en vie alors que SPOILER, et Miss Fang redouble d’efforts pour devenir plus forte, beaucoup plus forte… Car elle a vu le monde nouveau qu’Ajite est en train de construire : un monde ou les enfants condamnent leurs parents de ne pas les avoir fait naître riches (mais il existe des psychologues bizarres qui trouveraient cela normal), un monde où la générosité est un crime contre l’ordre public (mais il existe des sociologues bizarres qui trouveraient cela normal), et ses Nazgûls s’en donnent à cœur joie sur la population alors que ce qu’il reste de Wonsul se morfond dans un sombre cachot…
OMG ! Sauron a la peau de Frodon Sacquet : noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir !!! Mun-su qui en est l’incarnation saura-t-il échapper aux illusions du diable ???
Un double tome (le 7) qui complique un peu le scénario... Mun-Su est toujours sous l'effet du mandarage, et ses souvenirs, qui ressemblent plus à des rêves (ou des cauchemars, au choix) qu'à des souvenirs, s'enfoncent dans le glauque...
Bon je vous l'accorde, c'était déjà glauque avant, mais là, on descend d'un cran, sisi c'était possible !
Le dessinateur s'éclate, bien sûr, avec un scénario pareil, et les "légions de l'enfer" sont magnifiquement représentées. On ne sait plus trop qui est qui dans toute cette affaire, qui est bon et qui est "méchant", c'est un peu confus, mais dans quelle mesure n'est-ce pas voulu, je ne sais ni.
J'avoue que j'ai du relire certains passages pour arriver à suivre, ce qui ne m'était jamais arrivé jusque là !
Un bon tome, à part ce flou scénaristique un peu difficile à appréhender par moments...
Bon je vous l'accorde, c'était déjà glauque avant, mais là, on descend d'un cran, sisi c'était possible !
Le dessinateur s'éclate, bien sûr, avec un scénario pareil, et les "légions de l'enfer" sont magnifiquement représentées. On ne sait plus trop qui est qui dans toute cette affaire, qui est bon et qui est "méchant", c'est un peu confus, mais dans quelle mesure n'est-ce pas voulu, je ne sais ni.
J'avoue que j'ai du relire certains passages pour arriver à suivre, ce qui ne m'était jamais arrivé jusque là !
Un bon tome, à part ce flou scénaristique un peu difficile à appréhender par moments...
Episode 20, "un arbre solidement enraciné" (suite)
Mun-su finit par rentrer dans un pays qui n'a plus à envier aux pires époques de la Corée du Nord ! le roi Hemosu a chargé les anciens héros du Jushin d'appliquer à la lettre son décret d'éradication de la laideur qui passe par l'épuration des faibles et des pauvres, alors même que toute sa politique est basé sur l'affaiblissement et l'appauvrissement de la population (toutes proportion gardées ça me rappelle quand même pas mal le programme de darwinisme social de ces connards de Chicago Boys qui est développé dans le monde depuis 1973, depuis que la régression sociale pour le commun des mortels est l'horizon politique des élites mondiales : les cons ça osent tout, c'est d'ailleurs à cela qu'on les reconnait). Face aux camps, aux bûchers et aux charniers Mun-su veut des explications, mais comme personne ne se souvient d'Ajite c'est à Hemosu qu'il compte botter les fesses : avec Wonsul et Wonhyo ralliés à sa cause, c'est comme à la grande époque qu'il mène sa révolution personnelle… Et dans la salle du trône le démon l'embrouille plus que jamais en révélant qu'il est à la fois Ajite et Hemosu qui n'auraient jamais été qu'une seule et même personne (menteur !)…
Dans le monde du rêve, le drame et le désespoir est à son paroxysme quand Mun-su retrouve Kewil Hyang missionnée par le démon pour le tuer… Dans le monde réel, le drame et le désespoir est à son paroxysme quand la Communauté qui veille les dépouilles de Mun-su et de l'Ecuyer est attaquée par les Nazgûls : Gandalf particulièrement énervé les tiens en respect, et mieux encore les faits reculer, quand Sauron en personne vient faire place nette pour se loler du triste sort de sa marionnette préférée… On est au fond du fond du désespoir !!!
Un tome sombre et violent, le sort d'Hemosu est affreux et le calvaire subi par Kewil Hyang est insupportable : dépressifs et âmes sensibles s'abstenir !
Mun-su finit par rentrer dans un pays qui n'a plus à envier aux pires époques de la Corée du Nord ! le roi Hemosu a chargé les anciens héros du Jushin d'appliquer à la lettre son décret d'éradication de la laideur qui passe par l'épuration des faibles et des pauvres, alors même que toute sa politique est basé sur l'affaiblissement et l'appauvrissement de la population (toutes proportion gardées ça me rappelle quand même pas mal le programme de darwinisme social de ces connards de Chicago Boys qui est développé dans le monde depuis 1973, depuis que la régression sociale pour le commun des mortels est l'horizon politique des élites mondiales : les cons ça osent tout, c'est d'ailleurs à cela qu'on les reconnait). Face aux camps, aux bûchers et aux charniers Mun-su veut des explications, mais comme personne ne se souvient d'Ajite c'est à Hemosu qu'il compte botter les fesses : avec Wonsul et Wonhyo ralliés à sa cause, c'est comme à la grande époque qu'il mène sa révolution personnelle… Et dans la salle du trône le démon l'embrouille plus que jamais en révélant qu'il est à la fois Ajite et Hemosu qui n'auraient jamais été qu'une seule et même personne (menteur !)…
Dans le monde du rêve, le drame et le désespoir est à son paroxysme quand Mun-su retrouve Kewil Hyang missionnée par le démon pour le tuer… Dans le monde réel, le drame et le désespoir est à son paroxysme quand la Communauté qui veille les dépouilles de Mun-su et de l'Ecuyer est attaquée par les Nazgûls : Gandalf particulièrement énervé les tiens en respect, et mieux encore les faits reculer, quand Sauron en personne vient faire place nette pour se loler du triste sort de sa marionnette préférée… On est au fond du fond du désespoir !!!
Un tome sombre et violent, le sort d'Hemosu est affreux et le calvaire subi par Kewil Hyang est insupportable : dépressifs et âmes sensibles s'abstenir !
Episode 20, "un arbre solidement enraciné" (fin)
Kewil Hyang n’est plus… En se sacrifiant pour Mun-su, en refusant de se livrer aux jeux malsains et pervers d’Ajite, elle a choisi l’altruisme à l’égoïsme et le paye de sa vie. Cela vient gâcher tous les plans de ce connard pour briser Mun-su, qui avait prévu que ce drame soit la cerise sur le gâteau : très énervé, le messie des ténèbres réalise son épiphanie pour trier en personne le bon grain de l’ivraie : il défonce les hommes honnêtes, il explose ceux qui ont la conscience tranquille, il éclate ceux qui croient encore à ce qu’il y a de meilleur en l’homme… Car parce qu’il s’ennuie ce monstre veut remodeler le monde à son image, et que tous les êtres humains deviennent aussi monstrueux que lui… La nuit tombe sur le Jushin et tous ses habitants sombrent dans le plus noir des désespoirs, quand déboule la Colère de Dieu sur Terre qui vient lui péter sa gueule ! Et le prétendu dieu qui chiale comme un morveux se révèle ne pas valoir mieux qu’un petit merdeux !!! (trop bon, car à trop vouloir jouer avec les forces de la nature, il a donné à Mun-su le don d’être immunisé à ses sombres pouvoirs…) Mun-su n’est plus déstabilisé par ses énièmes mensonges, et le Grand Tentateur est obligé de libérer les feux des enfers pour sauver sa peau et prendre la poudre d’escampette : pour le Jushin le cauchemar est fini, et les anciens compagnons de Mun-su libérés de son emprise partent à la recherche de leur leader disparu dans le cataclysme…
Seul une fois de plus Mun-su fait le serment de venger Hemosu et Kewil Hyang, et endosse le rôle d’Angyo Onshi pour traquer sa Némésis avant d’arpenter par monts et par vaux le Jushin tout entier… La mandragore devrait le ramener vers ses souvenirs les plus heureux, mais c’est de nouvelles visions de désespoir qui viennent le hanter…
Mun-su : « J’ai déjà dû te le dire… On se reverra… Et tu t’en prendras plein la tête… Je te remercie de m’avoir réveillé Ajite ! » C’est la fin du cauchemar pour Mun-su, et le début du cauchemar pour Ajite ! Oh oui, ça va chier !!!
L’anecdote de l’arbre enraciné est plus riche encore qu’il n’y paraît de prime abord : au départ c’est pour montrer que Mun-su est une force morale inébranlable qui quoi qu’il arrive protégera toujours ce qui l’entoure. Ajite vient avec ses arguties et ses sophismes pour lui démontrer qu’aussi solide un arbre soit-il, il y aura toujours une tempête pour le briser (en l’occurrence c’est lui qui amène la tempête, donc on pourrait le qualifier de « Stormbringer » ^^)… Mais ce petit con pourri gâté n’a rien compris à la vie : quand un arbre tombe, un autre le remplace, puis un autre encore remplacera celui-là et ainsi de suite jusqu’à la fin des temps ! Mais ça, un pervers narcissique qui n’a que « je », « moi », « le mien » à la bouche en étant persuadé d’être le centre du monde, d’être supérieur au reste du monde, que rien n’a existé avant lui et que n’existera après lui ne pourra jamais le comprendre… Ces crevards existent IRL, et on a malheureusement plein de noms en tête : qu’ils aillent tous au diable !
Kewil Hyang n’est plus… En se sacrifiant pour Mun-su, en refusant de se livrer aux jeux malsains et pervers d’Ajite, elle a choisi l’altruisme à l’égoïsme et le paye de sa vie. Cela vient gâcher tous les plans de ce connard pour briser Mun-su, qui avait prévu que ce drame soit la cerise sur le gâteau : très énervé, le messie des ténèbres réalise son épiphanie pour trier en personne le bon grain de l’ivraie : il défonce les hommes honnêtes, il explose ceux qui ont la conscience tranquille, il éclate ceux qui croient encore à ce qu’il y a de meilleur en l’homme… Car parce qu’il s’ennuie ce monstre veut remodeler le monde à son image, et que tous les êtres humains deviennent aussi monstrueux que lui… La nuit tombe sur le Jushin et tous ses habitants sombrent dans le plus noir des désespoirs, quand déboule la Colère de Dieu sur Terre qui vient lui péter sa gueule ! Et le prétendu dieu qui chiale comme un morveux se révèle ne pas valoir mieux qu’un petit merdeux !!! (trop bon, car à trop vouloir jouer avec les forces de la nature, il a donné à Mun-su le don d’être immunisé à ses sombres pouvoirs…) Mun-su n’est plus déstabilisé par ses énièmes mensonges, et le Grand Tentateur est obligé de libérer les feux des enfers pour sauver sa peau et prendre la poudre d’escampette : pour le Jushin le cauchemar est fini, et les anciens compagnons de Mun-su libérés de son emprise partent à la recherche de leur leader disparu dans le cataclysme…
Seul une fois de plus Mun-su fait le serment de venger Hemosu et Kewil Hyang, et endosse le rôle d’Angyo Onshi pour traquer sa Némésis avant d’arpenter par monts et par vaux le Jushin tout entier… La mandragore devrait le ramener vers ses souvenirs les plus heureux, mais c’est de nouvelles visions de désespoir qui viennent le hanter…
Mun-su : « J’ai déjà dû te le dire… On se reverra… Et tu t’en prendras plein la tête… Je te remercie de m’avoir réveillé Ajite ! » C’est la fin du cauchemar pour Mun-su, et le début du cauchemar pour Ajite ! Oh oui, ça va chier !!!
L’anecdote de l’arbre enraciné est plus riche encore qu’il n’y paraît de prime abord : au départ c’est pour montrer que Mun-su est une force morale inébranlable qui quoi qu’il arrive protégera toujours ce qui l’entoure. Ajite vient avec ses arguties et ses sophismes pour lui démontrer qu’aussi solide un arbre soit-il, il y aura toujours une tempête pour le briser (en l’occurrence c’est lui qui amène la tempête, donc on pourrait le qualifier de « Stormbringer » ^^)… Mais ce petit con pourri gâté n’a rien compris à la vie : quand un arbre tombe, un autre le remplace, puis un autre encore remplacera celui-là et ainsi de suite jusqu’à la fin des temps ! Mais ça, un pervers narcissique qui n’a que « je », « moi », « le mien » à la bouche en étant persuadé d’être le centre du monde, d’être supérieur au reste du monde, que rien n’a existé avant lui et que n’existera après lui ne pourra jamais le comprendre… Ces crevards existent IRL, et on a malheureusement plein de noms en tête : qu’ils aillent tous au diable !
Encore un excellent double tome (incluant les 15 et 16) pour cette série vraiment prenante. Mun-Su sort enfin de l'effet du mandarage, non sans surprises, d'ailleurs !
La véritable nature d'Ajite s'appréhende plus facilement ici, disons que ça confirme ce que j'avais cru comprendre dans le tome précédent.
Les dessins sont toujours à tomber par terre, que ce soit dans la beauté ou dans l'horreur. La joyeuse bande entourant Mun-Su et son combat sans espoir est toujours aussi déjantée, et on s'achemine doucement mais sûrement vers un Armageddon annoncé.
A moi le dernier double tome, enfiiiiiiiiiin !
La véritable nature d'Ajite s'appréhende plus facilement ici, disons que ça confirme ce que j'avais cru comprendre dans le tome précédent.
Les dessins sont toujours à tomber par terre, que ce soit dans la beauté ou dans l'horreur. La joyeuse bande entourant Mun-Su et son combat sans espoir est toujours aussi déjantée, et on s'achemine doucement mais sûrement vers un Armageddon annoncé.
A moi le dernier double tome, enfiiiiiiiiiin !
Episode 21, "retour de lumière"
Ah ça oui, ça chie pour les bad guys ! Après avoir libéré ses compagnons au nez et à la barbe des Nazgûls, Mun-su déboule en personne dans le camp ennemi pour défier Ajite : dans quelques jours, la lune et le soleil ne feront qu’un, et ce jour-là le légendaire général Mun-su va les faire disparaître de la surface de la terre ! Mais face à ses alliés il déclare que leurs chances de victoire sont de 0% face à un dieu qui manipule la réalité, qui peut lire les âmes, qui semble invulnérable et qui peut tout faire disparaître en un instant… Ajite tente une fois de plus de le déstabiliser en lui révélant la véritable nature de Chun-Hyang, puis en lui envoyant son vieil ami Wonsul transformé en kaijû dégueulasse… L’effet est double, et contradictoire : d’un côté Mun-su se convint qu’il ne pourra sauver personne, et il ouvre la Boîte de Pandore du désespoir, mais d’un autre côté il est plus motivé que jamais à tout sacrifier pour maraver la gueule de cet enfoiré d’Ajite, et donc il tombe en son fond sur l’Espoir !
Mun-su fanfaronne-t-il ??? Non, sous sa bannière il rassemble les troupes des Sept Pics, de Kimhe, des provinces du nord ainsi que les troupes occidentales du général Lucid de Britanica… Même Mujan le surhomme égoïste et prétentieux se rallie à sa bannière autant pour rappeler ses disciples à l’ordre que pour dire deux mots à Ajite qui l’a pris pour un gros teubé ! Au final, nous y sommes bel et bien : Mun-su conduit la Grande Alliance contre les forces obscures de la crevardise… VOICI VENIR L’ANGYO ONSHI !!! C’est epicness to the max comme rarement avec Ajite qui lâche ses Nâzguls sur la Communauté de Mun-su : on est au niveau de la Bataille de la Porte Noire du "Seigneur des Anneaux", voire de l’apocalypse de "Stormbringer" ! C’est la supracoolitude à l’état pur !!!
Ah ça oui, ça chie pour les bad guys ! Après avoir libéré ses compagnons au nez et à la barbe des Nazgûls, Mun-su déboule en personne dans le camp ennemi pour défier Ajite : dans quelques jours, la lune et le soleil ne feront qu’un, et ce jour-là le légendaire général Mun-su va les faire disparaître de la surface de la terre ! Mais face à ses alliés il déclare que leurs chances de victoire sont de 0% face à un dieu qui manipule la réalité, qui peut lire les âmes, qui semble invulnérable et qui peut tout faire disparaître en un instant… Ajite tente une fois de plus de le déstabiliser en lui révélant la véritable nature de Chun-Hyang, puis en lui envoyant son vieil ami Wonsul transformé en kaijû dégueulasse… L’effet est double, et contradictoire : d’un côté Mun-su se convint qu’il ne pourra sauver personne, et il ouvre la Boîte de Pandore du désespoir, mais d’un autre côté il est plus motivé que jamais à tout sacrifier pour maraver la gueule de cet enfoiré d’Ajite, et donc il tombe en son fond sur l’Espoir !
Mun-su fanfaronne-t-il ??? Non, sous sa bannière il rassemble les troupes des Sept Pics, de Kimhe, des provinces du nord ainsi que les troupes occidentales du général Lucid de Britanica… Même Mujan le surhomme égoïste et prétentieux se rallie à sa bannière autant pour rappeler ses disciples à l’ordre que pour dire deux mots à Ajite qui l’a pris pour un gros teubé ! Au final, nous y sommes bel et bien : Mun-su conduit la Grande Alliance contre les forces obscures de la crevardise… VOICI VENIR L’ANGYO ONSHI !!! C’est epicness to the max comme rarement avec Ajite qui lâche ses Nâzguls sur la Communauté de Mun-su : on est au niveau de la Bataille de la Porte Noire du "Seigneur des Anneaux", voire de l’apocalypse de "Stormbringer" ! C’est la supracoolitude à l’état pur !!!
Encore un excellent double tome pour cette série vraiment prenante. Mun-Su sort enfin de l'effet du mandarage, non sans surprises, d'ailleurs !
La véritable nature d'Ajite s'appréhende plus facilement ici, disons que ça confirme ce que j'avais cru comprendre dans le tome précédent.
Les dessins sont toujours à tomber par terre, que ce soit dans la beauté ou dans l'horreur. La joyeuse bande entourant Mun-Su et son combat sans espoir est toujours aussi déjantée, et on s'achemine doucement mais sûrement vers un Armageddon annoncé.
A moi le dernier tome, enfiiiiiiiiiin !
La véritable nature d'Ajite s'appréhende plus facilement ici, disons que ça confirme ce que j'avais cru comprendre dans le tome précédent.
Les dessins sont toujours à tomber par terre, que ce soit dans la beauté ou dans l'horreur. La joyeuse bande entourant Mun-Su et son combat sans espoir est toujours aussi déjantée, et on s'achemine doucement mais sûrement vers un Armageddon annoncé.
A moi le dernier tome, enfiiiiiiiiiin !
C'est pas mal, mais je dois admettre que je suis un peu déçue par cette fin...
Enfin à la fois je suis déçue et à la fois j'ai bien kiffé, ce qui est assez incompréhensible, même pour moi, mdr !
Pour tout dire, je l'ai lu deux fois. A la fin de ma première lecture, je me suis dit qu'un truc avait du m'échapper. Mais en fait, non.
Bon, c'est ultra-gore, et j'avoue qu'en première lecture j'étais tellement, euh, comment dire ça, "choquée" de ce qu'il se passe dans les dessins, que je crois que j'ai un brin zappé les dialogues.
D'où ma seconde lecture, mais en fait je n'avais pas raté grand chose. Disons que la confrontation finale Ajite/Mun-Su a pour moi un goût de trop peu, et de finalement "rien de plus ni mieux que tout ce que j'avais lu avant", alors sans doute je m'attendais à un feu d'artifice, du coup ça m' a fait l'effet d'un pétard mouillé.
Comme je lis le double tome 9 qui contient en fait le dernier tome de la saga et ensuite la préquelle "origines" (que je n'ai pas encore commencé), je mets mon avis rien que pour celui-là.
Bref, un brin déçue, mais satisfaite d'être arrivée au bout. Toute la saga vaut la peine, car les histoires (inspirées d'histoires coréennes et japonaises) dans l'histoire sont, au final, plus prenantes et plus intéressantes que la trame principale, qui ne leur sert que de support, somme toute.
Et même sans ça, rien que les dessins vaudraient le détour !
Enfin à la fois je suis déçue et à la fois j'ai bien kiffé, ce qui est assez incompréhensible, même pour moi, mdr !
Pour tout dire, je l'ai lu deux fois. A la fin de ma première lecture, je me suis dit qu'un truc avait du m'échapper. Mais en fait, non.
Bon, c'est ultra-gore, et j'avoue qu'en première lecture j'étais tellement, euh, comment dire ça, "choquée" de ce qu'il se passe dans les dessins, que je crois que j'ai un brin zappé les dialogues.
D'où ma seconde lecture, mais en fait je n'avais pas raté grand chose. Disons que la confrontation finale Ajite/Mun-Su a pour moi un goût de trop peu, et de finalement "rien de plus ni mieux que tout ce que j'avais lu avant", alors sans doute je m'attendais à un feu d'artifice, du coup ça m' a fait l'effet d'un pétard mouillé.
Comme je lis le double tome 9 qui contient en fait le dernier tome de la saga et ensuite la préquelle "origines" (que je n'ai pas encore commencé), je mets mon avis rien que pour celui-là.
Bref, un brin déçue, mais satisfaite d'être arrivée au bout. Toute la saga vaut la peine, car les histoires (inspirées d'histoires coréennes et japonaises) dans l'histoire sont, au final, plus prenantes et plus intéressantes que la trame principale, qui ne leur sert que de support, somme toute.
Et même sans ça, rien que les dessins vaudraient le détour !
Episode 21, "retour de lumière" (suite et fin) :
Dans ce dernier tome, la guerre fait rage entre la Grand Alliance de Mun-su et les forces obscures de la crevardise : Ajite entre au hall of shame des méchants les plus détestables de tous les temps avec Freezer, Dio Brando et Griffith, Mun-su entre au Panthéon des héros badass inoubliables aux côtés des cultissimes Guts, Kenshiro, Cobra tandis que ses compagnons d’armes entre eux dans la légende… EPICNESS FOREVER !!!
Nous suivons une suite de combats désespérés, mais les humains ont beaucoup appris de leurs défaites face aux créatures du messie des ténèbres : face à Ajite qui lit dans les âmes comme dans des livres, la meilleure stratégie est de n’avoir aucune stratégie (ceux qui ont lu la bataille de Parménion contre Dark Philippe dans "Le Lion de Macédoine" de David Gemmell savent de quoi il retourne ^^)… Les affrontements d’anthologie se multiplie,y sur le champ de bataille : la bretteuse Lucida traque le démon Gallimer, contre Kaidaten Teyu invoque le Roi des Singes pour ouvrir la voie au sando de Miss Fang, Mito et le gouverneur du nord font équipe pour neutraliser le sorcier Lou Hells, et tandis qu’Ulpaso et Su doivent se coltiner la monstrueuse Myowol tout droite sortie d’un cauchemar de Norihiro Yagi, Miss Fang doit elle se coltiner toute seule Nathan et Pyô les anciens champions du Jushin passés du Côté Obscur de la Force (remember "Saint Seiya Hadès")… C’est si mal engagé que l’un d’eux n’hésite pas un seul instant à réaliser l’ultime sacrifice pour offrir une chance de victoire à ceux qu’il considère comme ses amis ! Et ce n’est que la première d’une longue liste morts tragiques donc préparez à l’avance vos mouchoirs…
Alors que les combats font rage, c’est avec l’Ecuyer / Frodon que Mun-su / Aragorn s’enfonce dans les ténèbres : il n’est plus le Nouvel Angyo Onshi, il est désormais le Dernier Angyo Onshi !!! Ensemble ils affrontent le héros légendaire Jun-Song, ancêtre de Mun-su qui a vendu son âme au diable : je n’avais pas vu ça depuis "Les Épées de la Nuit et du Jour" qui constitue l’ultime de la saga Drenaï de David Gemmell… Ensemble ils affrontent Dark Sando pour la ramener la lumière en elle (et Chun-Hyang fait son retour sous son apparence humaine et sous son apparence inhumaine dans une quadruple page qui pète une classe de ouf !!!) : je n’avais pas vu ça depuis le climax du "Retour du Jedi" de George Lucas ! (et en plus, c’est carrément ça ^^)
Ajite est fort déçu de la tournure que prennent les événements, et c’est tout naturellement que ce psychopathe pourri gâté n’hésite aucunement à lâcher le chaos et la désolation sur les derniers espoirs du monde libre… Nouvelle pluie de morts parmi les héros du Jushin… Désormais c’est entre Ajite et Mun-su, entre un dieu capricieux et un simple mortel qui espère moins gagner que montrer que les homines crevarices qui méprisent et piétinent notre monde ne seront jamais à l’abri des représailles de l’humanité !
Je connais mes classiques, et je savais que dans une œuvre coréenne ça finit toujours mal, voire très très mal, mais j’ai longuement cogité sur le grand final : ce n’est pas le feu d’artifice tant attendu, mais il n’en reste pas moins magistral en rompant avec l’une des plus vieilles malédiction de la Planète Manga (vous savez ce dilemme existentialiste sur lequel les plus grands mangakas se sont cassés les dents : Shotaro Ishinomori, Go Nagai, Leiji Matsumoto, Hayao Miyazaki, Masami Kurumada, Hideaki Anno, Kentaro Miura… mais aussi les plus grands philosophes hein !).
J’ai même une théorie : « kanto orwa yaku sak no arankep shinep ka isam », nul ne descend sur terre sans une mission divine…
J’ai même une autre théorie : nous sommes finalement dans un manga politiquement engagé,
L’Histoire de l’Humanité, c’est celle de la transmission d’idéaux de générations en générations… Mun-su et ses compagnons ne sont plus car ils ont gagné un repos bien mérité aux Champs Elysées, mais une nouvelle génération reprend le flambeau : quelque part au Jushin un jeune antihéros badass héritier à la fois de Mun-Su et d’Hongil Dong mène avec le peuple révolté la lutte des classes contre un gouverneur pourri gâté… Ce n’est pas la fin, c’est le commencement : VOICI VENIR L’ANGYO ONSHI !!!
Dans ce dernier tome, la guerre fait rage entre la Grand Alliance de Mun-su et les forces obscures de la crevardise : Ajite entre au hall of shame des méchants les plus détestables de tous les temps avec Freezer, Dio Brando et Griffith, Mun-su entre au Panthéon des héros badass inoubliables aux côtés des cultissimes Guts, Kenshiro, Cobra tandis que ses compagnons d’armes entre eux dans la légende… EPICNESS FOREVER !!!
Nous suivons une suite de combats désespérés, mais les humains ont beaucoup appris de leurs défaites face aux créatures du messie des ténèbres : face à Ajite qui lit dans les âmes comme dans des livres, la meilleure stratégie est de n’avoir aucune stratégie (ceux qui ont lu la bataille de Parménion contre Dark Philippe dans "Le Lion de Macédoine" de David Gemmell savent de quoi il retourne ^^)… Les affrontements d’anthologie se multiplie,y sur le champ de bataille : la bretteuse Lucida traque le démon Gallimer, contre Kaidaten Teyu invoque le Roi des Singes pour ouvrir la voie au sando de Miss Fang, Mito et le gouverneur du nord font équipe pour neutraliser le sorcier Lou Hells, et tandis qu’Ulpaso et Su doivent se coltiner la monstrueuse Myowol tout droite sortie d’un cauchemar de Norihiro Yagi, Miss Fang doit elle se coltiner toute seule Nathan et Pyô les anciens champions du Jushin passés du Côté Obscur de la Force (remember "Saint Seiya Hadès")… C’est si mal engagé que l’un d’eux n’hésite pas un seul instant à réaliser l’ultime sacrifice pour offrir une chance de victoire à ceux qu’il considère comme ses amis ! Et ce n’est que la première d’une longue liste morts tragiques donc préparez à l’avance vos mouchoirs…
Alors que les combats font rage, c’est avec l’Ecuyer / Frodon que Mun-su / Aragorn s’enfonce dans les ténèbres : il n’est plus le Nouvel Angyo Onshi, il est désormais le Dernier Angyo Onshi !!! Ensemble ils affrontent le héros légendaire Jun-Song, ancêtre de Mun-su qui a vendu son âme au diable : je n’avais pas vu ça depuis "Les Épées de la Nuit et du Jour" qui constitue l’ultime de la saga Drenaï de David Gemmell… Ensemble ils affrontent Dark Sando pour la ramener la lumière en elle (et Chun-Hyang fait son retour sous son apparence humaine et sous son apparence inhumaine dans une quadruple page qui pète une classe de ouf !!!) : je n’avais pas vu ça depuis le climax du "Retour du Jedi" de George Lucas ! (et en plus, c’est carrément ça ^^)
Ajite est fort déçu de la tournure que prennent les événements, et c’est tout naturellement que ce psychopathe pourri gâté n’hésite aucunement à lâcher le chaos et la désolation sur les derniers espoirs du monde libre… Nouvelle pluie de morts parmi les héros du Jushin… Désormais c’est entre Ajite et Mun-su, entre un dieu capricieux et un simple mortel qui espère moins gagner que montrer que les homines crevarices qui méprisent et piétinent notre monde ne seront jamais à l’abri des représailles de l’humanité !
Je connais mes classiques, et je savais que dans une œuvre coréenne ça finit toujours mal, voire très très mal, mais j’ai longuement cogité sur le grand final : ce n’est pas le feu d’artifice tant attendu, mais il n’en reste pas moins magistral en rompant avec l’une des plus vieilles malédiction de la Planète Manga (vous savez ce dilemme existentialiste sur lequel les plus grands mangakas se sont cassés les dents : Shotaro Ishinomori, Go Nagai, Leiji Matsumoto, Hayao Miyazaki, Masami Kurumada, Hideaki Anno, Kentaro Miura… mais aussi les plus grands philosophes hein !).
J’ai même une théorie : « kanto orwa yaku sak no arankep shinep ka isam », nul ne descend sur terre sans une mission divine…
J’ai même une autre théorie : nous sommes finalement dans un manga politiquement engagé,
L’Histoire de l’Humanité, c’est celle de la transmission d’idéaux de générations en générations… Mun-su et ses compagnons ne sont plus car ils ont gagné un repos bien mérité aux Champs Elysées, mais une nouvelle génération reprend le flambeau : quelque part au Jushin un jeune antihéros badass héritier à la fois de Mun-Su et d’Hongil Dong mène avec le peuple révolté la lutte des classes contre un gouverneur pourri gâté… Ce n’est pas la fin, c’est le commencement : VOICI VENIR L’ANGYO ONSHI !!!
Episode 3, L’attaque des Yojins
Arrivé aux frontières du Jushin, la team Mun-su découvre une région ruinée par les bandits Yojins qui profite armés par l’étranger en profite largement en se croyant dans quelque part entre un western spaghetti de la grande époque et "Hokuto no Ken". Et Mun-su est tout étonné de la trouver dirigé par un jeune gouverneur qui n’est noblesse, courage et intégrité… Des faiblesses fatales dans le monde qu’Ajite est en train de créer : entre gunfights et magie noire, Mun-su compte bien donner une leçon de vie au Nouvel Espoir et donner une leçon de mort à ceux qui font souffrir son peuple ! VOICI VENIR L’ANYO ONSHI !!!
Ce court récit est carrément un western oriental truffé de références et de clins d’œil : la "Trilogie des dollars", la saga "Django", "La Horde Sauvage", "Mon Nom est Personne" et "Mad Max"… Trop cool, et cela tombe bien l’abus de coolitude ne nuit absolument pas à la santé ! ^^
Episode 4, La terre des illusions
Un court récit très fantastique/fantasy, ou sur la terre des illusions Mun-su doit affronter les maléfices d’une sorcière-renarde, des ses guerriers-loups et de ses espions-tanuki… Mais son antagoniste qui a tout de suite identifié son point faibles joue la montre alors celui-ci est séparé de Sando. Pour ne rien gâcher tout se finit comme dans "Indiana Jones et le Temple Maudit" : en péril mortel au-dessus du vide… Trop cool, et cela tombe bien l’abus de coolitude ne nuit absolument pas à la santé ! ^^
Episode 5, Mandarage
Dans cette épisode noir c’est noir il n’y a plus d’espoir, la team Mun-su vient en aide au jeune Jun persuadé que son île est menacée par les expériences de son maître qui tient plus du nécromancien que du médecin. Mun-su est persuadé qu’il est sur la piste d’Ajite, mais il découvre bien vite la vérité… Quand notre antihéros se met à buter tout le monde sur l’île, Jun ne sait plus à quel saint se vouer avant de lui aussi découvrir la vérité…
Pour un médecin l’éthique doit être plus importante que la technique, et ici le scénariste détourne un conte de son pays illustrant cela : dans le conte le maître qui privilégiait l’éthique à la technique essayait de remettre dans le droit chemin son élève qui la technique était plus importante que l’éthique, alors qu’ici le maître est un savant fou qui voit le monde comme un réservoir inépuisables de cobayes ce qui oblige l’élève qui respecte la vie plus que tout doit le combattre jusqu’au bout…
Bien qu’on soit entre les films d’horreur d’Amando de Ossorio et ceux de Lucio Fulci, la fin est à la fois cruelle et belle car au fond de la Boîte de Pandore il reste toujours l’Espoir… Mun-su a peut-être récupéré la pièce manquante du puzzle qui lui permettra de vaincre Ajite une bonne fois pour toute : tremble Ajite, la Justice arrive et elle est à l’épreuve des balles !!! ^^
Et le plus cool dans tout cela c’est que Mun-su est l’alter ego de Pak Mun-su, un justicier solitaire coréen ayant vécu au XVIIe et qui avait tout perdu avant de parcourir son pays à dérive pour chasser les homines crevarices au pouvoir et devenir le bras droit du roi… Bref un champion populares à placer entre Conan le Cimmérien et Robin des Bois ! ^^
Arrivé aux frontières du Jushin, la team Mun-su découvre une région ruinée par les bandits Yojins qui profite armés par l’étranger en profite largement en se croyant dans quelque part entre un western spaghetti de la grande époque et "Hokuto no Ken". Et Mun-su est tout étonné de la trouver dirigé par un jeune gouverneur qui n’est noblesse, courage et intégrité… Des faiblesses fatales dans le monde qu’Ajite est en train de créer : entre gunfights et magie noire, Mun-su compte bien donner une leçon de vie au Nouvel Espoir et donner une leçon de mort à ceux qui font souffrir son peuple ! VOICI VENIR L’ANYO ONSHI !!!
Ce court récit est carrément un western oriental truffé de références et de clins d’œil : la "Trilogie des dollars", la saga "Django", "La Horde Sauvage", "Mon Nom est Personne" et "Mad Max"… Trop cool, et cela tombe bien l’abus de coolitude ne nuit absolument pas à la santé ! ^^
Episode 4, La terre des illusions
Un court récit très fantastique/fantasy, ou sur la terre des illusions Mun-su doit affronter les maléfices d’une sorcière-renarde, des ses guerriers-loups et de ses espions-tanuki… Mais son antagoniste qui a tout de suite identifié son point faibles joue la montre alors celui-ci est séparé de Sando. Pour ne rien gâcher tout se finit comme dans "Indiana Jones et le Temple Maudit" : en péril mortel au-dessus du vide… Trop cool, et cela tombe bien l’abus de coolitude ne nuit absolument pas à la santé ! ^^
Episode 5, Mandarage
Dans cette épisode noir c’est noir il n’y a plus d’espoir, la team Mun-su vient en aide au jeune Jun persuadé que son île est menacée par les expériences de son maître qui tient plus du nécromancien que du médecin. Mun-su est persuadé qu’il est sur la piste d’Ajite, mais il découvre bien vite la vérité… Quand notre antihéros se met à buter tout le monde sur l’île, Jun ne sait plus à quel saint se vouer avant de lui aussi découvrir la vérité…
Pour un médecin l’éthique doit être plus importante que la technique, et ici le scénariste détourne un conte de son pays illustrant cela : dans le conte le maître qui privilégiait l’éthique à la technique essayait de remettre dans le droit chemin son élève qui la technique était plus importante que l’éthique, alors qu’ici le maître est un savant fou qui voit le monde comme un réservoir inépuisables de cobayes ce qui oblige l’élève qui respecte la vie plus que tout doit le combattre jusqu’au bout…
Bien qu’on soit entre les films d’horreur d’Amando de Ossorio et ceux de Lucio Fulci, la fin est à la fois cruelle et belle car au fond de la Boîte de Pandore il reste toujours l’Espoir… Mun-su a peut-être récupéré la pièce manquante du puzzle qui lui permettra de vaincre Ajite une bonne fois pour toute : tremble Ajite, la Justice arrive et elle est à l’épreuve des balles !!! ^^
Et le plus cool dans tout cela c’est que Mun-su est l’alter ego de Pak Mun-su, un justicier solitaire coréen ayant vécu au XVIIe et qui avait tout perdu avant de parcourir son pays à dérive pour chasser les homines crevarices au pouvoir et devenir le bras droit du roi… Bref un champion populares à placer entre Conan le Cimmérien et Robin des Bois ! ^^
Ce deuxième tome est dans la lignée du premier: très bon, mais il manque encore quelque chose pour que je sois tout à fait conquise.
Le personnage de Chun-Hyang ne m'a pas encore vraiment convaincue, par contre je commence à apprécier le héro.
J'ai beaucoup aimé la deuxième partie du livre avec Jun et son étrange île. On amorce doucement le passé de Mun-su, j'espère qu'on en apprendra plus dans le prochain.
Niveau dessin c'est toujours aussi beau et soigné, j'aime vraiment bien, certaines planches et plan sont vraiment superbement réussi.
Le personnage de Chun-Hyang ne m'a pas encore vraiment convaincue, par contre je commence à apprécier le héro.
J'ai beaucoup aimé la deuxième partie du livre avec Jun et son étrange île. On amorce doucement le passé de Mun-su, j'espère qu'on en apprendra plus dans le prochain.
Niveau dessin c'est toujours aussi beau et soigné, j'aime vraiment bien, certaines planches et plan sont vraiment superbement réussi.
Un super tome 2, malgré qu'ici, il y ait une histoire principale qui prend quasiment tout le tome, "la Fleur de l'Enfer", et en plus, elle ne finit pas ici ! Snif !
Ce qui m'oblige à me pencher sur l'achat du tome 3, lol !
Les dessins sont vraiment magnifiques. Je ne me lasse pas d'y revenir, les démons, le sando de Mme Fang, ses sorcières (les autres aussi mais on les connaissait déjà !), c'est un pur bonheur des yeux, purement fantastique, les traits sont d'une finesse inouïe, les décors magnifiques, c'est vraiment d'une beauté à tomber !
Dans la première petite histoire, Mun-Su récupère un écuyer trop rigolo qui m'a fait penser au petit compagnon d'Arcturus ou à celui d'Albator, également, le faire-valoir qui apporte humour potache et maladresse mais qui s'avère d'une aide précieuse dans les situations désespérées.
Bref, j'aime beaucoup, je trouve que c'est une vraie réussite, ce manga coréen.
Ce qui m'oblige à me pencher sur l'achat du tome 3, lol !
Les dessins sont vraiment magnifiques. Je ne me lasse pas d'y revenir, les démons, le sando de Mme Fang, ses sorcières (les autres aussi mais on les connaissait déjà !), c'est un pur bonheur des yeux, purement fantastique, les traits sont d'une finesse inouïe, les décors magnifiques, c'est vraiment d'une beauté à tomber !
Dans la première petite histoire, Mun-Su récupère un écuyer trop rigolo qui m'a fait penser au petit compagnon d'Arcturus ou à celui d'Albator, également, le faire-valoir qui apporte humour potache et maladresse mais qui s'avère d'une aide précieuse dans les situations désespérées.
Bref, j'aime beaucoup, je trouve que c'est une vraie réussite, ce manga coréen.
Là ça commence a devenir vraiment intéressant et palpitant ! Ce tome est clairement un cran au dessus des deux premiers qui étaient plus une introduction.
Dès le début j'ai adoré, avec la rencontre de l'écuyer solitaire, j'adore d’emblée ce personnage. Il rajoute une nette touche d'humour et derrière ses niaiseries se caches à mon avis un grand cœur et des capacités insoupçonnées.
On amorce enfin une histoire qui va s'étoffer et s'étaler plus longuement (dans les deux premiers tomes, le héro rencontrait des personnages pour un court moment qui fait qu'on avait plus affaire à de petites nouvelles qu'une histoire continue). En plus on commence à en apprendre pas mal sur le passé de Mun-su, ça devient vraiment intéressant.
J'émet encore toujours une réserve par rapport à son sando, trop transparente, même si elle commence à se dévoiler. La suite, vite !
Dès le début j'ai adoré, avec la rencontre de l'écuyer solitaire, j'adore d’emblée ce personnage. Il rajoute une nette touche d'humour et derrière ses niaiseries se caches à mon avis un grand cœur et des capacités insoupçonnées.
On amorce enfin une histoire qui va s'étoffer et s'étaler plus longuement (dans les deux premiers tomes, le héro rencontrait des personnages pour un court moment qui fait qu'on avait plus affaire à de petites nouvelles qu'une histoire continue). En plus on commence à en apprendre pas mal sur le passé de Mun-su, ça devient vraiment intéressant.
J'émet encore toujours une réserve par rapport à son sando, trop transparente, même si elle commence à se dévoiler. La suite, vite !
Episode 6, "la légende de l'écuyer"
Il était une fois un écuyer solitaire qui parcourait un pays à la dérive… Dans cet épisode tragicomique nous suivons les tribulations d'un écuyer sans nom qui harcèle Mun-su avec ses tours d'illusionniste de 3e zone (pigeon de l'enfer, anguille électrique, taupe de combat…). Mun-su irrité finit par invoquer les guerriers fantômes de son mahai à trois chevaux et il est persuadé d'infliger à l'écuyer la pire punition de sa vie, mais pour l'écuyer il s'agit au contraire du plus beau jour de sa vie… En 3 pages seulement les auteurs transforment un comic-relief en héros de tragédie : c'est du grand art ! L'écuyer qui s'est juré d'honorer la mémoire de son angyo onshi et de son sando, qui lui ont menti pour lui sauver la vie, eux qui ont perdu leurs propres vies en affrontant un gouverneur véreux dans un combat perdu d'avance, a enfin trouvé un véritable justicier digne de son dévouement !!!
L'écuyer est un bras cassé, mais comme Puck dans "Berserk" il constitue un indispensable comic-relief car il est un roc d'espérance dans un océan de désespérance… Mieux, on peut carrément dire que pour affronter Sauron / Ajite la team Mun-su vient de recruter son Frodon Sacquet, et je ne vous cache pas que Gimli, Legolas et Gandalf arrivent également à Grands-Pas ! blink
Episode 7, "la fleur de l'enfer"
Cette nouvelle étape de la croisade de Mun-su qui constitue l'un des points clés de l'histoire, qui nous livre les premiers éléments capitaux pour savoir comment un général légendaire au sein d'un puissant royaume est devenu un justicier anonyme au sein d'un pays à la dérive… Tout commence par un gunfight à la "Cowboy Beebop" ^^, puis la team Mun-su investigue sur un chantier qui semble épuiser les ouvriers aussi vite que le gouffre de l'enfer… Mais tandis que l'Ecuyer infiltre le bagne maudit, notre antihéros fait très rapidement face aux autorités locales qui s'avèrent être ses anciens compagnons d'armes passés du Côté Obscur : Wonsul l'épéiste de l'impossible et la puissante magicienne Wonhyo ! Qui de Mun-su, de Sando où de l'Ecuyer parviendra-t-il a sauver le groupe entier en sachant que notre antihéros perd son mahai à trois chevaux à la première passe d'armes ??? Aucun ne le sait encore, mais ils sont tous les marionnettes d'Ajite qui se s'amuse comme un petit fou à se servir des uns et des autres pour se divertir tout en réalisant ses objectifs…
Esclavagisme, trafic de drogues, seigneurs de la guerre, méchants classieux, action, humour, jolies pépés, vengeance et tragédie… Ah ça, j'ai bien senti l'héritage Buichi Terasawa / "Space Adventure Cobra" ! ^^
Mun-su connaît ses antagonistes depuis toujours, lesdits antagonistes le connaissent depuis toujours : il faudra relire la série une fois terminée pour bien comprendre le drame qui se déroule ici (je mets le comic relief Ulpaso de côté) :
Le dessinateur a déjà atteint sa vitesse de croisière : les graphismes déchirent, et ils ne vont cesser de s'améliorer jusqu'au dernier acte de la croisade de Mun-su contre les forces obscures de la crevardise !
Il était une fois un écuyer solitaire qui parcourait un pays à la dérive… Dans cet épisode tragicomique nous suivons les tribulations d'un écuyer sans nom qui harcèle Mun-su avec ses tours d'illusionniste de 3e zone (pigeon de l'enfer, anguille électrique, taupe de combat…). Mun-su irrité finit par invoquer les guerriers fantômes de son mahai à trois chevaux et il est persuadé d'infliger à l'écuyer la pire punition de sa vie, mais pour l'écuyer il s'agit au contraire du plus beau jour de sa vie… En 3 pages seulement les auteurs transforment un comic-relief en héros de tragédie : c'est du grand art ! L'écuyer qui s'est juré d'honorer la mémoire de son angyo onshi et de son sando, qui lui ont menti pour lui sauver la vie, eux qui ont perdu leurs propres vies en affrontant un gouverneur véreux dans un combat perdu d'avance, a enfin trouvé un véritable justicier digne de son dévouement !!!
L'écuyer est un bras cassé, mais comme Puck dans "Berserk" il constitue un indispensable comic-relief car il est un roc d'espérance dans un océan de désespérance… Mieux, on peut carrément dire que pour affronter Sauron / Ajite la team Mun-su vient de recruter son Frodon Sacquet, et je ne vous cache pas que Gimli, Legolas et Gandalf arrivent également à Grands-Pas ! blink
Episode 7, "la fleur de l'enfer"
Cette nouvelle étape de la croisade de Mun-su qui constitue l'un des points clés de l'histoire, qui nous livre les premiers éléments capitaux pour savoir comment un général légendaire au sein d'un puissant royaume est devenu un justicier anonyme au sein d'un pays à la dérive… Tout commence par un gunfight à la "Cowboy Beebop" ^^, puis la team Mun-su investigue sur un chantier qui semble épuiser les ouvriers aussi vite que le gouffre de l'enfer… Mais tandis que l'Ecuyer infiltre le bagne maudit, notre antihéros fait très rapidement face aux autorités locales qui s'avèrent être ses anciens compagnons d'armes passés du Côté Obscur : Wonsul l'épéiste de l'impossible et la puissante magicienne Wonhyo ! Qui de Mun-su, de Sando où de l'Ecuyer parviendra-t-il a sauver le groupe entier en sachant que notre antihéros perd son mahai à trois chevaux à la première passe d'armes ??? Aucun ne le sait encore, mais ils sont tous les marionnettes d'Ajite qui se s'amuse comme un petit fou à se servir des uns et des autres pour se divertir tout en réalisant ses objectifs…
Esclavagisme, trafic de drogues, seigneurs de la guerre, méchants classieux, action, humour, jolies pépés, vengeance et tragédie… Ah ça, j'ai bien senti l'héritage Buichi Terasawa / "Space Adventure Cobra" ! ^^
Mun-su connaît ses antagonistes depuis toujours, lesdits antagonistes le connaissent depuis toujours : il faudra relire la série une fois terminée pour bien comprendre le drame qui se déroule ici (je mets le comic relief Ulpaso de côté) :
Le dessinateur a déjà atteint sa vitesse de croisière : les graphismes déchirent, et ils ne vont cesser de s'améliorer jusqu'au dernier acte de la croisade de Mun-su contre les forces obscures de la crevardise !
Un peu difficile de s'y retrouver dans les tomes sur Babelio puisqu'avec la sortie des tomes doubles, le nouveau tome 2 inclue ce tome 3 et le tome 4.
Bref, mon avis sur ces deux tomes :
Un super tome 2, malgré qu'ici, il y ait une histoire principale qui prend quasiment tout le tome, "la Fleur de l'Enfer", et en plus, elle ne finit pas ici ! Snif !
Ce qui m'oblige à me pencher sur l'achat du tome 3, lol !
Les dessins sont vraiment magnifiques. Je ne me lasse pas d'y revenir, les démons, le sando de Mme Fang, ses sorcières (les autres aussi mais on les connaissait déjà !), c'est un pur bonheur des yeux, purement fantastique, les traits sont d'une finesse inouïe, les décors magnifiques, c'est vraiment d'une beauté à tomber !
Dans la première petite histoire, Mun-Su récupère un écuyer trop rigolo qui m'a fait penser au petit compagnon d'Arcturus ou à celui d'Albator, également, le faire-valoir qui apporte humour potache et maladresse mais qui s'avère d'une aide précieuse dans les situations désespérées.
Bref, j'aime beaucoup, je trouve que c'est une vraie réussite, ce manga coréen.
Bref, mon avis sur ces deux tomes :
Un super tome 2, malgré qu'ici, il y ait une histoire principale qui prend quasiment tout le tome, "la Fleur de l'Enfer", et en plus, elle ne finit pas ici ! Snif !
Ce qui m'oblige à me pencher sur l'achat du tome 3, lol !
Les dessins sont vraiment magnifiques. Je ne me lasse pas d'y revenir, les démons, le sando de Mme Fang, ses sorcières (les autres aussi mais on les connaissait déjà !), c'est un pur bonheur des yeux, purement fantastique, les traits sont d'une finesse inouïe, les décors magnifiques, c'est vraiment d'une beauté à tomber !
Dans la première petite histoire, Mun-Su récupère un écuyer trop rigolo qui m'a fait penser au petit compagnon d'Arcturus ou à celui d'Albator, également, le faire-valoir qui apporte humour potache et maladresse mais qui s'avère d'une aide précieuse dans les situations désespérées.
Bref, j'aime beaucoup, je trouve que c'est une vraie réussite, ce manga coréen.
Ce tome 4 est entièrement consacré à la suite et à la fin de l'épisode 7 : "La Fleur de l'Enfer" !
Mun-su aux prises avec Wonhyo fait tout pour sauver Sando des griffes de Wonsul, et Sando aux prises avec de Wonsul fait tout pour sauver Mun-su des griffes de Wonhyo (tandis que écuyer et la chauve-souris de désert s'emploient à sauver la victime sacrificielle désignée par la magicienne démoniaque pour lui servir de festin ^^). Nous assistons donc au deuxième round : Sando parvient à l'emporter grâce aux conseils d'un mystique mystérieux, Mun-su parvient à l'emporter au terme d'un survival horror intense et violent… Mais nous sommes d'abord et avant tout dans un affrontement psychologique voire philosophique digne des meilleures tragédies de la saga "Saint Seiya" :
Mais Ulpaso n'abdique pas et comme dans le film "Van Helsing" de Stephen Sommers lâche sur le monde une horde de progénitures démoniaques en suivant les ordres de cette crevure d'Ajite… Mais c'est là que tous les acteurs du drame s'aperçoivent qu'en fait ils ont servi de dupes, de leurres et d'appâts quand
To Be Continued !!! ^^
Mun-su aux prises avec Wonhyo fait tout pour sauver Sando des griffes de Wonsul, et Sando aux prises avec de Wonsul fait tout pour sauver Mun-su des griffes de Wonhyo (tandis que écuyer et la chauve-souris de désert s'emploient à sauver la victime sacrificielle désignée par la magicienne démoniaque pour lui servir de festin ^^). Nous assistons donc au deuxième round : Sando parvient à l'emporter grâce aux conseils d'un mystique mystérieux, Mun-su parvient à l'emporter au terme d'un survival horror intense et violent… Mais nous sommes d'abord et avant tout dans un affrontement psychologique voire philosophique digne des meilleures tragédies de la saga "Saint Seiya" :
Mais Ulpaso n'abdique pas et comme dans le film "Van Helsing" de Stephen Sommers lâche sur le monde une horde de progénitures démoniaques en suivant les ordres de cette crevure d'Ajite… Mais c'est là que tous les acteurs du drame s'aperçoivent qu'en fait ils ont servi de dupes, de leurres et d'appâts quand
To Be Continued !!! ^^
Episode 8, "frère tigre"
Il était une fois un jeune montagnard qui rencontra un tigre-fée, et qui pour sauver sa vie tenta de lui faire croire qu’il était son grand frère maudit transformé en animal par une méchante sorcière… Pour l’animal qui avait accédé à l’humanité et qui n’a aucun souvenir de sa vie d’avant, c’était l’explication la plus logique qui soit… La famille du jeune montagnard trouva ainsi un protecteur et leur nouveau protecteur une nouvelle famille… Mais quand la mère du jeune montagnard mourut, le tigre-fée sombra dans la dépression et ne désira plus que mourir pour rejoindre sa « mère » : il se mit alors à défier les chasseurs renommés puis les guerriers estimés pour trouver celui qui lui aurait permis de rejoindre l’autre monde et sa mère bien-aimée… C’est à ce moment que la team Mun-su arrive et le tigre-fée jette son dévolu son Sando : le tigre-fée fait tout pour perdre la vie, Sando fait tout pour sauver sa vie, Mun-su fait tout que ni l’un ni l’autre ne perde la vie, et le jeune montagnard doit faire un choix entre la vérité et le mensonge, entre la vie de son « frère » et sa propre vie, autrement dit entre l’humanité et la crevardise…
Nous sommes dans la magnifique réappropriation de l’un des plus célèbres contes coréens, qui illustre à merveille toute la dialectique des beaux mensonges platoniciens… Mais je vous préviens, préparez à l’avance vos mouchoirs !
Episode 9, "le lombric dansant"
Nous sommes dans un gros délire dans la lignée des gros délires des franchises télévisées "Hercule" et "Xéna", qui ici fait office de comic relief entre deux rafales de chapitres ô combien tragiques… En bref Mun-su mange des champignons hallucinogènes et pète carrément un câble, ce qui oblige Sando à le protéger de lui-même tandis que l’Ecuyer déjà mis à mal par son affrontement avec un daim récalcitrant part en quête d’un antidote pour sauver celui qu’il a choisi comme maître… Au final nous sommes dans un conte voltairien : sur terre aucune créature sur terre n’est inutile car chacun a besoin d’un plus petit que soi ! (ah, j’entends déjà tous les intellos aristos s’étrangler de rage… et bien qu’ils aillent au Diable qui se fera une joie d’entendre leurs délires élitistes et suprématistes ^^)
Episode 10, "Nonge"
En route vers la forge du magicien qui pourrait réparer son mahai à trois chevaux, Mun-su se console et s’oublie dans les bras d’une belle courtisane à l’âme aussi tourmentée que la sienne… Et quand il apprend ultérieurement que cette dernière a échoué dans sa quête de vengeance, c’est pour finir le boulot qu’il devient Colère ! Jamais homme ne fut aussi faible et femme aussi forte…
Nous sommes dans la réappropriation de la légende de Chu Nonge la chanteuse coréenne qui assassina le général japonais qui avait fait exécuter les 6000 patriotes de Séoul après qu’ils se fussent rendus, mais nous sommes aussi dans un récit qui ressemble furieusement à du Buichi Terasawa en mode serious business !
Episode 11, "Neige Fondue"
Dans ce récit, Mago le sando d’Ajite tombe à bras raccourcis sur nos héros, et Chun-Hyang le sando de Mun-su se fait un devoir de l’affronter dans un duel sans merci… Je me suis longtemps demandé comment Sando pouvait tenir tête voire damner le pion à la panthère-garoue du messie des ténèbres, mais effectivement à aucun moment de la saga il n’est précisé que Sando est humaine… blink
Et pendant ce temps, cette ordure d’Ajite qui tout ce temps n’a cessé de se loler décide que les astres sont propices pour tous les amener et dans les ténèbres les lier… Connard va !
Il était une fois un jeune montagnard qui rencontra un tigre-fée, et qui pour sauver sa vie tenta de lui faire croire qu’il était son grand frère maudit transformé en animal par une méchante sorcière… Pour l’animal qui avait accédé à l’humanité et qui n’a aucun souvenir de sa vie d’avant, c’était l’explication la plus logique qui soit… La famille du jeune montagnard trouva ainsi un protecteur et leur nouveau protecteur une nouvelle famille… Mais quand la mère du jeune montagnard mourut, le tigre-fée sombra dans la dépression et ne désira plus que mourir pour rejoindre sa « mère » : il se mit alors à défier les chasseurs renommés puis les guerriers estimés pour trouver celui qui lui aurait permis de rejoindre l’autre monde et sa mère bien-aimée… C’est à ce moment que la team Mun-su arrive et le tigre-fée jette son dévolu son Sando : le tigre-fée fait tout pour perdre la vie, Sando fait tout pour sauver sa vie, Mun-su fait tout que ni l’un ni l’autre ne perde la vie, et le jeune montagnard doit faire un choix entre la vérité et le mensonge, entre la vie de son « frère » et sa propre vie, autrement dit entre l’humanité et la crevardise…
Nous sommes dans la magnifique réappropriation de l’un des plus célèbres contes coréens, qui illustre à merveille toute la dialectique des beaux mensonges platoniciens… Mais je vous préviens, préparez à l’avance vos mouchoirs !
Episode 9, "le lombric dansant"
Nous sommes dans un gros délire dans la lignée des gros délires des franchises télévisées "Hercule" et "Xéna", qui ici fait office de comic relief entre deux rafales de chapitres ô combien tragiques… En bref Mun-su mange des champignons hallucinogènes et pète carrément un câble, ce qui oblige Sando à le protéger de lui-même tandis que l’Ecuyer déjà mis à mal par son affrontement avec un daim récalcitrant part en quête d’un antidote pour sauver celui qu’il a choisi comme maître… Au final nous sommes dans un conte voltairien : sur terre aucune créature sur terre n’est inutile car chacun a besoin d’un plus petit que soi ! (ah, j’entends déjà tous les intellos aristos s’étrangler de rage… et bien qu’ils aillent au Diable qui se fera une joie d’entendre leurs délires élitistes et suprématistes ^^)
Episode 10, "Nonge"
En route vers la forge du magicien qui pourrait réparer son mahai à trois chevaux, Mun-su se console et s’oublie dans les bras d’une belle courtisane à l’âme aussi tourmentée que la sienne… Et quand il apprend ultérieurement que cette dernière a échoué dans sa quête de vengeance, c’est pour finir le boulot qu’il devient Colère ! Jamais homme ne fut aussi faible et femme aussi forte…
Nous sommes dans la réappropriation de la légende de Chu Nonge la chanteuse coréenne qui assassina le général japonais qui avait fait exécuter les 6000 patriotes de Séoul après qu’ils se fussent rendus, mais nous sommes aussi dans un récit qui ressemble furieusement à du Buichi Terasawa en mode serious business !
Episode 11, "Neige Fondue"
Dans ce récit, Mago le sando d’Ajite tombe à bras raccourcis sur nos héros, et Chun-Hyang le sando de Mun-su se fait un devoir de l’affronter dans un duel sans merci… Je me suis longtemps demandé comment Sando pouvait tenir tête voire damner le pion à la panthère-garoue du messie des ténèbres, mais effectivement à aucun moment de la saga il n’est précisé que Sando est humaine… blink
Et pendant ce temps, cette ordure d’Ajite qui tout ce temps n’a cessé de se loler décide que les astres sont propices pour tous les amener et dans les ténèbres les lier… Connard va !
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