Un étrange ouvrage, monologue d'un cochon promis sous peu à l'équarrissage en bonne et due forme. Plus qu'un roman, un manifeste à la gloire du cochon, un guide architectural de la porcherie moderne, un traité philosophique, un programme politique ambitieux ! Non dénué d'humour, ce projet original finit tout de même par lasser, en raison de l'absence de dialogues et de la complexité du propos.
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Nous lisons ici les pensées d'un cochon qui se rendra bientôt à l'abattoir. Il philosophe sur sa condition, sur ses origines, son devenir et ses geôliers.
Bien sûr tout cela pour montrer du doigt les travers de notre société de consommation.
Oui mais voilà, c'est lourd, lent et on s'ennuie. Je ne l'ai pas terminé, peut-être le reprendrai-je, mais là on sature assez rapidement bien que ce livre soit court.
Je passe mon tour pour cette fois...
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La vie d'un cochon qui réfléchit sur sa condition et le comportement des humains qui ont le pouvoir.
Conte philosophique.
Livre facile au premier abord. Puis le cochon, pas si bête que çà, nous emmène dans sa réflexion sur sa condition, sa responsabilité à produire de beaux jambons. Il juge sans complaisance le pouvoir, la société.
Humour et morale. Texte bien écrit.
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Reste l'abattage industriel. Toute vantardise mise à part, j'ai les meilleures chances d'y accéder, qu'il s'agisse des abattoirs privés ou publics, quelque réserve qu'on émette sur leur sous-utilisation chronique. Mille deux cents heures de fonctionnement annuel, ce n'est pas énorme, mais ça devrait suffire à me contenter. Il aura fallut des siècles de lutte pour obtenir la grâce d'un abattage rationnel.
Certes, dira-t-on, la liberté d’action est indiscutable. Mais la liberté de pensée dans tout ça ? Car si la liberté d’action n’est pas à dédaigner, elle n’est rien, ne l’oublions pas, sans la liberté de pensée. Je n’irai donc pas par quatre chemins : ma liberté de pensée est rigoureusement égale à ma liberté d’action.
Mais puisqu’on m’y contraint, je n’hésite plus à affirmer que loin d’être la pure contingence qu’on prétend, la vie du cochon a un sens. Qui plus est, un sens obligatoire. Ce sens faute de quoi on chie sur ses ancêtres c’est premièrement le pré, deuxièmement le local, troisièmement l’abattoir.
R. Cousse et J-L Bitton :
Emmanuel Bove la vie comme une ombre
Olivier BARROT présente le livre de
Raymond COUSSE et Jean Luc BITTON "
Emmanuel BOVE" ou "la Vie comme une ombre", paru aux éditions le Castor Astral.