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Météart : Quand le mauvais temps s'en mêle
Liste créée par Alzie le 24/09/2016
29 livres. Thèmes et genres : peinture , beaux-arts , météo , météorologie , météore

« Mon style, c'est l'atmosphère ! » William Turner (1775 - 1851).

Les phénomènes météorologiques, histoire de l'évolution de leur perception et leurs représentations en art à travers les aléas et variations du climat ou des saisons, des plus naturels aux plus extrêmes. Croisements entre les arts l'histoire et les sciences. (août 2017 ; mise à jour mars 2019, août 2020, juin 2021)

Image : Maurice Denis, Pluie en Bretagne, 1889.



1. La brume et le brouillard dans la science, la littérature et les arts
Karin Becker
4.00★ (2)

Météores quotidiens et peu spectaculaires, la brume et le brouillard exercent néanmoins une fascination toute particulière sur les écrivains et les artistes. Romans et poésies, tableaux et films cherchent à évoquer leur influence sur l?homme, sur son comportement, sur son bien-être physique et sur son état d?âme. Souvent, brumes et brouillards constituent un obstacle, un danger, un piège à cause de la perte des repères qui leur est attachée. Facteurs de périls multiples, ils paraissent comme « trompeurs » ou « traîtres », car ils dissimulent le monde. Mais ils peuvent aussi être un cocon protecteur, qui évoque la douceur, le silence, le repos et l?harmonie. Ces météores bien ambivalents, au caractère informe et diffus, fondent donc une esthétique de l?indistinction, voire une crise de la représentation. Dans le cas de l?écriture, ils interrogent les possibilités descriptives, la cohérence textuelle et le pouvoir évocatoire des mots ; au cinéma et en peinture, ils amènent le spectateur à se confronter à l?opacité du visible
2. La pluie et le beau temps dans la littérature française : Discours scientifiques et transformations littéraires, du Moyen Age à l'époque moderne
Karin Becker
3.00★ (2)

Depuis quelques années, le travail sur le savoir météorologique des différentes époques a lait de considérables progrès. Les historiens des diverses disciplines engagées ont de plus en plus tendance à comprendre la météorologie non plus seulement comme une discipline scientifique, mais aussi comme discours sur les «choses de l'air». Ce constat vaut particulièrement pour l'histoire littéraire : le temps est donc venu de tenter un premier bilan et de rassembler des études qui présentent un parcours diachronique pour mieux mesurer les continuités et les ruptures dans l'adaptation littéraire du discours météorologique. Le présent ouvrage entend saisir la nature du rapport que les textes littéraires entretiennent avec une littérature érudite, dans laquelle les écrivains puisent leurs idées et leur vocabulaire, pour évoquer des éléments atmosphériques mystérieux et pour fixer par l'écrit une nature «aérienne» en perpétuel «changement» (comme l'indique l'étymologie de meteoros). Il démontre ainsi que loin d'imiter fidèlement ces modèles, les auteurs procèdent à une poétisation de ce discours dans leurs romans, épopées et poèmes, mais aussi dans leurs traités, lettres et mémoires... Car le temps qu'il fait est un «phénomène total» qui transcende la frontière des genres et des disciplines.
3. Nuages immobiles : Les plus beaux poèmes des seize dynasties chinoises
Shan Sa
4.75★ (16)

" Dans la Chine ancienne, la poésie et la peinture étaient indissociables et formaient un tout qui fut le coeur de la culture chinoise. Sans la poésie calligraphiée sur le tableau, une oeuvre picturale était considérée comme inachevée. Les poètes étaient des peintres et vice-versa. Enfant, j'ai été initiée à la poésie en même temps qu'à la peinture, à la calligraphie et au luth. Aujourd'hui, c'est une joie pour moi de glisser mes tableaux aux côtés des poèmes qui ont bercé mon enfance et mon adolescence. " Shan Sa.
4. Le vent se lève
Rémy Fière
5.00★ (4)

Un livre cadeau pour ceux qui ne peuvent pas rester longtemps sans retourner voir la mer : les marins, bien sûr, mais aussi les pêcheurs, les promeneurs et les contemplatifs. - Des textes courts - poèmes, extraits de grands romans ou de souvenirs vécus. - Des signatures légendaires, Hugo ou Baudelaire; celles d'écrivains de la mer, Mac Orlan ou Corbière ; et d'autres plus inattendues : Cocteau, Desproges, Prévert... L'illustration est choisie de façon à favoriser l'harmonie et le rêve, plus que la démonstration - beaucoup d'impressionnistes et de fauves, de peintres de la mer... Turner et Monet, bien sûr, mais aussi Aïvazovski, Boudin, Hiroshige, Hokusaï, Signac, Whistler... La maquette est conçue pour unir le texte à l'image en un mouvement continu qui rappelle le ressac.
5. Pluie et vent
Abbas Kiarostami
3.67★ (6)

Par un jour orageux de 2007, Abbas Kiarostami décide de s'échapper de Téhéran : " J'ai fait mon sac, sans oublier mon appareil photo et ma caméra numérique. La pluie tombe depuis hier soir, ponctuée d'éclairs, mais ce n'est pas ce qui va me faire changer d'avis, bien au contraire. " A l'abri dans l'habitacle de sa voiture, le cinéaste iranien prend à la volée des photos du paysage urbain et de la campagne. Cette série donne à voir, à travers le ruissellement de la pluie sur le pare-brise, des hautes silhouettes d'arbres dégoulinants, l'éclat tremblé des phares des voitures, ou encore, au bord de la route, un pan de mur jaune. Des images en couleurs, mais où dominent les gris et les noirs, et qui sont autant de tableaux. Cinéaste, photographe et poète, Abbas Kiarostami est né le 22 juin 1940 à Téhéran, Il est reconnu, depuis le début des années 1990, comme l'une des grandes figures du cinéma contemporain. Palme d'Or à Cannes en 1997 pour Le Goût de la cerise, il a reçu deux ans plus tard le Grand Prix spécial du jury à la Mostra de Venise pour Le vent nous emportera. Ses photographies ont été exposées dans le monde entier, notamment à Londres, au Victoria & Albert Museum et à New York, au MoMa, ou encore, en 2007-2008, au Centre Pompidou à Paris et dans cinq métropoles chinoises.
6. L'Eau d'une heure de pluie
Cédric Pannevel
5.00★ (2)

Si aucune oeuvre n'est parvenue jusqu'à nous pour juger du talent du peintre grec Apelle de Cos (IVe siècle avant Jésus-Christ), nous savons par Pline l'Ancien qu'il peignait «des sujets que la peinture ne peut guère représenter» comme le tonnerre, la foudre et l'éclair. La représentation de ces phénomènes naturels était alors considérée comme un défi lancé par la nature aux peintres. Depuis les débuts de l'histoire de la peinture, la pluie fait partie de ces «météores» qu'il est difficile à figurer, même pour l'artiste le plus talentueux. Pour contourner le problème de représenter l'insaisissable eau qui tombe du ciel, les peintres vont durant des siècles suggérer plus qu'ils ne vont montrer. La pluie, élément atmosphérique La pluie est un terme générique pour désigner l'eau qui tombe en gouttes des nuages sur la terre. Il s'agit en langage météorologique d'un hydrométéore au même titre que la bruine, la neige, le grésil, la grêle, le brouillard, la brume, la rosée ou encore le givre. Pluie de saison, pluie torrentielle, pluie diluvienne, averse, grain, ondée, crachin, trombe, la pluie peut revêtir des formes différentes en fonction de son intensité et de sa durée. Associée au vent, elle devient orage ou tempête. Quel que soit son visage quand elle se manifeste dans le ciel, la pluie brouille l'espace et transforme la perception que l'on peut avoir du paysage. Elle crée une atmosphère particulière, une ambiance singulière. Elle est donc un élément qui va séduire les peintres impressionnistes à la recherche d'une sensation. Ce n'est pas tant la pluie qui va les intéresser, mais la lumière tamisée par un drap d'eau qui l'accompagne. Le ciel incertain de Normandie, porteur de pluie, leur a offert des occasions multiples (et chaque fois nouvelles) de jouer avec la lumière du soleil diffusée par des milliers de gouttes d'eau en suspension. La pluie, élément symbolique Dans l'histoire de l'art, la pluie est d'abord un élément symbolique. Elle est le symbole de la fertilité, de l'union du ciel et de la terre. Dans le mythe de Danaé, Zeus apparaît à la jeune femme sous la forme d'une pluie d'or pour la féconder. La pluie a ici une valeur sexuelle évidente. De nombreux peintres ont traité ce sujet et ont donc été soumis à la nécessité de représenter la pluie dans ce qu'elle a de plus charnel. Certains l'ont traitée de manière réaliste, telle une myriade de gouttes d'or fécondant Danaé (Mabuse, Adolf-Ulrik Wertmuller), d'autres de manière plus imagée, en représentant une pluie de pièces d'or (Titien, Tintoret, Charles-Joseph Natoire, Anne Louis Girodet-Trioson). (...) Biographie de l'auteur Cédric Pannevel est directeur du musée des Beaux-Arts de Bernay.
7. Constable : Entre ciel et terre
Pierre Wat
3.00★ (5)

Paysagiste anglais, John Constable (1776-1837) s'est voulu peintre de la "vérité". " A l'homme qui sait regarder, la nature livre ses sujets... ". Aux scènes grandioses, il préfère l'étude de paysages familiers dont il s'attache à saisir la diversité. Peintre des phénomènes naturels, alliant exactitude scientifique et sensibilité spirituelle, son oeuvre se situe au c?ur même du Romantisme. Les oeuvres présentées ici témoignent de cette vision essentielle, entre "ciel et terre".
8. Brumes et Rosées : Paysages d'Antoine Chintreuil 1814-1873
Musée de Brou - Bourg-en-Bresse
Dans l'histoire du paysage du XIXe, Antoine Chintreuil demeure une figure singulière. Le choix des titres de ses peintures - Les Ruines au soleil couchant, Les Vapeurs du soir, Brumes matinales - témoigne de cette sensibilité du paysage qui amena son ami Champfleury, éminent critique artistique, à l'appeler le peintre des "Brumes et Rosées". Antoine Chintreuil est né à Pont-de-Vaux dans l'Ain, Il appartient à la génération d'artistes qui s'engage, entre 1840 et 1860, dans la voie ouverte par Corot pour représenter une nature baignée de vapeurs atmosphériques. Il peint en plein air des paysages à la lumière nacrée et rougeoyante imprégnée de douce mélancolie. Son oeuvre se caractérise par une sensibilité proche de l'école de Barbizon, inspirée des paysagistes hollandais du XVIIe siècle et étape artistique essentielle avant l'impressionnisme.
9. Orages et tempêtes, volcans et glaciers
Alexis Drahos
3.50★ (1)

La peinture de paysage s'est, au XIXe siècle, largement inspirée des découvertes scientifiques sur la foudre, les éruptions volcaniques et les phénomènes de glaciation. Au cours de là seconde moitié du XVIIIe siècle, les sciences de la météorologie, de la glaciologie et de la volcanologie ont connu un véritable essor dont l'impact n'a pas tardé à se répercuter sur les arts figuratifs. La curiosité scientifique à l'égard de la foudre et des éclairs a pour contrepartie l'exploitation de l'esthétique du Sublime : les scènes de naufrage et de catastrophes, avec un Vernet, un Turner ou un Loutherbourg, investissent la peinture de paysage, témoignages de cette nouvelle sensibilité romantique que les artistes vont exploiter à l'instar des écrivains. Le « réveil » du Vésuve au siècle des Lumières et ses multiples éruptions incitent les peintres à observer ces phénomènes avec un « ?il scientifique », ouvrant ainsi une voie différente de celles du pittoresque et de l'imaginaire. Avec ses grandes planches de reproduction, le présent ouvrage illustre la manière dont, en mettant leur palette au service d'un intérêt qu'ils partagent avec les hommes, de sciences, des artistes comme Pierre Jacques Volaire, Jean-Pierre Houël, Jakob Philipp Hackert, Joseph Wright of Derby, Frédéric Edwin Church, Caspar David Friedrich, sont parvenus à restituer l'énergie, la matière organique - le feu, la lave, l'eau, la glace - et les effets atmosphériques.
10. Théorie du nuage de Giotto à Cézanne : Pour une histoire de la peinture
Hubert Damisch
5.00★ (12)

Du Moyen Age jusqu'à la fin du XIXe siècle, le nuage hante le ciel de la peinture occidentale. Moins qu'un motif descriptif, le nuage constitue un élément de la sémiotique picturale, un graphe dont les fonctions varient avec l'époque. A l'origine utilisé à l'imitation des machines de théâtre, pour faire apparaître le sacré dans le réel (ascension du Christ, visions mystiques), il joue un rôle plus ambigu à la Renaissance, au moment où le modèle perspectif assure la régulation : le nuage vient alors masquer l'irrepresentable infini, en même temps qu'il le désigne, assurant ainsi l'équilibre paradoxal d'une institution picturale intimement liée aux conditions de la science. Ce qui est finalement tenté ici, c'est, à travers un inventaire des fonctionnements successifs du signifiant "nuage", une redistribution critique des domaines et des rôles assignés à l'art, à la science et à l'idéologie dans une structure de représentation: élément pour restituer à l'histoire de Part sa dimension systématique et matérialiste.
12. Vagues, tempêtes et marées : Hokusaï, Turner, Monet...
Artlys
Déferlement des vagues, mugissement des tempêtes, ressac des marées... La mer a passionnément inspiré les peintres. Ce livre rend hommage à la célèbre vague de Hokusai et propose une promenade marine entre Orient et Occident, de l'estampe à l'impressionnisme, qui doit tant au maître japonais.
13. Plaisirs de Glace : Essai sur la peinture hollandaise hivernale du Siècle d'or
Alexis Metzger
3.50★ (2)

Le thème de l'hiver est un des plus présents dans la peinture hollandaise du XVIIe siècle. Ces paysages d'hiver, ces scènes d'hiver, ces «plaisirs de glace» illustrent pour la plupart à merveille la prospérité et la joie de vivre d'une toute jeune nation. Ils nous intéressent d'autant plus aujourd'hui qu'ils paraissent figer pour l'éternité les hivers froids du petit âge glaciaire. Rivières et mers de glace, patineurs de tous âges, neiges d'antan reflétant la lumière... Essor des paysages d'hiver et rafraîchissement climatique semblent aller de pair. Cet essai souhaite interroger ce lien a priori indubitable en proposant quelques éclaircissements d'horizons disciplinaires différents. Histoire du climat et histoire de l'art seront entremêlés pour faire naître une interprétation novatrice de ces peintures.
14. Eugène Boudin : les ciels
Sylvie Patin
4.25★ (4)

Toute sa vie Eugène Boudin s´est attaché à peindre des sujets liés à la nature et à la Normandie et en particulier les vaches et les ciels de la côte normande. La sélection d´?uvres de Boudin est complétée par des extraits de ses carnets.
15. L'événement climatique et ses représentations (XVIIe-XIXe siècle)
Emmanuel Le Roy Ladurie
2.00★ (2)

L'événement climatique est d'abord vécu ; il suscite des interrogations. Au seuil de l'Europe moderne, on s'intéresse à la théorie des climats, à l'histoire des cataclysmes ayant bouleversé la planète dans un passé lointain. Des hypothèses nouvelles sont proposées sur le rapport entre l'homme et la nature. La littérature et les arts témoignent à leur façon des interrogations et des inquiétudes contemporaines. La tempête est un objet de description dramatique ou pittoresque particulièrement en faveur, propre à nourrir la réflexion sur l'expression des passions. Des problèmes techniques sont posés : comment la peinture exprime-t-elle l'angoisse de l'assombrissement ? Comment la musique peut-elle manifester le bruit discordant ? De quels tours rhétoriques se sert le poète pour imiter son objet hors proportions ? À la faveur d'une sensibilité nouvelle (le sublime comme «beau terrifiant») s'expriment de nouvelles aspirations et bientôt de nouvelles inquiétudes : sur le plan politique un «cataclysme» sans précédent, la Révolution, est aussi pensé à l'aide de la métaphore de la tempête. Avant de faire l'objet d'une symbolisation, l'événement naturel survient réellement dans l'histoire moderne et nourrit la réflexion philosophique sur les déluges de l'Histoire ou la théorie des climats. Cet ouvrage, placé sous la direction d'Emmanuel Le Roy Ladurie, Jacques Berchtold, Jean-Paul Sermain, réunit les travaux d'une quarantaine de chercheurs - historiens du climat et spécialistes des sciences humaines - qui se sont intéressés à l '«événement climatique» du XVIIe au XIXe siècle et à ses résonances dans les lettres, la musique et la peinture.
16. Canicules et froids extrêmes. L'événement climatique et ses représentations. Tome 2 : Histoire, littérature, peinture
Emmanuel Le Roy Ladurie
2.00★ (5)

Cet ouvrage constitue le deuxième volet de « l'Événement climatique et ses représentations », dont l'enquête, ouverte en 2007 autour des Tempêtes, a donné lieu à un premier volume (paru chez Desjonquères). Le présent volume est consacré aux événements climatiques extrêmes que sont les canicules et les grands froids, du Moyen Âge à la période contemporaine, voire ultra-contemporaine. Il est le lieu d'un débat entre chercheurs-scientifiques, historiens du climat, historiens des sciences, littéraires et historiens de l'art autour de la question météorologique si préoccupante en ce début du XXIe siècle. Les hivers mémorables trouvent un éclairage particulier selon qu'ils sont abordés par l'histoire du climat, la géographie, la glaciologie ou l'analyse littéraire. Ainsi le « grand hiver 1709 », premier hiver qui a fait l'objet de mesures scientifiques fiables, a laissé de remarquables empreintes dans la littérature. De même, dans le contexte du réchauffement climatique contemporain, aujourd'hui admis par la majorité des scientifiques, que nous apprennent les canicules du passé ? Le volume accueille les approches les plus variées de ces phénomènes extrêmes ; elles sont autant de points de contact entre scientifiques et littéraires.
17. Comme neige : Anthologie hivernale
Béatrice Fontanel
3.88★ (6)

La neige, qui ne l'a, dans sa vie, vue, sentie, touchée, écoutée, attendue, rêvée ? Elle est la muse de ce livre. Elle réunit des écrivains et des peintres d?origines diverses qui se sont attachés à la représenter, la percevoir, l?interpréter, en s?y donnant corps et âme. Mais le sujet est sans fin? Aussi, ce sont les circonstances, plus que la raison, qui ont dicté le choix des textes et des images, lorsqu?un trait d?union pouvait s?établir entre eux. Sur l?immense panorama de la neige sont alors apparues des pages gaies, douloureuses, drôles, hostiles, sensuelles, spirituelles? Chacun pourra y retrouver sa propre petite musique de la neige. Avec ses notes blanches ou noires, la complicité du temps, elle est une berceuse, une ronde enfantine, une balade romantique, une épopée guerrière, une quête mystique, une aventure lointaine, une glissade, un éclat de rire?
18. Les colères du temps
Farid Abdelouahab
2.50★ (4)

Comment réalités et imaginaires se rejoignent-ils à travers les légendes et les mythes venus de toutes les cultures et de toutes les époques ? Au-delà de la réalité des désordres climatiques, des tempêtes de neige, des cyclones, des périodes de refroidissement ou de réchauffement, il nous interroge sur nos fantasmes et nos angoisses et nous emmène dans un fabuleux voyage à travers l'histoire. L'ouvrage s'appuie sur des données scientifiques, des extraits littéraires (correspondances, romans, récits, etc.) et une iconographie exceptionnelle qui dresse un panorama très complet de nos représentations : précieuses enluminures, tableaux romantiques, images d'Épinal, caricatures, couvertures de livres de science-fiction, affiches de films ou encore installations contemporaines. Au moment où l'on s'inquiète des changements climatiques et alors que le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) publie son 5e rapport, voici enfin un ouvrage qui révèle nos perceptions et nos représentations du temps.
19. Claude Monet : La Couleur du temps
Virginia Spate
5.00★ (2)

Personne mieux que Monet n'a su traduire la couleur du temps. Une personnalité hors du commun, une ouvre colossale Monet fut un géant de l'art. Précurseur, cet homme complexe est à l'origine de l'impressionnisme : « Sans lui, aucun de nous n'aurait rien fait », a dit de lui Revoir. Constamment entouré de sa famille ou d'amis peintres et écrivains - Revoir, Sisley, Manet, Bazille, Mallarmé, Mirbeau... -, il a peint sans relâche la nature, les hommes et la vie moderne, s'attachant, selon la recommandation de Mallarmé, à « peindre non la chose, mais l'effet qu'elle produit ». Méprisé de la critique durant des années, ce n'est qu'à la fin du Me siècle qu'il connut le succès. Il est aujourd'hui le plus populaire des peintres impressionnistes. Fruit d'une recherche exhaustive fondée sur l'analyse des tableaux du peintre, de sa correspondance et de documents contemporains, le livre de Virginia Spate est à ce jour l'étude la plus complète consacrée à Monet. Organisé de manière chronologique, il examine la tension entre image et réalité qui alimente ses peintures tout en révélant les multiples épaisseurs de sens qu'elles recèlent ; il s'attache également aux conditions de la réception, puis de la consécration du peintre, montrant comment l'exposition, la promotion et la vente de ses ouvres a pu influer sur sa perception par le public. Par la précision de ses analyses historiques, cet ouvrage offre, enfin, la chronique attentive d'une époque mouvementée, celle de la guerre francoprussienne et de la Commune.
20. Hiver : Histoire d'une saison
François Walter
A notre époque obsédée par le ciel, où les applications météo figurent parmi les plus téléchargées, le temps qu'il fait est devenu l'objet le plus sérieux de nos préoccupations. Après avoir longtemps lutté contre l'hiver, l'homme a tenté d'apprivoiser par des rituels cette saison mal aimée, révélatrice des inégalités sociales, souvent redoutée pour ses phénomènes naturels à risque et son impact sur la circulation et la survie. Pourtant, les tableaux de Bruegel sont là pour nous rappeler que, bien avant l'invention des sports d'hiver à la fin du XIXe siècle, les hommes du Moyen Age et de l'époque moderne aimaient à se livrer aux joies de la glisse et que l'hiver fut de tout temps marqué par un joyeux cortège de fêtes. Que la réalité de la "mauvaise" saison soit plus riche et plus variée que la série d'images stéréotypées qui encombre nos imaginaires justifie amplement qu'on en fasse un objet d'histoire. Dans la lignée des travaux d'un Emmanuel Le Roy Ladurie ou d'un Alain Cabantous, cette première étude des usages sociaux de l'hiver, du XVIe siècle à nos jours, se réclame à la fois d'une histoire environnementale, culturelle, et des représentations. Une enquête passionnante et stimulante sur un objet d'études inédit et hautement symbolique qui a inspiré arts et littérature.
21. Peintres des tempêtes
Laurent Manoeuvre
4.00★ (4)

Une synthèse sur la tempête en peinture, exposant son évolution, les thèmes que ce sujet permet d'aborder, comme la mort et le danger, ainsi que la représentation des éléments déchaînés.
22. Peindre le ciel : Turner, Boudin, Monet, Van Gogh
Séverine Cuzin-Schulte
5.00★ (2)

Traduire le mouvement des nuages, les variations de la lumière et de l'air les mystères de la nuit... Du romantisme au néo-impressionnisme, le ciel a passionnément inspiré les artistes. Ce livre célèbre sa beauté éternelle et éphémère à travers une trentaine de peintures de Turner, Boudin, Monet ou Van Gogh.
23. La théorie des nuages
Stéphane Audeguy
3.52★ (324)

" Il est question de nuages et Virginie Latour commence à comprendre. Elle comprend qu'au début du dix-neuvième siècle quelques hommes anonymes et muets, disséminés dans toute l'Europe, ont levé les yeux vers le ciel. Ils ont regardé les nuages avec attention, avec respect même ; et, avec une sorte de piété tranquille, ils les ont aimés. " Akira Kumo est un couturier japonais. Il collectionne les livres consacrés aux nuages. Pour classer sa bibliothèque, il engage Virginie Latour, une jeune femme, à qui il raconte des histoires de chasseurs de nuages. Celle de Luke Howard qui inventa leurs noms, celle de Richard Abercrombie qui fit le tour du monde pour voir s'ils étaient partout identiques, d'autres encore, aussi surprenantes que le jeu des nuées.
24. Imprécis de la pluie
Yvette Rodalec
4.88★ (13)

Cette anthologie n?est pas un pre?cis de la pluie. On le sait : quand il pleut, il pleut toujours plus que la pluie me?me. C?est un dit de la pluie, de son intimite? qui renvoie toujours a? la perception de quelqu?un, qui appelle sensations, sentiments, e?tats d?a?me et souvenirs. C?est un impre?cis de la pluie. Une figure mouvante que chaque cre?ateur approche dans l?e?merveillement du fugitif et de l?e?phe?me?re. C?est quelque chose de flottant, comme les re?ves et les souvenirs se faisant et se de?faisant au hasard des pages tourne?es. On ne saurait mieux dire car pleuvoir ne se dit-il pas aussi « flotter » ?
25. La rafale et le zéphyr
Alain Corbin
3.39★ (37)

Alain Corbin nous offre une promenade dans le vent, au gré des expériences humaines de cette force élémentaire et des efforts réalisés par l’homme pour le comprendre et le dompter. Chacun peut éprouver le vent, sa présence, sa force, son influence. Parfois il crie et rugit, parfois il soupire ou caresse. Certains vents glacent, d’autres étouffent. Si l’homme a depuis l’Antiquité témoigné de cette expérience, il s’est longtemps heurté au mystère de ce flux invisible, continu, imprévisible. Le vent, aux traits immuables, échapperait-il à l’histoire ? Il n’en est rien. Dans cet essai sensible, Alain Corbin nous guide au fil d’une quête initiée à la fin du XVIIIe siècle pour comprendre les mécanismes d’un élément longtemps indomptable. C’est le temps de nouvelles expériences du vent, vécues au sommet de la montagne, dans les déserts ou, pour la première fois, dans l’espace aérien. Se modifient alors les manières de l’imaginer, de le dire, de le rêver, inspirant les plus grands écrivains, à commencer par Victor Hugo. Un champ immense se dessine aux yeux de l’historien ; d’autant que le vent est aussi, et peut-être avant tout, symbole du temps et de l’oubli.
26. La pluie, le soleil et le vent : Une histoire de la sensibilité au temps qu'il fait
Alain Corbin
3.00★ (9)

Stendhal détestait la pluie. Mme de Sévigné s'en amusait, le roi Louis-Philippe l'utilisa en politique. Au XVIIIe siècle, on redoutait l'action néfaste du soleil ; deux siècles plus tard, sur les plages bondées, les corps bronzent avec insouciance... L'histoire du climat, qui a fait l'objet de recherches minutieuses, est désormais bien connue ; il reste à explorer comment les hommes, au cours du temps, ont perçu ce que nous appelons aujourd'hui prosaïquement "la météo". Autour d'Alain Corbin, pionnier de l'histoire des sensibilités, neuf chercheurs audacieux sont partis sur les traces des émotions soulevées par la neige, le vent, le brouillard et autres météores. C'est qu'il n'est, disait Barthes, "rien de plus idéologique que le temps qu'il fait" !
28. Petit éloge des brumes
Corinne Atlan
3.73★ (51)

" De prime abord, on se dit que la brume est rêveuse, et que le brouillard nous englue. Elle, vive et facétieuse, cache et révèle tour à tour, se prête aux divagations en tout genre. Pour un peu, elle enchanterait le réel. Lui, inquiétant, immobile, pèse sur les paysages et les consciences de toute son épaisseur, sombre écran sur lequel projeter nos angoisses. Mais les choses ne sont pas si tranchées. Les nébulosités sont plus subtiles que ne pourrait le laisser supposer le sens péjoratif qui, au royaume de la Raison, s'est attaché à leur nom ". Des brumes météorologiques aux brumes métaphoriques, de Giverny à Katmandou et Kyôto, Corinne Atlan déploie une délicate ode poétique aux nébulosités.
29. Dictionnaire de la pluie
Patrick Boman
3.00★ (5)

Acides, Aïnous Apollinaire, Barbe (sainte), Bâton de pluie, Bretagne, Comanches, Comédie musicale, Comptines anglaises, Cook, déluge, Dépression, Foudre, Grenouille, Haïti, Hydrométrie, Juillet, Kurosawa, Lexique, soninké, Loti, Lune, Maori, Mariage, Mousson, Parapluie, Paris, Pluviôse, Rhumatismes, Simenon, Tarahumara, Tolkien, Vaudou, Venise, Western, Zola.... Voici quelques unes des entrées de ce dictionnaire où il pleut à chaque page. On s'y promène, rincé et ravi, entre crachin et cyclone, inondation et sécheresse, et malgré tout sans précipitation. Subjectif et savant, onirique et factuel, plein de saveurs et de rigueurs, il permet de tout savoir d'un phénomène atmosphérique essentiel : la pluie, ses dieux et ses caprices, ses saints et ses légendes, ses danses et ses chants, ses absences. Ethnologues, folkloristes, mythologues, poètes et écrivains, météorologues... tous nous révèlent ces mots chargés de nuages et annonciateurs d'éclaircies comme s'il en pleuvait. Agrémenté d'illustrations de Romain Slocombe, cet étonnant dictionnaire, par sa poésie et sa fantaisies, irrigue notre imaginaire.
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