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Glénat (Autre)Agnese Innocente (Autre)
EAN : 9782344056356
168 pages
Glénat (24/01/2024)
3.79/5   31 notes
Résumé :
Une icône sans fard

Née en Belgique en 1929, élevée dans la noblesse qui sied à son rang, rien ne prédestinait Audrey Hepburn à devenir une icône du cinéma, et l’une des plus adulées du 20e siècle. Durant son enfance marquée par la guerre, la résistance et les déménagements, elle n’avait qu’un rêve : devenir danseuse classique. Repérée par un heureux hasard en 1948 pour un petit rôle au cinéma elle aimante déjà la caméra de ses grands yeux noirs. Obli... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Edda alias Audrey en Angleterre, elle quitte les Pays-Bas, le fascisme commence à se montrer. Et c'est le cas pour son père devenu partisan du Führer. Sa mère se sépare de son père.
Elle fera ses études en Angleterre. Puis retournera au pays au début de la guerre et sera une grande danseuse, sa mère et elle, vont connaître la famine. Elle fait du théâtre et commence à être remarquée.
Et c'est ainsi que l'on découvre la belle, la talentueuse Audrey Hepburn aux Êtats Unis, rencontre son premier mari cinéaste William Holden. Elle aime les enfants mais n'arrive pas pendant ses grossesses, à les garder. Elle enchaîne des films de plus en plus populaires comme « Vacances Romaines », « Sabrina », « Diamants sur canapé »…
Sa vie est comme une montagne russe, d'heureux moments comme des déceptions… des maris volages, des éloignements, la Suisse comme point de chute et de repos pour sa santé très fragile.

Une très belle biographie, c'est rapide, clair, on s'accroche à ses caprices, ses désirs de rôle au cinéma, mais on se désespère de ces choix maritaux. Elle garde ce charme, d'une fragile personne aidant les faons, les enfants du tiers monde et sera l'ambassadrice de L'Unicef.
Pour les dessins, c'est étonnant dans le style graphique au début de l'histoire. C'est succinct, mais combinant un trait marqué qui donne ce côté chipie à Audrey.
Une lecture d'ange aux yeux de faon.
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Jean-Luc Cornette, au scénario, et Agnese Innocente, pour le dessin, nous invite à parcourir la vie d'Audrey Hepburn, actrice et ambassadrice de l'Unicef.

Nous découvrons son enfance aux Pays-Bas où elle est née dans une famille aisée. C'est le temps de l'insouciance vite perturbée par les convictions politiques e son père qui se rapprochera du mouvement nazi et intégrera une ligue fasciste.

Audrey (de son vrai prénom Edda) est passionnée par la danse classique et souhaite, plus tard devenir, danseuse. La guerre va souvenir et perturber ses projets.

Je connaissais peu de choses de la vie de cette actrice : une partie des films dans lesquels elle a joué mais aussi son rôle auprès de l'Unicef. Ce roman graphique revient sur la vie d'Edda pendant la guerre et l'occupation des Pays-Bas par les troupes allemandes, son lien avec la résistance et les privations auxquelles elle a dû faire face avec sa mère, mangeant des bulbes de tulipes pour survivre.

La vie d'Edda est faite de rencontres qui lui ouvre les portes de la gloire et de la notoriété : Colette, Givenchy, les plus grands réalisateurs américains.... Audrey a eu une vie amoureuse tumultueuse ce que j'ignorais. Elle sera mariée plusieurs fois, tombera plusieurs fois amoureuses s'engageant à, chaque fois, dans une nouvelle histoire avant la fin de la précédente.

Sa vie est un tourbillon : vie d'actrice au sommet de son art, découverte de nombreux pays pour les tournages. Mais sa vie est aussi un drame : celui de la quête de l'amour, de celui qui sera près d'elle mais aussi celui du désir d'être mère. elle y parviendra après plusieurs échecs qui auront des répercussions sur sa vie de couple.

Audrey n'est pas présentée comme une croqueuse d'hommes mais comme une femme en quête du bonheur. Elle s'investira dans son rôle d'ambassadrice de l'Unicef, en faveur des enfants, ne prêtant pas seulement son nom, mais s'engageant personnellement sur le terrai comme le fera Lady Diana. Se souvenant de ses propres souffrances, elle cherchera à faire connaître celle des enfants dans le monde et à aider à apporter des solutions.

Audrey Hepburn a fasciné les réalisateurs et le public par son regard en voutant et pas silhouette longiligne. Tout ceci est traduit par le trait graphique de Agnese Innocente, proche du manga. Cette dessinatrice est capable de montrer les changements physiques voire psychologiques de ses personnages, en modifiant quelques traits sur les visages. C'est le cas pour William Holden et ses penchants pour l'alcool, mais aussi pour la fatigue et l'amaigrissement d'Audrey.

L'histoire est présentée sans complaisance mais on sent une admiration des deux auteurs pour la parcours de cette femme surtout dans son plus beau rôle, celui de défenseur des droits des enfants dans le monde.

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AUDREY HEPBURN – UN ANGE AUX YEUX DE FAON de Jean-Luc Cornette et Agnese Innocente est une bande dessinée retraçant la vie rythmée de cette icone du 20ème siècle.

De tous les acteurs ou réalisateurs, elle est la star à laquelle on a consacré le plus grand nombre d'ouvrages.

Sujette à un véritable culte, ses fans sont d'ardents collectionneurs. Cette BD peut par ailleurs intéresser un public beaucoup plus large que les simples fans de cinéma. Ce One shot dévoile le parcours de l'actrice mais aussi celui de la femme combative.

On retrouve au dessin, la jeune et talentueuse dessinatrice italienne Agnese Innocente, avec un trait gracieux, élégant et plein de sensibilité.

Jean-Luc Cornette et Agnese Innocente nous dévoilent le parcours de l'actrice adulée mais aussi celui de la femme combative, à travers un travail d'auteur remarquablement mené tant sur le fond que sur la forme pour un roman graphique qui nous transporte et nous donne à voir l'authenticité derrière le strass.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Cette bande dessinée retrace le parcours d'une des plus célèbres actrices des années 50 Audrey Hepburn.
De son enfance traumatisé par la seconde guerre mondiale avec un père fasciste, sa carrière d'actrice, ses mariages, ses enfants jusqu'à son rôle majeur à l'Unicef, tout son parcours y est bien retranscrit. C'est simple et concis.
On peut supposer que les grands fans de l'actrice ne vont pas découvrir quelque chose de nouveau ou d'approfondissement quelconque. En soi, étant totalement novice sur son histoire, cette biographie m'a permis de connaître les grandes lignes essentielles de sa vie .
Les graphismes sont très intéressants et en adéquation avec l'histoire. Ils sont épurés et les expressions du visage sont très marqués. On s'attache beaucoup à la psychologie des personnages surtout celui de l'héroïne qui avec ses grands yeux de faon passera de cette enfant innocente à femme impliquée .
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Une biographie de la célèbre actrice plutot classique qui retrace à grands traits la vie de l'icone de Givenchy et laisse une bonne part sur la fin de sa vie et son activité dans les associations caritatives. Pas de découvertes fondamentales. Ses relations avec son père ne sont pas réellement approfondies. L'interet c'est un graphisme manga et élégant qui convient parfaitement à la silhouette d'Audrey et à ses grands yeux...
Une jolie lecture.
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critiques presse (1)
LigneClaire
06 février 2024
Une femme de cœur qui [...] méritait bien cette seconde biographie traitée graphiquement de façon plus BD que réaliste et en couleur.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
- C'était un petit rôle, mais tenais à ce que ce soit toi qui l'interprète, Audrey. Lorsque je rêve d'un ange, c'est ton visage que je vois apparaître. Tu es un ange.
- Tu en es un également, Steven. Tes films apportent tant de bonheur aux gens.

(page 152)
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- Je dois seulement te prévenir de ce que tu vas voir, la souffrance, la maladie, la misère ne te laissera pas indemne. Tu devras être solide.
- Je crois que je n'ai pas d'autre choix. Je dois m'impliquer. Il est temps que je redonne un peu de ce que la vie m'a offert.

(page 145)
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J'ai vu la famine en Éthiopie et au Bangladesh, mais je n'ai jamais vu un tel cauchemar. C'était bien pire que ce que je pouvais imaginer. Les gens vivent toujours dans une pauvreté intolérable. Ils ont toujours fin, ils luttent toujours pour survivre. Et parmi ces personnes, nous voyons les enfants, leur ventre gonflé, leurs yeux tristes, leur visage sage qui trahissent la souffrance, toutes les souffrances qu'ils ont endurées depuis leur naissance.

(page 159)
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Cette réalité est insupportable. Et c’est parce qu’elle est insupportable qu’il faut faire tout notre possible pour aider ces enfants.
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Ma notoriété sans un vrai investissement de ma part, me semblerait hypocrite.
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