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EAN : 9782234078222
540 pages
Stock (19/08/2015)
3.82/5   255 notes
Résumé :
C'est dans le ghetto juif du Caire que naît, contre toute attente, d'une jeune mère flamboyante et d'un père aveugle, Zohar l'insoumis. Et voici que sa sœur de lait, Masreya, issue de la fange du Delta, danseuse aux ruses d'enchanteresse, le conduit aux portes du pouvoir. Voici aussi les mendiants et les orgueilleux, les filous et les commères de la ruelle, les pauvres et les nantis, petit peuple qui va roulant, criant, se révoltant, espérant et souffrant.
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Critiques, Analyses et Avis (74) Voir plus Ajouter une critique
3,82

sur 255 notes
Égypte 1925, juifs et musulmans se côtoient et bien qu'ils vénèrent des dieux différents, vivent côte à côte sereinement.

C'est dans cette atmosphère qu'Esther et Motty se marient. Elle, la folle, la possédée depuis sa perte de connaissance à l'âge de cinq ans provoquée par une chute. Lui, l'aveugle, l'impotent. Un couple improbable, mais dont le mariage sera béni par un amour sincère et maudit, car l'enfant tant désiré tarde à venir. Un mariage qui ne se solde pas par une naissance est souvent source de commérages.

Moty et Esther n'y échapperont pas : sait-il s'y prendre ? Et elle, le démon qui l'habite n'est-il pas à l'origine de cette stérilité ? Les femmes auront tout essayé, en vain, et c'est avec un dernier espoir qu'elles remettront le sort d'Esther entre les mains d'une femme usant de sortilèges.

Quelques mois plus tard, Zohar voit le jour, faible, sa mère ne peut allaiter son bébé. Il faut trouver une nourrice pour que l'enfant survive. C'est à une jeune mère arabe qu'il devra la vie.

Les années passent et Zohar rêve de sa soeur de lait, Masreya. Il sait qu'il la reverra et le jour où il la croise, c'est le coup de foudre. S'il n'est pas bien vu d'entretenir une liaison avec une soeur de sang, coucher avec une soeur de lait est un grave péché. Pourtant, il leur est impossible de lutter, la passion qui les lie est trop forte.

Masreya, jeune danseuse d'une beauté flamboyante aidera Zohar à se faire un nom en côtoyant les personnages les plus influents du Caire, allant jusqu'à devenir la maîtresse du roi Farouk. le roi, amateur de très jeunes femmes fait passer son plaisir avant son devoir de souverain.

L'Égypte des années quarante, les yeux rivés sur l'Europe en guerre, hésite à prendre position dans le conflit et pendant ce temps, l'islamisme radical prend de l'ampleur dans le pays. Les juifs qui jusque là y vivaient sereinement voient les tensions prendre de l'ampleur.

Quel avenir pour ces Égyptiens juifs ?

Comment Zohar le juif et Masreya, la musulmane vont-ils gérer leur relation ?

Une saga entre passé et présent, entre superstition et religion, entre respect et rejet.

Un roman que j'ai aimé même si je lui ai trouvé quelques longueurs. Cette transition entre les anciennes coutumes remplacées peu à peu par des us plus modernes est subtilement décrite. Ceci explique peut-être les longueurs que j'ai mentionnées plus haut, les changements ont lieu petit à petit et L Histoire, la guerre, tient une place importante dans ce livre.

Tobie Nathan décrit une période de l'Égypte dont je ne connaissais rien et qui m'a plutôt surprise. Étrange de s'imaginer un si grand pays gouverné par un jeune roi orgueilleux et futile qui a été jusqu'à interdire les voitures rouges pour que l'on puisse reconnaître un de ses véhicules à son passage.

Une lecture intéressante et passionnante, mais que j'aurais tout autant appréciée raccourcie de quelques chapitres.


Lien : http://que-lire.over-blog.co..
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*** Chroniqué dans le cadre de l'opération Masse Critique ***

Egypte, 1935.
Le pays était alors multiple, voyant les communautés (grecques, arméniennes, coptes, juives, et arabes) se cotoyer, sans pour autant vouloir apprendre à se connaitre.
Ce bouillon de cultures a on le sait depuis lors disparu. Car c'est une erreur actuelle de penser que pour vivre ensemble, il faut être semblables. C'est même tout le contraire : il faut être différent de l'autre. En Egypte en 1935, on savait et on tenait à conserver en mémoire cette vérité.

Le récit :
Zohar, le garçon né dans le ghetto du vieux Caire dans "la ruelle des juifs" a eu beaucoup de peine à venir au monde, sa mère Esther n'arrivant pas à enfanter de façon classique. Ironie du sort, c'est grâce à des techniques magiques arabes que Zohar verra le jour et sera nourri au sein arabe de la mère de Masreya qui elle aussi a eu une enfance compliquée, Esther n'ayant pas de lait pour allaiter son garçon.
Il n'en faut pas plus pour que les deux communautés implorent le rabbin d'unir le destin des deux enfants, en fabriquant une amulette qui n'agira (cependant) que tant que les deux enfants sont ensemble. Deux frères de lait dont les sorts sont unis à jamais.
Tel est le point de départ de ce conte mêlant habilement récit, vieilles superstitions du ghetto, magie arabe, prières miraculeuses, mais aussi faits historiques de la seconde guerre mondiale, et coulisses du palais du roi d'Egypte. On apprend donc plein de choses dans divers domaines.

Et en effet, (comme dans tous les contes dignes de ce nom), les chemins de Zohar et de Masreya vont se croiser à plusieurs reprises, comme si un fil magique et ténu mais solide s'obstinait à conserver en état les ponts bâtis entre juifs et arabes. Les péripéties sont multiples et variées, et ont su garder mon attention en alerte, malgré parfois néammoins quelques longueurs qui n'enlèvent cependant rien à la richesse de la langue de l'auteur.

Récit imaginatif et instructif. Il m'a permis de revivre une période de l'histoire égyptienne dont j'ignorais l'existence, et qui a réveillé en moi une certaine nostalgie des temps paisibles passés. S'instruire en se divertissant, que demander de plus ?

Merci donc aux éditions Stock et à Babelio pour cette découverte historique.

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Dans Haret el Yahoud, la ruelle des juifs du Caire, on dit qu'Esther est possédée par le Sheytan, le diable qui a fait d'elle une sorcière dont on se méfie un peu et qu'on n'ose fréquenter. Et quand la question de son mariage se pose, on lui trouve en la personne de Motty, le mari idéal. Aveugle, érudit mais peu sociable, l'homme ne peut faire le difficile et devra se contenter d'Esther. Contre toute attente, le mariage est heureux. Esther et Motty s'aiment passionnément et le seul nuage de leur union est l'absence d'enfant. le ventre sec, la jeune fille ne s'avoue pas vaincue et grâce à la sorcellerie arabe, elle met enfin au monde le fils tant attendu. Mais ses seins aussi sont secs et c'est encore une musulmane qui va lui venir en aide. Jinane, la chanteuse, devient la mère nourricière de Zohar et Masreya, sa soeur de lait. Liés au-delà de la séparation, les deux enfants grandissent et lorsqu'ils se retrouvent, Zohar est devenu riche, Masreya est une chanteuse reconnue. Leur amour est tabou mais leur attirance irrémédiable.

Fresque historique, conte oriental, roman d'amour, roman d'apprentissage, roman d'amitié, Ce pays qui te ressemble est surtout une ode à L'Egypte, une déclaration d'amour à ce qu'elle fut et le constat chagriné de ce qu'elle est devenue.
Des années 20 aux années 50, à travers les destins du juif Zohar et de la musulmane Mareya, Tobie Nathan raconte son pays natal, de ses années fastes et bouillonnantes à la montée en puissance de l'Islam et des Frères musulmans. Les années folles, le melting pot, le mélange de langues, de coutumes, les frasques du jeune roi Farouk, la présence anglaise cèdent la place à l'antisémitisme, à la rigueur d'une religion qui se veut majoritaire, titille le nationalisme et veut régir les âmes et les moeurs. On sent dans le roman toute la nostalgie d'une époque révolue où tout était possible : le riche et le pauvre se liaient d'amitié, la fortune était à la portée du téméraire, le juif et le musulman mêlaient leurs traditions au gré de leurs besoins, l'Egypte bouillonnait entre son désir de modernité, d'indépendance et la base solide de ses traditions ancestrales. La montée de l'islamisme radical a balayé les amitiés d'enfance, la cohabitation pacifique, la tolérance, les petites joies simples. Les juifs sont chassés du pays, la violence a envahi les rues, la fin d'une époque a sonné.
Un beau roman qui éclaire une partie de l'Histoire égyptienne et fait rêver à une possible amitié entre les peuples et les religions…
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Dans « Ce pays qui te ressemble » Tobie Nathan nous raconte l'Égypte de son enfance, ce pays pluriel et tolérant où se côtoyaient arabes, juifs, coptes et où Égyptiens, apatrides et étrangers, riches et pauvres vivaient côte à côte.
Le roman de Tobie Nathan est un roman historique mais aussi un grand roman d'amour. D'abord celui entre Esther, un peu sorcière, un peu folle et Motty son mari aveugle, capable de réciter les versets bibliques et tenir la comptabilité grâce à sa mémoire. Puis l'amour interdit et tabou entre Zohar, leur fils, et Masreya, sa soeur de lait, jeune chanteuse et danseuse d'une très grande beauté, lui juif et elle arabe.
À travers ses personnages le roman nous raconte 30 ans d'histoire de l'Égypte et du Caire, de 1925 jusqu'à la crise de 1952. Les années 30 avec le mandat britannique et une Égypte baignée de croyances ancestrales. le début des années 40 et la Seconde Guerre mondiale, avec un pays qui hésite sur la position à prendre dans le conflit. La fin des années 40 et la lutte pour son émancipation. Les années 50 et l'islamisme, qui prend de l'ampleur avec la naissance des Frères Musulmans, la décadence du roi Farouk et l'arrivée au pouvoir de Gamal Abdel Nasser qui mettra fin à la présence des communautés juive et étrangère en Égypte.
Une grande fresque en deux parties et un grand voyage dans le temps où le monde des traditions et des anciennes coutumes est remplacé par un monde moderne, dur et intolérant. Un roman où l'on sent l'amour de l'auteur pour ce pays qui l'a rejeté et obligé à le quitter. Un bon livre malgré quelques longueurs.
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Il y a des livres dont on en ressort grandit car les connaissances, les coutumes, les symboles qu'il nous délivre sont tels qu'on ne peut que s'enrichir culturellement.
Le livre de Tobie Nathan "Ce pays qui te ressemble" fait partie d'un de ces ouvrages qui vous réconcilie indubitablement avec la lecture et la différence. L'auteur nous prend la main pour nous emmener dans cette Egypte des années 1920 jusqu'à l'arrivée des officiers libres dirigés par Abdenasser. L'écrivain est né (1948) au Caire sur la fin de cette épopée qu'il nous narre dans ce roman de plus de 500 pages.
L'écriture y est intelligente, tout en finesse. Mêmes si les personnages sont de milieux modestes, ils ont énormément d'intelligence et nous apprennent beaucoup. Comme le personnage de Zohar ce jeune homme né dans le ghetto juif du Caire. Sa mère Esther que l'on disait "habitée ou possédée" car elle ne semblait pas propriétaire de son corps, ni même de sa voix mais elle avait des dons et de nombreuses femmes faisaient appel à elle pour des conseils. Elle avait aussi de brusques changements d'humeur, des colères, des absences.
Et son père, Motty qui était aveugle. On racontait que sa tête "était une pyramide, sur ses parois étaient gravés les comptes des orfèvres du souk". Mais il y avait l'amour. Ses parents s'aimaient profondément et il a été profondément attendu. En effet, Zohar a été un bébé miracle car il est arrivé après plus de 7 ans de mariage. Sa mère Esther avait demandé de l'aide auprès d'une sorcière pour avoir ce bébé. Il est finalement né en 1925 dans une ruelle habitée par des juifs sous le soleil d'Egypte. Cet enfant des rues aurait pu mourir dès sa naissance. Sa mère qui n'avait plus de lait a dû avoir recours à une nourrice. Celle-ci qui venait de mettre au monde une jolie petite fille prénommée Masreya lui a fait partager son lait et lui a permis de vivre. Il n'y avait pas que ça dans le destin de ce petit bonhomme. Zohar que l'on peut traduire par le joyau des joyaux n'a pas marché avant deux ans, n'a pas prononcé une parole avant quatre ans. Il se sentait de trop entre ses parents qui eux s'aimaient passionnément.
Très vite cependant il est devenu autonome, il a su trouver une occupation professionnelle car il fabriquait des cigarettes (en récupérant les mégots dans les rues) et les vendait. Son commerce est vite devenu florissant surtout depuis qu'il avait étendu son offre ajoutant au tabac des produits moins licites comme l'alcool. Il a su s'entourer d'ami puissant comme Joe le fils du baron du coton et d'ami intelligent comme Nino, étudiant en médecine. Ces trois amis se sont associés dans ce commerce d'alcool et ont monté leur société qu'ils ont appelé « la compagnie de l'eau bleue » parce qu'ils avaient décidé de vendre leur produit dans des bouteilles marines. Zohar a fait preuve d'intelligence et a su trouver le bon moyen de s'enrichir malgré l'interdiction du roi Farouk de consommer de l'alcool. Cette entreprise va quand même prospérer sur fonds de guerre et avec un trafic de corruption gigantesque.
Zohar ce personnage si commun va devenir riche en faisant preuve de génie et il va également vivre un amour improbable avec sa soeur de lait.
Ce roman est une fresque égyptienne sur l'époque du roi Farouk où la poussée de l'islamisme est aussi montrée du doigt. On y évoque l'endoctrinement et la procédure de radicalisation. le poids et le rôle des femmes dans ce roman sont également déterminants car elles ont un impact dans les affaires économiques et politiques du pays à cette époque. Mais qu'en est-il aujourd'hui ?
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critiques presse (4)
LePoint
14 août 2017
Fresque monumentale à la fois historique et fantastique, on y retrouve les Mendiants et Orgueilleux d'Albert Cossery dans un pays fort éloigné de l'Éloge de la différence d'Albert Jacquard.
Lire la critique sur le site : LePoint
LaLibreBelgique
13 mars 2017
Un étincelant écrin de littérature, dont on sort à mi-chemin entre le ravissement et l’enchantement.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LesEchos
10 novembre 2015
Tout se mêle, magie, politique, religion, amour, sexe et corruption, dans une épopée qui fait parfois penser au cycle des « Mangeclous » d’Albert Cohen.
Lire la critique sur le site : LesEchos
LeFigaro
12 octobre 2015
Le narrateur du roman de Tobie Nathan est empreint de nostalgie et passe en revue son histoire et celle de l'Égypte.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (76) Voir plus Ajouter une citation
Les deux enfants rivalisaient pour la mémoire des détails, ceux des règles religieuses, des interdits alimentaires ou des rites, et pouvaient réciter dans leur intégralité les prières quotidiennes. En lecture hébraïque Joe surpassait Zohar, lui qui quelques mois plus tôt ne déchiffrait pas une seule lettre. Alors que Zohar était meilleur en mémorisation, lui qui écoutait chaque jour des prières chantées par son père. Ils apprenaient en jouant, leur jeu était un apprentissage, leur apprentissage, un jeu. On aurait dit deux lionceaux s’initiant à la chasse et se mordillant les oreilles.
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Nous autres, Juifs d’Égypte, nous étions là avec les pharaons, puis avec les Perses, les Babyloniens, les Grecs, les Romains ; et lorsque les Arabes sont arrivés, nous étions encore là… et aussi avec les Turcs, les Ottomans… Nous sommes des autochtones, comme les ibis, comme les bufflons, comme les milans. Aujourd’hui, nous n’y sommes plus. Il n’en reste plus un seul.
P.385
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Lors d'un diner, Farouk lui avait glissé : "Méfiez-vous de votre mari, il a déjà fait disparaître deux épouses."
Elle avait éclaté de rire et avalé son verre d'un trait. "Ne vous en faites pas pour moi, Sire ! Une vraie femme est comme la terre. Elle survit à ceux qui la piétinent. "
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Le djihad ? s’étonna Nino, le lettré, pour qui ce mot signifiait seulement « l’effort de l’ascèse ». – Notre prophète est un chef de guerre. Il nous guide par l’exemple. La communauté se réveillera par la guerre. Le djihad est l’exigence de la guerre… et la mort, notre plus fidèle alliée. – Que veux-tu dire ? – Il te faut comprendre, mon frère, si tu veux nous rejoindre. Notre amour de la mort, c’est la présence de Dieu. Tel est l’enseignement du Prophète. Et il répéta : – Tu dois aimer la mort ! Nino restait perplexe. La mort est une éventualité pour n’importe quel combattant. On tâche de l’éviter, on s’en protège. On peut certes désirer la mort de son ennemi ; on peut même tout mettre en œuvre pour le tuer… Mais que signifie « aimer la mort » ?
P.214
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Il était ainsi, ce roi enfant, impulsif et versatile, qui exhibait ses instincts comme des décorations, qui confondait ses désirs et les besoins du pays, qui croyait que, lorsqu’il mangeait, l’Égypte engraissait et que, lorsqu’il éprouvait du plaisir, la terre en était fécondée.
Page 304
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Videos de Tobie Nathan (60) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Tobie Nathan
Tobie Nathan vous présente son ouvrage "Et si c'était une nuit" aux éditions Stock. Rentrée littéraire 2023.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2885406/tobie-nathan-et-si-c-etait-une-nuit
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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