Danger immédiat

Un voilier d'un proche du Président des États-Unis est retrouvé par les garde-côtes au large de la Floride, avec deux hommes de mains de la mafia et toute une famille - femme et enfant - assassiner.
Sur cette info, le Président des États-Unis déclare une guerre personnel au cartel colombien.
Vous verrez les divers retentissement au cours du roman avec ces divers aspects tout aussi bien militaires, politiques, économiques et privés des deux parties.
Vous pourrez également voir avec un parfait discernement, comment peut être pourri un État comme l'Amérique et surtout, comment même en plus haut lieu de ce pays, les dérives mafieuses et la pourriture de ses hauts
fonctionnaires...

Le génial et regretté, Tom Clancy, a été saisissant par le réalisme qu'il pouvait donner a ce roman.
Certes, l'intrigue peut sembler assez complexe mais, comme à l'accoutumée avec le talent de Tom Clancy, elle est complétée par de nombreuses histoires secondaires, dont on comprend mal le rapport au début, et qui finissent par s'assembler comme un gigantesque puzzle. de plus, la trame nous permet ici de comprendre le fonctionnement interne de la CIA, et l'on voit que cette agence n'échappe pas aux diverses luttes de pouvoir. Ce qui fait le charme du récit, c'est un nouvelle fois la qualité de la narration et la précision de l'ensemble, mais aussi le fait de voir se tramer une conspiration de plus en plus importante, et de voir nos héros essayer de résoudre ce problème, sur tous les fronts. Si les précédents romans avaient tendance à être élogieux sur la CIA, il en va tout autrement ici, et régulièrement, différents protagonistes critiquent ouvertement les capacités de la CIA à rester discrète et propre. Ce qu'on voit ici, c'est presque caricatural, mais tellement révélateur de ce qui peut arriver si seulement deux ou trois personnes aux bonnes positions en ont envie, sans soucier des facteurs de risque, et des "pertes collatérales". Enfin, on regrettera certainement la mort de l'Amiral James Greer, le mentor de Jack Ryan, qui lui laisse au final son poste de D.A.R (Directeur Adjoint aux Renseignements). Jack Ryan prend donc encore du grade, mais d'une façon que tout le monde aurait préféré éviter.

Au final, cet ouvrage reste encore excellent, et l'on a toujours autant de plaisir à les lire, et pour une fois, ce n'est pas une propagande de la puissance américaine, l'auteur émettant de sérieuses réserves sur ce point. Ce qu'on pourrait en retenir, c'est que les hommes, aussi armés et équipés soient-ils, restent des hommes, leçon que Jack Ryan et John Clark se verront amèrement rappeler dans ce roman.
"Danger immédiat" est un pur bijou palpitant, un chef-d'oeuvre extrêmement bien écrit et Ô combien minutieusement bien construit, que l'on est tenu en suspens jusqu'au dénouement final. Je vous le recommande très fortement.

Un roman typique de Tom Clancy, d'après ce que je connais de son univers à travers les films et les jeux : bien documenté et en même temps imaginatif. Une imagination qui se complait dans la peur du pire, l'obsession sécuritaire. Dans ce roman publié en 1989, il est question de la lutte contre la drogue et le cartel de Medellin, avec à sa tête un certain Escobedo.
C'est d'abord un roman d'espionnage et de guerre, sur les évolutions qu'elle a connue à cette époque, depuis le Viêt-Nam. La lutte contre les cartels de la drogue n'est pas encore la lutte armée des Etats contre les terroristes mais c'est une étape, on y vient. Ce qui se passe dans ce roman, en Colombie, c'est une sorte de bataille au Viêt-Nam, avec des petits groupes d'infanterie adaptés au terrain, bien entraînés, soutenus par les nouvelles technologies.
Je suppose que Tom Clancy s'est aussi inspiré des débats électoraux de 1988, car son roman se passe en pleine campagne pour les présidentielles. Et peut-être que le squelette du roman est issu de ces débats. Sans surprise, il flatte les républicains conservateurs, genre cowboys du Texas avec un colt à la ceinture, bien fiers d'eux. Admiration de l'exécutif, grosse méfiance sur le pouvoir judiciaire, une peine de mort trop peu appliquée, fascination des armes, exaltation d'une certaine virilité et condescendance pour les femmes (qui commencent à intégrer l'armée), voyez le genre… la nostalgie des shérifs et des hors-la-loi.
Alors, il y a une chose dont je suis certain, c'est qu'il n'y a rien de plus captivant dans les fictions que les histoires de vengeance, depuis Homère et la guerre de Troie on n'a rien inventé de mieux. Et ce roman, d'une manière ou d'une autre, est saturé de ce sentiment de vengeance, très peu de personnages y échappent quand on y regarde de près. C'est ce qui en fait toute l'animation, outre la manière très dynamique de mener le récit, avec toujours trois ou quatre fils narratifs qui s'alternent rapidement.
La vengeance dans les fictions, très bien, rien à redire, c'est parfait, c'est humain, c'est classique. Mais, par pitié, que les romanciers ne mêlent pas de bêtes réflexions sur la justice à tout ça, qu'ils n'essayent pas de la justifier ! La justice c'est le contraire de la vengeance, si on n'a pas ça en tête on racontera toujours des bêtises. Malgré la fin, qui prend le contrepied de tout ce qu'il a écrit précédemment, Tom Clancy n'y comprend rien, il est peut-être très bon en ce qui concerne la guerre et les relations internationales, quoi qu'un peu bourrin à mon avis parce qu'il faut un peu d'action, mais sur la justice il est à côté de la plaque. Son épigraphe de Pascal, « La loi, sans la force, est impuissante », est complètement dévoyée. S'est-il jamais demandé ce qu'était la force sans la loi ?

Quatrième opus de la saga Jack Ryan. Ce dernier n'y a d'ailleurs qu'un rôle très limité dans cette histoire.
Comme d'habitude avec Tom Clancy ce sont plusieurs intrigues complexes imbriquées les unes dans les autres. Une pléthore de personnage (moins que dans les opus précédents) aux intérêts propres, des détails techniques, des militaires... L'auteur est un vrai maître dans l'art de donner une réelle profondeur à ses personnages avec peu de mots. Les scènes d'action sont ici assez nombreuses et particulièrement bien écrites. Je ne me suis pas ennuyé une seule secondes durant les 600 pages du roman.
Un incontournable pour tous les amateurs du genre.

Encore un roman, que j'ai lu en 1998, adapté au cinéma sous le même titre avec Harrison Ford et James Earl Jones deux acteurs que j'adore.
Nous retrouvons Jack Ryan et John Clark dans cette lutte contre les Cartels de la drogue en Colombie.
Directeur adjoint du renseignement à la CIA, Jack ne ses rien des ordres donnés a John Clark par ses adjoints.
Quand ça tournera mal, il faudra qu'il retrousse lui même ses manches pour aider a la résolution de ce sac de noeuds.
La rencontre entre Jack et John est plutôt froide mais heureusement ils arrivent à trouvés un terrain d'entente.
très bon récit, si bon que le film est fidèle au livre, ce qui est rare dans l'industrie du Cinéma.

J'ai adoré le personnage de Jack Ryan et il m'a fait lire la totalité de cette série.

Ce livre est le premier ou apparait le personnage de Mr Clark. L'idée générale est de combattre le trafic de drogue a la source par des commandos para-militaires secrets, mais cela capote pour des raisons de politique interne US.

Même si l'idée de base est assez facho," Tom Clancy insiste plus sur l'aspect politique de la chose et livre une histoire qui se lit bien. Ce n'est pas un de ses meilleurs quand même.