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Ronald Blunden (Traducteur)
EAN : 9782702137970
135 pages
Calmann-Lévy (04/04/2007)
3.39/5   41 notes
Résumé :
Ce petit recueil célèbre le chat dans tous ses états : en personnage de fiction, en inspirateur de poème, en sujet d'étude, en modèle d'artiste.

trois nouvelles amusantes ou troublantes comme le sont les chats, qui laisseront au lecteur un arrière goût étrange et pénétrant.
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Trois nouvelles félines, trois mises en scène où ces acteurs splendides ont le premier rôle ( quoique...) .

Qu'ils aient nom Portland Bill, Ming ou tout simplement Minette, ils s'inscrivent parfaitement dans l'univers étrange, inquiétant de l'auteure, où l'âme humaine cache de bien sombres desseins ou des secrets prêts à jaillir...

Dans" Un truc rapporté par le chat", le macabre de la découverte est contrecarré par le flegme britannique, dont font preuve les personnages menant l'enquête...

" Une maîtresse pour deux" m'a fait immanquablement penser au roman de Colette " La chatte", même si les sexes sont ici inversés : les rivaux sont un homme et un chat. Jusqu'où peuvent aller la haine et la jalousie...

La plus mystérieuse et symbolique histoire est la dernière: " Le nichoir était vide", où les apparences s'écaillent et laissent entrevoir les coupables actions du passé. Minette semble être là comme un juge impassible...

J'ai trouvé l'ensemble intrigant, troublant et attirant comme le regard d'un chat, mais mon animal favori n'est vraiment au centre de l'intrigue que dans la deuxième nouvelle où Ming est le personnage principal. Dans les autres, il est plutôt le détonateur, le révélateur des mauvaises actions ou pensées. C'est ce que l'on peut regretter.

Le livre est agrémenté de dessins, réussis selon moi, de Patricia Highsmith, grande amoureuse des chats, elle qui écrivait :" Qu'il déambule ou qu'il dorme , un chat est une oeuvre d'art vivante, en perpétuelle métamorphose."...
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Un recueil de nouvelles qui mets à l'honneur les chats, quoi de mieux pour découvrir la plume de la reine du polar américain ?
Ils sont doux, câlins, ronronnants, et ils règnent en maîtres sur la maisonnée. Si vous avez chez vous un félin, vous le savez : Vous n'avez pas voix au chapitre, victime consentante du roi des animaux domestiques. C'est à peu près ce que raconte Patricia Highsmith dans ces intrigues policières, qui servent en fait de prétexte pour parler de nos chères boules de poils, les plus beaux assassins du règne animal, créant au passage de délicieuses scènettes à suspense.

Dans la première nouvelle, qui a pour décor la campagne anglaise, le chat de la famille ramène, avec un flegme tout britannique, une paire de doigts humains… Entre deux scones, ses maîtres vont devoir se pencher sur cette déconcertante découverte, pour en trouver le propriétaire…
J'ai aussi particulièrement aimé la seconde histoire et ce cher Ming, gentil matou un brin possessif, qui voit l'amour exclusif de sa maîtresse mis en danger par l'arrivée d'un intrus dans la maison (et le coeur) de celle-ci.

Un délice d'humour noir à l'ambiance très British à déguster devant la cheminée, un minet sur les genoux bien sur !
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Petit recueil de 3 nouvelles complété par 3 poèmes et un essai de quelques pages.
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ces 3 nouvelles et je regrette simplement que le chat n'est pas un role plus important dans la 1ere et la dernière.
Néanmoins, j'ai bien ressenti tout l'amour de l'auteure pour les félins dans ces pages et c'est certainement la raison principale qui fait que j'ai appréciée ma lecture.

Pioche de novembre 2021 choisie par Cherychery
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Des chats et des hommes est un recueil de trois nouvelles, trois intrigues dont les protagonistes principaux sont des chats.

La 1ère : "un truc rapporté par le chat" est intéressante même si au final le rôle du chat devient vite secondaire.
Le chat ramène dans le salon sa trouvaille comme à son habitude. Mais comble de l'horreur pour ce groupe d'amis réunis pour un moment convivial," la trouvaille" ressemble fortement à des doigts humains.
Que faut-il en faire ? les enterrer ? les remettre à la police ? découvrir discrètement à qui ils appartenaient ?

Dans la seconde, le chat entretient un lien étroit (et ne supporte aucune concurrence) avec sa maitresse. Seulement, celle-ci a un compagnon qui n'aime guère les chats et en particulier celui de sa maitresse qui le lui rend bien. La concurrence est rude et tous les coups sont permis entre le chat et l'amant.
C'est dans cette nouvelle que le caractère du chat est le mieux exploité.

Enfin dans la troisième, un animal indéfini et un peu effrayant s'installe dans le nichoir des mésanges et inquiète fortement la maitresse des lieux qui ne sait pas à quel type d'animal elle doit faire face. Après l'avoir aperçu à plusieurs reprises dans la maison,
elle et son mari décident d'emprunter le chat d'un voisin en espérant qu'il fasse fuir cet intrus et retrouver ainsi une certaine quiétude.
Le chat est ici plus un prétexte qu'un véritable protagoniste de l'intrigue.

Des nouvelles qui ne mettent pas suffisamment à l'honneur les chats, leur indépendance, leur intelligence, leur espièglerie...

On ne retrouve pas tout à fait le talent de Patricia Highsmith dans ces nouvelles qui restent un peu superficielles.
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Recueil regroupant trois nouvelles, trois poèmes et un essai célébrant le chat comme personnage de fiction et comme compagnon réelle de vie. Dans l'ensemble, je n'ai pas tellement apprécié ma lecture (je n'ai tout de même pas détesté la deuxième nouvelle littéraire). Pourtant, je suis une passionnée des chats et des écrits qui les mettent en scène.

Dans la première nouvelle, à part l'élément surprenant du départ, c'est-à-dire le chat de la famille qui rapporte dans le salon un paire de doigts avec une alliance, les reste est banal: enquête dont on sait rapidement comment elle va finir, fin décevante et en même temps prévisible. Dans la deuxième nouvelle, on retrouve un amant et un chat en compétition pour l'amour et l'attention d'une jeune femme. Il peut être amusant de voir l'amant essayer de se débarrasser du chat sans en avoir l'air (mais on tremble réellement pour le chat), alors que l'instinct et l'amour inconditionnel de ce dernier (celui qu'il ressent pour sa maîtresse et vice versa) seront plus forts que tout. Finalement, la troisième nouvelle présente un couple aux prises avec des remords hallucine un animal non identifiable et emprunte la chatte d'une voisine pour s'en débarrasser. Ce n'est pas particulièrement intrigant ni même intéressant, d'autant plus qu'aucun personnage n'est attachant (pas même le chat!). Les poèmes et l'essai sont d'une platitude difficile à battre...
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Un chat fait qu'une maison soit un foyer. Un écrivain n'est jamais seul avec un chat, tout en étant suffisamment seul pour pouvoir travailler. Qui plus est, qu'il déambule ou qu'il dorme, un chat est une œuvre d'art vivante, en perpétuelle métamorphose.
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C'est un plaisir pour moi de partager ma date d'anniversaire avec Edgar Allan Poe : le 19 janvier. Encore un amateur de chats qui n'était pas une vieille fille. Leur chatte tricolore tenait chaud à sa femme, Virginia, quand elle était malade, en s'installant sur ses pieds au bout du lit alors qu'ils n'avaient pas de quoi chauffer leur maisonnette de Yonkers.

(De l'art de vivre avec des chats)
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Les chats offrent aux écrivains quelque chose que les êtres humains ne savent pas offrir : une compagnie qui n’est ni revendicative, ni dérangeante, et qui est aussi apaisante et changeante qu’une mer très calme.
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« Après quoi, on l'a entérré. On était en nage. Peter a dit : “C'est motus et bouche cousue, monsieur Dickenson, vous pouvez compter sur moi. Ce salaud n'a eu que ce qu'il méritait.” On a comblé le trou et Peter a craché dessus. Peter, c'est un homme, un vrai, y a pas à dire.
— Un homme... Et vous ?
— Je ne sais pas. »

(Un truc rapporté par le chat)
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J’aime les chats parce que ce sont des fauves miniatures assez faciles à vivre, élégants, silencieux et décoratifs, qui se baladent en liberté dans la maison.
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