J'ai bien aimé ce livre. On y trouve la sagesse japonaise et la capacité à faire résilience ; à s'adapter à un monde étrangement bouleversé. le sujet est triste, Fukushima fut un sale rappel de la force de la nature et une leçon qui n'a finalement touché que ceux qui n'étaient pas responsables de décisions... irresponsables.
Et puis ce fleuve tranquille des mots pour mieux surligner la vie quotidienne est rassurant. En tout cas rien d'angoissant ne vient gêner la lecture.
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Dans « En éclaireur », la romancière japonaise décrit un monde post-apocalyptique dans lequel l’usage de mots étrangers est prohibé, les pissenlits sont aussi gros que les chrysanthèmes et les vieillards ne meurent jamais.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Avec son nouveau roman, l’écrivaine japonaise évoque un avenir de folie administrée, sans pour autant verser dans la dystopie. Espiègle et troublant.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Dans le tronc des arbres les années se gravent en cercles successifs, mais à l'intérieur de son corps à lui comment le temps se conservent-ils ? Ils ne forme pas de cernes s'élargissant comme des ronds dans l'eau, il n'est pas disposé non plus en une seule ligne... et s'il s'était entassé pêle-mêle dans un tiroir qu'on a jamais rangé ? (p. 13)