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Ryoko Sekiguchi (Traducteur)Bernard Banoun (Traducteur)
EAN : 9782864324508
137 pages
Verdier (01/09/2005)
3.05/5   19 notes
Résumé :
"La gare avait un air quelque peu anormal. Il y avait étrangement peu de monde sur le quai et le personnel semblait nerveux, comme s'il cachait quelque chose. Mais ça ne se fait pas d'attraper un employé pour lui demander ce qui se passe. Il ne vous restait plus qu'à les observer sans rien dire. La gare entière semblait jouer à cache-cache, et pas moyen d'y voir clair."
Un brin de décalage, un soupçon d'étrangeté, un zeste d'exotisme et un sens de l'observat... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Vous avez emprunté ce livre (2002) sans trop savoir où vous alliez. Vous vouliez connaître cette autrice multiprimée qui écrit tout aussi bien en allemand qu'en japonais.
Vous avez aimé le premier paragraphe (citation) et vous êtes montée dans la première voiture qui devait vous conduire de Hambourg à Paris, aux côtés de la narratrice, une jeune danseuse, qui voyage en solitaire.
Vous avez commencé à bougonner entre Bruxelles et Paris quand elle s'est mise à pérorer au sujet de la grève qu'elle subissait, la pauvre petite. Vous avez poursuivi, en quête d'aventure plus exotique. A destination de Graz, c'était pas mal, le train était en panne et vous avez fait connaissance avec un couple mystérieux qu'elle a surnommé Véga et Altaïr, surtout Véga un robuste physicien. Chouette, chouette, ça va décoller façon Train de nuit dans la Voix lactée ! Et ben non. Pas du tout ! Pfft ! En passant en Yougoslavie elle fait confiance en trois inconnus, la petite bécasse, qui ressemblent à des ogres, cela crée néanmoins un peu de suspense, ils lui confient des petits paquets oh la la quelle tension ! Cela vous a agacé sérieusement à Belgrade. Vous avez failli vous endormir en même temps que la narratrice. Vous aviez envie de lui demander à quelle heure on arrive. Mais à quoi cela sert d'être dure avec le personnel littéraire ? Vous avez continué en somnolant, réveillée en sursaut par quelques passages incongrus, quelques situations insolites, quelques rencontres imprévues mais vous n'étiez pas fâchée d'arriver à la treizième destination, au milieu de nulle part.
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L'idée de départ est intéressante de pouvoir voyager, sillonner le continent d'est en ouest ou vise versa, du nord au sud... Hélas, on n'apprend peu sur ce voyage, quelques histoires parfois farfelues qui manque de crédibilité ou alors le personnage est plus que naïf !
sinon j'ai bien aimé malgré tout monter dans les trains couchettes, c'est une autre époque, avec tout le folklore qui va avec, on image hein. J'ai aussi apprécié retrouver le transsibérien que j'ai connu lors d'une lecture sur le sujet "Les transsibériennes" et là j'ai pu constater quand même que l'auteur a respect les coutumes de ce train.
Une petite lecture agréable mais sans grand intérêt littéraire
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La narratrice, une chorégraphe de Hambourg nous conte dans ces treize chapitres les voyages ferroviaires effectués dans de nombreux pays d'Europe et d'Asie : de Paris avec ces grèves à Pékin. Au lieu de chapitre, nous passons d'une voiture à l'autre. Chaque voyage a son lot d'imprévu et de rencontres, une brume épaisse de mystère entoure chaque péripéties. de nombreuses péripéties jalonnent le parcours : les retards, les grèves, les mauvais trains, les trafics et la contrebande de café et des malentendus.

Une lecture qui ne me laissera certes pas un souvenir impérissable, dont le style m'a surpris et m'a empêché de pénétrer l'oeuvre à son début en particulier l'utilisation du "je" et "vous", le vouvoiement pour raconter les actions de la narratrice m'a plutôt déstabilisé.Mais la thématique de son voyage identitaire est plaisante, nous contant les frontières floues traversés avec des personnages fantomatique. Fiction, fantasmagorie et réalité se mêlent..

C'est donc une découverte que cette lecture, qui allie de façon très intéressante un style de narration et un voyage autant identitaire que ferroviaire: Déconcertant...
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Treize courts chapitres, pour treize voyages différents, qui mettent en scène l'héroïne, une chorégraphe de Hambourg, dans treize trains de nuits. Elle traverse l'Europe et l'Asie : Zagreb, Vienne, Irkoutsk, Bombay, Pékin, Paris, etc... mais des événements imprévus engendrent des situations incongrues et de lourds malentendus. Comme les paysages aperçus du compartiment, les pensées de la jeune femme défilent et tout devient suspect et étrange. Un ouvrage assez déroutant, notamment l'emploi du "vous" au lieu de "je" pour évoquer la jeune femme, écrit avec un style fluide et agréable.
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L'auteur prend différents trains de nuit, à l'ambiance variée, où il fait des rencontres bizarres, où son imagination se déploie.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Le train en provenance de Vienne arrivait dans cette ville à dix heures et demie passées. Vous deviez tuer le temps; quelle expression répugnante ! Comme si le temps était une mouche . 'Time flies like an arrow'. Le temps vole comme une flèche. La lumière et l'ombre sont comme des flèches. Vous avez lu la veille un article qui commentait la traduction de cette expression par un logiciel de traduction :"temps-mouches aiment une flèche". Il y avait donc une espèce de mouche qui s'appelait temps-mouche. Mais en attendant le train de nuit, le temps ne passait pas plus comme une flèche qu'il ne s'envolait comme une mouche. C'était exactement le contraire, il était comme un escargot. Il laissait derrière lui une trace luisante. Etait-il visqueux au toucher ? Sa trace était comme des rails. L'escargot était -il une sorte de train ? Avec ses deux antennes sur la tête, on aurait dit qu'il communiquait à distance avec quelqu'un.

(Voiture 10, Destination Hambourg, p101)
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La gare avait un air quelque peu anormal. Il y avait étrangement peu de monde sur le quai et le personnel semblait nerveux, comme s'il cachait quelque chose. Mais ça ne se fait pas d'attraper un employé pour lui demander ce qui se passe. Il ne vous restait plus qu'à les observer sans rien dire. La gare entière semblait jouer à cache-cache, et pas moyen d'y voir clair.
(Incipit)
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Cela commençait à vous agacer. Vous aviez envie de lui demander comment le train pouvait prendre vingt minutes de retard alors que la gare de départ était juste à côté. Mais à quoi bon être dur avec le personnel de la gare ? C'est comme si l'on imputait le mauvais temps au présentateur de la météo.
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Il arrive que des gens faibles sur la voie du Bien s’engagent dans la voie du Mal, et dévoilent là aussi leur faiblesse.
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Quand on regarde le reste du monde, on trouve quelques malheureux pays où la grève n’est pas autorisée, et dans ces pays, il y a même de pauvres employés qui se suicident en disant : « Plutôt que de faire de la peine aux passagers, je préfère perdre mon emploi et mourir de faim. »
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