L'éditeur nous annonce que nous allons partager l'intimité de Jean-Louis Aubert, Ex leader de Téléphone à travers des interviews exclusifs et ainsi pouvoir mieux comprendre ce chanteur, rockeur, éternel adolescent et véritablement un marathonien des concerts.
Las il n'en est presque rien, 284 pages et presque 151 pages sur la genèse et les heures de gloire de Téléphone, véritable tour de force de la littérature Wikipédia, les dates et les chiffres sont empilés sans style, sans mordant et le plus embêtant c'est que, le ton est quelconque, on pourrait lire ce genre de phrases dans n'importe quel journal ; avec un petit côté, c'est les meilleurs, un peu pénible.
Au final, il n'y a que très peu d'éléments apportés par Jean-Louis Aubert, peu de questions lui sont posées, les quelques éléments présents sont repris dans des extraits de journaux ou de bouquins déjà écrits.
Le livre est bâclé, j'ai même vu une phrase où il manquait la moitié du propos, à la fin il y a un abécédaire insolite (rigolade) de Jean-Louis Aubert, pour l'insolite (par exemple) N comme Nantua la ville où il est né, Z comme Led Zeppelin, A comme Arthur son fils, T comme Téléphone, là on sent que l'auteur a tout donné ; c'était compter sans la fin du livre où l'auteur nous livre sa grande découverte : "J'ai compris que l'ovation du public reste le plus beau des remerciements, qu'il est le meilleur élixir de jeunesse".
La vache, ça c'est un scoop, un vrai !
Bon ça c'est pour le négatif, pour le positif, ayant été fan de Téléphone, mon premier coup de coeur, ça été une petite madeleine de recroiser cette époque, au final si l'on compare ce qui se passait aux USA et en Angleterre, on s'aperçoit que le succès de Téléphone et leur talent ne pesaient pas bien lourds en dehors de la France, C'est John Lennon qui, répondant à un journaliste, ce qu'il pensait du rock français ; avait répondu avec un flegme tout britannique : « Est-ce que vous demanderiez à un français ce qu'il pense du vin anglais ??? ».
Il y a également 2/3 anecdotes intéressantes mais trop peu nombreuses.
Bon ceci étant dit, je n'ai pas aimé ce livre, vite/mal écrit, on y apprend pas grand chose et à titre personnel, rétrospectivement j'ai appris plus de choses sur Jean-Louis Aubert à travers les propos de Corinne Mariennau, même si je suis conscient que c'est sa version des faits, en lisant ce bouquin, je pensais croiser les propos, il n'en est rien.
Il y a au moins 10 bouquins sur Téléphone, l'auteur remercie 40 personnes qui l'ont aidé à écrire le livre, c'est pas ce que j'appelle de l'efficience littéraire.
Bon le rock c'est pas que des notes, c'est aussi l'argent trop cher (ahaha) les Insus sont là, on peut bien essayer de récupérer un peu de pognon en surfant sur la vague, c'est de bonne guerre.
Merci aux éditions Prisma et à Babelio pour m'avoir offert la possibilité de découvrir ce livre.
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Premier contact : les pages sont de qualité, et la couverture attrayante. Le livre intrigue dès le premier chapitre, puisqu’il a la bonne idée de décrire un événement récent d’Aubert (le décès tragique d’un de ses amis musiciens), pour en venir à retracer sa vie : un peu de sa jeunesse, l’inévitable période Téléphone, puis évidemment sa carrière solo, et pour finir, son retour aux sources avec les Insus. Ce livre part donc plein de bonnes intentions, écrit, avec la bénédiction d’Aubert, par un auteur spécialisé dans la critique du rock.
Beaucoup de témoignages apportent de précieux éclaircissements pour le fan n’ayant encore fait le tour des biographies de l’artiste. Mais très vite, les explications se font confuses et disséminées dans un va et vient chronologique maladroit. Les présentations des chansons, trop descriptives, ont bien du mal de satisfaire le fan avide d’anecdotes. Mais plus décevant : le livre nous fait rarement entrer dans l’intimité d’Aubert, ce que sous-entend pourtant son titre ! C’est un recueil d’extraits glanés ça et là recomposant la vie de l’artiste, et très chiche en interviews exclusives. Mais le livre reste bienveillant pour son sujet. Et en contrepartie, heureusement, l’auteur sait retranscrire les performances des concerts, les circonstances des enregistrements studio, et prend soin de rapporter les critiques des magasines de l’époque.
Le livre possède quelques bonus très appréciables, mais fait encore montre de maladresse : une série de photos centrales en couleur (avec quelques belles coquilles dans les légendes), un abécédaire de l’artiste (peinant à remplir des demi-pages en détails inutiles), et une liste exhaustive de tous les enregistrements connus de chansons (totalement indigeste pour le simple lecteur).
Au final, le livre retrace méthodiquement les étapes franchies par Jean-Louis Aubert au cours de sa vie professionnelle, et trouve forcément le moyen d’apprendre de nouvelles choses à ses fans ; mais ses maladresses, sa lourdeur agaçante et son titre trompeur sabotent toutes ses ambitions. Quel dommage !
Ma notation (2/5) est celle d’un fan en terrain connu. Un lecteur moins concerné y apprendra beaucoup de choses dans une biographie complète, et la considérera sans doute avec davantage d’appréciation (3/5).
Livre découvert à l’occasion d’une opération Masse critique.
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Qu'importe si certains succès paraissent surannés, surtout lorsqu'on n'a cessé de les entendre depuis le moment de leur sorties : Avec la patine du temps, un doux attachement s'en dégage. Ils nous font revivre ds moments, et encore plus important, des émotions."
A propos de Michel Houellebecq " (...)Michel est quelqu'un de très actuel et très rock and roll à sa manière. Il est punky, lui. Il l'est de nature, pas de costume. Il est habillé comme un mods. "
Tout le monde peut avoir des idées. Les réaliser est plus difficile et il faut avoir une motivation et une réelle envie au départ car il y a toujours des embûches. C’est le problème avec la réalité, la réalité n’est pas commode, rêver c’est plus facile.
Les thèmes principaux sont : l’aventure, l’amour et la mort. Et la vie, mais enfin avec l’aventure et l’amour on a à peu près tout dit de la vie…
" Entre la provoc' innée d'un Gainsbourg et l'attitude révolutionnaire des Sex Pistols, Ian Dury fut la meilleure plume de l'année 1977.
Voici son histoire. "
Christian Eudeline
Directeur éditorial de Ian Dury : Sex & Drugs & Rock & Roll
Inventeur de la devise légendaire : " Sex and Drugs and Rock'n'roll ", Ian Dury, trente-cinq ans, est alors désigné comme le " parrain du punk ". N'est-il pas le premier, en 1974, à porter une lame de rasoir et une épingle à nourrice à l'oreille ? Malcom McLaren, futur manager des Sex Pistols, considère qu'il tient la bonne attitude au point de le piller sciemment lors de la mise en orbite des Sex Pistols. Sauf que Dury, la rage au ventre, a déjà une longueur d'avance. Il deviendra alors une icône outre-Atlantique, le Gainsbourg anglais, et les points communs sont légion : dandysme magnétique, même rapport aux femmes, aux nuits blanches épiques et aux excès. Tous deux ont arrêté la peinture à trente ans. Gainsbourg et sa sale gueule. Dury et sa polio, contractée à sept ans. Dury et ses textes viscéralement cockneys. Argot de la rue et des prisons en guise d'uppercuts scandés à la face des maisons de disques ayant jugé son handicap incompatible avec le statut de rock'n'roll star. Célébré en son temps en France et en Europe, Dury, baptisé dans les eaux bénies du rock, est emporté par un cancer en mars 2000.
Pour la première fois en France, une biographie extraordinaire vous plonge dans les entrailles de l'une des figures les plus marquantes et les plus énigmatiques de l'histoire du rock et de la culture pop de ces quarante dernières années.
Biographie de l'auteur
Né en 1964, Jeff Jacq est un enfant de la rue. Passionné de littérature et de rock'n'roll, il est l'auteur de biographie rock d'artistes cultes ( Lili Dop, Bijou) et de Fragments d'un amour suprême (2016).
Disponible en librairie et sur Amazon : http://amzn.eu/0ohSN7H
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