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Anne Damour (Traducteur)
EAN : 9782226065421
400 pages
Albin Michel (27/09/1993)
2.73/5   66 notes
Résumé :
J'ai révé l'autre nuit que je retournais à Manderley... . Ainsi commence Rebecca, l'inoubliable roman de Daphné du Maurier immortalisé par le célèbre film d'Alfred Hitchcock. Manderley, c'est le magnifique chateau des Winter, toujours habité par le souvenir obsédant de Rebecca, la première femme de Maxim ; Manderley, ravagé par les flammes dans les dernières pages du roman. L'incendie n'était-il qu'un accident ? Quest-il advenu de Maxim et de sa nouvelle femme ? L'o... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Après ma désastreuse aventure avec la Mort s'invite à Pemberley, j'aurais dû savoir que lire la suite d'un livre très connu, et écrite par un autre auteur, était une fausse bonne idée.
Alors autant vous le dire tout de suite, La malédiction de Manderley est...3, 2, 1...une véritable daube. Et encore, je suis polie. Nous sommes sur un site grand public après tout.

J'ai détesté, du début jusqu'à la fin...d'ailleurs, arrivée aux deux-tiers, je suis passée en vitesse rapide.
Il n'y a rien, absolument rien qui peut sauver ce désastre littéraire.
L'auteur ne fait que broder, broder, et encore broder au fil des pages. Il n'y a aucune structure linéaire, aucune cohérence dans l'histoire. Franchement, je ne sais pas comment ce livre a fait pour être publié.

Si vous voulez vous épargner de perdre votre temps et votre argent, je vous fait un petit résumé de ce qui se passe dans ce livre.

Alors, après l'incendie de Manderley, les de Winter sont en fuite, et ceux pendant près de la moitié du bouquin. Sans rire. Ca fait plus de dix ans que les évènements se sont passés, sérieusement les gars, y a prescription. Mais non, il faut ne surtout pas bousculer Max de Winter a trop lui rappeler l'Angleterre. Il faut préserver sa mentalité d'assassin minable et pitoyable.
Et voilà la narratrice revenue à son rôle de serpillère : je m'écrase, je renonce à mon bonheur pour le bien de mon mari, qui a assassiné sa première femme.

Et quand l'héroïne essaie de se révolter? Oh mon dieu, mais j'en pleure de rire! On dire un chaton qui miaule. Ce n'est absolument pas convaincant.

Et ces descriptions des paysages, et ces descriptions des états d'âmes de l'héroïne...oh pitié, achevez-moi.
Non? Mais pourquoi tant de haine?

A la deuxième partie de l'histoire, notre couple est de retour en Angleterre, installé dans une jolie petite maison et voilà que comme par hasard, ils retrouvent de vieilles connaissances. Comme ça, pif, paf pouf. Genre, la fille se balade tranquillement à Londres et elle tombe sur le seul type dans toute la ville qui peut lui rappeler son passé? Mais qu'est-ce que c'est cousu de fil blanc, c'est mal amené.

Et l'apothéose, la fin du livre? Comme j'avais aimé le final de Rebecca. Ici? Je ne crois pas qu'il en faille en parler. Sérieusement. Imaginez seulement la fin la plus grotesque que vous pouvez concevoir. Vous l'avez? Et bien sachez que vous êtes encore loin du compte.

Rien, il n'y a rien dans ce livre qui mérite un compliment. Ni le style d'écriture fadasse, ni l'histoire, inutile que je peux résumer en une phrase : c'est l'histoire d'un couple qui fuit le passé et qui finit par renouer avec les fantômes du passé. Voilà, fin de l'histoire.

Et l'ombre de Rebecca qui plane sur l'héroïne? Tu parles! C'est poussif, forcé.
Susan Hill n'a visiblement rien compris à l'essence même de Rebecca.

J'ai pas du tout aimé Rebecca, comme vous pourrez le constater si vous lisez ma critique à ce sujet. Et pourtant, il y a eu des choses remarquables dans ce livre. Mais la malédiction de Manderley? Pfff, c'est plutôt affronter ce roman qui est une véritable malédiction.
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Un triste évènement fait que Maxime de Winter et son épouse reviennent en Angleterre après s'être exilés en Europe pendant dix ans.
Suite au procès qui l'a disculpé et l'incendie de Manderley Maxime a voulu fuir le fantôme de Rebecca. Il ne veut plus entendre prononcer le nom de Manderley, d'où leur départ précipité d'Angleterre pour laisser le passé derrière eux et ne plus avoir à croiser les personnes de leur entourage qui critiquent derrière leur dos.
Et par dessus tout le poids du secret qui pèse sur les épaules de Maxime de Winter est trop lourd à porter.

Quand finalement le couple décide de s'établir dans la campagne anglaise dans une nouvelle demeure moins imposante que Manderley, des
personnages du passé vont se rappeler à leur bon souvenir afin de se venger.
Intrigue et vengeance peu vraisemblables.
Quant à la fin (rassurez-vous je ne vais rien dévoiler) mais j'en ai presque éprouvé du soulagement et aucune tristesse.

Mon avis va être dur et tranchant. On se passe de cette suite de "Rebecca" ennuyeuse à mourir, bien trop narrative, brodée de trop longues descriptions de paysages et de lieux qui tuent le récit. le reste n'est que du vide et les personnages sans intérêt.

La narratrice au prénom caché, Mme de Winter - puisque dépersonnalisée par Daphné du Maurier - est aussi irritante que son mari.
J'ai juste eu envie de secouer cette jeune femme pour qu'enfin elle réagisse et se rebelle. Elle dit amen à tout par amour et crainte des réactions de Maxime et préfére dire adieu à ses rêves plutôt que de le contrarier.

C'est une jeune femme toujours nunuche dont le personnage n'a pas évolué durant ces dix ans. Qui plus est frustrée et qui vit sans réellement vivre.
A seulement 31 ans elle est déjà vieille avant l'âge, rêve d'avoir des enfants mais n'ose même pas aborder le sujet avec son mari.
Ces deux là m'ont donné l'effet d'être un "vieux couple" usé par les habitudes... Sont ils seulement encore amants?
L'amour véritable ne se ressent pas entre eux. Ils se complaisent chacun de leur côté dans une mélancolie malsaine.

Quant à Maxime il est sombre, égoïste, ennuyeux. Un homme trop facilement irritable qui ne fait preuve d'aucune empathie envers les autres. J'ajouterais que j'ai trouvé cet homme détestable.

J'ai essayé de rentrer vainement dans cette histoire vide de sens qui s'enlise, se traîne et nous entraîne dans l'ennui total.

Malgrè ses efforts le style de Susan Hill n'est pas celui de Daphné du Maurier qui nous a offert une belle romance gothique dans "Rebecca".
Le charme est rompu dans "La malédiction de Manderley". Une suite inutile et peu crédible.






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Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du roman que vous m'avez choisi comme lecture du mois d'octobre 2019, à savoir La Malédiction de Manderley de Susan Hill, considéré comme suite approuvée du roman culte de Daphné du Maurier, j'ai nommé Rebecca ou un véritable petit bijou de la littérature anglaise alliant avec une maestria folle policier, gothique et fantastique selon moi. Vous l'aurez compris, étant une grande fan de ce livre d'anthologie ainsi que de sa superbe adaptation cinématographique signée Hitchcock, tous deux d'immenses chefs d'oeuvres à mon sens, j'espérais autant que je redoutais ces retrouvailles impromptues et malgré tout tant escomptées avec mon couple bien aimé des de Winter. La Malédiction de Manderley aura-t-il été à la hauteur de ma fascination pour cette histoire absolument mythique en tout point ?

Eh bien, je suis au regret de vous informer que non, loin de là. Mais au fond, est-ce véritablement surprenant ? Après tout, Susan Hill n'est pas Daphné du Maurier et je pense qu'elle n'a jamais eu la prétention de vouloir être perçue comme étant son égal, surtout quand on en vient à la question de Rebecca ou l'un des romans britanniques les plus estimés de tous les temps. Je dois bien le reconnaître, je m'attendais à pire avant de débuter La Malédiction de Manderley au vu de tous les avis négatifs que j'avais pu en lire. Néanmoins, cet art presque trop beau pour être réel de créer l'atmosphère aussi ensorcelante qu'étouffante, indubitablement sombre et tout bonnement indescriptible, de l'inoubliable demeure de Manderley, de nous faire avoir d'authentiques sueurs froides à certains moments-clés de l'intrigue juste insoutenables tant sur le plan physique que psychologique et à tout jamais gravés dans le marbre, seuls Daphné du Maurier et Hitchcock le possédaient dans le cas de Rebecca à mes yeux.

Susan Hill parvient cependant à attiser petit à petit notre curiosité au fil des cent premières pages et, passé ce cap un tant soit peu douloureux, à faire grimper la tension jusqu'à ce que le lecteur se laisse véritablement submerger par une angoisse sans nom et à ce que le calme apparent qui régnait jusqu'à alors soit complètement balayé par le twist final, qui fut de mon côté totalement imprévisible et qui m'a fait éprouvé une souffrance indicible. En cela, La Malédiction de Manderley fait office de parfait thriller, au rythme peut-être un tantinet inégal, les trois cent cinquante premières pages préparant largement le terrain pour l'ultime ouragan des révélations tant escomptées et in fine a demi déclarées (comprenez : énormément de questions restent sans répons ; pour ma part, j'ai horreur de ça) qui emporte tout sur son passage bien trop rapidement et brutalement à mon goût, mais qui a le mérité d'être porté par une écriture fluide et efficace qui fait habilement le travail et nous mène résolument par le bout du nez. En tout cas, la lectrice fort peu habituée à tout ce qui ressort du thriller/policier que je suis s'est assurément laissée prendre au jeu et risque de passer une très désagréable nuit, hantée qu'elle est encore par les personnages reconnaissables entre mille de Daphné du Maurier, en particulier par l'horripilante et terrifiante Mrs Danvers.

Pour conclure, je dirais que La Malédiction de Manderley tient essentiellement sa force et l'impact qu'il produit indéniablement sur son lecteur du talent de romancière et d'imagination de Daphné du Maurier et de l'influence fondamentale que le chef d'oeuvre de cette dernière, Rebecca, a su dans sa création. En clair, c'est l'essence de Rebecca dont La Malédiction de Manderley est décidément imprégné qui change la donne ; c'est ce fantôme du passé, de cette femme à la beauté glacée redoutable, qui encore et toujours mène la danse et nous impose sa présence telle une chape de plomb qui nous tomberait sur la tête. Pour être tout à fait honnête avec vous, cette volonté de transmettre l'héritage de du Maurier et de son incontournable écriture se fait à ce point ressentir que je me demande si je n'aurais pas mieux fait de relire Rebecca plutôt de vouloir me frotter à La Malédiction de Manderley. Susan Hill a voulu reprendre ce flambeau sacré avec lequel il est diablement aisé de se brûler les ailes mais j'aurais très sincèrement mieux aimé faire la connaissance de sa plume avec un titre qui soit intégralement son oeuvre. Je pense que le message est clair : Manderley n'aurait dû selon moi jamais renaître de ses cendres, surtout si c'était pour nous offrir un tel dénouement que je renie farouchement car il m'a purement et simplement brisé le coeur en mille morceaux ! Un bon roman rondement bien mené dont je reconnais les qualités dans l'écriture et le sentiment d'addiction, de frénésie dans les pages qui se tournent, qu'il produit chez son lecteur mais qui souffre de l'aura légendaire de celui qui a inspiré sa rédaction, dont la réputation est beaucoup trop ancrée, immuable, pour véritablement faire le poids face à un tel mastodonte littéraire, et qui a in fine bien plus le mérite de nous rappeler à quel point son prédécesseur est une oeuvre de génie, à lire et à relire sans modération aucune, qu'autre chose.
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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« La malédiction de Manderley », de Suzan Hill : Il y a dans tous les romans de Susan Hill une « atmosphère ». Envoûtante. Qui nous emporte très loin de notre quotidien.
Susan Hill était l'auteure capable d'imaginer une suite à « Rebecca », dans son style British, élégant et classique. L'héroïne sans prénom, à laquelle on s'identifiera facilement, est engluée dans un passé obsédant dont elle peine à s'extirper. Nous la suivons, elle et son mari Max, à travers leurs pérégrinations, couple se souhaitant invisible afin que nul ne les reconnaisse et leur rappelle ce passé angoissant qui se résume en un mot : « Manderley ». Max, révèle la même peu empathique froideur que dans « Rebecca », et l'on reconnaît les autres protagonistes du roman de Daphné du Maurier, rendus crédibles grâce au talent de Suzan Hill. Daphné du Maurier aurait « reconnu » elle aussi les personnages par elle créés, signe du grand talent de l'auteure. le cadre où évolue le couple est une déclaration d'amour à la nature et à la campagne anglaise, avec, en son coeur, le symbole protecteur d'une demeure rêvée. Des nombreux séjours obligés à l'étranger du couple, on ne retient rien de marquant, hormis (un peu) Venise (ville qui est présente dans d'autres romans de Daphné du Maurier et de Susan Hill et qui exerce chez elles un fort pouvoir de fascination). C'est Istanbul qui est la plus décrite et dont l'héroïne retient un souvenir marquant et émerveillé : elle y apprend, sur un bateau, une nouvelle revigorante et est envoûtée par le spectacle du panorama qui se révèle à elle lorsque le bateau s'approche de la ville et qu'elle aperçoit la découpe des coupoles sur fond de soleil couchant, jusqu'au crépuscule, magique lui-aussi. Une impression que partageront tous ceux qui ont vécus les mêmes instants dans cette ville.
Après une première partie un peu longue, avec sans doute un peu trop de descriptions de la nature, si belle soit-elle, on s'enfonce peu à peu dans cette histoire, dont le rythme devient alors plus soutenu, avec quelques crescendos brutaux : l'irruption du mal, toujours soudaine, au coeur d'une paix mal assurée.
J'ai terminé ce roman en pleine nuit, sans pouvoir arrêter ma lecture, jusqu'à la fin, laquelle m'a un peu dérouté. Les romans de Susan Hill laissent un « après » entêtant. Que vaut la détermination de « maîtriser son destin » face à la fatalité ? Comment vivre heureux avec un sentiment de culpabilité permanent, que l'amour ne peut faire disparaître ? Une suite à cette suite est toujours envisageable. D'accord, mais par Susan Hill !
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« J'ai rêvé l'autre nuit que je retournais à Manderley … »

Ainsi commençait l'inoubliable « Rebecca » de Daphné du Maurier que j'ai lu et relu avant de voir son adaptation à l'écran. Manderley c'est le magnifique manoir (ou château) des de Winter habité par le souvenir obsédant de Rebecca, la première Madame de Winter. Pour celles et ceux qui ne l'ont pas lu, je ne dévoilerai pas la fin, mais elle laissait une porte ouverte.

😴😴😴 Ce roman est la suite imaginée par une célèbre romancière anglaise. Pour ne pas être trop dure, je vais commencer par le positif. Je reconnais à cette autrice la beauté de sa plume, capable de disserter, de décrire un environnement, de brosser des portraits fouillés et de créer une atmosphère, le tout avec talent. le vocabulaire est riche et la formule soignée. Mais quand ça dure trop, et qu'il ne se passe rien, on finit par s'endormir.

😩😩😩 Pour ce qui est de l'histoire, elle comporte 3 parties. La première relate le retour des époux de Winter en Angleterre après 10 ans a l'étranger. La seconde relate 10 années d'errance oisive à l'étranger où j'ai cru mourir d'ennui. Je vous le dis, vaut mieux aller bosser que vivre cette vie là. Et enfin la dernière réserve un petit suspense dans une atmosphère malaisante où Mme de Winter m'a particulièrement horripilée. Et là, je me suis dit : j'ai avalé 396 pages pour ça ?

Voilà, je suis désolée pour ce retour catastrophique , mais s'aventurer a oser imaginer une suite à un chef d'oeuvre tel « Rebecca » n'était peut être pas une si bonne idée.
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Je n'ai pas du tout aimé la suite donée par mme Susan Hill au roman de Daphné du Maurier .
Autant dans le roman Rebecca , surnage toujours une note d'espoir, de vie et de bonheur latent , autant dans " la suite " écrite par mme Hill ,l'atmosphère est opaque et sans espoir aucun.
On a l'impression que les pages on été noircies, déroulant à plaisir des volutes sombres pour atteindre un nombre correct (395) pour être données à un éditeur .
Cela me fait penser à un plagiat subtil et emprunt de risque .
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C’était une photographie en pleine page. Elle se tenait en haut du grand escalier, une main délicatement appuyée sur la rampe, l’autre à la taille, comme un mannequin. La pose était artificielle, mais parfaite, et l’éclairage la mettait en valeur. Elle portait une robe du soir en satin, de couleur sombre, sans manches, avec une seule épaulette partant du corsage garni d’un ruché, et une étole de zibeline qu’elle tenait négligemment à la main. Sa tête était légèrement rejetée en arrière, révélant son long cou pâle, ses cheveux noirs ondulaient en vagues naturelles et ordonnées sur ses épaules, longs, soyeux.
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Il existait sûrement un endroit, un coin où nous pourrions nous
cacher. Je me remémorai désespérément notre voyage en Écosse, m’efforçant de me
rappeler un village attrayant, petit, caché, que nous aurions aimé tous deux, mais
aucun ne me venait à l’esprit ; j’avais vu la maison que je voulais, elle
avait oblitéré tout le reste, pour toujours. C’était plus qu’une maison, et
aujourd’hui, parce que nous n’y habiterions jamais, que nous ne la reverrions
jamais, elle devenait synonyme de perfection pour moi, se transformait en
paradis perdu, et j’étais condamnée à rester pour toujours derrière ses grilles
fermées, contemplant de loin sa beauté insaisissable teintée d’ocre rose
blottie, à l’abri du temps, dans son cirque de verdure.
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Rien de
tout ça n’est réel, pensais-je alors. Qui suis-je ? Où suis-je ? Ce n’est
pas moi qui suis ici, je suis une autre, un tel bonheur est impossible. Je
finis par m’habituer à cette sensation, mais elle ne me quitta jamais vraiment,
et par la suite, lorsque nous arrivâmes à Manderley, ce fut un sentiment d’irréalité
différent qui m’envahit.
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Si je regarde en arrière, je me
vois là, dans le soleil matinal qui avait dispersé toute trace de rosée et
réchauffait mon visage tel un soleil d’été. J’ai appris à rester ainsi, à l’extérieur
de moi-même, comme figée dans le temps et l’espace, comme si les moments de ma
vie n’étaient que des photographies entre lesquelles il y avait seulement un
gris indéterminé. Pourtant je me sentais sereine ; en ces moments, j’étais,
je suppose, heureuse.
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