Certaines grandes amitiés ont marqué l’histoire de la philosophie. À n’en pas douter, celle qui unissait Bruno Latour et Isabelle Stengers est de celles-là. S’ils ont très peu écrit en commun, leur compagnonnage a duré plus de trente ans et leurs œuvres respectives ne manifestent leur plénitude que si on en saisit les emprunts réciproques et les croisements.
Latour et Stengers ont le même point de départ, qui restera au centre de leurs œuvres : les pratiques... >Voir plus
Ce n’est pas seulement l’enchevêtrement des concepts et leurs nombreuses envolées, des pages de l’un à celles de l’autre, et vice versa, qui sont au cœur de ce livre.