Le chat du bibliothécaire, tome 5 : Admiration funeste

Un peu étonnée du succès de cette série qui doit (devrait) plaire aux bibliothécaires et aux propriétaires de chats. Belles couvertures en tout cas ! L'écriture est fluide mais le narrateur - un bibliothécaire à moitié retraité - est mortellement ennuyeux tellement il est conventionnel, bien élevé, bien pensant, mesuré en toute chose et poli avec tout le monde. Et puis on sait tout ce qu'il fait du matin au soir (se lever, se laver, s'habiller, manger, ... rentrer du travail, mettre son pyjama, se coucher....). On suppose que les plis de son pantalon sont toujours impeccables. Son chat Diesel est un Maine coon et fait simplement acte de présence. Il gazouille beaucoup, se frotte aux jambes, il est gourmand et n'aime pas les ambiances conflictuelles. Un chat quoi ! Les intrigues ne sont pas mal du tout (avec souvent un petit plus culturel) ce qui explique qu'on s'accroche à l'histoire. Les personnages principaux et récurrents ne sont pas non plus inintéressants et évoluent au fil du temps. Question humour, suspense ou frissons... n'en attendez pas trop.
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Cinquième tome des aventures de Charlie le bibliothécaire et de son chat Diesel, un adorable fauve de 16 kilos.
Dans ce volume, ils vont encore une fois aider la police à résoudre un crime.
Une semaine spéciale va être organisée à la bibliothèque d'Athéna dans laquelle Charlie est bénévole, et des animations sont prévues à cette occasion, et il va peut-être même avoir le privilège de rencontrer un de ses auteurs favoris, une femme ayant écrit des romans pour enfants qui ont bercé toute sa jeunesse !
Bien sûr un meurtre va gâcher cette semaine mettant à l'honneur les bibliothèques, mais Charlie va une fois de plus mettre son nez partout et comprendre de quoi il retourne.
Cette série est comme un grand bol contenant de bonbons, on ne peut pas s'empêcher d'y plonger la main encore et encore, même si la recette est la même d'un livre à l'autre.

Cette série légère ne sort pas du schéma de départ. Ce n'est pas pour me déplaire. Ici Charlie Harris aura fort à faire avec les fans ultimes d'une autrice de roman jeunesse. On la croyait passée de vie à trépas depuis longtemps. Presque centenaire elle est pourtant bien en vie, et prête à faire une apparition pour une exposition organisée en son honneur.

Mais rien ne va se dérouler comme prévu.

Miranda James s'est amusée elle aussi à écrire une fiction dans sa narration, dans la veine de celles qui ont bercé l'enfance de bien des lecteurs : pour nous francophones, un rapprochement avec les volumes de la Bibliothèque Verte serait plus parlant. Notamment la série des "Alice".

Un peu de plaisir régressif, à dose homéopathique, ne fait pas de mal !

Quel plaisir de retrouver nos deux célèbres héros Charlie, le bibliothecaire de la ville d'Athena et son chat Diesel qui se retrouvent encore mêler à une affaire de meurtre malgré eux. Cela reste comme les tomes précédents une lecture facile et agréable sans prise de tête . La petite enquête est bien menée , le suspens est présent que demander de plus pour un cosy crime!

J'ai retrouvé encore une fois avec plaisir la petite d'Athéna.

Si l'écriture est quelque peu désuète et les passages de décrivant les faits et gestes de Charly et Diesel pénibles, j'ai fait abstraction de ces moments pour me concentrer sur l'enquête.

Et le moins que l'on puisse dire c'est que je ne m'attendais pas à cette victime.

J'ai aimé être plongée dans l'univers des collectionneurs de livres. C'est un monde où la chasse au meilleur ouvrage peut prendre des proportions ahurissantes.

C'est pour moi, encore un bon moment passé avec cet ouvrage.