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EAN : 9782020826396
277 pages
Points (01/06/2001)
3.82/5   125 notes
Résumé :
Traduit par Jean-Pierre Carasso

Je ne suis pas normal.
J'ai fait un truc à Jessica et du coup on m'a mis très longtemps dans un hôpital. En fait, c'était seulement une année, mais pour les enfants, les années c'est long.
C'est toujours long pour qui vit un grand amour. Gil a grandi. Jessica aussi a grandi, elle, la mémoire de Gil : rêve d'enfant d'un amour absolu, maudit, vivace. Il la retrouve sans cesse, pour la perdre sans cesse. Mai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
"Elle m'a embrassé là. J'ai dit quelque chose mais si bas qu'elle ne pouvait pas l'entendre, j'ai dit s'il te plaît ne me quitte plus jamais parce que quand tu n'es pas là il me manque un morceau de moi-même et je n'ai nulle part où aller où je ne sois pas en morceaux."

Mais quand on s'aime à huit ans, trop fort, il est impossible d'envisager oublier cette petite fille qui grandit et devient votre seul avenir. Même si elle part, parce qu'elle ne se laisse pas oublier. Gilbert est le prisonnier tragique de cet amour ; Jessica danse ses sentiments autour de lui mais ne peut se résoudre à s'offrir définitivement.

"Il vient un temps où la conversation que l'on n'a pas eue se termine et où il ne reste plus que la musique de fond à moins que l'on ne danse."

L'amour est voué à être inégal, par nature, parce qu'il oscille comme un chien fou entre deux coeurs. On ne s'aime pas en même temps, mais l'amour qui se partage se passe d'une main à l'autre, par une caresse. Et quand il est prêté chez l'autre, tantôt il vous manque à vous étouffer, tantôt vous peinez à remonter le souvenir de son intensité. Jusqu'à ce que vous testiez de vous en éloigner, et qu'un fil vous tire douloureusement la poitrine. L'amour ne se partage pas ; mais l'un de ses géniteurs le laisse parfois aux mains de l'autre. Son poids est alors insoutenable.

Ce fut un régal de retrouver ce roman lu il y a longtemps. Et ce titre dont je ne peux défaire la douloureuse poésie : le coeur sous le rouleau compresseur.

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Je suis bien contente d'avoir enfin lu ce livre, car je n'avais pas trouvé de fin satisfaisante dans "Quand j'avais 5 ans je m'ai tué", qui m'avait donc légèrement frustrée à la fin de ma lecture.
On retrouve Gil après un an d'internement à la Résidence Home d'Enfants les Pâquerettes, à son retour chez lui. Il a maintenant 9 ans et doit reprendre une "vie normale". Sa syntaxe s'est améliorée, même si on y lit encore de nombreuses erreurs, et ce jusqu'à son adolescence, et évolue au fur et à mesure qu'il prend de l'âge. Jessica reste en lui, il ne l'oublie pas. On le voit grandir, apprendre, devenir un homme.
Contrairement aux avis plutôt péjoratifs que j'avais vus sur ce livre, je trouve qu'il fait une bonne suite. Il est dans la continuité du livre précédent, aussi bien par rapport à l'histoire qu'à la façon dont elle est narrée, bien que la dernière partie soit trop étrange (le lien qu'il a avec Jessica prend une tournure assez bizarre).
C'est un livre plutôt intéressant quant à l'évolution d'un enfant dans une société dans laquelle il a du mal à trouver sa place, qui n'est pas tout à fait dans les "normes" et qui pourtant fait preuve d'intelligence et de maturité, qui fera le nécessaire pour devenir "un petit citoyen" modèle.
Intéressant donc, agréable également, mais tout comme le livre précédent, j'en attendais plus...
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J'avais hâte de découvrir la suite de Quand j'avais cinq ans, je m'ai tué, mais cette fin ne m'a guère enchantée, bof !
On retrouve ici nos deux héros, adultes, avec des flashbacks qui nous retracent leurs vies depuis qu'on leur a fait nos adieux dans le 1er volet. J'ai trouvé un peu de mal à m'y accrocher.. Certes, on a les réponses aux questions qu'on s'est posées mais la fin, ô Dieu, ce qu'elle m'a énervée ! Rhooo Buten, qu'est ce que j'aurais aimé que tu te tiennes à ton premier volet. Un vrai gâchis.. Faut vraiment qu'on se complique la vie ? -_-
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Étrangement, j'ai préféré celui-ci au premier tome. Pas besoin du langage enfantin pour être touché : le style naturel de Buten touche la cible. Ce volet est plus abouti que le précédent.
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• UN ROMAN COMME UNE QUÊTE •

Qu'est ce que l'Amour ? Est ce que les grandes personnes, les adultes, peuvent en avoir le monopole ?
Ce sont des questions que je me suis posée tout au long de la lecture de ce roman.

Apparemment il y avait un 1er ( OUPS ) mais je ne crois pas avoir été lésé de ne pas avoir lu le numéro 1.

Dans ce roman on suit Gilbert, qui nous décrit plusieurs phases de sa vie, plusieurs phases de sa passion à lui, Jessica.
On se sent forcément un peu voyeur, comme si on lisait le journal intime d'un jeune adolescent et en même temps on se sent légitime d'être là pour comprendre.
Mais comprendre quoi ?

Honnêtement je ne saurais vous dire. Je me suis laissée porter par la plume de l'auteur. Une plume un peu haché comme lorsque l'on écrit quelque chose puis que quelques années plus tard on ajoute tout autre chose.
C'était doux mais tout en étant un peu piquant.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
J'ai dit quelque chose mais si bas qu'elle ne pouvait pas l'entendre, j'ai dit s'il te plait ne me quitte plus parce que quand tu n'es pas là il me manque un morceau de moi-même et je n'ai nulle part où aller où je ne sois pas en morceaux. Je l'ai serrée contre moi. Je l'ai tenue, serrée comme ça. J'ai dit une prière à Dieu auquel je ne crois même pas pour qu'il fasse qu'elle ne me quitte plus jamais, pour qu'il fasse arriver quelque chose, là, tout de suite, qui la ferait rester pour toujours.
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Ma souffrance était viscérale. Il s'agit d'une sensation de deuil qui entraine de véritables douleurs physiques dans la poitrine, autour du coeur. On se réveille le matin, il fait beau, on s'étire au sortir d'un long sommeil, on sourit béatement à la lumière du soleil et l'on se rappelle tout d'un coup que quelque chose est mort en soi - tout devient gris, tout reste gris.

(...)

Le pire, c'était la nuit. Quand on a bûché à ne plus voir clair, quand on a déjà mangé. Rester assis les yeux écarquillés, devant une télévision vide, jusqu'au moment où l'on pense qu'on va pouvoir dormir, pour se retrouver bien éveillé dans un lit beaucoup trop grand d'un seul coup.
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C'est moche de ne pas réaliser ses rêves. Et puis parfois, quand on les réalise, c'est encore pire
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Il vient un temps où la conversation que l'on n'a pas eue se termine et où il ne reste plus que la musique de fond à moins que l'on ne danse.
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Shrubs a regardé l'atlas.
- C'est seulement à cinq centimètres, il a dit, on peut y aller en bagnole.
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Extrait de BUFFO BUTEN & howard, un portrait de Howard Buten, clown (BUFFO), écrivain (auteur du best seller "Quand j'avais 5 ans je m'ai tué") et psychologue spécialisé dans l'autisme.
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