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EAN : 9782226314727
324 pages
Albin Michel (25/02/2015)
3.62/5   45 notes
Résumé :
1937. Après 9 ans de mariage, le couple Frida Kahlo/Diego Rivera bat de l’aile. Aux infidélités de Diego répondent celles de la jeune femme, qui n’est pas heureuse et commence à boire. Pourtant un événement va bouleverser sa vie : l’installation au Mexique de Trotski et de sa femme Natalia, qui viennent de se voir enfin accorder l’asile politique. Diego et Frida les accueillent à la Casa Azul et très vite une amitié s’installe. Mais, par jeu ou besoin de mesurer son... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Où l'on apprend que les époux Trotski quittent l'Europe vers un nouvel exil, ils sont inquiets.
Ils vont être reçus à Coyoacàn à la « Casa Azul » chez le couple Diego Rivera Frida Khalo.
Où l'on se rend compte que dès leur première rencontre, Léon Trotski est ému par la beauté de Frida et son parfum envoûtant.
Où ils deviennent amants et que deux souffrances et deux épidermes se rencontrent.
Où l'on découvre que Diego Rivera est un immense artiste aux fresques non moins immenses, chatoyantes et colorées.
Où, coquin de sort, on nous raconte que Frida est bisexuelle.
Où l'on est émoustillé par les rencontres amoureuses de Frida et Léon qui s'adonnent à des jeux sexuels débridés.
Où ça va coincer, Natalia, la femme de Trotski se doute de leur liaison.
Où nous sommes prévenus de la visite d'André Breton et de son épouse, ce qui va compliquer les rapports des uns et des autres, le « trotskisme » ne faisant visiblement pas bon ménage avec le « surréalisme ». Frida compte les points.
Dans ces échanges, Trotski m'apparaît hypocrite et Breton décevant.
Où les trois couples (Rivera, Breton, Trotski) caracolent dans la campagne mexicaine à la découverte du patrimoine et surtout de leurs différences. Etouffant !
Où l'on est heureux pour Frida qui va s'aérer la tête et le reste à New-York, marre des incessantes tromperies de Diego ! La rencontre d'un ancien amant transi va la faire basculer dans un immense bonheur.
Où Diego apprend sa relation avec Léon.
Où Breton l'invite pour une exposition à Paris, mais ne s'en occupe pas.
Elle part.
Paris la déçoit, les Surréalistes la déçoivent, elle les trouve imbus de leur personne, elle croise Desnos, Aragon, Eluard, ces hommes sont de « glace », inaccessibles, elle les surnomme « Grands Cacas ». Seul Max Ernst et Marcel Duchamp trouvent grâce à ses yeux.
Où, Jacqueline, la femme de Breton comprend son désarroi. Elles se déclarent leur désir déjà présent lors de leur rencontre au Mexique mais resté voilé. Elles s'abandonnent à leur amour.
Où l'on est heureux qu'enfin Frida puisse exposer à Paris et c'est grâce à Marcel Duchamp.
Il lui trouve un galeriste avec lequel elle a une liaison et, un hôtel content de quitter l'appartement des Breton, la présence d'un enfant la perturbe, elle qui n'a fait que des fausses couches !
Tous ces déplacements sont rythmés par ses problèmes de santé, elle alterne sa vie trépidante avec de longs passages à l'hôpital.
Où Frida prend un transatlantique pour New-York toute à la joie après cinq jours de mer de retrouver Nick, un amant romantique. « Je vais me marier » lui déclare-t-il sans autre explication. Bien sûr, dès que tout va mal les ennuis de santé recommencent.
Revenue au Mexique qui lui manquait, Diego demande le divorce prétextant qu'il a d'énormes besoins sexuels et qu'elle a trop de mal à jouir. Quelle classe !
La meilleure défense c'est l'attaque, Frida accepte.
Où, l'on s'aperçoit que l'amitié entre Diego et Léon est bien consommé, à tel point que le couple Trotski quitte la « Casa Azul »
De son côté, Frida, qui a de plus en plus de mal à accepter la promiscuité avec Diego va s'installer dans la maison de son enfance, la fameuse « Casa Azul ».
Où l'on constate que son réel refuge c'est la peinture mais difficile à vendre. Trop de sang, trop de souffrance, trop de morts.


Au travers de sa toile « Les deux Frida», on sent toute la dualité de cette femme d'exception :
La femme aimée, la femme trahie, la femme heureuse, la femme désespérée, la femme forte, la femme épuisée par la maladie.
Où Frida sombre dans le cognac et la souffrance, alitée un poids de vingt kilos soulageant sa colonne vertébrale.
Son besoin d'argent est important, la bourse « Guggenheim » lui est refusée sans explication. Pas assez reconnue ?
Où Frida qui a besoin de voir du monde convie Léon qui, affligé par la guerre et ses trahisons, est aussi triste qu'elle. Ils rapprochent leur mal-être. Ce « chaud au coeur » de l'instant nous livre des vies en sursis.
La guerre fait rage en Europe. Mexico devient le refuge des européens chassés par le conflit.
Les surréalistes en tête.
Pendant que Frida s'étourdit en sorties et escapades avec des détracteurs de Diego, un attentat est perpétré chez les époux Trotski.
Où d'une biographie limpide on bascule dans un roman policier.
Qui a manigancé cette agression ? Des noms circulent, Frida est entendue par la police.
Trotski est indemne.
Frida est maintenant divorcée, mais Diego lui manque.
« Plus je souffre mieux je peins » déclare-t-elle.
A nouveau, Frida et Léon se rejoignent pour de longues entrevues où chacun déverse ses doutes et ses souffrances. Jamais Staline ne renoncera à l'assassinat de Trotski.
Où justement, ce jour là, Frida attend la visite de Léon, c'est la police qui fait irruption et sans ménagement l'embarque.
Où, un coup de piolet dans le visage envoie Trotski à l'hôpital, son agresseur est une ancienne connaissance de Frida.
Ce nouveau drame s'abat sur elle, elle est terrassée.
Léon est opéré, il ne survit pas.
Où Frida sombre dans une dépression accentuée par les douleurs atroces de sa colonne vertébrale. Elle ne peint plus.
Où, sur les conseils de son médecin-ami, elle rejoint Diego à San-Francisco où elle est hospitalisée, la vitamine doit impérativement remplacer l'alcool.
Il souffrait trop de la voir souffrir.
Un nouvel arrivant chamboule la vie de Frida, Heinz, présenté par Diego.
Où Frida en tombe immédiatement amoureuse. Malgré son état, leurs ébats au sein même de l'hôpital donnent un réel piquant et une excitation jamais ressentie par Frida.
Où, une escapade new-yorkaise heureuse avec Heinz ne suffira pas à affaiblir la force du couple Diego-Frida « monstres à deux têtes d'une même bête qui détruit tout ce qu'ils approchent ».
Où l'on est loin de s'imaginer que Diego et Frida vont se remarier avec les conditions que Diego accepte : Je vis de mes propres revenus, je paye la moitié des frais, plus de sexe entre nous et je baise avec qui je veux. Bigre !
Où l'on s'en doutait, les contrats sur le papier ne correspondent pas à leur application concrète. Si, en façade Frida est heureuse, dans son être, la solitude et la souffrance toujours, reste son quotidien.
Ses amants d'un jour ne sont qu'un exutoire à un malaise profond, sa colonne vertébrale l'oblige à de longues hospitalisations aux multiples opérations. Elle peint sur son lit de douleurs.
Un de ses derniers déplacements avant son amputation de la jambe se fera pour une exposition rétrospective dans un lit à baldaquin.
Où ces derniers voyages se feront à la Casa Azul, mais en rêve dans sa vie de cauchemar.
Quand son infirmière rentrera dans la chambre, elle cachera la bouteille de Brandy et lui fermera les yeux…
Où, pour finir, Diego disposera les cendres dans une urne et en mangera une poignée…

Où j'espère que ce résumé trop précis peut-être ne vous empêche pas de lire cette merveilleuse multi-biographie, le but étant de vous faire profiter de quelques ressentiments qui m'ont fait vibrer et, en fait vous transmettre l'envie de vous plonger dans tous ces sentiments ambivalents, dérangeants, extrêmes.

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« Je ne crois pas au destin. Je ne veux que vivre, c'est le but central de ma vie »
Frida Kahlo

En 1936, Léon Trotski et sa femme Natalia quittent le port d'Oslo pour le Mexique. Voyageant en tant que prisonniers en liberté surveillée, cette terre d'accueil leur promet un asile politique, pour autant qu'ils prêtent le serment de ne s'impliquer dans aucune activité liée au marxisme. Président du premier soviet de Saint-Pétersbourg, créateur de l'Armée rouge et de la révolution d'Octobre, Trotski est accusé d'espionnage et de terrorisme, aux suites desquelles Natalia et lui se sont vus retirer la citoyenneté soviétique. 24 heures sur 24, policiers et gardes privés – des Trotskistes mexicains - assurent une surveillance accrue sur un large périmètre encerclant la Maison bleue de Coyoacán, qu'ils habitent, depuis leur arrivée, avec Frida Kahlo et Diego Rivera. Trotski est menacé par les agents de la Guépéou. L'exil tant attendu ne sera qu'une suite de la longue descente en enfer que le Mexique se proposait de réparer en eux.

Mais avant l'abîme il y eut l'amour, celui entre Frida et Trotski, un amour passionné, passionnel, pimenté d'escapades nocturnes dans la maison de campagne d'Hidalgo à Bojorquez. Les amants se glissaient d'abord des mots d'amour dans les livres qu'ils s'échangeaient secrètement. Puis vint les heures des nuits torrides sous la chaleur du Mexique. Communions de corps et d'âme, ils remplissaient chez l'autre le vide que Diego et Natalia n'arrivaient plus à combler.

« L'amour dure autant de temps qu'il donne du plaisir » - Frida Kahlo

« Frida, mon amour, je couvre de baisers tes épaules, tes mains, tes seins, ton ventre… » - Léon Trotski

« Nul besoin de l'aube, dit Léon, le nez enfoui dans le sexe de Frida. Te sentir toi, ici, c'est comme sentir le premier de tous les matins. Ton parfum ressemble au parfum perdu de l'ancien lac de Mexico. » - Léon Trotski

Gérard de Cortanze nous peint, avec le mérite qui lui revient, le portrait d'une femme libre. de la belle mexicaine à la beauté mystérieuse, avant-gardiste, rayonnante, théâtrale et indépendante. Les années plus sombres aussi, les dépressions, l'accident de tramway qui, s'il ne lui a pas coûté la vie, l'aura cloué dans un lit avec des douleurs atroces au dos et l'impossibilité d'avoir des enfants. Un drame qu'elle aura souvent peint, d'ailleurs n'a-t-elle pas transposé ses souffrances, ses amours, ses passions, ses folies et ses euphories à l'ensemble de son art? À 13 ans, Frida Kahlo rejoignait les Jeunesses communistes. Ses voyages à Paris et New York lui ont ouvert la voie d'une renommée internationale ; elle était admirée de Kandinsky, Picasso, Miro et tant d'autres artistes...

J'ai eu un énorme coup de coeur pour ce roman! C'est le plus complet que j'ai eu l'occasion de lire sur la vie de cette femme passionnante. Si l'auteur nous parle plus spécifiquement de sa relation d'amour à Trotski, il nous raconte aussi, inévitablement, sa vie avec Diego, leur mariage, leurs séparations puis le divorce. Ses amants, ses maîtresses, Franck, Nick, Maria, Jacqueline et plusieurs autres… le lecteur découvre la provenance de ses oeuvres et leurs sources inépuisables d'inspiration. Quel régal... L'ensemble du roman est placé dans le contexte historique de la Révolution mexicaine. À lire et relire
Lien : http://www.lamarreedesmots.c..
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La Casa Azul.
Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas encore cette histoire, mais aussi pour la relire, car la passion est ici intimement liée à la création artistique, mêlée à l'effervescence intellectelle du Mexique des années 30. A lire avec la passion de Frida, la maîtrise artistique de Rivera, et le courage de Trotski.

30/05/2015
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Je connaissais très peu Frida Kahlo et ce livre fut un éclairage intéressant qui m'emmena pendant quelques jours au Mexique à la découverte d'un peintre, d'un homme politique en exil et d'une société de l'entre deux guerre avec les répercussions de ce qui se passe en Europe.
Deux principaux personnages : Frida Kahlo, peintre, fracassée, au caractère fort, pour qui ‘'l'amour est le but central de la vie''. Son mari, ses amants. ET Léon Trotski, accompagné de sa femme Natalia. Il s'est vu retiré la nationalité soviétique. Exilé dans différents pays d'Europe, toujours expulsé. Il quitte la Scandinavie pour le Mexique ou certains de ses partisans ont organisé son séjour.
Sur le quai, une femme est là pour l'accueillir, au nom de son mari, chez qui Trotski et sa femme vont être hébergés. Premier contact, de nombreux autres suivront, et vous plongerez alors dans la vie d'un exilé politique à la vie en danger.
Léon et Frida. Frida et sa peinture, sa découverte par l'Europe occidentale et les Etats-Unis. Sa peinture qui va avoir de plus en plus de succès…Frida et Léon…
Ce livre m'a beaucoup plu, mais il est présenté comme un roman. Je m'interroge donc sur ce qui est historique, et sur ce qui relève de la reconstitution fictive, notamment dans les dialogues ?
Si quelqu'un peut m'apporter un éclairage complémentaire, je suis preneuse, merci d'avance.
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Je suis peu familière des biographies de peintres ou de personnages politiques, mais quand les deux se rencontrent autour d'une histoire d'amour, ma curiosité se réveille !
Et ici, de Frida Kahlo ou de Léon Trotski, ce sont deux monstres qui se découvrent, se reconnaissent et s'unissent, le tout dans un Mexique post-révolutionnaire haut en couleurs et en exubérance ! Au delà de l'aventure amoureuse puis de la séparation, c'est un roman qui est une ode sans retenue à Frida Kahlo, un roman qui parle de ses souffrances, tant physiques (corps accidenté, maintenu dans des corsets, fausses-couches à répétition, alcoolisme effréné) que psychiques (entre haine et amour pour Diego Rivera, jalousie, solitude, dépression).
J'ai beaucoup aimé cette balade mexicaine, les descriptions des lieux, les cactus, les costumes bariolés de Frida, les fruits savoureux, un vrai dépaysement qu'offre Gérard de Cortanze !
(un détail : la soit-disant découverte du whisky par Frida à New York - page 161- alors qu'elle s'est saoûlée avec cette boisson quelques temps plus tôt - pages 98, 100 et 101..)
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Frida faisait partie de ces êtres qui gardent tout, refusant de choisir dans ce qu'il jeter de la vie, envahis par leur passé, submergés par leur mémoire, comme engloutis sous un flot de sensations, d'émotions, de questions, de réponses, déchets, détritus, objets cassées, vêtements élimés, carnets remplis d'adresses où les gens n'habitent plus. Et lorsque on ouvre une de ces boîtes d'où peuvent jaillir le souvenir le plus inattendu, le fragment de mémoire le plus douloureux, la plus grande tristesse, la mort soudaine, une passion ancienne qu'on croyait à jamais oubliée et qui revient, alors on ne peut y résister. Et l'être sombre. Et la tête éclate de tous ces souvenirs que la mémoire n'a pu trier.
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____Vous êtes Frida kahlo ? demanda Nastalia .
_____Oui, répondit la très jolie femme , incapable de détacher son regard de l'homme qui était devant elle.
Elle avait du mal à le croire. Elle était en face de Léon Trotski , celui qui, à vingt-six, en 1905 avait été président du premier soviet de Pétersbourg, celui qui avait créé l'Armée rouge et qui avait eu un jour sous ses ordres cinq millions de soldats...
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« Le jus de tes lèvres est riche de tous les fruits, le sang de la grenade, la rondeur du mamey et l’ananas parfait. Viens demain à 8 heures. À l’entrée ouest du parc du Centenaire. J’ai hâte d’être à toi » - Léon Trotski
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Soudain, une troupe d'hommes en armes fit irruption dans la casa azul, arrêtant Frida sans ménagement , ne lui laissant le temps de prendre ni un vêtement, ni de téléphoner, lui passant pratiquement les menottes aux mains, et pour finir la jetant dans une fourgonnette banalisée qui traversa Mexico toutes sirènes mugissantes en direction des locaux de la police secrète .
Il faisait nuit. Tous les lampadaires de la ville étaient allumés.
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« Nul besoin de l’aube, dit Léon, le nez enfoui dans le sexe de Frida. Te sentir toi, ici, c’est comme sentir le premier de tous les matins. Ton parfum ressemble au parfum perdu de l’ancien lac de Mexico » - Léon Trotski
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Videos de Gérard de Cortanze (31) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gérard de Cortanze
Tina Modotti, photographe et militante politique italienne, a marqué l'histoire de la photographie par son engagement politique d'extrême gauche. Soucieuse des classes laborieuses et défenseuse des idées révolutionnaires et marxistes, elle a photographié toute une histoire économique, des paysans mexicains aux manifestations du 1er mai.
En quoi les photographies de Tina Modotti dénoncent-elles les conditions de vie des défavorisés et les inégalités sociales et économiques dans le Mexique du début du XXe siècle ?
Pour parler de ses travaux, Tiphaine de Rocquigny reçoit : Gérard de Cortanze, essayiste, traducteur et critique littéraire Eugénia Palieraki, maîtresse de conférences en histoire et civilisation de l'Amérique latine à Cergy Paris Université.
#photographie #mexique #economie -----------------------------------------------------
Découvrez les précédentes émissions ici https://www.youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrqogc4cP5KsCHIFIryY2f1h ou sur le site https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/entendez-vous-l-eco
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